Impression A0 fichier raw canon 1Dx

Démarré par lupini, Août 31, 2014, 15:21:37

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lupini

Bonjour,

Quel traitement faire pour imprimer un format A0 issus d un fichier raw d un canon 1Dx ?

Canon d60 - 20D -  7D - 1Dx

Darth


lupini

Canon d60 - 20D -  7D - 1Dx

Olivier-P



Il faut savoir que les imprimantes d'art, souvent des Epson (mais des collègues rarement ont des Canon et HP), sont des imprimantes RGB ( et les machines d'imprimerie OFFSET sont en CMJK ) avec un grand gamut. Celui ci est un peu plus grand que le Adobe1998 qui avait été créé pour éviter les dérives des fichiers du numérique en Srgb (glissement des bleus violets, pb un peu complexe que je ne traiterai pas ici) vers l'offset pourtant si petit.

Il se trouve que les imprimantes photos, en jet d'encre, nos fameux traceurs d'art Epson, ont un gamut encore plus grand que les préparations pour l'Offset, mais que le ADobe98 a déjà grandement amélioré les choses. En priorité on se servira de ce gamut, de cet espace de travail, pour gagner dans les gammes vertes en particulier. Sinon, en connaissant bien les travaux et la chromie, on peut travailler en Kodak PROPHOTO, qui lui a justement été inventé à cet effet pour la photographie d'art. Mais c'est délicat et seule une connaissance solide évitera les pièges.

Pour les dpi, ceux qui permettront en effet de tirer plus ou moins grands, comme Darth en parle dans son blog, les 300dpi ne sont pas nécessaires en imprimerie JE (jet d'encre).

Les tests que nous avons menés, et avec plusieurs collègues tireurs, démontrent que les micro contrastes locaux commencent à disparaitre après 200dpi. C'est à dire que si vous imprimez des damiers à 250dpi, les interstices deviennent grises au lieu d'être blanches, à 300 le gris est encore plus prononcé, puis au delà les détails disparaissent totalement.
Juste un aparté, c'est un peu le cas aussi en Offset, où il est délicat de caler ses machines au dessus de 175 sans avoir du matériel très pointu, et ceci pour éviter cette fois l'écrasement des noirs, les difficultés sur les dégradés sombres, les photos se ferment. Le risque est grand, pour d'autres raisons techniques, puisque par contre ils peuvent tirer avec plus de finesses que les JE, ce qui est très bon pour les écritures et le vectoriel en général.

Cet aparté passé, nous ne dépasserons pas 200dpi sur JE, et être alors dans l'optimum de contraste possible, et ceci avec alors une définition déjà excellente et suffisante partout.

Ensuite, la question est de savoir, à combien nous pouvons descendre, pour ne pas être gêner à l'inverse par une définition trop faible ?

Les petits tirages devront tous être à 200dpi, et au dessus de A2, on peut admettre de descendre un peu, c'est à dire se satisfaire de fichiers avec une définition moindre.
Sinon évidemment, être en permanence à 200 est et reste un optimum, chacun l'a compris.
Le probleme est différent, comment sera optimisé un fichier moins "nourri" en pixel.
En fait, oui on peut les utiliser dans les grands format, avec des dpi moindres.
Le A2 supporte du 150 sans que l'oeil en souffre vraiment, mais si on peut rester en 200 c'est encore préférable
Le A1 supporte le 150 parfaitement.
Comme le dit la règle et pratique, et de toute façon Kodak le disait il y a déjà fort longtemps, un 8MP doit suffire à tous les tirages, car l'éloignement de l'observateur est toujours à la mm échelle.
Tout ce qui est au dessus, seront des observations à distance rapprochée !
C'est ce fait, dans la pratique confirmée, qui nous permet de descendre avec les grandes tailles.
Le A0 supportera un 120dpi. Voire du 100dpi.
Au pire, vous verrez moins de détails si vos admirateurs se collent proches (trop proches) de la photo, mais cela ne gênera personne.
Et dans les expositions, j'ai montré nombre de A1 et A0, sans que d'aucuns en souffrent. Jamais. Le cas extrême a été un beau A0+ (1,50cm) tiré depuis un fichier recadré de Canon 10D de six millions de pixels. C'est dire, car ici 50dpi auront suffi à tout de même générer les bonnes émotions de ce cliché ! Pour l'anecdote, je disais dans cette exposition que le tirage venait du 1Ds, engin vedette de l'époque :) Bon certes, il ne fallait pas s'approcher du tout. Mais c'est pour dire que les 100dpi sont raisonnables, en niveau plancher. Donc un 12mp actuel, pourra tirer en A0, si le fichier est préparé par un professionnel ou un connaisseur. D'ailleurs, savoir que pour les grands tirages, dpi ou pas dpi, le savoir est nécessaire, sinon à s'aventurer dans les hasards ...

Dans la pratique aussi, mon ami et collègue Pascal Bourguignon, tireur d'art sur Epson, DECLIC EDITIONS le confirme.
Il est totalement inutile de tirer à 300dpi, et donc normal de descendre de définition.
Les seuls cas agréables, en format géant, si on prépare en 200dpi, est d'avoir une quantité assourdissante de détails quand le spectateur sera à 20cm de la photographie... MAIS vu la seule valeur esthétique d'une photo géante, il n'y a plus aucune émotion ou raison, de rentrer trop dans le cliché. Sauf volonté scientifique ou cartographique. Et les 150 à 120dpi, parfois 100, sont communs et assez bons en formats géants.

Je vous conseille, d'ailleurs, si ce n'est de tirer chez Pascal ou votre tireur préféré, d'aller y prendre des cours de perfectionnements pour maitriser l'imprimerie et la préparation des fichiers raw. Il organise des stages toute l'année.

Il est tout à fait exact que ces manipulations, la connaissance théorique et pratique, sont tout à fait indispensables. Hélas, nombre de photographes ne savent pas assez, ne maitrisent pas assez, et dégradent leurs ouvrages. Sans le savoir de plus !

Donc d'une manière ou d'une autre, formez vous  :D
Amitiés 
Olivier

Pat20d

Citation de: Olivier-P le Septembre 01, 2014, 02:53:44
[..]
Il se trouve que les imprimantes photos, en jet d'encre, nos fameux traceurs d'art Epson, ont un gamut encore plus grand que les préparations pour l'Offset, mais que le ADobe98 a déjà grandement amélioré les choses. En priorité on se servira de ce gamut, de cet espace de travail, pour gagner dans les gammes vertes en particulier. Sinon, en connaissant bien les travaux et la chromie, on peut travailler en Kodak PROPHOTO, qui lui a justement été inventé à cet effet pour la photographie d'art. Mais c'est délicat et seule une connaissance solide évitera les pièges.

Pour les dpi, ceux qui permettront en effet de tirer plus ou moins grands, comme Darth en parle dans son blog, les 300dpi ne sont pas nécessaires en imprimerie JE (jet d'encre).

Les tests que nous avons menés, et avec plusieurs collègues tireurs, démontrent que les micro contrastes locaux commencent à disparaitre après 200dpi. C'est à dire que si vous imprimez des damiers à 250dpi, les interstices deviennent grises au lieu d'être blanches, à 300 le gris est encore plus prononcé, puis au delà les détails disparaissent totalement.
Juste un aparté, c'est un peu le cas aussi en Offset, où il est délicat de caler ses machines au dessus de 175 sans avoir du matériel très pointu, et ceci pour éviter cette fois l'écrasement des noirs, les difficultés sur les dégradés sombres, les photos se ferment. Le risque est grand, pour d'autres raisons techniques, puisque par contre ils peuvent tirer avec plus de finesses que les JE, ce qui est très bon pour les écritures et le vectoriel en général.
[..]

Olivier j'ai lu attentivement ton texte et je suis un peu étonné et dubitatif  :): En effet si on se réfère au bouquin de Jeff Schewe, celui ci préconise de ré échantillonner à 360 DPI pour imprimer sur machine EPSON. Si j'ai bien saisi il s'agit de ré échantillonner avec les algorithmes a priori mieux maitrisé sous Photoshop et ceci pour éviter l'algo de ré échantillonnage de l'imprimante, toujours a priori, moins performant ....

Je n'ai pas fait d'essai pour vérifier si une différence est visible ma machine est récente et je n'en ai pas eu le temps.
J'aimerai bien avoir ton avis sur cette préconisation de Jeffe Schewe (qui ne m'a pas complètement convaincu)
Patrick

Globo

Globo

Verso92

Citation de: Pat20d le Septembre 01, 2014, 10:10:36
Olivier j'ai lu attentivement ton texte et je suis un peu étonné et dubitatif  :): En effet si on se réfère au bouquin de Jeff Schewe, celui ci préconise de ré échantillonner à 360 DPI pour imprimer sur machine EPSON. Si j'ai bien saisi il s'agit de ré échantillonner avec les algorithmes a priori mieux maitrisé sous Photoshop et ceci pour éviter l'algo de ré échantillonnage de l'imprimante, toujours a priori, moins performant ....

Je n'ai pas fait d'essai pour vérifier si une différence est visible ma machine est récente et je n'en ai pas eu le temps.
J'aimerai bien avoir ton avis sur cette préconisation de Jeffe Schewe (qui ne m'a pas complètement convaincu)

En ce qui me concerne, je m'étais livré à quelques essais sur l'Epson 3880 du club photo, à l'époque :
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,179578.msg3770748.html#msg3770748

belnea

Pour les 300 dpi de l'offset (en trame 150), historiquement, c'était pour avoir un peu de latitude au moment du montage de la page. on se permettait un 125% d'agrandissement sans rescanner l'image sur le dainippon. mais en fait, un 240 DPI suffit si la netteté est bien géré.
Canon R3 Powered

Nikojorj

Citation de: Olivier-P le Septembre 01, 2014, 02:53:44
Il est totalement inutile de tirer à 300dpi, et donc normal de descendre de définition.
Pour répondre aux interrogations ci-dessus, je rajouterais volontiers un presque avant "totalement", mais les cas où le gain visuel une fois devant le tirage est réel sont tellement rares qu'on peut, d'un point de vue pratique, en rester à ces 200dpi optimaux (ou 240, la frontière n'est bien sûr pas plus nette que l'impression à ces résolutions ;) ).

Bru

Citation de: Olivier-P le Septembre 01, 2014, 02:53:44

....Le cas extrême a été un beau A0+ (1,50cm) tiré depuis un fichier recadré de Canon 10D de six millions de pixels. C'est dire, car ici 50dpi auront suffi à tout de même générer les bonnes émotions de ce cliché ! Pour l'anecdote, je disais dans cette exposition que le tirage venait du 1Ds, engin vedette de l'époque :) ....

Je n'imprime presque jamais, mais je me souviens, avec le papa du 10D, mon D60 avoir fait un JPG direct en horizontal, recadré en vertical et imprimé en A2. Le client était ravit du résultat.
Dyslexique ou Disslexyque ?

cagire

Je suis totalement d'accord avec ce qu'a écrit Olivier-P.

fred134

#11
Citation de: Olivier-P le Septembre 01, 2014, 02:53:44
Les tests que nous avons menés, et avec plusieurs collègues tireurs, démontrent que les micro contrastes locaux commencent à disparaitre après 200dpi. C'est à dire que si vous imprimez des damiers à 250dpi, les interstices deviennent grises au lieu d'être blanches, à 300 le gris est encore plus prononcé, puis au delà les détails disparaissent totalement.
Bonjour Olivier,

Pourrais-tu préciser davantage ce que tu entends par là ? (La plupart des préconisations ne vont en effet pas dans ce sens.)

J'avais eu l'expérience de devoir descendre à 180dpi pour imprimer un paysage étoilé, car au-delà malgré mes magouilles d'accentuation (sans doute incompétentes, les magouilles) les étoiles étaient rongées par la diffusion de l'encre et devenaient de vagues chiures de mouches...
Fais-tu référence au même phénomène ?

gebulon

Pareil,

pas mal d'interrogations à ce sujet.

Les Dpi sont liés à l'impression et l'imprimante. qu'en est-il quand on envoi un fichier Jpeg ou Tiff à un imprimeur??

Je me suis plongé un peu dans l'impression, j'ai une R3000, mais malgré des bons résultats, le A3+ me semble encore trop petit,
je suis en train de voir pour des tirages en A1.

Olivier-P

#13


Pardonnez de ne pas être revenu ce jour.

Je le fais demain  :) Vos demandes de précisions sont légitimes, j'ai été rapide.
EDIT : pour (si) l'offset vous pouvez demander à Cagire qui est un connaisseur. Je traite possiblement des livres et préparations, je connais ce qui est utile pour les fichiers et conducteurs, et je vous donnerai les conseils aussi en cmjk, néanmoins je sous traite pour suivre les offset in situ.
Amitiés 
Olivier

Olivier-P



Bon, sommes toutes, vous avez tous saisi mon propos.

Oui je confirme, de faire des accentuations sur des définitions qui ne seront pas bien imprimées, n'ont que peu de chance de donner des résultats.

En fait, il s'agit de constater plusieurs choses :

- La précision des imprimantes Jet d'Encre.
C'est donc le contraste constaté. Il n'est plus présent, au dessus de 250dpi, et optimum vers 200 ou 220.
Il est alors inutile de caler des fichiers qui soient au delà de cette définition.
Bien entendu, les imprimantes font des interpolations qui leur sont propres, pour se caler en gestion de leurs 8 couleurs, mais cela ne vous regarde pas directement, et cela ne regarde en rien la définition du contraste. Certains ont affirmé, ici et là, que Epson avait un tirage optimum sur des multiples précis, mais personne chez Epson ne l'a jamais confirmé. Et de plus à chaque commercial interrogé, vous aurez une info différente. Autant dire que c'est inconnu. Donc restons en aux définitions de contraste max; observés en test in situ, in vivo !

Attention, quand je dis un 250 max ou 200 "parfait", ce sont déjà les meilleurs contrastes possibles sur les papiers glacés les plus précis existants sur le marché.
Autant dire que ce 200 ne sera pas utile pour les autres papiers moins définis. Par exemple des Mats qui ne tiennent que des 130dpi à leur maximum ... C'est bon à savoir.
Oui c'est une des limites de l'impression JE, nous avons certes des couleurs établies sur des algo de 1400dpi et plus selon le constructeur, mais ce sont les fonctions vectorielles 3D pour la création de leurs mélanges de couleurs. Et JAMAIS la définition. Mais cette ambiguïté fait vendre, c'est (que) du marketing.

- Les fichiers Offset
Là oui, les imprimeurs vont demanderont toujours des fichiers 300dpi, et effectivement ils sont plus précis que nos machines JE, mais pas au point que 300dpi soient totalement utilisés dans toutes les machines.
Néanmoins, cela leur est utile pour les conversions en linéatures et si jamais par hasard il y a des trames qui utilisent bien la finesse totale, alors ce 300 sera utile. Exemple des textes et dessins mêlés, et évidemment le vectoriel pur sait tirer parti des finesses. Mais ici, comme je l'ai déjà dit, le risque d'utiliser la définition maximale, sera celui de saturer les noirs, donc les ombrages et dégradés sombres.
Ce sur-encrage peut écraser le tirage en photo.
Les tireurs connaissent leurs machines, obéissez tout de même à leur demande.
Oui alors, vous pouvez donner un 300dpi à vos imprimeurs offset. Mais calez vos images en 200dpi visuels. C'est à dire en se calant sur l'écran, en visionnage approchant simulé, ou bien en obéissant aux règles des accentuations 1px de contour pour les dpi choisis. Par exemple sur un fichier en 300Dpi, l'accent sur 2px sera nécessaire. Il correspondra à 1px pour du 150. Il ne servirait à rien d'accentuer sur 1px sur vos 300dpi, cela serait "noyé".

Pour la chromie, je conseille le Kodak Prophoto pour les paysages en JE, et Adobe98 pour tout le reste.
Donc nous sommes ici en RGB.
Vous êtes en espaces de couleurs RGB, et vous nourrissez des imprimantes RGB.

Pour les Quadricouleurs, c'est une autre histoire.
Les imprimeurs vous demanderont des fichiers en Adobe98 et si jamais ils se satisfaisaient de fichiers S-RGB ce serait une grande erreur. En effet, vos fichiers seront de toute façon transformés (convertis) en Quadri, ou CMJN ou CMYK (idem en anglais) qui sont des espaces LUT et non pas des espaces tridimensionnels purs. Ce sont des espaces de couleurs très petits, mais dépassant, malgré tout, un des axes du Srgb. Donc pour la conversion, il vous faudra donner des Adobe98.
Mais, attention, ce sont les machines qui convertissent de façon automatique vos fichiers RGB. Et comme ici tout est possible, des conversions hasardeuses, il vaut mieux le faire vous même. Car vous contrôlerez de visu une perte monumentale de couleurs, et la profondeur des noirs.
Ainsi, passez dans PS ou autre logiciel pro, de votre mode de couleur RGB vers le mode CMJN.
Choisissez l'espace de couleur FOGRA39. Ou ECI 300%.
Préférer la conversion relative, mais parfois celle perceptive sera meilleure, mm si c'est rare contrairement aux conversions intra RGB.
Redressez la saturation de la couleur, ne vous étonnez pas que celle ci soit fortement limitée dans ces espaces car c'est normal, et adaptez justement ces valeurs par d'autres ruses (contrastes etc) pour redonner le punch voulu à votre image.
Ceci est très fortement conseillé. Sinon ...
(ainsi vous vous apercevrez de la pauvreté possible des conversions sans adaptation ... ce qui est d'office normalement).
ps : pour les différentes théories selon les adaptations des algo internes des machines JE, chacun a des opinions, tout comme de l'utilisation des espaces de couleurs RGB. Néanmoins sur ce dernier point, je pense rejoindre le maximum des avis de mes collègues, de par l'expérience. Attention aux gurus trop "spécialisés" dans des théories complexes. Le plus simple est souvent le meilleur.

Amitiés 
Olivier

runman

Citation de: Olivier-P le Septembre 03, 2014, 01:16:37

Attention, quand je dis un 250 max ou 200 "parfait", ce sont déjà les meilleurs contrastes possibles sur les papiers glacés les plus précis existants sur le marché.


Les résultats de Verso92 sur Epson SP3880 (lien plus haut dans le fil) ne montrent-ils pas pourtant un avantage bien visible de l'impression à 360 dpi ?

Nikojorj

Citation de: runman le Septembre 03, 2014, 10:52:42
Les résultats de Verso92 sur Epson SP3880 (lien plus haut dans le fil) ne montrent-ils pas pourtant un avantage bien visible de l'impression à 360 dpi ?
Sur scan oui c'est visible... mais avec un tirage devant les yeux, la réponse pourra être différente (d'expérience, pour vraiment voir ces trucs avec les yeux, il vaut mieux une mire synthétique).
Et en plus, il s'agit de problèmes d'aliasing et pas de rendu de détails eux-mêmes.

Et pour remettre encore une couche : il ne s'agit pas de prétendre qu'aucun détail n'est imprimé au-delà de 200-250dpi, mais que le contraste audelà de cette résolution est suffisamment faible pour ne presque rien y voir.

Verso92

Citation de: Nikojorj le Septembre 03, 2014, 11:21:27
Et en plus, il s'agit de problèmes d'aliasing et pas de rendu de détails eux-mêmes.

Il ne s'agit bien évidemment pas de problème d'aliasing (du moins, pas en provenance du scan des tirages).

fred134

Merci pour tes explications, Olivier.

Pourrais-tu préciser quelque chose, j'ai peur d'une incompréhension : en première lecture j'avais compris que le micro-contraste du tirage baisse après 200dpi (même si l'on a des détails fins en plus, ce que j'avais vérifié sur mon imprimante).

- Est-ce bien cela, Olivier ? Il vaudrait donc mieux downsizer à 200dpi selon toi ?
- Ou bien les damiers dont tu parles sont des damiers de plus en plus fins, les damiers de finesse "200" ne perdant pas en contraste lorsque tu imprimes à 360dpi par exemple ? Ce qui voudrait dire qu'on ne gagne pas beaucoup au-delà de 200dpi, mais que l'on ne perd pas non plus.

Nikojorj

Citation de: Verso92 le Septembre 03, 2014, 12:32:38
Il ne s'agit bien évidemment pas de problème d'aliasing (du moins, pas en provenance du scan des tirages).
Non, pas au scan, mais à l'interpolation réalisée dans le pilote avant l'impression, nous sommes d'accord?
Citation de: fred134 le Septembre 03, 2014, 13:01:54
Ce qui voudrait dire qu'on ne gagne pas beaucoup au-delà de 200dpi, mais que l'on ne perd pas non plus.
Moi, c'est comme ça que je le comprends...

Verso92

Citation de: Nikojorj le Septembre 03, 2014, 13:08:59
Non, pas au scan, mais à l'interpolation réalisée dans le pilote avant l'impression, nous sommes d'accord?

Oui.
Il est bien évident que la procédure que je m'étais imposée à l'époque (scan à 600 dpi de tirages à 300 dpi) était destinée à éviter autant que possible les biais de tous poils se manquant pas de se manifester dans ce genre d'expérimentations (numérisation au double de la résolution du document).

Il en résulte des "équivalents zooms 200%", qui viennent souligner des écarts qui sont, au bout du compte, faibles en observation "normale"...

fred134

Citation de: Nikojorj le Septembre 03, 2014, 13:08:59
Moi, c'est comme ça que je le comprends...
Ce serait en effet naïvement logique, et dans ce cas il n'y aurait pas de contradiction avec les recommandations de Schewe et d'autres...

gebulon

Il y a quelques trucs que je ne pige pas:
Si J'envois une photo (donc un jpeg ou tiff) issue d'un raw,
Je l'exporte depuis LR, a aucun moment on entre ds la config de l'impression.

Si j'imprime moi même, je change onglet et la j'ai bien la gestion des dpi ect.
La partie dont vous traitez ne conserné donc que la partie impression pure et c'est le tireur qui ferra ces ajustements a partir du fichier joint.

Sommes nous d'accord ?

Nikojorj


gebulon

Citation de: Nikojorj le Septembre 03, 2014, 14:06:24
Dans le dialogue d'export panneau "dimensions", si.
http://helpx.adobe.com/fr/lightroom/help/export-files-disk-or-cd.html#image_sizing

A mon sens, dans le module "redimensionner"
cela s'applique plus à un usage écran, avec de multiplies limitations de taille,poids,ko, ppp.

on parle de pixel par pouce et non de point par pouce.

Peut-être suis je dans l'erreur, mais si j'envoi une image chez un tireur, je la laisse dans sa taille d'origine.