Photographier dans un musée

Démarré par canon pacifique, Avril 25, 2015, 10:26:43

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kochka

A la glorieuse époque de l'argentique, j'avais une technique imparable pour compenser la trop faible sensibilité des films.
Cadrer au raz de la vitrine, puis bloquer l'objectif contre la vitrine et laisser le boitier faire tout seul la MAP en avançant ou en reculant, sachant que l'avant de l'optique restait fixe contre la vitre. J'avais aussi pu sortir des photos du musée du Caire en posant directement l'objectif sur les vitrines horizontales, avec des temps de pose de 30'.
Technophile Père Siffleur

pourquoipas

Flickr makalux

Sebas_

Citation de: pourquoipas le Avril 26, 2015, 22:46:04
:)

Toujours aussi sympa tes photos pourquoi pas.

HS: Peux tu mettre le lien vers ton FlickR? Merci

houlala

#28
Citation de: kochka le Avril 26, 2015, 15:38:34
Bonne image du scaphandre "grandes profondeur".
Merci kochka et ARGNUM

En acier et verre, il a effectivement été conçu par les frères Carmagnolle, pour subir les fortes pressions des grandes profondeurs, mais n'a probablement pas servi du fait du manque d'étanchéité de la toile des articulations.

Depuis le frigidarium des thermes de Cluny, 1/2 s ap J-C, une sortie de classe dans la salle des sculptures de Notre-Dame-de-Paris (21 têtes des rois de Juda de la façade, découvertes en 1977 que je montrerai sans doute plus tard).

chapitre7

Citation de: pourquoipas le Avril 26, 2015, 22:46:04
:)



Bravo pour cette vue au Guimet. C'est très agréable de photographier dans ce merveilleux musée.

houlala

le Louvre, Paris,
Dalle de Jeanne de Bourbon-Vendôme, comtesse de Boulogne et d'Auvergne, pierre, ( + 1521) début XVI siècle, provenance de l'église des Cordeliers de Vic-le-Comte, Puy-de-Dôme,

houlala

#31
Citation de: kochka le Avril 26, 2015, 21:53:13
A la glorieuse époque de l'argentique, j'avais une technique imparable pour compenser la trop faible sensibilité des films.
Cadrer au raz de la vitrine, puis bloquer l'objectif contre la vitrine et laisser le boitier faire tout seul la MAP en avançant ou en reculant, sachant que l'avant de l'optique restait fixe contre la vitre. J'avais aussi pu sortir des photos du musée du Caire en posant directement l'objectif sur les vitrines horizontales, avec des temps de pose de 30'.

Personnellement, je plaque le parasoleil sur la vitre,

Toujours le Louvre, Paris,
La "Mort Saint-Innocent", albâtre, vers 1530,

provenant du cimetière des Innocents de Paris, (suppression en 1786)
Difficile d'isoler le sujet au 24 mm. Pas de recadrage,

canon pacifique

Un musée extraordinaire, qui à l'époque de la prise de ces photos (2004) autorisait la photo sans flash dans son enceinte, mais qui depuis l'a interdit, le musée Egyptien du Caire

canon pacifique

le musée Egyptien du Caire2

canon pacifique

le musée Egyptien du Caire3

canon pacifique

le musée Egyptien du Caire4

canon pacifique

le musée Egyptien du Caire5

ARGNUM

Citation de: houlala le Avril 27, 2015, 11:37:54
le Louvre, Paris,
Dalle de Jeanne de Bourbon-Vendôme, comtesse de Boulogne et d'Auvergne, pierre, ( + 1521) début XVI siècle, provenance de l'église des Cordeliers de Vic-le-Comte, Puy-de-Dôme,


Pour remettre la belle dame dans son contexte   ;D

ARGNUM

Le Soleil donnant dans certaines salles, on peut jouer a cache-cache, mais ca n'amuse pas toujours , semble t'il.

ARGNUM

Lui, il rigole pas non plus (toujours au Louvre).

ARGNUM

Mon 'mort St Innocent' avant déplacement. Mais là, j'avais donné un petit coup de flash (pas de colorant ou de peintures à proximité).

houlala

Citation de: canon pacifique le Avril 27, 2015, 15:02:55
Un musée extraordinaire, qui à l'époque de la prise de ces photos (2004) autorisait la photo sans flash dans son enceinte, mais qui depuis l'a interdit, le musée Egyptien du Caire

Bonjour,

Dans ce fil, vous insistez sur les conditions de prises de vue dans les musées.

L'interdiction de l'utilisation du flash, aujourd'hui caduque dans la plupart des salles du Louvre, remplacée par une "recommandation" tant il est impossible de policer la masse des visiteurs, cette interdiction est plus que logique, puisqu'elle protège les pigments qui ne sont pas tous solides à la lumière. Voir Xavier de Langlais, grand théoricien de l'histoire de la technique de la peinture à l'huile, et conseiller chez Lefranc Bourgeois. Les petites étoiles et le M c'est lui.

Je parle de la dernière fois que je suis allé dans la grande galerie, il y a un an, où j'ai été choqué par ce mépris de la peinture de la part des visiteurs et le j'm'en foutisme des gardiens et de la direction.
Evidemment, dans les salles des dessins et des aquarelles, l'interdiction perdure.

Cela n'empêche pas des crétins d'arroser du flash de leur photophones ces œuvres fragiles ! Dès que le gardien a le dos tourné.

Maintenant, dans les expositions, il n'est pas rare qu'il soit permis de photographier les œuvres des collections publiques mais non celles de collections privées. Il me semble que c'était le cas de l'expo Vallotton. On m'a dit que c'était une pratique courante dans d'autres pays.

Dans l'exposition l'épopée des roi Thraces, l'interdiction est fondée sur la gêne occasionnée.

Il est évident que les photos ne peuvent rivaliser avec celles, accompagnées d'un commentaire, des catalogues.

Maintenant les choses évoluent. Qui se rappelle qu'autrefois, sitôt un trépied installé, un policier venait vous signifier qu'à Paris il était interdit de filmer sur trépied.

Bonne journée,


houlala

#42
Germain Pilon, connu de 1540 à sa mort 1590.

Tombeau de Valentine Balbiani, 1518 1572,

Chapelle Birague, église Sainte-Catherine-du-Val-des-Ecoliers, Paris, suprimée en 1783,

En haut, la vanité de l'apparence, en bas la réalité de la mort.

Vanités des sens et des plaisirs, du pouvoir mais aussi, par représenté ici, du savoir.  (Le livre est forcément celui des Ecritures sur lequel elle médite.)
Le message : se préparer à la mort donc au jugement dernier, en renonçant à ces illusions sensibles...

On est pas forcé d'être d'accord pour admirer l'art chrétien. Mais, au moins regarde-t-il en face la réalité de la mort et de la fragilité de notre corps.

Ceci s'applique aussi aux deux précédentes photos.

Le Buddha historique, protégé en vain par son père de toute souffrance par crainte qu'il ne renonce à la royauté et choisisse la voie spirituelle, et ses trois rencontres, un vieillard, un malade et un mort propose une autre approche. La quatrième rencontre est celle d'un ascète.


ARGNUM

Les peintures sont soit sous verre, soit recouverte de vernis qui donnent des réflets rendant les photos bonnes pour la poubelle.
Et dans la plupart des salles, la lumière est largement suffisante.
Quel bonheur de pouvoir le soir détailler une oeuvre chez soi et de retourner le lendemain voir 'la vraie'

ARGNUM

Et puis c'est parfois un petit challenge que l'on se donne de tirer le portrait d'une peinture difficile. ;D   

ARGNUM

ou de conditions de travail que beaucoup aimeraient avoir  ;D ;D.

houlala

#46
Citation de: ARGNUM le Avril 28, 2015, 21:59:46
Les peintures sont soit sous verre, soit recouverte de vernis qui donnent des réflets rendant les photos bonnes pour la poubelle.
Et dans la plupart des salles, la lumière est largement suffisante.
Quel bonheur de pouvoir le soir détailler une oeuvre chez soi et de retourner le lendemain voir 'la vraie'
Bonjour,

Au vu de votre site, on voit que vous avez passé un certain temps à peaufiner cet exercice qui vous permet de rivaliser, sans trépied, avec les illustrations de catalogue. IMPRESSIONNANT. BRAVO.

Mais une œuvre n'est pas qu'une image parmi tant d'autres, perdue dans la profusion inorganisée de celles d'internet.

Un artiste, à un moment historique l'a composée avec une technique donnée, conçue sous les exigences d'un commanditaire exigeant, d'un mécène ou simplement de ses pairs pour la proposer à un Salon ou contre un Salon, ou encore dans le combat que se sont mené les avant-gardes jusqu'à ce qu'elles disparaissent avec ce post-modernisme contemporain qui s'accommode du nivellement d'Internet.

Votre Autoportrait avec sa fille  de Louise Elisabeth Vigée Le brun, 1786, est un DETAIL de l'œuvre. Comme vous semblez donner vos photographies comme  fidèles aux modèles, évidemment ce n'est pas le cas, car la composition est perdue.
Après avoir été au service de deux aristocrates, elle devient le peintre favori et officiel de Marie-Antoinette.

Votre Portrait d'homme, dit le Vendéen, de Géricault, pose des problèmes de datation (de 1815 à 1819), d'interprétation et de destination. Fait-il partie des monomanes, et pourquoi ou pour qui l'a-t-il peint ?

Exemple : le Radeau de la Méduse est peint pour le salon de 1819, et est précédé de nombreuse esquisses et études, notamment sur les cadavres de l'hôpital Beaujon. Sa source d'inspiration est connue, un fait divers. Son souci technique aussi, les craquelures noires dues à l'usage du bitume. Sa composition, un jeu d'obliques et une diagonale.
Sans se soumettre aux exigences des reproductions, auteur, date, médium, support et taille, école, provenance, lieux d'expositions successifs, je crois que votre site gagnerait à indiquer auteur et date, et surtout à préciser s'il s'agit de l'œuvre entière ou d'une partie.

Maintenant, personnellement, mais cela n'engage que moi, je préfère saisir des points de vue sur les œuvres, aussi surprenants et imparfaits soient-ils. Car, chez moi, je regarde les reproductions des catalogues et lis leurs commentaires.

J'oubliais, si mes souvenirs sont justes, mais ma mémoire est souvent défaillante, le portrait de Géricault est placé au point de jonction architectural de deux galeries et d'une salle, éclairé de telle façon (passons les reflets vert des indications lumineuses de sortie) que je me demande par quel tour de force, sans pied et sans aide d'éclairage, vous avez réussi une telle pdv. Vous avez vraiment acquis, sur ce point, un sacré métier. Quoiqu'il en soit, je me rappelle qu'il était particulièrement difficile, déjà, à regarder. Alors, à photographier !

Bien cordialement,



houlala

Citation

J'oubliais, si mes souvenirs sont justes, mais ma mémoire est souvent défaillante, le portrait de Géricault est placé au point de jonction architectural de deux galeries et d'une salle, éclairé de telle façon (passons les reflets vert des indications lumineuses de sortie) que je me demande par quel tour de force, sans pied et sans aide d'éclairage, vous avez réussi une telle pdv. Vous avez vraiment acquis, sur ce point, un sacré métier. Quoiqu'il en soit, je me rappelle qu'il était particulièrement difficile, déjà, à regarder. Alors, à photographier !
Citation

Je crois que je confonds avec un autre portrait d'un autre peintre, qui m'avait frappé pour ses analogies avec ceux de Géricault. Trop tard pour effacer ce paragraphe. J'y retournerai.


gilda

Toutes les collections du musée Guimet de Lyon ont été transférées au Musée des Confluences. Une exposition temporaire " Les trésors d' Emile Guimet " rend hommage à ce grand industriel lyonnais, grand voyageur et admirateur du Japon, homme d'arts et de lettres. Sa vie fut consacrée à la transmission et à la diffusion du savoir.
La visite du musée est passionnante. Pour un photographe elle se double du plaisir de la photographie ( flash interdit bien sûr). L'architecture, aussi bien extérieure qu'intérieure, ne laisse pas indifférent. On aime ou on n'aime pas. En tout cas elle est très photogénique.
En espérant que cela vous donnera envie de vous arrêter la prochaine fois que vous longerez le musée par l'autoroute.
Voici quelques photos de l'exposition temporaire. Si vous voulez en voir plus sur le contenant et le contenu j'ai fait un album sur mon site Flickr
https://www.flickr.com/photos/gidal/sets/72157649959444756/ que je complète régulièrement après chaque visite.
D'abord une photo prise du toit du musée montrant le confluent du Rhône et de la Saône. J'ai choisi d'en montrer la version solarisée qui accentue le côté Science Fiction, " Star Trek ",de l'architecture.

gilda

2 - Les 1000 mains du Bodhisattva Avalokitesvara se tournent vers le fidèle pour l'aider sur la voie de l'éveil. Vietnam. Fin XVIIIème.