Sylvain, je trouve dommage que tu réagisses comme ça, même si ça se comprend (mais c'est revenir au début du fil) et même si ton post est intéressant. Je ne me sens pas visé mais je précise cependant que je n'ai aucun intérêt dans l'affaire, ne faisant plus de photo naturaliste depuis 1980. Jusqu'à cette période, je me partageais en effet, comme le souligne Sylvain, entre les espèces de mes montagnes et celles du Grand nord ou d'Espagne, etc.
Je dirais même, et je ne sais pas si ça a changé, que tous les naturalistes (et sans doute pas mal de photographes) faisaient plusieurs voyages par an, en général en Europe mais pas toujours.
Il me semble que la question n'est pas là. Ah oui, on pourrait se demander pourquoi j'interviens alors : parce que le sujet m'intéresse, que j'aime bien réfléchir et échanger. Toutefois, il faut quand même songer que voilà au moins quarante ans que je m'intéresse à la nature, que j'ai donc vu outre beaucoup d'espèces (j'ai bien sûr eu ma période coche) et de comportements, énormément de photos, et lu beaucoup de textes. Je suis loin d'être le seul, alors il est normal que ce type de lecteur, sans doute exigeant mais également prescripteur, ait son mot à dire.
Dans l'ensemble, pour la nature, sa protection, pour les photos et les discours, ce qui me frappe le plus, sans doute parce que je m'en étais éloigné un moment, est la sensation que rien n'a changé en 40 ans. Je parle bien de sensation, je sais ce qui a changé, notamment en sciences, mais…
Aussi je me dis qu'il faudrait changer d'approche, je n'ai pas de réponse, alors j'échange. Il est évident que tout ne concerne pas Nat'images, mais n'est-ce pas mieux, qu'une revue suscite un débat de qualité ? Ceux qui pensent que c'est inutile ou stérile, ou intellectuel, peuvent très bien ne pas lire et se concentrer sur Okapi (bon, je suis vache, je n'ai pas pu résister). Mais cette pique était une façon de me demander si le niveau d'information avait vraiment changé ? Sûrement, mais alors pas assez à mon goût.
Aussi, mon souhait serait de voir les textes et les informations suivre la même hausse vertigineuse de qualité que la photo animalière a vécu (sur un plan technique surtout). Je ne sais pas si c'est la vocation de Nat'images, cela étant.