Film N&B et méthodes de développement

Démarré par Nyio, Février 24, 2018, 16:35:23

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Nyio

Bonjour à tous,

Je vais me lancer dans l'argentique "fait maison" de la prise de vue jusqu'à l'agrandissement.
L'idée est donc de développer mes films chez moi avant d'aller au labo d'un club pour les agrandissements (et quelques scans pour simplifier le partage).

Je suis très attiré par la méthode de Mr Jules Steinmetz, pas forcément pour le principe de régénération mais plus sur l'exposition pour les ombres et l'augmentation du temps de dev avec moins d'agitations pour contenir les hautes lumières. Méthode qui a fait ses preuves avec du D76 et de la triX ou HP5 (les films à grains classique diront nous)
Je suis aussi très tenté par la TMax pour son grain fin mais il faut le révélateur et le fixateur TMax pour bénéficier au mieux de cette finesse.
Mes questions sont donc :
- Est-ce que le principe de la méthode Jules Steinmetz est possible avec de la chimie TMax?
- Est-ce que je me pose trop de question et la souplesse du film me permettra de garder des détails dans les hautes lumières en respectant les données de kodak pour le développement?

Je suis en 35mm si cela à une influence sur les réponses.

Merci d'avance à vous pour vos réponses.
Nyio
Nicolas

Pierre Collin

Citation de: Nyio le Février 24, 2018, 16:35:23
Bonjour à tous,

Je vais me lancer dans l'argentique "fait maison" de la prise de vue jusqu'à l'agrandissement.
L'idée est donc de développer mes films chez moi avant d'aller au labo d'un club pour les agrandissements (et quelques scans pour simplifier le partage).

Je suis très attiré par la méthode de Mr Jules Steinmetz, pas forcément pour le principe de régénération mais plus sur l'exposition pour les ombres et l'augmentation du temps de dev avec moins d'agitations pour contenir les hautes lumières. Méthode qui a fait ses preuves avec du D76 et de la triX ou HP5 (les films à grains classique diront nous)
Je suis aussi très tenté par la TMax pour son grain fin mais il faut le révélateur et le fixateur TMax pour bénéficier au mieux de cette finesse.
Mes questions sont donc :
- Est-ce que le principe de la méthode Jules Steinmetz est possible avec de la chimie TMax?
- Est-ce que je me pose trop de question et la souplesse du film me permettra de garder des détails dans les hautes lumières en respectant les données de kodak pour le développement?

Je suis en 35mm si cela à une influence sur les réponses.

Merci d'avance à vous pour vos réponses.
Nyio

Je ne vais pas te répondre pour la TMax que je n'utilise pas, mais je développe mes HP5 à 1+3 (ID 11) avec un temps de 20mn, agitation pendant la 1ère minute et ensuite 10s toutes les minutes, j'utilise cette méthode depuis quelques mois et les résultats obtenus me satisfont pleinement. Tu peux voir un exemple de mes photos obtenues ainsi sur le fil "j'aime l'argentique" datées d'octobre à février 2018.

Jean Breil

Citation de: Nyio le Février 24, 2018, 16:35:23
Bonjour à tous,

Je vais me lancer dans l'argentique "fait maison" de la prise de vue jusqu'à l'agrandissement.
L'idée est donc de développer mes films chez moi avant d'aller au labo d'un club pour les agrandissements (et quelques scans pour simplifier le partage).

Je suis très attiré par la méthode de Mr Jules Steinmetz, pas forcément pour le principe de régénération mais plus sur l'exposition pour les ombres et l'augmentation du temps de dev avec moins d'agitations pour contenir les hautes lumières. Méthode qui a fait ses preuves avec du D76 et de la triX ou HP5 (les films à grains classique diront nous)
Je suis aussi très tenté par la TMax pour son grain fin mais il faut le révélateur et le fixateur TMax pour bénéficier au mieux de cette finesse.
Mes questions sont donc :
- Est-ce que le principe de la méthode Jules Steinmetz est possible avec de la chimie TMax?
- Est-ce que je me pose trop de question et la souplesse du film me permettra de garder des détails dans les hautes lumières en respectant les données de kodak pour le développement?

Je suis en 35mm si cela à une influence sur les réponses.

Merci d'avance à vous pour vos réponses.
Nyio

Le révélateur Tmax est tout sauf indispensable pour révéler les films Tmax, si ce fut - peut-être le cas il y a 30 ça ne l'est plus depuis 28 ans.

La méthode "Jules" très en vogue dans les milieux autorisés qui s'accordent à penser est pour moi une hérésie faite photographie. Elle fonctionne comme fonctionnent d'autres méthodes ni mieux mais souvent moins bien que la meilleure des méthodes gardée confidentielle et transmise de bouche de photographe à oreille de photographe et que je vais te livrer par fraternité: lire les instructions figurant sur la boite du révélateur.

Mais si tu veux faire partie de la secte à Jules et échanger avec les autres adeptes devant un chocolat chaud et un Leica MP laqué noir patiné à la main, pas de problème pour le Tmax, il accepte la soupe Jules.

dioptre

CitationJe vais me lancer dans l'argentique "fait maison" de la prise de vue jusqu'à l'agrandissement.
L'idée est donc de développer mes films chez moi avant d'aller au labo d'un club pour les agrandissements (et quelques scans pour simplifier le partage).

Tout est la !
Quand on se lance on le fait suivant un protocole précis ( produit, température, agitation, ...) suivant les préconisations du fabricant

Quand tout cela est bien rodé, stable, reproductible, on commence alors à expérimenter.

et alors :
Citation- Est-ce que le principe de la méthode Jules Steinmetz est possible avec de la chimie TMax?

Tu auras toi-même, par ton expérience, ta réponse à ta question

Nyio

Merci pour vos réponses, j'apprecie beaucoup votre aide.

Je suis par contre interpellé par votre réponse sur le révélateur TMax. Ne profite-t-on pas plus de la finesse du grain de ces pellicules dans leurs chimies dédiées? C'est une vraie question, aucunement une remise en question de votre message.

Je pense m'orienter sur de la TMax 400 (peut être une 100 pour tester) avec sa chimie associée pour faire comme conseil kodak.

J'en profite pour vous demander si vous avez des conseils d'utilisation (exposition pour les ombres par exemple) sur ces pellicules TMax.

Encore merci à vous
Nicolas

Col Hanzaplast

Les légendes urbaines ont la vie dure:

"Kodak (Dick): T-Max developer, conceived as a "push" developer to expand our line of developer offerings, does not exact a severe grain penalty.
This means it is also useful for normally exposed film, although very carefully controlled comparisons will reveal it is just slightly more grainy than D-76.
It works with a variety of films, not just T-Max films. At the same time, you don't need to use T-Max developer with T-Max films.
D-76, by the way, was the developer used for routine testing as T-Max films were being created, so it isn't surprising that they deliver their best grain and sharpness in this long time favorite.
But T-Max developer always gives a little more speed, pushed or not, and slightly more grain."

Pour résumer et en utilisant que des produits Kodak:
Le film T-Max offrira le grain le plus fin développé dans du révélateur D-76.
Le révélateur T-Max exploite mieux la sensibilité au prix d'un très léger grain.

Merci à Silverado d'avoir posté sur le forum cet entrefilet en anglais il y a longtemps.

Jean Breil

#6
Citation de: Nyio le Février 25, 2018, 16:32:28
Merci pour vos réponses, j'apprecie beaucoup votre aide.

Je suis par contre interpellé par votre réponse sur le révélateur TMax. Ne profite-t-on pas plus de la finesse du grain de ces pellicules dans leurs chimies dédiées? C'est une vraie question, aucunement une remise en question de votre message.

Je pense m'orienter sur de la TMax 400 (peut être une 100 pour tester) avec sa chimie associée pour faire comme conseil kodak.

J'en profite pour vous demander si vous avez des conseils d'utilisation (exposition pour les ombres par exemple) sur ces pellicules TMax.

Encore merci à vous

Quand Kodak sortit le film Tmax il le fit sans révélateur particulier, ce film se voulait être un Tri-X moderne, à "grains T" soi-disant plus fins que les grains classiques des Tri-X ou Plus -X.

Les photographes, conservateurs mais aussi curieux par nature essayèrent les Tmax comme ils utilisaient leurs Tri-X et les développèrent dans leurs soupes préférées, D76 ou ID11 (c'est la même chose) Microdol, Rodinal etc.

A la sortie des cuves les négatifs Tmax paraissaient doux, très doux, trop doux, nous verrions bien au tirage. A tirage habituel les images arrivèrent souvent un peu molles et surtout avec des ombres bouchées. Le photographe se voyait mal passer ses nuits de labo avec moult masquages pour tenter de rattraper ces noirs trop noirs alors jettant les Tmax qui lui restait et menaçant Kodak d'aller se fournir chez Ilford il continua avec ses Tri-X.

Kodak voulant faire plaisir à ses clients et ne voulant pas perdre le temps et l'argent dèpensés à l'élaboration des Tmax et voulant que les photographes achètent le nouveau film plus cher que l'ancien se pencha sur ses équations et élabora le révélateur Tmax sensé ne plus boucher les ombres. Au prix d'un révélateur plus cher encore (mais qui se conserve longtemps et se réemploie à gogo ou presque).

Ca fonctionne. Les films Tmax dans le révelateur Tmax sont fins et contrastés, bien équilibrés, de beaux négatifs en somme. On peut ne pas aimer mais ce sont de beaux négatifs faciles à tirer.

VentdeSable

Bonjour,

La première chose qui explose en N&B ce sont les normes. Donc, on peut faire comme l'indique le fabricant, ou comme d'autres le proposent. Le truc c'est, et là je rejoins Dioptre, c'est d'avoir de la rigueur dans la méthode choisie et de ne changer qu'une chose à la fois. Genre un temps dans le révélateur ou un mode d'agitation. Mais ne pas changer les deux en même temps : vous ne sauriez pas ce qui a modifié le résultat.

Je n'ai jamais pratiqué "la méthode à Jules" et je ne connais pas la régularité de votre pratique. Mais, si comme je le suppose, vous n'êtes pas tous les jours de 9 h à 17 heures dans votre labo à développer du film ; alors vous n'êtes sans doute pas dans les mêmes conditions qu'un laborantin de Publimod.

Autrement dit, cette méthode est faite pour rentabiliser au maximum le révélateur à disposition et ne pas avoir à changer les temps continuellement. Pour le péquin moyen (dont je fais partie), les séances de labo sont tellement éloignées les unes des autres qu'il est illusoire de penser conserver le révélateur d'une séance sur l'autre. La meilleure solution est alors le "bain perdu" : vous faites vos films et jetez ensuite votre chimie. Comme cela vous avez toujours une chimie active. D'autre part, les révélateurs comme le HC110 ont une telle durée de vie (en stock) que leur coût est minime.

Utiliser ou non le révélateur T-Max ? vous serez le seul à savoir ce qui vous plaît (même si il vous faudra éduquer votre œil pour savoir ce qui vous plaît...) et vous trouverez autant de personnes à vous dire qu'il faut que de personnes à vous dire qu'il ne faut pas.

C'est la magie d'un monde ou toutes les normes sont jetées aux orties : on fait ce que l'on veut.

Exposer pour les ombres ? De manière générale, avec tous les négatifs N&B c'est le bon choix. Toutefois, T-Max comme Delta & Acros (les films à grain tabulaires) ont une dynamique moins grande que leurs frères plus anciens à grains... bordéliques.

La question est : comment exposez-vous pour les ombres ? Avec quel outil ? Si vous n'avez pas de spotmètre, cela va être difficile. Bien qu'avec l'expérience on puisse prédire les résultats d'une pondérée centrale. Tant que vous n'avez pas l'outil idoine, la matricielle peut bien fonctionner aussi. Avec les bobines et le temps, vous déciderez si vos négatifs sont ou non assez denses. Auquel cas, vous pourrez décider par exemple de les exposer à une autre sensibilité iso. Plus de normes je vous dit !

J

Jean Breil

Citation de: Nyio le Février 25, 2018, 16:32:28
Merci pour vos réponses, j'apprecie beaucoup votre aide.

Je suis par contre interpellé par votre réponse sur le révélateur TMax. Ne profite-t-on pas plus de la finesse du grain de ces pellicules dans leurs chimies dédiées? C'est une vraie question, aucunement une remise en question de votre message.

Je pense m'orienter sur de la TMax 400 (peut être une 100 pour tester) avec sa chimie associée pour faire comme conseil kodak.

J'en profite pour vous demander si vous avez des conseils d'utilisation (exposition pour les ombres par exemple) sur ces pellicules TMax.

Encore merci à vous

A noter aussi qu'à la sortie du Tmax Kodak freina l'écoulement des Tri-X afin que les photographes utilisent le Tmax. Les photographes n'apprécièrent pas du tout et une espèce de marché noir de la Tri-X se forma, celle-ci circulant sous le manteau. Beaucoup allèrent vers la HP5 d'Ilford et y restèrent.

Conscient de la bévue Kodak sortit le révélateur Tmax et rouvrit les robinets de la Tri-X.

Rigolo tout ça, souvenirs.

Jean-Claude

Le développement avec  couple film révélateur donné dépend du type de cuve, de la température, de l'agitation, du temps de développement.

D'abord on prend toujours la même modèle,de cuve chargée de la même manière.
Il n'est pas pratique de bouger la température pour influencer le développement, on la choisi donc rigoureusement constante.
Le schéma d'agitation est quelque chose de difficile à contrôler on le choisit donc aussi constant.
Reste le temps de développement qui est facile à contrôler s'il est supérieur à 4 minutes, et c'est lui que l'on fait varier pour contrôler le contraste de son négatif en fonction du contraste de la scène photographiée. Le temps de développement ne peut être précis que si l'on dispose d'une cuve avec un gros débit de remplissage et de vidange, à condition d'utiliser impérativement un bain d'arrêt frais.

Avec ces conseils de base on peut commencer à bosser sérieusement.

Verso92

Citation de: Jean-Claude le Février 25, 2018, 19:41:59
Il n'est pas pratique de bouger la température pour influencer le développement, on la choisi donc rigoureusement constante.

En été, ce n'est pas toujours possible.

Mais cela n'a aucune importance, in fine : les abaques sont imprimées au dos de la boite.

dioptre

Citation de: Verso92 le Février 25, 2018, 20:56:12
En été, ce n'est pas toujours possible.

Mais cela n'a aucune importance, in fine : les abaques sont imprimées au dos de la boite.

C'est pour cela que j'ai fait tous mes traitements jusqu'au lavage final à 24°.
Il n'y a que peu de semaines où l'eau du robinet dépassait 24.
Inconvénient : Plus la tp est élevée plus le développement est court
Kodak préconise de ne pas descendre en dessous de 6'

titisteph

CitationIl n'est pas pratique de bouger la température pour influencer le développement, on la choisi donc rigoureusement constante.

Cela fait des années que je ne me fais plus suer à être à T° constante. Il est bien plus simple de travailler entre 20 et 24°C sans se prendre la tête, et de compenser le temps avec les abaques fournies par le fabricant.

En gros, je prends de l'eau tiède, je fais mes bains avec. Ensuite je mesure la T°, mettons 22°C. Puis je développe en corrigeant le temps via l'abaque.

Ca fait gagner un temps fou à éviter de se prendre la tête à être toujours à 20°C.

Et vous savez quoi : c'est toujours aussi parfait.

Col Hanzaplast

Ma Jobo Duolab propose 24, 35 ou 38°C. Le choix est vite fait.

vernhet

ce qu'il avait de sympa avec le Diafine de chez Baumann, pratiquement mon unique révélo pendant 20 ans, c'est que TOUS les films se traitaient avec le même temps (3,5 minutes dans chaque bain- mais si on laissait 4 minutes, il se passait rien de grave ! ET à une température pouvant varier de 20 à 25 degrés)Je ne  me servais du thermomètre (par acquit de conscience) que très exceptionnellement..

JMS

Comme cela fait plusieurs discussions où l'on évoque le Diafine (c'est moi qui ai commencé !!!) c'est pour dire que l'on en trouve encore en vente de nos jours, essayez vous serez scotché (même si ce n'est pas 3M le fournisseur).... ;)

Jean-Claude

Citation de: Verso92 le Février 25, 2018, 20:56:12
En été, ce n'est pas toujours possible.

Mais cela n'a aucune importance, in fine : les abaques sont imprimées au dos de la boite.
aucun problème pour travailler à 20 deg même en été quand il fait 30 deg. Je travaillais avec une grande bassine d'eau tempérée avec des glaçons rajoutés au fur et à mesure pour osciller entre 20 et 20,5 tous les bouteilles de produits y trempant  dedans déjà 2 heures avant. Juste une question d'organisation et de discipline.

Les abaques c'est beau en théorie, mais quand le temp augmente, le temps de dev diminue avec pour conséquence une précision relative du temps qui baisse, un ratio d'agitation qui bouge.
Au mieux avec beaucoup de chance on arrive au même gamma mais l'aspect visuel du grain est différent !


Jean-Claude

Pour bien contrôler un développement manuel, le temps doit toujours être supérieur à 5 minutes, et ne pas excéder 15 minutes afin de minimiser la phase mouillée du film.

Pour pouvoir contrôler facilement le constraste par le développement on va caler le contraste -2 à 5-6 min ceci va donner avec un révélateur pas très actif un contraste normal autour 7-8 min et un contraste de +2 autour de 9-10 min

Les paramètres de calage de ces temps peuvent être température, agitation, dilution. Une fois le calage fait ces paramètres ne doivent plus jamais bouger pour la même combinaison film/révélateur

Angström

Citation de: Jean-Claude le Mars 02, 2018, 12:58:00
Pour bien contrôler un développement manuel, le temps doit toujours être supérieur à 5 minutes, et ne pas excéder 15 minutes afin de minimiser la phase mouillée du film.

???!!! donc "stand dev" forbiden !

Pour pouvoir contrôler facilement le constraste par le développement on va caler le contraste -2 à 5-6 min ceci va donner avec un révélateur pas très actif un contraste normal autour 7-8 min et un contraste de +2 autour de 9-10 min

Heu c'est quoi un contraste -+ 2 ?
Cordialement

Verso92

Citation de: Jean-Claude le Mars 02, 2018, 12:46:03
aucun problème pour travailler à 20 deg même en été quand il fait 30 deg. Je travaillais avec une grande bassine d'eau tempérée avec des glaçons rajoutés au fur et à mesure pour osciller entre 20 et 20,5 tous les bouteilles de produits y trempant  dedans déjà 2 heures avant. Juste une question d'organisation et de discipline.

Je travaillais aussi avec des glaçons, forcément.

Et aucun problème pour développer à 24°C en été. C'est juste une question d'organisation, de discipline et de bon sens.

VOIJA

D'accord avec toi: sur les notices de révélateur film, il y a des courbes de temps en fonction de la température.
D'où l'intérêt d'avoir un thermomètre précis.