Sigma 150-600 mm f/5-6,3 DG OS HSM Sports

Démarré par Mistral75, Septembre 05, 2014, 09:52:02

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remi56

Citation de: Kadobonux le Octobre 10, 2014, 10:19:55
oui mais non, le 200/4 existe depuis longtemps chez Nikon
Jusqu'à nouvel ordre un 200/4 n'est pas un 150/2,8.
instagram: abilisprod

jmhl


Powerdoc

Citation de: jmhl le Octobre 11, 2014, 18:46:21
non

Il faut lire toute l'intervention d'Olivier et ne pas se tenir a cette seule phrase stricto sensu

mb25

On s'écarte du sujet.

Pas beaucoup d'images issues de cette optique.
On le verra à quelle date dans les magasins?
mb 

Alfie

Citation de: mb25 le Octobre 12, 2014, 10:17:52
On s'écarte du sujet.

Pas beaucoup d'images issues de cette optique.
On le verra à quelle date dans les magasins?
mb 

Il était annoncé pour octobre, mais j'ai des doutes  :(

De toute façon j'attendrai les tests C.I + MDLP pour me faire une idée face au Tamron
Alain

Olivier-P

Citation de: Mistral75 le Octobre 11, 2014, 11:51:45
Parce qu'il le veut bien et pour des raisons d'image de marque mais, légalement, rien ne l'y oblige.

Il faut connaitre et lire le droit, ceci est inexact au premier chef.

Tout l'y oblige. Tout, et uniquement lui le constructeur. Le vendeur, je le répète, n'est qu'un relai.

La France est d'ailleurs une exception, avec le vendeur comme relai. C'est déjà assez innovant et lourd, pour que la responsabilité ne pèse pas entièrement sur lui. Ce serait fou, et le commerce s'arrêterait immédiatement. Nous avons comme obligation de transférer le matériel, de notre client à notre constructeur (ou grossiste). Mais jamais nous ne sommes le responsable final. Autrement dit, nous nous devons au client, mais le constructeur se devant avec nous, nous le poursuivons s'il refusait pour des motifs illégitimes. Et bien entendu, quand je disparais, le matériel est en garantie directement, sans mon interface. C'est la loi. La seule loi.
nb : pour les exemples que tu donnais, c'est effectivement "difficile", mais cela n'interdit pas le droit d'exister, et les défenseurs de gagner si tel était le cas, en procès. Oui factuellement, en tant que commerçant, nous avons obligé des société à remplir leur obligation. Et des grossistes aussi (relais également pour notre étage). Cela va sans dire, tu as raison, que ce ne fut jamais de gaité de coeur, pour ceux là. Néanmoins, ils ont toujours respecté la loi, quand on la leur rappelle ;)

Amitiés 
Olivier

Mistral75

Olivier, j'aimerais bien que tu m'indiques sur quel(s) article(s) de quel code tu fondes ton analyse.

Olivier-P



Pas de soucis, je te mets ce soir les liens vers la loi du 18 février 2005.
Mais je ne la commenterai pas outre mesure, je l'ai fait les autres jours.

Tu sais, le droit est un art difficile qui sera interprété de mille façons si on ne connait pas le sens du verbe juridique. Sans parler des jurisprudences parfois. Alors qu'il n'a ici qu'un sens dans ces domaines assez rigoureux. Deux ans est la garantie actuelle en France, le constructeur d'un produit est le responsable, le vendeur le relai obligatoire et s'il n'existe plus .. l'obligation revient au créateur initial et/ou de ses relais officiels  (importateur) dans chaque pays. Je ne me risquerai pas ici à un travail de jurisprudence certes, pour faire frémir mes anciens prof de droit à la fac de Sceaux, mais tu devras les lire simplement à l'aune de ce que je disais hier. Nous avons vécu cette loi sur le terrain, les constructeurs s'y plient bien entendu.  Les codes du commerce sont assez - très - précis, c'est vraiment rare de voir des jurisprudences qui contredisent ce code dans ces parties si précises.
Amitiés 
Olivier

cgleroy

Bon, j´ai cherché avec google le droit de garantie dans la UE:

http://europa.eu/youreurope/citizens/shopping/shopping-abroad/guarantees/index_fr.htm

À mon avis en Espagne et France la loi c´est très similaire...

Mistral75

#159
Citation de: Olivier-P le Octobre 13, 2014, 19:33:54

Pas de soucis, je te mets ce soir les liens vers la loi du 18 février 2005.
Mais je ne la commenterai pas outre mesure, je l'ai fait les autres jours.

Tu sais, le droit est un art difficile qui sera interprété de mille façons si on ne connait pas le sens du verbe juridique. Sans parler des jurisprudences parfois. Alors qu'il n'a ici qu'un sens dans ces domaines assez rigoureux. Deux ans est la garantie actuelle en France, le constructeur d'un produit est le responsable, le vendeur le relai obligatoire et s'il n'existe plus .. l'obligation revient au créateur initial et/ou de ses relais officiels  (importateur) dans chaque pays. Je ne me risquerai pas ici à un travail de jurisprudence certes, pour faire frémir mes anciens prof de droit à la fac de Sceaux, mais tu devras les lire simplement à l'aune de ce que je disais hier. Nous avons vécu cette loi sur le terrain, les constructeurs s'y plient bien entendu.  Les codes du commerce sont assez - très - précis, c'est vraiment rare de voir des jurisprudences qui contredisent ce code dans ces parties si précises.


Citation de: cgleroy le Octobre 13, 2014, 20:25:06
Bon, j´ai cherché avec google le droit de garantie dans la UE:

http://europa.eu/youreurope/citizens/shopping/shopping-abroad/guarantees/index_fr.htm

À mon avis en Espagne et France la loi c´est très similaire...

Le droit français est évidemment conforme à la directive européenne. Olivier, je vais t'aider, il s'agit des articles L211-4 à L211-14 du Code de la consommation.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006161839&cidTexte=LEGITEXT000006069565

Je citerai simplement certains :

L211-4 : "Le vendeur est tenu de livrer un bien conforme au contrat et répond des défauts de conformité existant lors de la délivrance.

Il répond également des défauts de conformité résultant de l'emballage, des instructions de montage ou de l'installation lorsque celle-ci a été mise à sa charge par le contrat ou a été réalisée sous sa responsabilité.
"

C'est bien le vendeur qui est responsable vis-à-vis de l'acheteur, pas le fabricant.

L'article L211-6 établit clairement que vendeur n'est pas synonyme de fabricant : "Le vendeur n'est pas tenu par les déclarations publiques du producteur ou de son représentant s'il est établi qu'il ne les connaissait pas et n'était légitimement pas en mesure de les connaître."

Pour autant, le vendeur peut à son tour se retourner contre son propre vendeur qui peut se retourner, etc. ou bien directement contre le fabricant. C'est là la protection que tu revendiquais, Olivier. Petite dissymétrie, le vendeur ne bénéficie que de la protection du Code civil (cf. infra) quand l'acquéreur final bénéficie de celle du Code de la consommation.

L211-14 "L'action récursoire (= en recours) peut être exercée par le vendeur final à l'encontre des vendeurs ou intermédiaires successifs et du producteur du bien meuble corporel, selon les principes du code civil."

Au total la garantie légale est bien due par le vendeur, le constructeur n'intervenant qu'en contre-garant, et pas par le constructeur avec le vendeur comme préposé (ta théorie, Olivier).

Le Code civil (articles 1641 à 1649) dit la même chose depuis 1804 mais de façon moins précise.

Article 1641 : "Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent impropre à l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donné qu'un moindre prix, s'il les avait connus."

A l'inverse, en cas de garantie contractuelle du constructeur, celui-ci peut très bien désigner le vendeur comme son préposé, chargé de recueillir les doléances, de vérifier les défauts et de lui retourner le matériel défectueux pour réparation ou remplacement. Mais c'est là une garantie contractuelle, agréée d'un commun accord par les parties, et pas de la garantie légale qui est d'ordre public (on ne peut y déroger, même par contrat). La garantie contractuelle du constructeur, si elle existe, vient s'ajouter à la garantie légale du vendeur, elle ne s'y substitue pas.

Quand la garantie contractuelle du constructeur et la garantie légale due par le vendeur sont simultanément accessibles à l'acquéreur et à supposer qu'elles soient identiques dans leur couverture (c'est souvent le cas pendant l'année qui suit l'achat du bien), l'acquéreur peut indifféremment actionner l'une ou l'autre mais le vendeur ne peut pas se réfugier derrière une garantie contractuelle du constructeur pour éluder sa garantie légale.

Mistral75

Pour en revenir au sujet du fil : le Sigma 150-600 mm f/5-6,3 DG OS HSM Sports commencera d'être expédié par Sigma à la fin de ce mois :

http://www.sigma-photo.co.jp/english/new/new_topic.php?id=460

"SIGMA 150-600mm F5-6.3 DG OS HSM | Sports is scheduled to start the shipment towards the end of this month."

H.

Citation de: Mistral75 le Octobre 14, 2014, 12:48:38
Pour en revenir au sujet du fil : le Sigma 150-600 mm f/5-6,3 DG OS HSM Sports commencera d'être expédié par Sigma à la fin de ce mois :

http://www.sigma-photo.co.jp/english/new/new_topic.php?id=460

"SIGMA 150-600mm F5-6.3 DG OS HSM | Sports is scheduled to start the shipment towards the end of this month."

Etonnant que qu'il n'y ait toujours pas de photos de promotion dispo ?
Go ahead, make my day.

S.A.S

Citation de: Mistral75 le Octobre 14, 2014, 12:48:38
Pour en revenir au sujet du fil : le Sigma 150-600 mm f/5-6,3 DG OS HSM Sports commencera d'être expédié par Sigma à la fin de ce mois :

http://www.sigma-photo.co.jp/english/new/new_topic.php?id=460

"SIGMA 150-600mm F5-6.3 DG OS HSM | Sports is scheduled to start the shipment towards the end of this month."
Il serait peut-être temps, parce que pendant ce temps le Tamron 150-600... :-X

;)

Olivier-P

#163


Mistral, tu ne dis rien contre ce que je disais déjà.
Le vendeur est l'interface obligée. Le responsable, si le vendeur a failli, reprend la charge.
Pour la durée, juste ceci.
Ceci qui était le point dur, que la France refusa pendant qq années.
(la "conformité" en droit, c'est que l'engin fonctionne selon ce qui est logique, un lave vaiselle doit laver, un apn doit prendre des photos etc etc)
Art. L. 211-12. - L'action résultant du défaut de conformité se prescrit par deux ans à compter de la délivrance du bien

Les liens :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=94F45E889A914F85282B0EDF84D439EE.tpdjo02v_2?cidTexte=JORFTEXT000000257818&categorieLien=id

Corrigés (version consolidée) :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000257818&dateTexte=
Imagine seulement, que les constructeurs me refusent de réparer les engins très techniques que je vends ! ... Le responsable reste le constructeur, ou l'importateur, ou le grossiste simple parfois (pas d'antenne). Sinon, nous serions ... tous en faillite  :D

La question est du simple bon sens.
Bonne continuation à tous  ;)
EDIT : j'ai trois mois pour identifier le producteur de mon produit, pour assumer la garantie.

. - Le premier alinéa de l'article 1386-7 du code civil est ainsi rédigé :
« Si le producteur ne peut être identifié, le vendeur, le loueur, à l'exception du crédit-bailleur ou du loueur assimilable au crédit-bailleur, ou tout autre fournisseur professionnel, est responsable du défaut de sécurité du produit, dans les mêmes conditions que le producteur, à moins qu'il ne désigne son propre fournisseur ou le producteur, dans un délai de trois mois à compter de la date à laquelle la demande de la victime lui a été notifiée. »

Responsabilités des producteurs de produits (marques etc)http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=94F45E889A914F85282B0EDF84D439EE.tpdjo02v_2?idSectionTA=LEGISCTA000006118074&cidTexte=LEGITEXT000006070721&dateTexte=20141014

ps : Ce qui d'ailleurs, peut causer des problemes avec des gens retords. Passé des délais, j'ai vu des grossistes refuser les prises en charges, ce qui est logique. Mais ce qui l'était moins, c'était des textes léonins disant "deux semaines apres la casse, on vous refusera" etc ... Idem pour des produits en stock, où j'ai du me battre. Le fait est que le produit reste assurable, si encore au catalogue. .. il faut faire attention si on a du stock.
Amitiés 
Olivier

Mistral75

#164
Citation de: Olivier-P le Octobre 14, 2014, 21:06:15

Mistral, tu ne dis rien contre ce que je disais déjà.
Le vendeur est l'interface obligée. Le responsable, si le vendeur a failli, reprend la charge.

(...)

Imagine seulement, que les constructeurs me refusent de réparer les engins très techniques que je vends ! ... Le responsable reste le constructeur, ou l'importateur, ou le grossiste simple parfois (pas d'antenne). Sinon, nous serions ... tous en faillite  :D

La question est du simple bon sens.

(...)


Non, nous ne disons pas la même chose. C'est même très différent juridiquement et je m'étonne que quelqu'un qui dit avoir suivi des cours de droit ne s'en rende pas compte.

Ta thèse est que le garant est le constructeur et que le vendeur est le préposé du constructeur (= il agit sur son ordre et pour son compte).

L'article L211-4 du Code de la consommation stipule bien que le garant est le vendeur, par le constructeur, et l'article L211-14 stipule que le vendeur (le détaillant) peut se retourner ensuite contre son propre vendeur (le grossiste, si tu veux) ou contre le constructeur.

Autrement dit, la garantie légale incombe au vendeur qui a lui-même comme garant son propre vendeur ou le constructeur. Et si le constructeur renâcle à assumer sa contre-garantie après que le détaillant a assumé sa garantie légale (par exemple parce que la contre-garantie du constructeur s'exerce dans le cadre du code civil et la garantie légale du détaillant dans celui du code de la consommation, plus précis et plus protecteur), le problème est celui du détaillant qui doit le régler avec le constructeur (y compris devant les tribunaux le cas échéant) s'il veut éviter d'en être de sa poche ; l'acquéreur final n'est absolument pas concerné.

Autrement dit encore, le détaillant ne peut pas s'abriter derrière un refus du constructeur pour dénier sa propre garantie légale, comme le ferait un préposé, par exemple l'agent général d'une compagnie d'assurance qui n'a pas d'autonomie dans le règlement des sinistres déclarés (il ne peut faire que ce que sa compagnie lui dit de faire).

Ta thèse est la bonne s'agissant de la garantie commerciale du constructeur : pour celle-ci, le détaillant est bien le préposé du constructeur.

Enfin les articles 1386-1 à 1386-18 du Code civil dont tu donnes la référence par ailleurs traitent d'un sujet bien différent de la garantie légale dite de conformité : il s'agit de la responsabilité du fait des produits défectueux, c'est-à-dire qui est responsable si un produit, non pas ne correspond pas à l'usage auquel il est destiné (garantie légale ou de conformité) mais crée un dommage, une atteinte à la personne (blessure, etc.).

Dans ce cas, "le producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit, qu'il soit ou non lié par un contrat avec la victime" (Article 1386-1) et pas le vendeur.

Olivier-P


Je répète pour la dernière fois que je le dis, le vendeur est le seul responsable devant l'acheteur.

Tu es très fermé, à entendre. Je te répète une dernière fois.

Les termes exotiques, relai, préposé (lui que tu es le seul à utiliser) ne sont que des réalités tangibles, valables également, par la suite et la chaine de responsabilité. La preuve en est que le responsable final est toujours le producteur. Le fait est que les vendeurs, se retournent sur le créateur et souvent seul réparateur possible, techniquement.

Ces lois, de la responsabilité première pesant sur le vendeur, sont là pour la facilité de l'acheteur.
Cette interface est utile, et comme je dis depuis le départ, obligatoire.
Nul ne la conteste.

Reste la réalité, je le redis une dernière fois encore. Si je disparais, mon Canon 6D que j'aurai vendu à mr X, sera toujours assuré avec les mm garanties légales. C'est à dire deux ans, de conformité.

Il n'y a pas de débat. Je ne connais pas de responsabilité en chaine, qui ne dise pas son nom. Si tel est le cas, il faut l'écrire. C'est le cas ici.

Par contre, cette "interface" est telle qu'elle est responsable, et aussi des défections possibles du constructeur. C'est à dire que si j'existe et que Canon ne remplit pas son obligation, casse le matériel de mon client, je me dois de réparer ou rembourser mon client. Mon recours devant le constructeur, s'il y a délai, ne saurait incomber à mon client, lequel doit être satisfait par mon service.

Et si je disparais, le constructeur aura à la le faire.

C'est ainsi qu'on peut écrire que le créateur, le producteur, le constructeur, est toujours le dernier étiage des protections. Le client est ainsi, protégé, toujours. Le vendeur n'est jamais le seul responsable, sinon ce terme indiquerait que les droits cessent et meurent avec lui. Ce qui est totalement faux. Le droit s'applique en dernier ressort, terme exact, au constructeur. Le vendeur est, donc, de son vivant, l'interface, le relai, le serviteur du constructeur. Ceci n'indique pas une quelconque irresponsabilité de sa part, comme vous pourriez le croire dans votre lecture, au contraire sa responsabilité est entière, mais pas "dernière" dans le cas de son manque. Dans le cas de droit que vous annonciez, le droit s'éteindrait en responsabilité unique du vendeur*. Ce n'est pas le cas. Le producteur l'est.
* à moins qu'il y ait confusion du créateur et du vendeur, naturellement.
Amitiés 
Olivier

Mistral75

Je suis d'accord avec l'essentiel de ce que tu écris maintenant mais j'ai un doute sur ce que j'ai laissé en citation ci-dessous :

Citation de: Olivier-P le Octobre 14, 2014, 22:38:05
(...)
Si je disparais, mon Canon 6D que j'aurai vendu à mr X, sera toujours assuré avec les mm garanties légales. C'est à dire deux ans, de conformité.
(...)
Et si je disparais, le constructeur aura à le faire.
(...)
Le vendeur n'est jamais le seul responsable, sinon ce terme indiquerait que les droits cessent et meurent avec lui.
(...)
Dans le cas de droit que vous annonciez, le droit s'éteindrait en responsabilité unique du vendeur. Ce n'est pas le cas. Le producteur l'est.


Que, si le vendeur a disparu (faillite si société, décès si commerçant en nom personnel, etc.), le constructeur se sente obligé d'assumer directement une réparation ou un échange relevant de la garantie légale pour des raisons d'image de marque, par exemple, pourquoi pas, et je veux bien le croire. Mais je place ce comportement sur le plan du geste commercial et je ne vois pas ce qui, dans l'arsenal légal et réglementaire, lui en ferait obligation (hors cas de dommage créé par le produit défectueux, bien entendu).

Encore une fois, s'agissant de la garantie légale, dont le cadre, comme son nom l'indique, est fixé par la loi (et le règlement).
P.S. : "préposé" n'est pas un terme de mon cru mais un terme juridique : personne qui agit sous l'autorité d'une autre appelée commettant.

Olivier-P



Si, oui forcément.

C'est dans l'autre lien, texto. Le producteur, et ce que la "marque" profère comme la conformité de sa création, l'engage pour toute la durée de sa vie commerciale (y compris les publicités rajoutent aux obligations). Donc un appareil photo doit faire des photos. Etc.
Ok, si un lien sépare le premier vendeur (producteur) du consommateur, celui ci a la charge, sinon (toutes causes possibles, faillite, etc) le vendeur supérieur de la chaine (producteur in fine au maximum) a la charge. Le consommateur a toujours une protection, qq cas de figures existants. Sauf naturellement, les faillites de toute la chaine ! Hélas cela existe, mais si rarement.

Autre cas, je vais te raconter une histoire pour l'anecdote, juste pour le fun comme diraient les gosses. Un jour, un grossiste me tel, et me propose des routeurs à prix incroyable ! Je me renseigne, la société mère venait de couler ! le grossiste avait sur les bras un stock, devenu contagieux ... ! plus de garantie au dessus du grossiste, la plaie totale ... Et les commerciaux ne donnaient aucune explication ... voire l'ignoraient ... mais la direction elle devait se défaire au plus vite. Ce qu'ils ignoraient peut être était le coup de la garantie leur incombant maintenant ? Non, quand je grondais la commerciale qui était au courant aussi, tout le monde savait le poids, le risque, le cout. Et je m'enquis alors qu'ils ne feraient pas de difficulté à assumer la légalité. Evidemment dirent ils, on est obligé. En fait ils préféraient assumer la garantie sans trembler, plutôt que ne plus vendre du tout le matériel, puisque les professionnels allaient douter et laisser ce choix. Mais, pour tout ceux qui ignoraient la garantie subsistant tant qu'un vendeur existait encore ... durent sans doute rembourser les clients si pannes, et, plus rare (les acheteurs pros savent que le grossiste endosse par obligation légale) ne pas remonter au grossiste (par ignorance). Ces choses sont rassurantes. Que cela soit le vendeur, ou le producteur, qui disparaissent, le client français est protégé. L'un ou l'autre donc, le consommateur est protégé. Sauf si, comme je disais, tous sautent (!), mais alors ce serait une malchance totale !

Le législateur a du bon sens. Ce droit est très ancien, sans doute les racines dans le code Napoléon.

Nous sommes d'accord sur l'essentiel. Pardonne moi s'il te plait, mes mauvaises expression mal écrites, si ce fut le cas.
Pas évident, sur un forum  :)

ps : un retour puisque nous sommes sur la section Sigma, leur sav a été excellent avec un de mes 120-300, et mm passé carrément les dates de garanties légales, à cause d'une peinture auto-détruite anormalement. Bravo Sigma.

Amitiés 
Olivier

Le Tailleur

Bonjour Olivier,

Tout d'abord, désolé de ne pouvoir référencer mais je n'ai pas la doc avec moi...

La France n'est pas un cas isolé. Il s'agit de la transposition d'une directive européenne de la fin des années '80, début '90 et relative à la responsabilité en matière de produit défectueux. Le responsable est celui qui (sauf exceptions listée dans une liste positive) a mis le produit sur le marché: le vendeur. A lui de se retourner contre le niveau précédent le cas échéant.
L'idée est que le consommateur soit protégé et n'ait qu'un seul interlocuteur en cas de produit défectueux et ne doive pas s'embarquer dans de longues procédures de recherche de responsabilité.

Il existe néanmoins des transpositions où la responsabilité n'est pas systématiquement mise sur le vendeur pour tout produit mais qui identitient néanmoins un seul interlocuteur responsable en cas de défaut du produit.
Citation de: Olivier-P le Octobre 12, 2014, 23:18:41
Il faut connaitre et lire le droit, ceci est inexact au premier chef.

Tout l'y oblige. Tout, et uniquement lui le constructeur. Le vendeur, je le répète, n'est qu'un relai.

La France est d'ailleurs une exception, avec le vendeur comme relai. C'est déjà assez innovant et lourd, pour que la responsabilité ne pèse pas entièrement sur lui. Ce serait fou, et le commerce s'arrêterait immédiatement. Nous avons comme obligation de transférer le matériel, de notre client à notre constructeur (ou grossiste). Mais jamais nous ne sommes le responsable final. Autrement dit, nous nous devons au client, mais le constructeur se devant avec nous, nous le poursuivons s'il refusait pour des motifs illégitimes. Et bien entendu, quand je disparais, le matériel est en garantie directement, sans mon interface. C'est la loi. La seule loi.
nb : pour les exemples que tu donnais, c'est effectivement "difficile", mais cela n'interdit pas le droit d'exister, et les défenseurs de gagner si tel était le cas, en procès. Oui factuellement, en tant que commerçant, nous avons obligé des société à remplir leur obligation. Et des grossistes aussi (relais également pour notre étage). Cela va sans dire, tu as raison, que ce ne fut jamais de gaité de coeur, pour ceux là. Néanmoins, ils ont toujours respecté la loi, quand on la leur rappelle ;)
Nikoniste, Fujiste et Sigiste

lino73

Je ne connais pas le droit à la consommation et ne suis pas du tout juriste
Si Sigma à une obligation morale à mon sens c'est d'assurer le service de sa marque  que l'objectif ait été acheté à Paris Hong_kong ou ailleurs s' il a bien été fabriqué par Sigma
C'est à Sigma et non à l'acheteur de se retourner contre le vendeur si celui ci est défaillant

dans le cas d'une automobile il me semble que c'est le concessionnaire qui doit  réparer qu'il ait vendu ou non , que le véhicule ait été acheté dans une agence ou auprès d'un particulier. ou à l'étranger ..... tout autre disposition n'est pas à l'avantage du consommateur!

Olivier-P

Citation de: Le Tailleur le Octobre 15, 2014, 08:03:06
Bonjour Olivier,

Tout d'abord, désolé de ne pouvoir référencer mais je n'ai pas la doc avec moi...

La France n'est pas un cas isolé. Il s'agit de la transposition d'une directive européenne de la fin des années '80, début '90 et relative à la responsabilité en matière de produit défectueux. Le responsable est celui qui (sauf exceptions listée dans une liste positive) a mis le produit sur le marché: le vendeur. A lui de se retourner contre le niveau précédent le cas échéant.
L'idée est que le consommateur soit protégé et n'ait qu'un seul interlocuteur en cas de produit défectueux et ne doive pas s'embarquer dans de longues procédures de recherche de responsabilité.

Il existe néanmoins des transpositions où la responsabilité n'est pas systématiquement mise sur le vendeur pour tout produit mais qui identitient néanmoins un seul interlocuteur responsable en cas de défaut du produit.

Oui ce sontles lois sur le vice caché.
Celles ci sont très protectrices et n'ont aucune limite dans le temps. Le vendeur peut être l'interface mais le constructeur peut aussi reprendre la réparation et les dommages aussi, si le tribunal l'exige.
Citation de: lino73 le Octobre 15, 2014, 10:12:12
Je ne connais pas le droit à la consommation et ne suis pas du tout juriste
Si Sigma à une obligation morale à mon sens c'est d'assurer le service de sa marque  que l'objectif ait été acheté à Paris Hong_kong ou ailleurs s' il a bien été fabriqué par Sigma
C'est à Sigma et non à l'acheteur de se retourner contre le vendeur si celui ci est défaillant

dans le cas d'une automobile il me semble que c'est le concessionnaire qui doit  réparer qu'il ait vendu ou non , que le véhicule ait été acheté dans une agence ou auprès d'un particulier. ou à l'étranger ..... tout autre disposition n'est pas à l'avantage du consommateur!


Plusieurs choses. Le cas d'achat à l'étranger. Le consommateur doit contacter le vendeur à l'étranger. Si celui ci est défaillant, la garantie est reprise par l'importateur du pays de l'acheteur.

Pour les autos, il se peut que l'usage et la souplesse du constructeur accepte la réparation ici. Stricto sensus, celui ci n'est pas obligé. A part directives le disant, bien entendu, que j'ignore.

Amitiés 
Olivier

Thomas1881

j'ai l'impression qu'on dévie là non? il suffit de demander a un avocat de sortir les articles....ou d'appeller la DGCCRF !
Nikon d4s, 24-70 2.8...

mb25

C'est très désagréable d'ouvrir un fil sur le zoom Sigma et de tomber sur cette conversation sur les garanties.
Revenez au sujet SVP :
Il devait sortir en Octobre; Des nouvelles?
mb

lino73

#173
Un tel objectif c'est une somme pour beaucoup...
Il importe donc qu'il donne satisfaction non seulement sur le papier ou à l'état neuf mais aussi après des années  de services...
et en cas de réparation
Surtout que la mécanique d'un tel objectif c'est assez "pointu" contrairement à un 50mm classique!

En automobile on parle de garantie constructeur... je ne vois pas pourquoi ce serait différent en photo

H.

Go ahead, make my day.