"Cadets" de Paolo Verzone

Démarré par PHOTOGOGUE, Novembre 28, 2014, 00:10:45

« précédent - suivant »

PHOTOGOGUE


"Cadets" de Paolo Verzone

Ce livre est très intéressant. Vision esthétique particulière du photographe. L'artiste casse les codes en fait. Contrairement à l'art photographique soviétique (Khaldeï, Baltermants, Rodtchenko, etc.), Verzone désacralise les soldats (ici des cadets).

Certaines images les ridiculisent même parfois. On peut parler d'effet Jeff Wall ou Gregory Crewdson. On entre dans le domaine de la photographie conceptuelle.

À noter la distance de prise de vue (importante) et la focale (apparemment normale). C'est capturer son sujet et son biotope. Jamais de gros plan. Le plan de la prise de vue est parfaitement ajusté, calculé.

page 193 : la pose est non militaire, équivoque par exemple.

Ce livre prouve au moins une chose  : pas de censure dans nos écoles militaires européennes.

Ce reportage photographique rappelle la mission héliographique du 19 e siècle. L'homme (le cadet) devient un monument dès son vivant avec Paolo. Mort pour sa patrie, il aura son monument.

Un livre qui fera date dans l'édition photo. Charles Fréger appartient également à cette école photographique que l'on peut nommer "école de photographie militaire" puisqu'elle n'a pas de nom. C'est de la photographie sociale, documentaire et humaniste.

Martin Parr, le grand photographe, va sûrement adorer Paolo et ses cadets shootés en couleurs.
Du 1er décembre 2014 au 22 janvier 2015, les douves de l'Hôtel national des Invalides vont accueillir 21 panneaux-photos réalisés par l'Italien Paolo Verzone, auteur d'un livre intitulé Cadets paru en octobre aux éditions de La Martinière (216 pages, 42 €). Déjà recherché des collectionneurs.

Elgato94

Citation de: PHOTOGOGUE le Novembre 28, 2014, 00:10:45
"Cadets" de Paolo Verzone

Ce livre est très intéressant. Vision esthétique particulière du photographe. L'artiste casse les codes en fait. Contrairement à l'art photographique soviétique (Khaldeï, Baltermants, Rodtchenko, etc.), Verzone désacralise les soldats (ici des cadets).

Certaines images les ridiculisent même parfois. On peut parler d'effet Jeff Wall ou Gregory Crewdson. On entre dans le domaine de la photographie conceptuelle.

À noter la distance de prise de vue (importante) et la focale (apparemment normale). C'est capturer son sujet et son biotope. Jamais de gros plan. Le plan de la prise de vue est parfaitement ajusté, calculé.

page 193 : la pose est non militaire, équivoque par exemple.

Ce livre prouve au moins une chose  : pas de censure dans nos écoles militaires européennes.

Ce reportage photographique rappelle la mission héliographique du 19 e siècle. L'homme (le cadet) devient un monument dès son vivant avec Paolo. Mort pour sa patrie, il aura son monument.

Un livre qui fera date dans l'édition photo. Charles Fréger appartient également à cette école photographique que l'on peut nommer
Martin Parr, le grand photographe, va sûrement adorer Paolo et ses cadets shootés en couleurs.
Du 1er décembre 2014 au 22 janvier 2015, les douves de l'Hôte"école de photographie Militaire" puisqu'elle n'a pas de nom. C'est de la photographie sociale, documentaire et humaniste.
l national des Invalides vont accueillir 21 panneaux-photos réalisés par l'Italien Paolo Verzone, auteur d'un livre intitulé Cadets paru en octobre aux éditions de La Martinière (216 pages, 42 €). Déjà recherché des collectionneurs.
Peut être ECPAD ?

shore

L'Italien , qui vit à Paris, juste pour préciser.
Photographe à l'Agence Vu, il travaille avec un dos numérique Phase One.