Bonjour à tous,
Je vois que ces Wirgin de la gamme Edixa révèlent quelques passions et sentiments nostalgiques.
Il faut dire que ce sont certainement les boîtiers de la RFA les plus vendus au monde en raison de leur capacités (fiabilité et solidité), mais aussi de leur coût par rapport aux concurrents à performances comparables.
Entre 1954 (le premier Edixa reflex et 1973 pour le dernier produit) Wirgin a sorti de nombreux modèles et variantes avec des années "60" de folie à 3, 4 voire 5 modèles dans l'année (1963 pourrait être inscrite au livre des records pour Wirgin).
Ainsi, le modèle présenté par notre ami Richty (superbes photos qui incitent à l'identification) me semble être un modèle A de 1959.
En effet, jusqu'à cette date on ne trouve en façade que l'inscription "Edixa Reflex" (sans aucune autre mention)
Edixa Reflex (1ère version) : Les dates indiquées sont celles des débuts de fabrication.
Les premiers modèles (V1 et V2) n'ont pas de vitesses lentes.
Tous les viseurs sont interchangeables (viseur de poitine ou viseur à prisme)
Il n'y a pas de retour instantané du miroir, il faut réarmer pour faire redescendre le miroir
Sur ces modèles, on ne trouve en façade que l'inscription "Edixa Reflex" (sans aucune autre mention sauf à partir de 1959 pour le A et B)
Tous ces modèles ont un "pied" de stabilisation sur la semelle
V1 (1954) : 25-1000 s / sans verrou de déclenchement
V2 (1955) : 1- 1000 s / sans verrou de déclenchement
v2,1 : sans anneaux de lanière
v2,2 : avec anneaux de lanière
A (1956) : 1-1000 s sans diaph automatique avec verrou de déclenchement + vitesses lentes (1 - 2 - 5 - 10 s)
B (1957) : 1-1000 s avec diaph auto et verrou de déclenchement + vitesses lentes (1 - 2 - 5 - 10 s)
Ceci dit, il y a eu tellement de variantes, même dans ces "première version" que je ne suis pas à l’abri de m'être copieusement planté !
En particulier, je ne suis pas certain que les premiers modèles de A (1957) aient tous eu des "vitesses lentes"
En tout cas ceux de 1959 en avaient : La preuve en images avec le boîtier de Richty.
Bien à vous,
Maakherou