Pour le comptable je parlais du bilan annuel. la compta quotidienne est facilement gérable et permet d'avoir une meilleure connaissance de ses besoins...
Ce statut promet en fait une simplicité de gestion. C'est ce qui attire tant de travailleurs indépendants. Mais il est vrai que faire sa compta mensuellement n'est pas non plus une lourde tâche. Avec un peu de méthode, il faut 2 heures par mois pour enregistrer les dépenses et recettes et faire la TVA...
Et à moins de se contenter d'un petit CA tout le temps, l'entrepreneur va probablement grossir et son CA avec. C'est donc au moment ou il sera en plein dans son activité qu'il devra changer de statut, découvrir la TVA et l'expert comptable, et perdre du temps dans les petites erreurs de gestion du début...
Même si je suis artisan, j'avais acheté le bouquin de E delamarre, que je conseille vraiment. Il explique que le statut de la micro est une bonne chose pour les activités de conseil, mais une mauvaise idée pour les auteurs photographes. Il en va bien sûr de même pour les artisans... Pour lui 50% de frais est un minimum pour celui qui gère au plus près son activité. Moi par exemple, cette année, malgré une gestion serrée et des investissements peu importants, je suis aux alentours de 60%. et je n'ai pas encore déduit le loyer et les frais de déplacements... Certes mon bénéfice imposable sera moindre que celui d'un micro entrepreneur avec le même CA. Mais au final, qu'est ce qui importe : avoir un gros bénéfice mais un faible pouvoir d'achat car tout le reste non déduit devra être payé, ou bien un petit bénef qui arrive après que tout est été payé...
Et n'oublions pas que le déficit n'est pas permis en régime micro...
Zouave 15 : Pour le cas présent, l'adage " les conseilleurs ne sont pas les payeurs " s'applique. Et oui ce n'est pas nous qui allons payer plus pour gagner moins

A la fin de l'année je conseille à PEP de faire le bilan et de regarder ce que le statut du réel aurait pu lui faire économiser.