Une chose me saute aux yeux: Sigma n'aime vraiment pas les hautes lumières!

Démarré par i-Marc, Février 05, 2017, 23:28:37

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i-Marc

J'ai eu du Nikon et Fuji (FX et DX)
J'ai eu du COI APS-C (Fuji)

J'ai bien dû avoir une vingtaine d'APN.
Je suis content d'être passé chez Sigma car je m'inscris un peu dans sa philosophie.
Une seule chose m'ennuie, à la vue de mes photos et de pas mal d'autres sur le net: la difficulté à bien gérer les zones claires.
Bonjours ciels cramés, hautes lumières cramées et difficiles à rattraper. Je n'ai jamais connu ça auparavant.

Les appareils Sigma doivent-ils obligatoirement être utilisés en forte sous-exposition ?? ???

i-Marc

Le capteur Foveon, en gros, c'est l'opposé de feu le capteur Fuji qu'on trouvait sur le S5 pro. Avec le Fuji, on pouvait TOUT rattraper!

i-Marc

Des images plutôt qu'un grand discours.
C'est pris à des moments différents mais bon, je pense que l'idée de départ y est ...

Fuji S5 pro, le roi de la dynamique! Le meilleur reflex jamais possédé!


Nikon D600 & D610:



Sigma SDQ, l'autre jour:


(Pourtant, j'ai pas mal repris aussi sur le Sigma, l'originale étant plus cramée avec un ciel quasi tout blanc)


gibus

Oui cela m'avait frappé aussi, et j'ai un peu de mal à m'y faire, meme avec le temps.
Il faut surveiller les hautes lumières (vérifier l'histogramme), parfois corriger l'exposition en conséquence.
La capacité de récupération au développement est limitée.
De plus Fill Light agit simultanément sur les hautes et basses lumières on ne peut donc aller trop loin.
Il faudrait tester ce point lorsque Sigma aura modifié les firmware pour pouvoir générer des DNG, voir ce que ça donne par exemple sous C1 ou la récup des hautes lumières est assez performante. Mais je crains que ce ne soit plutot lié au capteur...

goldfish33

Ton constat est valable pour les dpq et dpm ? Ou juste sur les modèles les plus récents ?

philokalos

Citation de: gibus le Février 06, 2017, 09:55:12

Il faut surveiller les hautes lumières (vérifier l'histogramme), parfois corriger l'exposition en conséquence.
La capacité de récupération au développement est limitée.


Il faut exposer pour les hautes lumières sans que la courbe de l'histogramme touche le plafond à droite, à la limite de la surexposition. Sinon ce qui est cramé est irrécupérable. Mieux vaut en conséquence utiliser la mesure spot (ponctuelle), puis mémoriser l'exposition.

i-Marc

Pour les photos contrastées, je n'ai jamais osé utiliser la mesure sport de peur d'accentuer encore plus les contrastes. Surtout que la dynamique Sigma n'est pas des plus étendues...
J'essaierai.

gibus

En ce qui me concerne c'est pour DPxM. Je n'ai jamais pu tester de dpQ.
Après il ne faut pas dramatiser, la plupart du temps ça passe bien.
Mais il faut etre prudent pour les éclairages délicats.

Tadorne

je me suis fait une règle : pas de photos à moins de 45 degrés du sokeil. Le SDQ est moins sensible que les DPM, et le DP3M est plus sensible que le DP2M à ce phénomène
capteurs micro 4/3 à MF

Agathon

On dispose tout de même à 200 ISO d'une réserve de 1,7 IL environ. Après, ce n'est pas toujours facile à exploiter. Pour ma part, si j'ajoute 0,1 de Fill light, je sous-expose de 0,2 IL pour conserver un bon équilibre. Le problème, c'est évidemment que rapidement le contraste souffre et qu'il faut compenser par ailleurs. En fort contre-jour, le résultat n'est effectivement généralement pas merveilleux (sans oublier le risque de voir apparaître des tâches colorées comme ça a été le cas sur ma toute première photo faite avec un Merrill).

Pour ma part, en général, je surexpose toujours un peu et je récupère avec le Fill light car, sinon, on risque de voir apparaître des tâches vertes et magenta dans les zones sombres, même à 100 ISO (j'ai cru comprendre que les Quattro était peut-être encore plus sujet à ce problème).

N'ayant pas d'appareil récent d'une autre marque (mon appareil précédent est un Nikon D200 largement dépassé), je ne saurais faire de comparaisons, mais je veux bien croire que la situation est bien plus confortable. Il est certain que le Foveon est plus à l'aise avec des sujets avec une dynamique raisonnable.

i-Marc

Citation de: Agathon le Février 06, 2017, 20:35:15
On dispose tout de même à 200 ISO d'une réserve de 1,7 IL environ. Après, ce n'est pas toujours facile à exploiter. Pour ma part, si j'ajoute 0,1 de Fill light, je sous-expose de 0,2 IL pour conserver un bon équilibre. Le problème, c'est évidemment que rapidement le contraste souffre et qu'il faut compenser par ailleurs. En fort contre-jour, le résultat n'est effectivement généralement pas merveilleux (sans oublier le risque de voir apparaître des tâches colorées comme ça a été le cas sur ma toute première photo faite avec un Merrill).

Pour ma part, en général, je surexpose toujours un peu et je récupère avec le Fill light car, sinon, on risque de voir apparaître des tâches vertes et magenta dans les zones sombres, même à 100 ISO (j'ai cru comprendre que les Quattro était peut-être encore plus sujet à ce problème).

N'ayant pas d'appareil récent d'une autre marque (mon appareil précédent est un Nikon D200 largement dépassé), je ne saurais faire de comparaisons, mais je veux bien croire que la situation est bien plus confortable. Il est certain que le Foveon est plus à l'aise avec des sujets avec une dynamique raisonnable.

Je confirme que ça peut être violent!
Le Foveon se mérite au prix d'atroces souffrances!  ;D


PBnet2

Oui comme le SD1M je pense que le Q n'aime pas les hauts contrastes et en général un autre boitier réagit de la même façon, enfin presque (j'ai un SD1M et un 5D2 et le 5D2 accepte mieux les forts contrastes) car finalement la lumière est là ou non, si je puis dire...c'est peut être ce qu'on doit se dire en utilisant un boitier Sigma...

GeorgeV

Citation de: philokalos le Février 06, 2017, 13:18:27
Il faut exposer pour les hautes lumières sans que la courbe de l'histogramme touche le plafond à droite, à la limite de la surexposition. Sinon ce qui est cramé est irrécupérable. Mieux vaut en conséquence utiliser la mesure spot (ponctuelle), puis mémoriser l'exposition.
Ce qui m'ennuie c'est la fiabilité des histogrammes (DP3M) : Lors de la prise de vue les HL semblent être calées à droite mais sur l'image finale il peut y avoir un écrêtage. J'ai même l'impression que dans SPP le résultat est encore différent. Et comme chaque opération (enregistrement d'une photo, dématriçage) prend du temps, c'est vraiment pas évident de trouver une exposition adaptée. Surtout si l'on n'a pas tout sont temps.

Dub

Citation de: GeorgeV le Août 31, 2017, 09:10:14
Ce qui m'ennuie c'est la fiabilité des histogrammes (DP3M) : Lors de la prise de vue les HL semblent être calées à droite mais sur l'image finale il peut y avoir un écrêtage. J'ai même l'impression que dans SPP le résultat est encore différent. Et comme chaque opération (enregistrement d'une photo, dématriçage) prend du temps, c'est vraiment pas évident de trouver une exposition adaptée. Surtout si l'on n'a pas tout sont temps.

L'histogramme du boitier est celui du JPEG, sur SPP j'ai recalé le "Masque d'alerte" à 0 et 255, en export Prophoto j'ai encore un peu de marge.
L'histogramme de SPP est tellement riquiqui qu'il ne sert pas à grand chose ...

Ensuite, pas de soucis avec les hautes lumières, X3FillLight fait des miracles, c'est sur les contre-jours que c'est vite dégueu ...
J'ai beaucoup plus de mal avec mon D500 sur les oiseaux blancs, par exemple ...

:-[

paul.AU

Lorsque c'est cramé, c'est cramé. S'il reste des infos sur une des couches, le logiciel essaie d'extrapoler les autres pour garder un peu de couleur, mais c'est pas parfait. Le mieux reste de ne pas cramer.
Pour ne pas cramer, avec les quattro je bracket. J'ai pas testé l'UniWB sur ces boîtiers, je sais pas si c'est possible.
Et ensuite pour déterminer si c'est cramé ou non, et quelle image retenir du Bracketting, rawdigger, qui marche très bien avec les x3f foveon, c'est à noter, vu la faible compatibilité des raw de sigma.

Dub

Citation de: paul.AU le Août 31, 2017, 10:50:59
Lorsque c'est cramé, c'est cramé. S'il reste des infos sur une des couches, le logiciel essaie d'extrapoler les autres pour garder un peu de couleur, mais c'est pas parfait. Le mieux reste de ne pas cramer.
Pour ne pas cramer, avec les quattro je bracket. J'ai pas testé l'UniWB sur ces boîtiers, je sais pas si c'est possible.
Et ensuite pour déterminer si c'est cramé ou non, et quelle image retenir du Bracketting, rawdigger, qui marche très bien avec les x3f foveon, c'est à noter, vu la faible compatibilité des raw de sigma.

On est d'accord ... quelque soit l'appareil !!!

Là, le sujet est "les hautes lumières" ...

paul.AU

Citation de: Dub le Août 31, 2017, 14:31:47
On est d'accord ...
Tant mieux

Citation de: Dub le Août 31, 2017, 14:31:47
Là, le sujet est "les hautes lumières" ...
Et ?
Ce qui change c'est la dynamique soit le nombre de marches entre le maximum - saturation capteur - et le minimum - différencié du bruit.
Les hautes lumières ne sont que la partie haute, elles sont ce qu'elles sont, la partie haute du segment. La dynamique c'est la taille du segment.
Ce qui est trompeur, c'est de ne pas savoir ou s'arrête le segment. Avec rawdigger on sait si telle photo il y a de l'info sur l'ensemble des couches. Et s'il y a de l'info, ca veut dire come vous dites, que c'est "récupérable". S'il n'y a pas d'infos, c'est pas récupérable.
Dire que tel ou tel boitier les infos sont plus récupérables que d'autre, dépend de deux choses, 1 la dynamique, de 2 le placement ISO du boitier. (ah, oui, tous les fabricants n'ont pas le meme, ca rajoute du piment à l'affaire).
Pour conclure, la dynamique pour le Sigma, c'est pas son fort non plus. Le segment total étant petit, la plage des hautes lumières l'est également, tout comme la plage des sombres qui n'est pas glorieuse non plus.