Quand Arles préfère l'argentique

[PHOTOGOGUE]

Quotidien Le Monde, jeudi 23 février 2017, page 12, Education,
Corps et âme, la photo ou l'école du regard, Aurélie Djavadi.
école de la photo d'Arles
extrait

« C'est en début de cursus que se concentre l'enseignement en laboratoire. Vêtus de blouses blanches, des étudiants de première année naviguent ce jour-là entre les salles de développement et de tirage. La pénombre règne et des pellicules, suspendues dans une sorte de vitrine, sont en train de sécher. Ici, l'argentique n'est pas passé de mode. « Moins chère, avec moins de risques de corrosion que le numérique », selon le directeur, cette pratique a aussi des vertus pédagogiques. « Cela suppose de savoir comment réagit le papier et donc de bien gérer son temps », explique Patrick Massary, l'un des responsables de l'équipe technique. Tout en enrichissant la palette d'outils qu'ils pourront mobiliser au gré de leurs projets, les étudiants réajustent aussi leur vision des choses. « J'ai toujours préféré l'argentique, assure l'une d'entre eux, Anaïs Castaings, mais grâce aux cours, j'ai pu développer des pellicules que j'avais conservées et j'ai redécouvert des photos que je pensais connaître. »

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Ils ne disent pas qu'ils préfèrent, ils disent qu'il est bien d'inclure cette technologie à l'apprentissage. Et de plus l'ENSP est essentiellement une école d'art, et forme donc des photographes auteurs en priorité. Mais ils ont du MF numérique, du Canon, tout un labo de tirage numérique sur traceurs.

[geargies]

C'est écrit pour des gens analphabètes ??

[esox_13]

Tu peux expliquer cette sortie lapidaire ?

[warnerbros]

C'est écrit pour des gens analphabètes ??

illettrés ? non ?  l'analphabète ne sait pas lire !