Impressions d'automne 2

[Mex (alias Jmc)]

Très agréables tes images n°18 et 19 pour ne citer qu'elles et bien d'autres aussi me plaisent
pour la n°22 il semblerait que ce soit des Fourmis ailées!... voilà une très belle éclosion!

[PMT Photograhies]

C'est un fil agréable à suivre, avec une intéressante diversité !

[Roland Ripoll]

Pas facile à rendre les colchiques et tu t'en sors très bien sur tes images !

[yves68]

C'est un fil agréable à suivre, avec une intéressante diversité !

J'aurai dit la même chose ! Par contre, je ne me risquerai pas à paraphraser Apollinaire :
<Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là.>

[Clic-Clac 51]

Bravo...bien agréable cette dernière MàJ et très impressionnant ces nuées d'insectes
Denis

[Berzou]

Je connais la chanson, mais je ne connaissais pas les colchiques,
Très belles
Et ce nuage d'insecte est impressionnant

[Atriplex]

Un fil varié, naturaliste, bien agréable à suivre. Bon, les photos de papillons ne m'ont pas emballé, en particulier ce pauvre Flambé qui a perdu ses queues... et a gagné par contre un "i" dans son nom de genre  . Pour rester chez les animaux, la rencontre entre un Escargot et un Cloporte m'a bien plu (dommage, le cloporte ne fait pas face à l'Escargot).
D'accord avec vulpes pour la photo 17: c'est bien le travail de chenilles mineuses.

J'ai bien aimé les photos de plantes (bien mises en valeur, fond flou agréable), et en particulier la série sur la Spiranthe. La photo donnant l'échelle ne me dérange pas, bien au contraire.

Cordialement,
Gérard

PS: une micro-remarque:

Oui, c'est vrai  : j'indique généralement les noms scientifiques pour leur complément descriptif (parfois), mais le latin qui peut sembler rébarbatif à certains est parfois encore moins lisible en italique, d'où cette liberté que je m'autorise à tort.

Les noms scientifiques, ce n'est pas du latin. Ces noms sont "bidouillés" à partir de racines soit latines, soit grecques, soit d'une autre langue, ou encore à partir de noms propres ou même d'onomatopées (cf. Upupa)... Ils sont simplement "latinisés" par l'absence d'accents et une terminaison de type latin (-us, -a, -oides -ensis ...). Quand on lit un nom scientifique, on ne lit pas du latin...

[Caloux]

Merci pour toutes ces précisions Gérard.   Elles sont toujours bienvenues.
Je ne sous-entendais pas que les noms scientifiques n'étaient que du latin mais que je les indiquais pour leur signification. Ensuite, comme tu le soulignes en effet, une majorité d'entre eux recourt seulement et pas toujours à une partie latine. Linné et d'autres scientifiques utilisaient aussi des noms propres latinisés (en hommage souvent et pour Linné quelquefois afin de "récompenser" des fidèles qui adhéraient à son principe de classification qui était loin de faire l'unanimité du corps scientifique de son vivant et qui pour le coup ne signifient vraiment rien...sinon sa volonté d'imposer ses règles de classification en recourant parfois au clientélisme).
Le résultat en est un amalgame de racines latines (ou grecques, j'aurais du le préciser) qu'il faut parfois déchiffrer pour en retenir celles qui ont un caractère réellement informatif.
La genèse des noms est aussi passionnante finalement.
A titre d'exemple, spiranthes vient du grec speira et spiralis du latin mais avec cette racine commune, on peut supposer que le terme latin était d'origine grecque...et que le tout est un joli pléonasme. Autumnalis pour l'espèce eut été préférable puisqu'il existe Spiranthes aestivalis.

Ps : le cloporte n'a rien voulu savoir et se retourner malgré mes injonctions. Sur la photo mais dans le flou, il y avait aussi un autre escargot piétiné allègrement par un autre cloporte, les deux espèces semblant en concurrence territoriale sur la même plante.

[Caloux]

Merci aussi aux fidèles commentateurs Jean-Michel, PMT, Roland, Denis et Berzou.
Un grand merci aussi Yves !  je ne connaissais pas ce poème qui illustre bien ce qu'est cette jolie fleur vénéneuse.
Le pré que j'ai trouvé par hasard du côté d'Avallon est un pré de fauche et non de pâturage. Je pense que le récoltant connait son affaire en respectant le cycle de croissance des colchiques qui ont colonisé son champ mais qu'il tolère alors que d'autres auraient depuis longtemps désherbé puis labouré le tout avant de réensemencer.
Je ne connaissais pour ma part les colchiques que par une présence symbolique dans quelques jardins de particulier, c'est la première fois que je rencontre la plante à l'état naturel.

[Caloux]

Jean-Michel, tu as raison pour les essaims : il s'agit de fourmis et non de simples moucherons. Je n'avais pas envisagé cette option sur le coup.
Je reste assez impressionné à la fois par le nombre d'essaims ( plusieurs dizaines autour de moi) et par leur densité en terme d'individus. J'ai parfois vu quelques fourmis volantes solitaires juste avant l'été mais rien de cette ampleur. C'est en tout cas a priori sans danger, j'ai été au milieu de plusieurs essaims sans en être affecté.

[Caloux]

Un peu dépité par une météo peu favorable, je vous propose quelques vues plus anciennes mais de saison (vues faites en septembre 2014) malgré tout pour rester dans le thème.

28 Epilobe des marais (Epilobium palustre)

D'abord les aigrettes assez originales

[Caloux]

29 Epilobe des marais : la fleur

[Caloux]

30 Galle de Cynips du rosier

[Roland Ripoll]

Bien jolie la fleur de l'épilobe des marais que je ne connaissais pas !

[Clic-Clac 51]

Un plus pour le graphisme et le côté aérien de la 28, ainsi que la douceur de la 30
Bravo
Denis

[Caloux]

Merci Roland et Denis,
L'épilobe des marais est d'après ma flore de l'Essonne assez localisée mais pas rare au niveau national. Après un petit tour ce matin, j'ai manqué la bonne période cette année : deux week-end de pluie successifs.

Heureusement d'autres espèces, animales celles ci, se rient de la pluie et de la rosée.

31

[Caloux]

32. L'ambrette élégante (déjà présentée : photo 18). Inféodée aux milieux humides.

[Caloux]

33 Ambrette élégante (Oxyloma elegans)

[Caloux]

34 Tandis que l'Helix pomatia , notre célèbre escargot de Bourgogne, préfère monter aux arbres.

[Caloux]

35 Je ne me risquerai pas à identifier ce trio

[Roland Ripoll]

Belle suite que j'apprécie avec ces escargots, sujets "banals", "ordinaires" et "communs" que tu as su mettre en valeur.

[photographe33]

Je n'avais pas vu ce fil dont les commentaires de naturaliste / botaniste sont enrichissants pour moi qui ne le suis pas, surtout coté plantes et fleurs !
Ayant commencé beaucoup trop tard mes neurones ont beaucoup de mal à accrocher dans ce domaine, malgré quelques "cours" de botanistes ! 
Coté photos dans les dernières j'aime bien l'approche des 27/28/31/32

[Caloux]

Merci à vous deux pour ces commentaires.
La nature m'intéresse depuis longtemps mais je n'ai pas de formation scientifique, juste des années de "crapahutage" dans les champs et les chemins.
Je m'entoure de livres pour l'identification et vous restitue (sans être pédant ou ennuyeux je l'espère  ) quelques informations notables pour agrémenter mes fils. Des retours d'expérience personnels aussi lorsque je les estime fiables.

Une dernière pour ce jour.
36 A confirmer par des spécialistes : Meta segmentata ?  J'ai un petit doute car rencontrée en milieu humide.

[Clic-Clac 51]

Un plus a la 31 pour la mise en avant de la transparence de la coquille
Puis la 32 pour l'ambiance générale qu'elle dégage
et pour compléter mon tiercé, la 36...mais peut être calmer un peu les blancs et assombrir les tons plus sombres
Ceci-dit, bravo
Denis

[Caloux]

Merci Denis.    J'ai en effet hésité à contraster un peu plus cette vue puis j'ai tenté un dégradé pour arriver à un blanc presque total dans la partie haute.

Une vue toute "fraiche" afin de que ce fil mérite enfin son nom. Grosse rosée de bon matin dans la région des marais. Les vues précédentes ainsi que celles-ci ont été faites sur une boucle qui ne doit pas excéder 400 mètres environ. Il n'y a pas besoin parfois d'aller loin même s'il m'arrive aussi de faire 300 km juste pour quelques vues d'orchidées...

37 Epilobe des marais