Richard Bellia sur France Inter

Démarré par Pierre Collin, Avril 12, 2018, 16:51:01

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dookys

Citation de: VentdeSable le Avril 13, 2018, 09:44:01
Note qu'il regrette sa disparition mais ne l'utilise pas. Comme le 667 : il regrette sa disparition ; on lui en trouve un pas cher mais finalement il a tout ce qu'il lui faut.

Donc, il se désole que Fuji arrête des produits qu'il n'achète pas !

Pour ce qui est de la supériorité vanté de l'argentique sur le numérique je ne sais pas... mais, j'encourage tous ceux qui le peuvent à aller au CNIT (Paris la Défense) voir l'exposition de photos consacrée à César. Rarement vu un truc aussi merdique : quand il n'y a pas d'anneaux de Newton, "pixelisations" et tutti-quanti, on constate très vite que le format choisi (50x76) explose tous les défauts des images.

De là à conclure que le 24x36 ne supporte pas plus qu'un rapport d'agrandissement de 10 fois et, surtout qu'un APN de même format (24x36) aurait passé la chose les doigts dans le nez... il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas bien sûr pour ne pas ouvrir les yeux de "dookys".

J

Vous vous êtes passé le mot, c'est pas possible... Alors que la conversation prenait une direction intéressante, et bien non ! Un 2ème troll... Parait il que c'est moi qui fait un concours de bite... Pathétique !

VentdeSable

Citation de: dookys le Avril 13, 2018, 09:43:50
Que ce soit en numérique ou en argentique, les deux font de l'image.

Sauf qu'en numérique l'image devient une photo existante qu'à partir du moment qu'elle est imprimée. Du coup, on ne se pose pas la question du choix du film, du traitement... et ça change considérablement la façon de travailler et donc la perception de la photographie.

Posez-vous la question de savoir ce qui vous fait choisir un film ou un traitement et demandez-vous si vous ne le reproduisez pas en numérique : Vous choisissez la nouvelle T-Max pour des photos de nuit. Ou bien, vous poussez les iso sur votre apn. Vous choisissez un développement poussé ou retenu pour modifier le contraste de votre émulsion : vous faites pareil avec le gamma sous LR. Tous les gestes sont calcables.

Citation de: dookys le Avril 13, 2018, 09:43:50
Je comprend parfaitement quand il dit que le numérique ce n'est pas de la photo. En numérique tu ne peux pas changer ton capteur, et en ce qui me concerne, je trouve ça frustrant... Du coup, toutes les façons de travailler l'originalité de la photo (sans parler du cadre et totti quanti...) se passe sur photoshop. Perso, je n'ai pas l'impression de faire de la photo, maintenant ça n'engage que moi. (Et puis marre de tout faire à partir d'écrans...)

Dito... J'ajouterais que votre photo numérique, rien ne vous empêche de la réfléchir avant (cadre etc....) non ?

Citation de: dookys le Avril 13, 2018, 09:43:50
C'est comme une projection 35, on a beau faire des projecteurs 4k hyper sophistiqué, mais ce n'est pas du cinéma.  De mon point de vu, le cinéma c'est 24 photos (cellulos) par seconde.

Vous faites beaucoup de dia N&B projetées ? Non ? Alors, pas besoin d'amener ici la notion de projection.

Citation de: dookys le Avril 13, 2018, 09:43:50
Il y a ce facteur inconnu que le numérique n'arrive pas à avoir.

C'est deux cultures différentes, chacun y trouve son plaisir.

Énorme ! S'il est inconnu, c'est qu'il n'est ni prédictible ni reproductible. Il ne peut donc être un argument en faveur, ni... contre.

Le truc, c'est de bien les comprendre ces deux moyens d'expression différents. Et, je en suis pas certain que votre anti-numérique primaire vous permette d'explorer ou comprendre l'un de ces deux moyens.

J

dookys

Citation de: VentdeSable le Avril 13, 2018, 10:00:16
Posez-vous la question de savoir ce qui vous fait choisir un film ou un traitement et demandez-vous si vous ne le reproduisez pas en numérique : Vous choisissez la nouvelle T-Max pour des photos de nuit. Ou bien, vous poussez les iso sur votre apn. Vous choisissez un développement poussé ou retenu pour modifier le contraste de votre émulsion : vous faites pareil avec le gamma sous LR. Tous les gestes sont calcables.

Dito... J'ajouterais que votre photo numérique, rien ne vous empêche de la réfléchir avant cadre... non ?
Vous faites beaucoup de dia N&B projetées ? Non ? Alors, pas besoin d'amener ici la notion de projection.
Énorme ! S'il est inconnu, c'est qu'il n'est ni prédictible ni reproductible. Il ne peut donc être un argument en faveur, ni... contre.

Le truc, c'est de bien les comprendre ces deux moyens d'expression différents. Et, je en suis pas certain que votre anti-numérique primaire vous permette d'explorer ou comprendre l'un de ces deux moyens.

J

C'est bon tu as fini ? Oui ? Bon alors tu peux disposer on a plus besoin de ton aide.

VentdeSable

Et voilà... quand on ne peut soutenir la conversation on en vient à la diatribe.

Bonne journée.

J

dookys

#29
Citation de: VentdeSable le Avril 13, 2018, 10:04:25
Et voilà... quand on ne peut soutenir la conversation on en vient à la diatribe.

Bonne journée.

J

Disons que tu es quand même légèrement hors sujet... Pourquoi me reprocher de ne pas acheter de l'acros ? C'est pas moi qui vais sauver le marché de l'argentique à moi tout seul... Pourquoi me reprocher de ne pas acheter un 6.7 ? J'en ai déjà 2 dont un 6.9. Tu vois bien que ce que tu racontes n'a aucun sens, c'est juste un procès gratuits que vous me faire là.
Je ne sais pas si tu t'en est rendu compte mais tu es sur un forum argentique, donc j'espérais discuter avec des passionnés d'argentique et non pas des trolls méprisant. Je ne vais pas aller sur un forum numérique venter les mérites de l'argentique. Après chacun son délire...

dookys

Citation de: fraoul le Avril 13, 2018, 10:00:01
Je suis d'accord avec tout ce qui est dit ci-dessus mais à un (gros) bémol près: sommes-nous certains que le format des fichiers numériques actuels sera encore lisible d'ici 30 ans ? Rien n'est moins sur, quand on voit déjà que les premiers fichiers Excel ne sont quasiment plus lisibles actuellement... On aura toujours l'immense plaisir de pouvoir faire des belles découvertes en ouvrant la malle du grand-père et en tombant sur ses vieux négatifs, mais l'équivalent n'est pas certain du tout avec nos petits-enfants qui essayeront d'ouvrir notre vieux PC dans 30 ans !

ça c'est un sujet très intéressant ! Il faut bien distinguer le format (.JPG) de son support (HDD formaté en NTFS ou compact flash) et de son "lecteur" (le lecteur n'existant plus vraiment depuis le dématérialisé)  (FireWire USB) et comme tu le souligne, on voit bien que certains système sont abandonnés avec le temps (je pense au vieux HDD avec des connecteur IDE qui sont inutilisable aujourd'hui) idem avec certaines cartes : j'ai retrouvé des smartmédia... Illisible aujourd'hui... Quand au format RAW des constructeurs, dans les années à venir, si un jour un constructeur disparait, on ne sait même pas ce que vont devenir ces formats propriétaire...
On voit bien nikon et ses superbes coolscan qui deviennent dur à faire marcher à cause de connectiques qui sont abandonnées dans le temps (FireWire par exemple) 
L'informatique devient très vite obsolète par une volonté des constructeurs.

Et c'est pour toutes ces contraintes que dans le monde du cinéma, les films sont "Shooté" sur pellicules, parce que c'est simplement la seule information que l'œil peut comprendre, et conservée dans de conditions idéales, elle peut dépasser 200 ans.
L'archivage en numérique est très compliqué car si on perd des données, c'est très compliqué de les reconstruire à un certain stade.

stratojs

Hormis le fait, qu'on ne sait pas si les formats informatiques actuels seront lisibles dans x années, en dehors de leur pérennité physique, depuis 1969 tous mes films inversibles étaient développés en labo pro,
et à ce jour, toutes les dias sont en parfait état, conservées également dans des meubles classeurs en bois, à l'abri de la lumière.
Bon, je ne les ai pas toutes vérifiées une par une, mais un échantillonnage a confirmé le bon état sans dégradation.
Sinon, je trouve ce type de débat relativement stérile, dans la mesure où on peut utiliser les deux techniques.


dookys

Citation de: stratojs le Avril 13, 2018, 11:00:48
Hormis le fait, qu'on ne sait pas si les formats informatiques actuels seront lisibles dans x années, en dehors de leur pérennité physique, depuis 1969 tous mes films inversibles étaient développés en labo pro,
et à ce jour, toutes les dias sont en parfait état, conservées également dans des meubles classeurs en bois, à l'abri de la lumière.
Bon, je ne les ai pas toutes vérifiées une par une, mais un échantillonnage a confirmé le bon état sans dégradation.
Sinon, je trouve ce type de débat relativement stérile, dans la mesure où on peut utiliser les deux techniques.

Ce sont des Kodachromes ou des E6 ?

Le kodachrome était très bon pour l'archivage ! Maintenant, le traitement E6 l'a rattrapé. Les anciennes diapos Agfa, n'étaient pas aussi bonne, elles viraient dans un cyan ou magenta.

vernhet

Citation de: dookys le Avril 13, 2018, 10:35:56
ça c'est un sujet très intéressant ! Il faut bien distinguer le format (.JPG) de son support (HDD formaté en NTFS ou compact flash) et de son "lecteur" (le lecteur n'existant plus vraiment depuis le dématérialisé)  (FireWire USB) et comme tu le souligne, on voit bien que certains système sont abandonnés avec le temps (je pense au vieux HDD avec des connecteur IDE qui sont inutilisable aujourd'hui) idem avec certaines cartes : j'ai retrouvé des smartmédia... Illisible aujourd'hui... Quand au format RAW des constructeurs, dans les années à venir, si un jour un constructeur disparait, on ne sait même pas ce que vont devenir ces formats propriétaire...
On voit bien nikon et ses superbes coolscan qui deviennent dur à faire marcher à cause de connectiques qui sont abandonnées dans le temps (FireWire par exemple) 
L'informatique devient très vite obsolète par une volonté des constructeurs.

Et c'est pour toutes ces contraintes que dans le monde du cinéma, les films sont "Shooté" sur pellicules, parce que c'est simplement la seule information que l'œil peut comprendre, et conservée dans de conditions idéales, elle peut dépasser 200 ans.
L'archivage en numérique est très compliqué car si on perd des données, c'est très compliqué de les reconstruire à un certain stade.

"(le lecteur n'existant plus vraiment depuis le dématérialisé)  (FireWire USB)"
ce serait pas une bêtise ça?

"(je pense au vieux HDD avec des connecteur IDE qui sont inutilisable aujourd'hui)"
et ça, une autre:
https://www.pearl.fr/article/PX4943/adaptateur-universel-sata-ide-vers-usb-3-0

"Et c'est pour toutes ces contraintes que dans le monde du cinéma, les films sont "Shooté" sur pellicules, parce que c'est simplement la seule information que l'œil peut comprendre, et conservée dans de conditions idéales, elle peut dépasser 200 ans."
https://www.la-croix.com/Culture/Cinema/La-pellicule-continue-de-fasciner-les-jeunes-cineastes-2016-01-06-1400503
à travers cet article on comprend que le tournage en argentique résiste, mais fait cependant figure d'exception de nature, justement  à faire l'objet d'un article.
Décidément Dookys est un grand dispensateur d'approximations voire de contre-vérités.... ça devient une habitude.

rickey87

Citation de: vernhet le Avril 13, 2018, 09:37:09
Vingt ans après, ayant constaté,  à l'occasion d' un écrémage sévère de ma photothèque dias , que pas mal d'images, surtout celles ayant connu un développement poussé à +2, faisaient un peu la gueule,
Je ne pense pas qu'elles faisaient la gueule, simplement votre œil a changé, il s'est certainement habitué aux photos numériques, enfin je pense

vernhet

Citation de: stratojs le Avril 13, 2018, 11:00:48
Hormis le fait, qu'on ne sait pas si les formats informatiques actuels seront lisibles dans x années, en dehors de leur pérennité physique, depuis 1969 tous mes films inversibles étaient développés en labo pro,
et à ce jour, toutes les dias sont en parfait état, conservées également dans des meubles classeurs en bois, à l'abri de la lumière.
Bon, je ne les ai pas toutes vérifiées une par une, mais un échantillonnage a confirmé le bon état sans dégradation.
Sinon, je trouve ce type de débat relativement stérile, dans la mesure où on peut utiliser les deux techniques.
tu as de la chance. Il est vrai que, pour des raisons économiques, je n'ai que très rarement eu recours à des labos pros.

Jean Breil

Citation de: vernhet le Avril 13, 2018, 12:02:43
"(le lecteur n'existant plus vraiment depuis le dématérialisé)  (FireWire USB)"
ce serait pas une bêtise ça?

"(je pense au vieux HDD avec des connecteur IDE qui sont inutilisable aujourd'hui)"
et ça, une autre:
https://www.pearl.fr/article/PX4943/adaptateur-universel-sata-ide-vers-usb-3-0

"Et c'est pour toutes ces contraintes que dans le monde du cinéma, les films sont "Shooté" sur pellicules, parce que c'est simplement la seule information que l'œil peut comprendre, et conservée dans de conditions idéales, elle peut dépasser 200 ans."
https://www.la-croix.com/Culture/Cinema/La-pellicule-continue-de-fasciner-les-jeunes-cineastes-2016-01-06-1400503
à travers cet article on comprend que le tournage en argentique résiste, mais fait cependant figure d'exception de nature, justement  à faire l'objet d'un article.
Décidément Dookys est un grand dispensateur d'approximations voire de contre-vérités.... ça devient une habitude.

Vous avez ici une liste non exhaustive des films tournés en 2017 sur pellicule:  https://www.imdb.com/list/ls064832514/

JJ Abrams qui réalise par exemple les derniers Starwars a plusieurs fois indiqué qu'il avait choisi de tourner sur pellicule car il voulait la meilleure qualité possible.

A noter que tous les films ou presque tournés en numérique sont ensuite copiés sur pellicule D-Cinéma. C'est comme si les photographes professionnels shootaient en numérique puis faisaient un négatif à partir des fichiers.

Les cinéastes qui tournent en numérique le font pour des raisons de coût (location matériel, post production) de maniabilité (usages parfois d'apn Canon par exemple) et de rendu pour ceux qui aiment. Mais ensuite ils copient le film sur pellicule, pour archivage.

dookys

Citation de: vernhet le Avril 13, 2018, 12:02:43
"(le lecteur n'existant plus vraiment depuis le dématérialisé)  (FireWire USB)"
ce serait pas une bêtise ça?

"(je pense au vieux HDD avec des connecteur IDE qui sont inutilisable aujourd'hui)"
et ça, une autre:
https://www.pearl.fr/article/PX4943/adaptateur-universel-sata-ide-vers-usb-3-0

"Et c'est pour toutes ces contraintes que dans le monde du cinéma, les films sont "Shooté" sur pellicules, parce que c'est simplement la seule information que l'œil peut comprendre, et conservée dans de conditions idéales, elle peut dépasser 200 ans."
https://www.la-croix.com/Culture/Cinema/La-pellicule-continue-de-fasciner-les-jeunes-cineastes-2016-01-06-1400503
à travers cet article on comprend que le tournage en argentique résiste, mais fait cependant figure d'exception de nature, justement  à faire l'objet d'un article.
Décidément Dookys est un grand dispensateur d'approximations voire de contre-vérités.... ça devient une habitude.

Quand je parle de lecteurs, je l'ai mis entre guillemet. Par exemple dans la vidéo sur cassette on a le format d'encodage (DV) le format de cassette (MiniDV) et le lecteur (Le magnétoscope. Ce sont 3 choses à prend en compte lors de l'archivage.
J'ai essayé de faire une analogie avec ça mais bon j'avoue ne pas avoir été très clair.

Arnaud17

Passer, brutalement, de l'argentique au numérique, c'est comme éliminer la montée de l'escalier.
veni, vidi, vomi

Jean Breil

Citation de: vernhet le Avril 13, 2018, 09:37:09
ce débat qui mêle esthétique et technique me rappelle ce que j'ai moi-même ressenti quand, en 2002 , la nécessité de passer à la prise de vue numérique s'est imposée. À ce moment-là , alors que je ne faisait plus que de la dia, faute de demande pour le NB en presse, je me disais: "bon, le numérique OK, ça rend service, mais une photo numérique, ça N'EXISTE PAS, c'est virtuel , une suite de 0 et de 1... Si mon disque dur lâche, je perds tout... Tandis que mes 15 ou 20 classeurs 4 tiroirs de diapos, ça, c'est du concret, du dur, ça restera etc etc...
Vingt ans après, ayant constaté,  à l'occasion d' un écrémage sévère de ma photothèque dias , que pas mal d'images, surtout celles ayant connu un développement poussé à +2, faisaient un peu la gueule, je sais maintenant que, même sans accident particulier (vol, incendie...), chaque jour qui passe,  ce fonds d'archives se dégrade un peu plus,  tandis que mes fichiers numériques, stockés sur des disques redondants cet localisés sur plusieurs sites, ne craignent guère que la météorite géante ou la conflagration nucléaire générale... Curieux retournement. ... Restent les nég NB, voire les tirages NB, qui semblent eux, traverser le temps sans stress visible! Si on pose que l'argentique serait "la vraie photo", je réserverais ce label au NB...

J'étais à Cannes en 2000 pendant le festival du film. A un moment sort de la boite de nuit "Le James" louée par Canal+ pour l'occasion Ophélie Winter et MC Solaar. La rumeur disait qu'ils étaient ensemble mais rien d'officiel.

C'était vers les 3h du matin et avant de monter en voiture les deux s'embrassent. Nous étions 5 ou 6 photographes, nous faisons la photo.

Très content d'avoir cette photo inédite je retire le film de mon boitier et le donne à un ami qui était aussi le coursier, il prenait les films et avec sa moto partait à Nice les faire développer. Très content donc car exlcusivité, jusqu'à ce que je voie un photographe de Reuters ouvrir la trappe de son Nikon D1, sortir la CF, son ordinateur portable et, je le compris assez vite, envoyer sa photo à son agence. Ce fut sa photo qui fut publiée.

La photo numérique est une offre qui fut faite aux reporters pour gagner du temps, qui est de l'argent dans leur métier. La recherche n'était pas la qualité ni même la souplesse mais uniquement la rapidité, une fonction. Peu importait presque la qualité car ces photos étaient destinées à la presse papier, pas besoin d'une grande qualité picturale.

Se passe en photo ce qu'il se passe dans d'autres domaines, automobile, sports etc: les professionnels sont une vitrine pour les amateurs. Si les pros ont ceci ou cela c'est que c'est ceci ou cela qui leur fait avoir du succès.

Les photographes amateurs ont emboité le pas des professionnels aidés et poussés en cela par les millions dépensés par les marques qui ont vu de suite leur intérêt économique dans le gout des amateurs pour la photo numérique.

Ce n'est plus de pellicule qu'il faudra changer mais l'appareil, la pompe à fric est amorcée.

Ensuite, mais je ne vais pas développer car long et complexe, vient le comportement décrit par des gens comme Baudrillard, Boorstin ou Dichter qui consiste pour beaucoup d'utilisateurs d'objets quels qu'ils soient, livres, chaines HI FI, appareils photos, apn, etc. à s'intéresser plus à l'objet qu'à sa fonction. Nous le voyons sur les forums photo amateurs dans lesquels les caractéristiques de l'apn sont l'unique intérêt.

Mais à chacun ses goûts, le mien est de ne pas trop apprécier les intégristes de la pellicule ni les terroristes du numérique et d'apprécier plus la pellicule que le capteur, pour des raisons esthétiques et pratiques et pour des raisons philosophiques et intellectuelles.

vernhet

Citation de: rickey87 le Avril 13, 2018, 12:04:57
Je ne pense pas qu'elles faisaient la gueule, simplement votre œil a changé, il s'est certainement habitué aux photos numériques, enfin je pense
Je ne crois pas . Ce qui est exact en revanche, c'est qu'à chaque fois qu'on cherche à voir s'il y a eu dégradation ou pas dans le temps, sauf dégâts très marqués, il est difficile d'avoir une certitude absolue dans un sens ou dans l'autre, sauf si on a numérisé le doc peu après le développement.Or, je n'ai eu mon premier scanner de dia qu'en 2000 et, en plus,  je ne scannais que pour les journaux qui exigeaient des fichiers et ne voulaient plus de dias... Donc si je retrouve aujourd'hui une ekta  poussée de 1985, à la Dmax effondrée dont les noirs sont devenus brunâtres, je ne peux affirmer à coup sûr que ce n'était pas déjà le cas à la sortie du labo en 87...

stratojs

Citation de: Jean Breil le Avril 13, 2018, 12:47:00
... La photo numérique est une offre qui fut faite aux reporters pour gagner du temps, qui est de l'argent dans leur métier. La recherche n'était pas la qualité ni même la souplesse mais uniquement la rapidité, une fonction. Peu importait presque la qualité car ces photos étaient destinées à la presse papier, pas besoin d'une grande qualité picturale.
Les photographes amateurs ont emboité le pas des professionnels aidés et poussés en cela par les millions dépensés par les marques qui ont vu de suite leur intérêt économique dans le gout des amateurs pour la photo numérique.
Ce n'est plus de pellicule qu'il faudra changer mais l'appareil, la pompe à fric est amorcée.

C'est exactement cela. Il suffit de voir le prix des APN Kodak Pros lors de leur sortie.
Les vrais amateurs, au sens originel, utilisent d'abord leurs yeux, l'appareil vient après.

Jean Breil

Citation de: stratojs le Avril 13, 2018, 14:59:17
C'est exactement cela. Il suffit de voir le prix des APN Kodak Pros lors de leur sortie.
Les vrais amateurs, au sens originel, utilisent d'abord leurs yeux, l'appareil vient après.

J"avais fait le rapprochement entre la photo numérique et la voiture diesel.

Destinées l'une et l'autre d'abord à une utilisation professionnelle, photo-journalistes, professionnels de la route (taxis..) les deux technologies ont été vampirisées par les amateurs.

Selon le même schéma de séduction qu'est l'économie d'usage apparente.

Il a fallu adapter ces technologies tout de même aux habitudes des consommateurs, il ne suffisait pas de leur dire que la photo numérique ne coutait rien à l'usage (bon, si, ils l'ont dit) ou que la voiture diesel coutait beaucoup moins à l'usage que la voiture essence (ils l'ont dit aussi).

Mais si les fichiers de 2.4 millions de pixels suffisaient pour une utilisation presse à laquelle les premiers apn pros étaient destinés, ou si le moteur diesel atmosphérique suffisait aux taxis, les amateurs dans ces deux catégories d'usagers avaient des désidérata autres.

Le photographe venant de l'argentique était habitué à ses Kodachromes ou autres négatifs couleur ou n&b, le conducteur à son essence qui montait dans les tours, les constructeurs n'ont eu de cesse de proposer des apn rivalisant ou dépassant (techniquement) la pellicule ou des moteurs HDI ou autres rivalisant ou dépassant (techniquement) les moteurs essence.

Mais la technique est une chose, l'équivalence ou supériorité technique, relative.

On aura beau expliquer à un cycliste qu'avec une moto il aura deux roues aussi mais qu'il ne se fatiguera pas, ou à un motard qu'avec une voiture il ne se fatiguera pas non plus mais qu'en plus il sera à l'abri des intempéries, le cycliste, le motard qui aiment leurs moyens de transport n'auront que faire de ces arguments.

De même le conducteur auto qui aime un moteur rugissant souple et montant dans les tours sans entendre des bruits de culbuteurs de tracteur n'aura que faire de l'économie du diesel qui de plus reste à prouver.

Enfin le photographe qui aime le film pour son rendu, pour son enfermement dans le noir que son développement suppose, pour son archivage, pour sa projection etc. n'aura que faire de l'économie de l'apn qui reste aussi à démontrer ou de la super netteté des images qu'il délivre, qualité qui peut même pour certains représenter un défaut, peut être LE défaut rédhibitoire du numérique.

remi56

Citation de: Jean Breil le Avril 13, 2018, 19:05:10
J"avais fait le rapprochement entre la photo numérique et la voiture diesel.

Destinées l'une et l'autre d'abord à une utilisation professionnelle, photo-journalistes, professionnels de la route (taxis..) les deux technologies ont été vampirisées par les amateurs.

Selon le même schéma de séduction qu'est l'économie d'usage apparente.

Il a fallu adapter ces technologies tout de même aux habitudes des consommateurs, il ne suffisait pas de leur dire que la photo numérique ne coutait rien à l'usage (bon, si, ils l'ont dit) ou que la voiture diesel coutait beaucoup moins à l'usage que la voiture essence (ils l'ont dit aussi).

Mais si les fichiers de 2.4 millions de pixels suffisaient pour une utilisation presse à laquelle les premiers apn pros étaient destinés, ou si le moteur diesel atmosphérique suffisait aux taxis, les amateurs dans ces deux catégories d'usagers avaient des désidérata autres.

Le photographe venant de l'argentique était habitué à ses Kodachromes ou autres négatifs couleur ou n&b, le conducteur à son essence qui montait dans les tours, les constructeurs n'ont eu de cesse de proposer des apn rivalisant ou dépassant (techniquement) la pellicule ou des moteurs HDI ou autres rivalisant ou dépassant (techniquement) les moteurs essence.

Mais la technique est une chose, l'équivalence ou supériorité technique, relative.

On aura beau expliquer à un cycliste qu'avec une moto il aura deux roues aussi mais qu'il ne se fatiguera pas, ou à un motard qu'avec une voiture il ne se fatiguera pas non plus mais qu'en plus il sera à l'abri des intempéries, le cycliste, le motard qui aiment leurs moyens de transport n'auront que faire de ces arguments.

De même le conducteur auto qui aime un moteur rugissant souple et montant dans les tours sans entendre des bruits de culbuteurs de tracteur n'aura que faire de l'économie du diesel qui de plus reste à prouver.

Enfin le photographe qui aime le film pour son rendu, pour son enfermement dans le noir que son développement suppose, pour son archivage, pour sa projection etc. n'aura que faire de l'économie de l'apn qui reste aussi à démontrer ou de la super netteté des images qu'il délivre, qualité qui peut même pour certains représenter un défaut, peut être LE défaut rédhibitoire du numérique.
en plus contrairement au HP5+, le diesel, ça pue...
instagram: abilisprod

Verso92

#44
Citation de: Jean Breil le Avril 13, 2018, 12:47:00
J'étais à Cannes en 2000 pendant le festival du film. A un moment sort de la boite de nuit "Le James" louée par Canal+ pour l'occasion Ophélie Winter et MC Solaar. La rumeur disait qu'ils étaient ensemble mais rien d'officiel.

C'était vers les 3h du matin et avant de monter en voiture les deux s'embrassent. Nous étions 5 ou 6 photographes, nous faisons la photo.

Très content d'avoir cette photo inédite je retire le film de mon boitier et le donne à un ami qui était aussi le coursier, il prenait les films et avec sa moto partait à Nice les faire développer. Très content donc car exlcusivité, jusqu'à ce que je voie un photographe de Reuters ouvrir la trappe de son Nikon D1, sortir la CF, son ordinateur portable et, je le compris assez vite, envoyer sa photo à son agence. Ce fut sa photo qui fut publiée.

La photo numérique est une offre qui fut faite aux reporters pour gagner du temps, qui est de l'argent dans leur métier. La recherche n'était pas la qualité ni même la souplesse mais uniquement la rapidité, une fonction. Peu importait presque la qualité car ces photos étaient destinées à la presse papier, pas besoin d'une grande qualité picturale.

Se passe en photo ce qu'il se passe dans d'autres domaines, automobile, sports etc: les professionnels sont une vitrine pour les amateurs. Si les pros ont ceci ou cela c'est que c'est ceci ou cela qui leur fait avoir du succès.

Les photographes amateurs ont emboité le pas des professionnels aidés et poussés en cela par les millions dépensés par les marques qui ont vu de suite leur intérêt économique dans le gout des amateurs pour la photo numérique.

Ce n'est plus de pellicule qu'il faudra changer mais l'appareil, la pompe à fric est amorcée.

Ensuite, mais je ne vais pas développer car long et complexe, vient le comportement décrit par des gens comme Baudrillard, Boorstin ou Dichter qui consiste pour beaucoup d'utilisateurs d'objets quels qu'ils soient, livres, chaines HI FI, appareils photos, apn, etc. à s'intéresser plus à l'objet qu'à sa fonction. Nous le voyons sur les forums photo amateurs dans lesquels les caractéristiques de l'apn sont l'unique intérêt.

Mais à chacun ses goûts, le mien est de ne pas trop apprécier les intégristes de la pellicule ni les terroristes du numérique et d'apprécier plus la pellicule que le capteur, pour des raisons esthétiques et pratiques et pour des raisons philosophiques et intellectuelles.

En fait, tu nous décris là ton parcours photographique et ton ressenti...

En ce qui me concerne, il est radicalement différent, en tant qu'amateur passionné.

Les premiers appareils numériques ne m'intéressaient pas (ou alors, juste une curiosité envers la technologie). D'ailleurs, alors que le D1 était sur le marché, je changeais sans me poser de question mon F90x pour un F100. Outre le fait qu'il dépassait mon budget, le D1 ne m'intéressait pas du tout, photographiquement parlant : juste un outil pour reporter pressé.

Par contre, j'avais déjà amorcé le virage du numérique, mais en technologie "mixte" : CD Photo Kodak (en 1995), puis scanner 135 un peu plus tard (Epson Filmscan 200, puis Coolscan). N'ayant jamais réussi à sortir quelques chose de correct en Cibachrome, je commençais à entrevoir les bénéfices des nouvelles technologies (dans un premier temps pour la couleur, donc).

Ensuite, vinrent les reflex numériques performants et abordables.

En 2008, on peut dire que j'avais réalisé quelque part une sorte de rêve : arriver à dépasser le rapport d'agrandissement x10, qui était pour moi la limite du 24x36 argentique. Finies les envies de Pentax 6x7 : mon D700 me permettait enfin de faire les photos que je voulais, comme je le voulais. Avec, en plus, un environnement de travail se rapprochant de mon cœur de métier (électronique numérique).

Aujourd'hui, je maitrise (à peu près) toute la chaine, de la PdV à l'impression, en passant par le P/T, avec une qualité qu'il était impensable pour moi d'obtenir en argentique (sauf MF, mais en N&B uniquement).


Dans mon cas, donc, ce n'est pas l'objet qui m'intéresse, mais ce que j'en sors...

Citation de: Jean Breil le Avril 13, 2018, 19:05:10
J"avais fait le rapprochement entre la photo numérique et la voiture diesel.

Aucun avis sur la question : je n'ai jamais eu de voiture diesel (et ne vois pas bien le rapport avec la photo)...

Jean Breil

Citation de: Verso92 le Avril 13, 2018, 20:02:42
En fait, tu nous décris là ton parcours photographique et ton ressenti...

Je serais mal venu et incapable de décrire le parcours des autres et leur ressenti.

Ma découverte du numérique fut celle que j'ai contée en effet, cette technologie m'apparaissant ab initio et sui generis être destinée à un usage professionnel demandant une rapidité extrême de communication des images.


Verso92

Citation de: Jean Breil le Avril 13, 2018, 20:18:53
Je serais mal venu et incapable de décrire le parcours des autres et leur ressenti.

Ma découverte du numérique fut celle que j'ai contée en effet, cette technologie m'apparaissant ab initio et sui generis être destinée à un usage professionnel demandant une rapidité extrême de communication des images.

Ce fut le cas au début (à cause des trop maigres performances en qualité d'image).

Après, au fur et à mesure des progrès, ton analyse (l'amateur qui singe le professionnel ou encore l'attachement à l'objet plus qu'à sa fonction, etc) n'a guère de sens...

dookys

Citation de: Jean Breil le Avril 13, 2018, 19:05:10
J"avais fait le rapprochement entre la photo numérique et la voiture diesel.

Destinées l'une et l'autre d'abord à une utilisation professionnelle, photo-journalistes, professionnels de la route (taxis..) les deux technologies ont été vampirisées par les amateurs.

Selon le même schéma de séduction qu'est l'économie d'usage apparente.

Il a fallu adapter ces technologies tout de même aux habitudes des consommateurs, il ne suffisait pas de leur dire que la photo numérique ne coutait rien à l'usage (bon, si, ils l'ont dit) ou que la voiture diesel coutait beaucoup moins à l'usage que la voiture essence (ils l'ont dit aussi).

Mais si les fichiers de 2.4 millions de pixels suffisaient pour une utilisation presse à laquelle les premiers apn pros étaient destinés, ou si le moteur diesel atmosphérique suffisait aux taxis, les amateurs dans ces deux catégories d'usagers avaient des désidérata autres.

Le photographe venant de l'argentique était habitué à ses Kodachromes ou autres négatifs couleur ou n&b, le conducteur à son essence qui montait dans les tours, les constructeurs n'ont eu de cesse de proposer des apn rivalisant ou dépassant (techniquement) la pellicule ou des moteurs HDI ou autres rivalisant ou dépassant (techniquement) les moteurs essence.

Mais la technique est une chose, l'équivalence ou supériorité technique, relative.

On aura beau expliquer à un cycliste qu'avec une moto il aura deux roues aussi mais qu'il ne se fatiguera pas, ou à un motard qu'avec une voiture il ne se fatiguera pas non plus mais qu'en plus il sera à l'abri des intempéries, le cycliste, le motard qui aiment leurs moyens de transport n'auront que faire de ces arguments.

De même le conducteur auto qui aime un moteur rugissant souple et montant dans les tours sans entendre des bruits de culbuteurs de tracteur n'aura que faire de l'économie du diesel qui de plus reste à prouver.

Enfin le photographe qui aime le film pour son rendu, pour son enfermement dans le noir que son développement suppose, pour son archivage, pour sa projection etc. n'aura que faire de l'économie de l'apn qui reste aussi à démontrer ou de la super netteté des images qu'il délivre, qualité qui peut même pour certains représenter un défaut, peut être LE défaut rédhibitoire du numérique.

C'est un point de vu intéressant, il illustre bien des choses. (Déjà, les passionnés de voiture diesel, il y en a pas beaucoup... Un gros moteur essence ça chante, ça a du couple avec un turbo, et ça monte dans les tours ! mais c'est pas le sujet...)
Mais tu sais, dans les pro il n'y a pas que des utilisateurs de numérique. On peut très bien faire un reportage en argentique si la commande est pour une date précise. Le numérique permet une vitesse d'échange imbattable, du coup dans la news c'est clair que c'est important.
Au états unis, beaucoup de photographe travaillant sur commande reviennent à l'argentique pour monter en gamme, ça donne une image d'un savoir faire au client. En France on en a un qui a très bien réussi. 
Un exemple que je donne :

http://www.gregfinck.com/

D'ailleurs il donne un conf très intéressante.

https://www.youtube.com/watch?v=p52Ipug7OkY

Je ne le répéterais jamais assez, la comparaison numérique/argentique n'a pas lieu d'exister. C'est comme de comparer un Leica à un Nikon, une Harley à une Honda, Une JEEP à un quasqhai, une tesla à une audi R8, les états unis et l'europe

Bref ça ne se compare pas. 

Jean Breil

Citation de: Verso92 le Avril 13, 2018, 20:24:16
Ce fut le cas au début (à cause des trop maigres performances en qualité d'image).

Après, au fur et à mesure des progrès, ton analyse (l'amateur qui singe le professionnel ou encore l'attachement à l'objet plus qu'à sa fonction, etc) n'a guère de sens...

J'ai été dans l'erreur tout ce temps? quel désarroi!

Merci d'avoir remis de l'ordre dans le troupeau de mes idées.


Jean Breil

Citation de: dookys le Avril 13, 2018, 20:28:31
C'est un point de vu intéressant, il illustre bien des choses. (Déjà, les passionnés de voiture diesel, il y en a pas beaucoup... Un gros moteur essence ça chante, ça a du couple avec un turbo, et ça monte dans les tours ! mais c'est pas le sujet...)
Mais tu sais, dans les pro il n'y a pas que des utilisateurs de numérique. On peut très bien faire un reportage en argentique si la commande est pour une date précise. Le numérique permet une vitesse d'échange imbattable, du coup dans la news c'est clair que c'est important.
Au états unis, beaucoup de photographe travaillant sur commande reviennent à l'argentique pour monter en gamme, ça donne une image d'un savoir faire au client. En France on en a un qui a très bien réussi. 
Un exemple que je donne :

http://www.gregfinck.com/

D'ailleurs il donne un conf très intéressante.

https://www.youtube.com/watch?v=p52Ipug7OkY

Je ne le répéterais jamais assez, la comparaison numérique/argentique n'a pas lieu d'exister. C'est comme de comparer un Leica à un Nikon, une Harley à une Honda, Une JEEP à un quasqhai, une tesla à une audi R8, les états unis et l'europe

Bref ça ne se compare pas.

Ce qui compte pour un amateur est qu'il se fasse plaisir, en film ou en capteur, ou smartphone.

Le professionnel c'est autre chose, ce serait trop long et fastidieux à expliquer ici de mon point de vue.

Ce qui est contristant, et énervant si on s'y attache ce sont les intégristes qu'ils soient argentiques ou numériques.