Quelques fleurs en hiver...

[Roland Ripoll]

Bonjour à tous,

On a la chance, en Provence, d'avoir le bonheur de quelques fleurs sauvages durant l'hiver, ce qui fait que la "morte saison" n'est pas toujours aussi triste et désolée qu'on pourrait le penser mais égayée et colorée  de temps à autre, de jaune, de mauve, de bleu, au gré de ces étonnantes floraisons.

Je trouve en effet toujours surprenant que des plantes fleurissent à pareille époque...

Quelques images de ces fleurs hiémales, en commençant par le Souci des champs [Calendula arvensis]  qu'on rencontre au bord des routes, des chemins, des friches  et qui est abondant là où il se trouve, formant de véritables massifs. Il peut, en effet, coloniser de façon très dense un espace en quelques années tant le pouvoir de multiplication de ses graines est performant.

Qu'on en juge: Les fruits du souci des champs sont des akènes de trois sortes dont les graines se dispersent donc différemment :

- les plus au centre du capitule sont petits, denses et arrondis, ils tombent au pied de la plante (barochorie).

- Ceux situés un peu plus en périphérie sont de formes crochues et sont transportés par le plumage ou le pelage des animaux. (épizoochorie).

- Ceux de la périphérie du capitule sont plats et pourvus d'ailes. Ils peuvent donc être emportés par le vent (anémochorie).

Ses fleurs ont la particularité de s'ouvrir et de se fermer en fonction de l'ensoleillement. Elles ont une saveur aromatique, légèrement camphrée. Comme chez tous les Astéracées, ce qu'on appelle communément la "fleur"  est en fait une inflorescence en capitule qui renferme deux types de fleurs: au centre, des fleurs mâles en forme de tube;  à la périphérie, des fleurs femelles ligulées.

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[Bandiat]

très belle série, bravo!

[Seb65]

On en prend plein les mirettes tout en apprenant ! Merci pour le partage ! 

[Aubertin]

L'hiver n'a pas les mêmes tons par chez moi!!!
Belle série

[Clic-Clac 51]

En ces temps gris, cette MàJ est un vrai rayon de soleil
Bravo Roland...j'aime beaucoup ces images
Amicalement Denis

[jmr87]

Un véritable rayon de soleil dans la grisaille ambiante.

[Roland Ripoll]

Merci !

D'autres "petits soleils" pour "pour égayer la grisaille hivernale".

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[Seb65]

Jolie suite ! J'aime beaucoup le duo de la 9 ! Bravo Roland ! 

[Aubertin]

8 et 12 pour moi

[Pailler]

Magnifiques ces soleils !

[4783667050]

Tout a fait Magnifique j adore merci

[Clic-Clac 51]

Superbe...un régal pour mes yeux
La 12 est juste extra
Bravo Roland
Amicalement Denis

[robsou]

Vraiment superbes ces deux séries! Un régal pour les mirettes! Que dire des bokeh qui sont sublimes!

Robert

[Roland Ripoll]

Merci beaucoup!

La Véronique de Perse (Veronica persica) qu'on appelle également et curieusement "Boyau-de-chat" est, comme son nom l'indique, originaire du Sud-Ouest de l'Asie et s'est naturalisée peu à peu en Europe centrale et méridionale. C'est une espèce très commune, localement invasive, qui aime les terrains travaillés et enrichis. Elle pousse abondamment sur tous les types de sols cultivés ou en friches, sur les bords de routes et dans les jardins et les champs.

L'introduction de la Véronique de Perse en Europe est pourtant récente, située autour du 19ème siècle. Il se dit qu'elle se serait "évadée" du célèbre jardin botanique de Karlsruhe en Allemagne. Sa naturalisation rapide et sa prolifération reposent sur sa capacité à fleurir, à grainer et à germer quatre saisons sur quatre, en toutes circonstances.

Discrète, elle est pourtant une des premières à ajouter un peu de couleur à nos paysages l'hiver. Les fleurs, dont le pétale inférieur est plus petit, sont généralement bleu-clair, striées de bleu foncé, et peuvent atteindre jusqu'à 1cm de diamètre.

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[jmr87]

Pour moi, la n°1 et la n°6. Sublimes images de cette petite fleur étonnante vue de si près.

[Alfie]

Quelles sont belles tes véroniques Roland !

[Xavier Corteel]

Bigre, que c'est beau !

[Seb65]

La 1 et la 6 pour moi aussi ! Bravo à toi ! 

[Clic-Clac 51]

Elle est pas simple a mettre en images...mais tu as réussi a bien la saisir
Bravo Roland
j'ai hâte de voir les premières sortirent...mais il fait encore un peu froid dans ma région
Amicalement Denis

[Mex (alias Jmc)]

Cela faisait un moment que je n'étais pas passé sur ton fil Roland
humer tes fleurs!... si belles!...  à chaque fin d'hiver je profite de ces derniers instants fleuris ici.. juste avant mon départ 

[Roland Ripoll]

Merci !

Quelques images encore...

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[Clic-Clac 51]

Encore un régal pour mes yeux
Bravo Roland
Amicalement Denis

[jmr87]

Que dire? Les mots finissent par manquer pour dire mon admiration devant ces images.

[Seb65]

Jolie suite avec un avantage à la 7 et la 11 ! Bravo Roland ! 

[Roland Ripoll]

Merci !

La roquette blanche (Diplotaxis erucoides), appelée aussi "fausse roquette" est une plante très répandue en région méditerranéenne  où elle tapisse le sol de ses fleurs blanches. Cet adventice des cultures (des champs de vignes et d'oliviers notamment, aux pieds desquels elle forme souvent des peuplements denses) présente la particularité de fleurir abondamment en hiver. Mais elle est présente presque toute l'année du fait de sa longue floraison et du fait aussi que ses graines sont capables de germer dès leur dispersion en toute saison.

De couleur blanche, les quatre pétales sont parfois joliment maculés ou striés de violet. C'est une plante très attirante pour de nombreux pollinisateurs (abeilles diverses, tenthrèdes, coléoptères...).

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[Berzou]

Toujours magiques, ces portrait de fleurs

[DanielREUNION]

une bien jolie série

Daniel

[laverdure]

encore de belles images de Roland.
Cdlt.

[jmr87]

Encore de bien belles images!

[Seb65]

Je connaissais la roquette cultivée et sa saveur piquante...celle-ci est également savoureuse à l'oeil ! Bravo Roland ! 

[Roland Ripoll]

Merci à vous tous !

La Globulaire buissonnante (Globularia alypum) est une plante caractéristique des régions méditerranéennes, où elle forme, dans les maquis,  les collines calcaires et la garrigue d'importants buissons aux fleurs bleues. C'est une de ces fleurs qui, en janvier-février, donnent de la couleur à nos hivers...

Son nom Globularia fait référence à la forme globuleuse de l'inflorescence et alypum vient du grec "alypon" qui signifie apaiser la douleur. Les anciens mâchaient d'ailleurs ses tiges pour calmer les maux de dents.

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[jmr87]

Magnifiques images de cette Globulaire que je n'ai jamais rencontrée.

[Clic-Clac 51]

Deux belles MàJ...mais je suis totalement sous le charme de la dernière
Avec notamment les images 4-5-6 et leur bokeh dès plus agréable
Bravo Roland
Amicalement Denis

[Seb65]

J'aime beaucoup les images 1 et 6 de cette fleur que je rencontre souvent dans les pelouses à orchidées sans savoir si elle est buissonnante ou pas ! Bravo à toi pour ces images ! 

[Roland Ripoll]

Merci !

Quelques images encore de cette très jolie fleur.

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[Clic-Clac 51]

Très jolie suite. Bel équilibre entre pep's et douceur
Bravo Roland
Amicalement Denis

[Seb65]

7,10 et 12 pour moi dans cette très belle suite ! Bravo Roland ! 

[Roland Ripoll]

Merci !

Le Séneçon du Cap (Senecio inaequidens) ou "Séneçon de Mazamet" (parce que c'est dans cette ville que des graines de séneçon, en provenance d'Afrique du Sud, ont sans doute été introduites autour des années 1930, après une opération de lavage ou de façonnage des peaux de moutons dans lesquelles elles étaient accrochées) est une plante invasive.

Il faut dire qu'elle a quelques "propriétés" qui facilitent son expansion:

- elle fleurit toute l'année, avec une pollinisation soit entogame (assurée par les insectes), soit autogame (organes mâles et femelles sur une même fleur).

- ses graines (elle peut en produire plus de 10.000 par an), d'une grande longévité, sont facilement dispersées par le vent et les poils des animaux.

- elle résiste bien aux incendies qui semblent même faciliter sa croissance.

- elle est toxique à la fois pour les plantes voisines et pour ses éventuels prédateurs, y compris la plupart des insectes et des herbivores.

En occupant rapidement les surfaces où elle s'implante, elle concurrence et étouffe les espèces indigènes qui ne peuvent persister sous son couvert. De plus, sa capacité à sécréter dans le sol des substances chimiques qui inhiberaient le développement des plantes adjacentes favoriserait du coup son propre démarrage.

Considéré par certains comme un "fléau" pour la flore locale et la biodiversité, le séneçon du Cap fait parfois l'objet d'éradication par certaines collectivités, comme par exemple sur la Dune du Pilat en Gironde...

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[azurnet]

Bravo encore de superbes séries, magnifiquement mises en valeur.

[Clic-Clac 51]

Une belle harmonie des teintes
les bokeh sont juste extra
Bravo...une très belle MàJ de plus
Amicalement Denis

[Berzou]

Bravo encore de superbes séries, magnifiquement mises en valeur.

Oui, +1

[alain.tom25]

Tu as vraiment un don pour magnifier tes images.
Il s'en dégage toujours une ambiance extraordinaire de douceur et de lumière et cette dernière se marie toujours harmonieusement avec les couleurs. Et je ne parle même pas des cadrages, le top.
Je pense qu'au paradis les fleurs seront ainsi.
Tout ca pour te dire que j'aime vraiment. Bravo l'artiste pour partager cette beauté avec nous.
Amitiés
Alain

[Seb65]

Une belle série d'une fleur aussi jolie que pernicieuse...apparemment ! 

[robsou]

Elles sont superbes les deux séries sur la La Globulaire buissonnante!

Robert

[phissou]

Très belle série! C'est le printemps avant l'heure! :-)

[Roland Ripoll]

Merci !

L'Erodium Bec de grue (Erodium cicutarium) est un petit géranium, souvent très discret qui pousse en général sur des terrains pauvres. On le rencontre au bord des chemins, dans les friches, les terrains vagues, les jardins et les parcs (où il est considéré comme "mauvaise herbe") et même parfois sur les trottoirs. Les spécimens photographiés ne dépassent pas 3 cm de haut avec des fleurs d'à peine 1 cm de diamètre.

Les fleurs sont regroupées en ombelle simple. Chaque ombelle comporte de 2 à 8 fleurs, le plus souvent roses mais on peut trouver des variantes plus claires ou blanches.

La forme en bec allongé de sa fructification lui vaut les surnoms de Bec de grue. Erodium vient du grec "erodios" qui désigne le héron. L'épithète cicutarium fait référence à ses feuilles ressemblant à celles de la cigüe.

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[Clic-Clac 51]

En voila une de plus qui n'est pas simple a saisir...j'ai tenté maintes fois de la mettre en boite sans être convaincu de ce que j'ai obtenu
Ta série est agréable, bien vu
Amicalement Denis

[Palomito]

Toujours aussi agréable et beau à voir. Merci

[Alfie]

Toujours un régal des yeux tes photos Roland !

[Roland Ripoll]

Merci !

La Lobulaire maritime (Lobuaria maritima) qui pousse normalement dans les sables du littoral est néanmoins  fréquente au bord des routes et des chemins, les friches sur les talus et les terrains vagues.

Les nombreuses petites fleurs blanches agréablement parfumées et mellifères, se montrent sur une longue période allant du printemps à l'automne. C'est une fleur qui attire de nombreux insectes car, en Provence, elle fleurit également en hiver.

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[Charly 84]

Une bien jolie fleur que je découvre, merci pour la découverte 

[Roland Ripoll]

Grand merci à toi d'avoir été sensible à cette jolie petite fleur, tu es bien la seule...

La Violette (Viola odorata), la plupart du temps humble et discrète, ne se distingue véritablement de la flore environnante qu'au moment de sa floraison, qui peut être spectaculaire lorsqu'elle couvre de grandes étendues.

L'expression québécoise "jouer les violettes " signifie d'ailleurs, pour un personnage public, se faire oublier. Et ce n'est pas pour rien que, dans le langage des fleurs, la violette représente l'innocence, la modestie et la pudeur.

Dès fin janvier, en Provence, la violette odorante, petite messagère du printemps,  épanouit ses belles fleurs bleu-violacé, qui diffusent un subtil parfum. C'est toujours un grand plaisir de la revoir et de la sentir...

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[Charly 84]

Grand merci à toi d'avoir été sensible à cette jolie petite fleur, tu es bien la seule...

C'est bien dommage que cette très jolie fleur ne soit pas appréciée!!!  Perso, je la trouve magnifique, je suis très sensible au renouveau et à tout ce qui apporte de la gaité et de la couleur en hiver.

Sur ta dernière MAJ, très belle également, j'imagine le parfun qu'elle dégage  Que du bonheur. 

[Clic-Clac 51]

Deux MàJ agréables...avec cependant une préférence pour ta série Violette
Amicalement Denis

[Seb65]

1 et 6 pour la lobulaire que je méconnaissais, puis 1 et 3 pour la violette seront les clichés qui me plaisent le plus ! Bravo pour ces portraits ! 
PS : faut laisser maturer le fil Roland...difficile d'être sur tous les fronts ! 

[Caloux]

Toujours autant documentés et superbement illustrés tes fils ! 

Avec les premières floraisons en ile de France des jonquilles, perce-neige et autres crocus dans mes plate-bandes, je viens de découvrir une dizaine de violettes blanches (viola alba) normalement méditerranéennes et en principe extrêmement rares pour la région. Sa floraison est aussi extrêmement précoce.
Peut être des graines issues d'un terreau quelconque ou ramenées sous mes semelles... Je ne sais pas si tu as eu l'occasion de la rencontrer puisqu'elle est plus commune dans le sud.

[Roland Ripoll]

Merci !  Oui Caloux, il y a également des violettes blanches  que je n'ai pas photographier. J'ignorais que viola alba était méditerranéenne.

Comme on peut le voir, l'hiver en Provence n'est pas du tout triste et désolé même si le mistral gêne beaucoup pour les prises de vues. Il y a de quoi s'émerveiller en attendant le foisonnement du printemps...

L'Anémone des jardins (Anemone hortensis)  fleurit dès fin février en Provence et c'est toujours un grand bonheur, chaque année, de la retrouver  dans les bois, les champs de vignes, les pelouses, au bord des chemins et les maquis. C'est pour moi une des plus belles sauvages avec ses fleurs roses, violettes ou blanches. Abondante en certains lieux, elle ne passe pas inaperçue car elle peut former de grandes populations très colorées.

Elle tire son nom du grec anemos, qui signifie « vent », ce dernier véhiculant ses fruits à aigrette plumeuse...

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[Clic-Clac 51]

Une superbe série...pas de choix possible
Je prends le tout
Bravo Roland
Amicalement Denis

[Roland Ripoll]

Merci Denis d'avoir été sensible à la beauté de cette anémone !

C'est toujours un grand bonheur, chaque année, de la retrouver au même endroit. Bonheur d'autant plus grand que cet endroit  est un terrain sec et "garrigueux", au bord d'une grande route et sert de parking et un peu de dépotoir...

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[Clic-Clac 51]

Ah oui...cette suite est toute aussi extra
Bravo Roland
Amicalement Denis

[pierr07]

Vraiment une superbe série, un grand bravo ! Fleurs d'hiver très  bien magnifiées.
Pierre

[Seb65]

Superbe fleur qui, semble t-il, prend des formes différentes selon l'épanouissement de sa corolle !
5, 7 et 10 sont mes préférées ! Bravo à toi ! 

[Roland Ripoll]

Merci !

Dernière série sur l'anémone des jardins, en espérant ne pas vous lasser...

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[Clic-Clac 51]

Difficile de se lasser dans une telle qualité d'images
Perso, j'en redemande
Bravo Roland
Amicalement Denis

[Jo Laudois]

J'ignorais tout de cette magnifique fleur jusqu'à ce que tes splendides images me la fassent découvrir...
Une préférence pour le relief de la 7.
Amicalement, Jo.

[jmr87]

Vraiment: que c'est beau! Il est impossible de se lasser devant un tel travail.

[Xavier Corteel]

Comme d'autres ont l'oreille absolue, je crois que Roland a la photo absolue.

[Seb65]

Une suite à la hauteur des deux précédentes ! 

[Roland Ripoll]

Merci !

J'ai pris du retard sur ce fil qui, depuis hier 22h58 (date officielle du printemps), est aujourd'hui devenu obsolète....
Clôturons-le avec ces dernières images:

Plante insignifiante sur laquelle personne jamais ne se penche, même si elle est la plus connue et la plus répandue des nombreuses espèces de plantes herbacées du genre Capsella,  la Bourse-à-pasteur (Capsella bursa-pastoris) révèle pourtant, si on prend le temps de l'observer, une beauté discrète avec ses minuscules fleurs à quatre pétales.

On la nomme ainsi car ses fruits ressemblent à la bourse (le porte-monnaie ou le petit sac de nourriture) d'un pasteur, d'un berger. Le fruit est plat comme pouvait évidement l'être la bourse d'un pauvre berger qui n'avait pas beaucoup de sous...

Tout comme le plantain, la bourse-à-pasteur est l'une des premières plantes à coloniser une terre nue. Dans ce sens, elle contribue à réduire les effets de l'érosion résultant de l'action du vent ou de la pluie. Considérée comme une mauvaise herbe, elle peut fleurir toute l'année et elle est dotée d'une prodigieuse fécondité - une seule plante peut en effet produire jusqu'à 50 000 graines !

Selon la théorie des signatures (très répandue en Europe jusqu'au XVIIIe siècle) qui déduit les propriétés médicinales d'une plante en observant sa forme, les fruits en forme de cœur de la bourse-à-pasteur pris en tisane auraient la vertu de soigner les chagrins d'amour...

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[Clic-Clac 51]

Un fil qui se clôture de belle manière
Bravo Roland, ce fut un plaisir de le suivre
Amicalement Denis