Comment développer un film photo ?

Démarré par Bru, Février 19, 2019, 20:19:21

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Bru

Dyslexique ou Disslexyque ?

jpsagaire

Peut-être avec des caméras hautes définition qui donnaient des images transmises ligne par ligne vers la Terre.  Une chose est sure, avant qu' Amstrong et Cie posent leurs pieds sur la Lune la Nasa avec déjà des images très précises d'une partie de nôtre satellite préféré. Tout ça a coûté des fortunes et mis en jeu des technologies dont nous ne voyons que maintenant la banalisation (4k par exemple) Quand au images prises au sol par les astronautes, ils auraient eu des boitier Hasselblad spécialement conçus et ont ramené les pelloches dans leurs bagages très certainement...

;)
à lire on apprend beaucoup !

Pierre M Roussel

Voyage et Fine Art en asie

Pierre M Roussel

la réponse technique sur la ''numérisation'' et transmission radio
ici ( en anglais) on y apprend aussi que les images diffusées à l'époque étaient fortement réduites en qualité pour tromper les russes sur la technologie américaine

https://kottke.org/18/06/those-grainy-moon-photos-from-the-60s-the-actual-high-res-images-looked-so-much-better
Voyage et Fine Art en asie

jpsagaire


Merci pour ces précisions bien intéressantes.

;) jp

à lire on apprend beaucoup !

titisteph

Je suis très étonné de la qualité qui aurait été obtenue (2 gigas par photo, c'est énorme, surtout pour l'époque. De quoi rentrer au coeur du grain sur une image MF). Ce qui m'étonne, ce sont les perfs du  scanner embarqué.
Par quel miracle, dans les années 60, peut-on obtenir cette qualité avec un scanner nécessairement minuscule? Et quid du débit des informations? Il faut une sacrée bande passante. Et le stockage sur bande magnétique? Sans parler de la restitution de ces données sous forme d'image.

Jean-Claude

Il ne faut pas oublier que les USA sont le pays du Polaroid, une technique également maitrisée relativement tôt par Kodak qui l'a commercialisée plus tard au niveau du labo de tirage avec le Procédé Ektaflex.
Ces films de la NASA ont du être développés selon un processus basé là dessus.

J'ai encore des tirages couleur 18x24 instantanés  Ektaflex, que j'ai faits vers 1983, quand j'ouvre la boite ils sentent toujours encore aujourd'hui la forte odeur chimique caractéristique et leur conservation est absolument parfaite. Peu après Agfa a également lancé son procédé de tirage couleur instantané, mais mes images ne sortaient pas impeccables comme en Ektaflex Kodak.

Polaroid a aussi fait des films diapo 24x36 instantanés, une fois le film terminé dans l'appareil on le moulinait à travail un petit appareil contenant un deuxième film sur lequel apparaissaient les diapos.
Lors du lancement en France du premier reflex autofocus le Minolta 7000, Le photographe Laurent Biancani a fait un tour de France de démos du Minolta, il shootait un modèle sur scène, moulinait les diapos Polaroid pendant l'entracte et les projetait durant la deuxième partie de la présentation. Tout ceci était assez extraordinaire pour l'époque.

Jean-Claude

Citation de: titisteph le Février 22, 2019, 14:08:44
Je suis très étonné de la qualité qui aurait été obtenue (2 gigas par photo, c'est énorme, surtout pour l'époque. De quoi rentrer au coeur du grain sur une image MF). Ce qui m'étonne, ce sont les perfs du  scanner embarqué.
Par quel miracle, dans les années 60, peut-on obtenir cette qualité avec un scanner nécessairement minuscule? Et quid du débit des informations? Il faut une sacrée bande passante. Et le stockage sur bande magnétique? Sans parler de la restitution de ces données sous forme d'image.
Les scanners à tambour sont une très vieille invention. Les journaliste envoyaient leurs photos argentique sur des Bélinos  par les lignes téléphoniques bien avant l'invention du Fax.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bélinographe

Jean-Claude

La bande passante n'a pas besoin d'être très grande pour des photos, juste suffisante pour les quelques niveaux de gris à passer, le reste se joue sur le temps de tranmission qui est très long.

Rien à voir par ex. avec les débuts de la télé dans les années 1930 ou il fallait passer un nombre minimal d'images par seconde