Charte 18%

Démarré par Dormeur74, Mars 18, 2019, 21:29:56

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Laure-Anh

#100
Citation de: seba le Mars 23, 2019, 21:32:28
En lumière réfléchie, on mesurera la luminance qui dépend de l'éclairement et du coefficient de réflexion (ici 18%).
En lumière incidente, on mesure un éclairement.

Si le sujet est la scène (si j'ai bien compris, charte CMP et abat-jour), plusieurs options : par exemple mesurer l'éclairement cette fois perpendiculairement à la source (mais qu'en faire ensuite ?)

Et dans le cas où le sujet est la scène, la charte CMP sera vraisemblablement sous-exposée (si on veut un rendu correct de l'abat-jour).

C'est cela. Tu y viens...  Un visage humain sera lui aussi sous-exposé si on veut un rendu correct de l'abat-jour.
Et bien entendu, en tant qu'accessoire de scène, on ne veut absolument pas cramer l'abat-jour
.

Quand tu photographies un objet noir, un objet gris et un objet blanc sous une lumière uniforme incidente donnée, tu n'aurais pas l'idée de corriger l'expo pour que le ton noir ait à l'image un rendu gris ou bien pour que l'objet gris ait un rendu noir...
Pourquoi ? Parce que sous une lumière uniforme donnée, le rendu de l'image correctement exposée fera que le gris neutre 18% aura une luminance égale à 50 et un objet noir 8% aura une luminance égale à 8 et un objet blanc 96 aura une luminance 96 du fait de leur réponse respective à la lumière uniforme incidente donnée.

Dans ce cas, pourquoi voudrais-tu - quand tu photographies une charte CMP plane à réponse cosinus, un visage humain de face à réponse cardioïde, un objet sphérique en verre blanc mat dont la réponse est tout autre - corriger l'expo pour que le gris de luminance 50 de la charte CMP plane ait à l'image une luminance 50 ou bien pour que le visage humain ait un rendu jugé "appréciable" par Norwood ?
Un auteur de cinéma filme une même scène avec plusieurs caméras dont l'angle de vue n'est pas nécessairement identique, dont le nombre d'images par seconde n'est pas non plus nécessairement identique et dont la sensibilité peut différer : et il faut bien indiquer une ouverture à chaque filmeur...

Tu mesures par conséquent comme tu l'as dit l'éclairement perpendiculairement à la source depuis une distance précisée.
Si la lumière naturelle incidente donnée est une lumière réfléchie depuis la façade blanche d'un immeuble situé à plus de 5m d'indice 8 pour 100 ISO :
cette lumière peut être considérée comme étant une lumière uniforme en ce qui concerne une scène inscrite dans un volume de 45cm x 40cm x40cm.
Auquel cas, tu affiches un triplet (f5,6 & 1/20 s pour 250 ISO) ou tout autre triplet équivalent pour photographier la scène avec l'expo correcte liée à la lumière existante donnée.
Et tu y ajoutes +1IL1/3 pour optimisation à la prise de vue de l'acquisition du fichier RAW.

L'expo de ce que voit le boîtier n'est pas l'expo correcte. L'expo du visage humain vu par le boîtier n'est pas non plus l'expo correcte.
L'expo correcte se mesure depuis une distance précisée en direction de la source sans que la présence d'un boîtier ou d'une caméra soit requise.

C'est ce que montre ton schéma. L'expo G  est l'expo correcte liée au set d'éclairage, c-à-d l'expo à laquelle un ajout de +1IL1/3 conduit à l'exploitation optimale du capteur. 
Les expos déterminées D, E et F sont ce que l'on appelle des "expositions à droite" de chacun des sujets photographiés isolément.

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 12:34:54
Tu mesures par conséquent comme tu l'as dit l'éclairement perpendiculairement à la source depuis une distance précisée.

L'éclairement est le flux reçu par une surface donnée, il n'est nullement impératif de mesurer l'éclairement perpendiculairement à la source.
En particulier, si tu voulais reproduire la charte CMP telle que tu l'as disposée, l'éclairement doit être mesuré en tenant compte de l'angle d'incidence, c'est-à-dire lumidisc orienté comme la charte.
Un sujet donné avec un éclairage donné ne sera pas exposé de la même manière si le photographe se place lumière principale dans le dos, de côté, voire en léger contre-jour. C'est une question d'équilibre ombres-lumières, d'apparence esthétique. Et c'est le but visé par le dôme de Norwood, en une seule mesure.

Laure-Anh

#102
Citation de: seba le Mars 24, 2019, 13:12:30
...
Un sujet donné avec un éclairage donné ne sera pas exposé de la même manière si le photographe se place lumière principale dans le dos, de côté, voire en léger contre-jour.


C'est une question d'équilibre ombres-lumières, d'apparence esthétique...
Et c'est le but visé par le dôme de Norwood, en une seule mesure.


Oui.
...
Mais non.
Avec une seule source, on joue sur le modeleur, la distance source-sujet et le positionnement de la source par rapport au sujet à distance source-sujet identique,
ainsi que le positionnement du modèle par rapport à l'arrière-plan.
Avec deux sources, on mesure la source principale puis on mesure la source secondaire afin de réaliser un ratio d'éclairage bien précis.
En extérieur, on cale au préalable l'expo à la lumière ambiante existante pour coller au mood souhaité pour notre prise de vue puis on expose au flash.
La mesure d'une source type bol beauté avec grid en extérieur par beau temps, c'est plusieurs mesures pour s'assurer d'être au bon endroit par rapport au faisceau de lumière discontinue (= non visible) du flash.
Le falloff d'une source, c'est une mesure précisément là où l'expo correcte est planifiée et une seconde mesure à plus grande distance dans le sens de propagation de la source.
L'écart de contraste, c'est une mesure côté éclairé et une seconde mesure côté ombragé.
Dans tous les cas, c'est le savoir-faire du photographe en matière d'éclairage qui conduit au résultat.
Dans aucun cas, le dôme de Norwood ne permet pas quoi que ce soit en une seule mesure...notamment quand on pointe le dôme sorti sans savoir où et pourquoi.

Dans l'exemple ci-dessous où une strip-box est positionnée en arrière du modèle de façon à produire une lumière en contre (= backlight)
pour souligner/détacher la ligne de la mâchoire laquelle mâchoire est en l'absence de source secondaire plongée dans une ombre significativement dense,
un minimun de deux mesures sont nécessaires pour réaliser au choix le ratio 1:1 ou bien 2:1 approprié,
sans pointer à aucun moment le flashmètre dôme sorti en direction de l'appareil-photo.

Laure-Anh


seba

J'aime bien quand tu écris : "A aucun moment on ne pointe le dôme vers l'appareil photo".

seba

Mais peut-être ne lis-tu pas l'anglais ?
Voici un mode d'emploi en français.

matopho

#106
Questions à Laure-Anh : Vous nous montrez et expliquez à chaque fois des cas particuliers. Cela résulte-t-il d'une méthode plus globale ? D'un cours ? De votre expérience ? D'un livre ?

Merci de partager vos références.

Vous nous exposez des cas avec plusieurs sources de lumière. Comment faites-vous pour simplement photographier une scène en éclairage naturel à l'extérieur qui ne se situe pas à l'infini, autrement dit de laquelle vous pouvez vous approcher pour mesurer la lumière incidente ?

Encore merci.
+ c loin - c net

Laure-Anh

#107
Citation de: seba le Mars 24, 2019, 15:30:04
J'aime bien quand tu écris : "A aucun moment on ne pointe le dôme vers l'appareil photo".

Je le signale parce que c'est le cas.


Citation de: matopho le Mars 24, 2019, 16:26:26
Question à Laure-Anh : Vous nous montrez et expliquez à chaque fois des cas particuliers. Cela résulte-t-il d'une méthode plus globale ? D'un cours ? De votre expérience ? D'un livre ?

Merci de partager vos références.

Le dôme ne voit pas sur les côtés : l'exposition F dôme en direction du boîtier est de 1/80 s tandis que l'expo correcte G dôme en direction de la mainlight est de 1/125 s  pour f5,6 & 100 ISO : soit +2/3IL !!!
Par conséquent, le mode d'emploi pondu par Norwood pour un dôme censé collecter la lumière de façon uniforme sur 180° ne vaut pas.
C'est du simple bon sens.

En lumière réfléchie, je mesure une charte CMP ou gris neutre 18% positionnée perpendiculairement à une monosource donnée : et non pas une charte de traviolle en y ajoutant +1/2IL selon Kodak,
ou bien avec +0lL selon Ansel Adams à ses débuts ; ou bien encore + 1/3IL selon Ansel Adams sur le tard.
Puis j'utilise cette expo pour photographier la scène éclairée par cette monosource sous tous les angles parce que mon boîtier est correctement calibré (= ne sur-expose pas, et ne sous-expose pas).
J'y ajoute +1IL1/3 quand je souhaite optimiser à la prise de vues l'acquisition de mes RAW.

En lumière incidente, je mesure ma monosource en pointant le flashmètre/posemètre (en accord avec mon boîtier) en direction du centre de cette monosource - et non pas vers l'appareil-photo si tant est qu'il y a un appareil-photo.
Pour la mesure du contraste, il en va différemment mais s'agissant exclusivement de la mesure de l'intensité de la monosource, c'est en direction de la monosource.

Sur la planche-contact ci-après, on peut voir que faire comme préconisé par Norwood et Seba conduirait à la sur-ex et au cramage de l'abat-jour en verre blanc mat (= robe de mariée semi tournée vers la source)
du fait de la différence +2/3IL engendré par le dôme dirigé vers le boîtier...pour qui est rigoureux et souhaite optimiser à la prise de vue l'acquisition de son RAW à la limite réelle de saturation de son capteur.
Si l'on expose couramment avec une marge d'erreur de 1IL1/3 en dessous de la saturation réelle du capteur, on peut pointer le dôme intégrateur partout et se persuader que c'est la bonne façon de faire.
Ce faisant, on contribue à induire d'autres personnes en erreur. Et on a le tort de penser et d'affirmer que des pros comme Olivier Chauvignat sont à côté de la plaque, ce qui est plus dommageable.



Laure-Anh

Je rappelle les conditions de lumière en provenance d'une fenêtre étroite à droite de l'image :

Laure-Anh

Exposer selon ce que le boîtier voit sans mesurer une charte perpendiculairement à la source, c'est s'exposer au cramage :

Ici, tout laisse croire que les Hautes Lumières utiles correspondent à la ligne blanche de marquage et qu'il faut exposer cette ligne à "droite"...
C'est en l'occurrence une erreur.
(pour qui s'applique au quotidien à exposer à la limite de saturation réelle de son capteur numérique, s'entend.)

Laure-Anh

Et voici pourquoi : les Hautes Lumières utiles sont ailleurs..
Le cas est en tout point similaire au cas de l'abat-jour en verre blanc mat.
Pour un cygne blanc ou pour une mariée en robe blanche, cela aura les mêmes conséquences.




Mesurer en direction de la lumière qui sert à photographier ou pas, c'est à vous de voir.

Tonton-Bruno

L'obsession de Laure-Anh, c'est de bien remplir les photosites à raz-bord sans rien cramer, car elle utilise un compact dont le capteur a une très faible dynamique.
Elle recourt à des courbes de développement linéaires très peu pratiques et très peu naturelles, mais avec lesquelles a appris à jongler.

Elle jongle aussi à la prise de vue en essayant d'utiliser la cellule de son compact comme celle d'un posemètre indépendant.

A force de jongleries et de complications les plus diverses, elle arrive à retomber sur ses pattes, sans doute après avoir pris un assez long temps de préparation et pas mal d'échecs inavoués.

Elle voudrait persuader la terre entière que ce qu'elle fait est très simple et très efficace, et plutôt que d'approfondir un peu plus les théories de la photographie et de l'optique, elle se perd dans une logorrhée que personne ne suit, tellement c'est confus et inutilement compliqué.

Depuis plusieurs années, on la voit passer un trimestre à diffuser des théories aussi confuses qu'alambiquées sur la gestion des flashes, puis le trimestre suivant c'est de nouveau l'exposition à droite avec la cellule de l'appareil utilisée comme une antique cellule à main, puis le trimestre d'après on ne la voit pas parce qu'elle est en vacances ou qu'elle passe ses examens, puis de nouveau elle repart sur un trimestre pour les flashes et le suivant sur l'expo à droite.

Cela fait des années que ça dure.

dioptre

Citation de: Tonton-Bruno le Mars 24, 2019, 17:50:39
L'obsession de Laure-Anh, c'est de bien remplir les photosites à raz-bord sans rien cramer, car elle utilise un compact dont le capteur a une très faible dynamique.
Elle recourt à des courbes de développement linéaires très peu pratiques et très peu naturelles, mais avec lesquelles a appris à jongler.

Elle jongle aussi à la prise de vue en essayant d'utiliser la cellule de son compact comme celle d'un posemètre indépendant.

A force de jongleries et de complications les plus diverses, elle arrive à retomber sur ses pattes, sans doute après avoir pris un assez long temps de préparation et pas mal d'échecs inavoués.

Elle voudrait persuader la terre entière que ce qu'elle fait est très simple et très efficace, et plutôt que d'approfondir un peu plus les théories de la photographie et de l'optique, elle se perd dans une logorrhée que personne ne suit, tellement c'est confus et inutilement compliqué.

Depuis plusieurs années, on la voit passer un trimestre à diffuser des théories aussi confuses qu'alambiquées sur la gestion des flashes, puis le trimestre suivant c'est de nouveau l'exposition à droite avec la cellule de l'appareil utilisée comme une antique cellule à main, puis le trimestre d'après on ne la voit pas parce qu'elle est en vacances ou qu'elle passe ses examens, puis de nouveau elle repart sur un trimestre pour les flashes et le suivant sur l'expo à droite.

Cela fait des années que ça dure.
Tout à fait !
Si j'avais lu Laure-Anh autrefois je ne me serai jamais lancé dans la photo !
Ça doit être par miracle que j'ai réussi à exposer mes ekta avec un simple spotmètre Minolta en lumière réfléchie
Et que je continue à exposer correctement en numérique
C'est moi qui décide ce qui est utile ou pas !

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 16:48:15
Je le signale parce que c'est le cas.

Ben voyons...

"A partir du sujet photographié, diriger le LUNASIX 3 vers l'appareil photographique".

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 16:48:15
Le dôme ne voit pas sur les côtés : l'exposition F dôme en direction du boîtier est de 1/80 s tandis que l'expo correcte G dôme en direction de la mainlight est de 1/125 s  pour f5,6 & 100 ISO : soit +2/3IL !!!
Par conséquent, le mode d'emploi pondu par Norwood pour un dôme censé collecter la lumière de façon uniforme sur 180° ne vaut pas.
C'est du simple bon sens.

Le dôme est bien sûr éclairé (à moitié) par un éclairage latéral.
Je ne sais pas où tu as lu que Norwood a raconté que le dôme collecte la lumière de façon uniforme sur 180°.

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 16:48:15
Ce faisant, on contribue à induire d'autres personnes en erreur. Et on a le tort de penser et d'affirmer que des pros comme Olivier Chauvignat sont à côté de la plaque, ce qui est plus dommageable.

Soit dit en passant, Olivier Chauvignat conseille également de diriger le dôme vers l'appareil photo.

Laure-Anh

Citation de: Tonton-Bruno le Mars 24, 2019, 17:50:39
...Elle voudrait persuader la terre entière que ce qu'elle fait est très simple et très efficace,

Merci de ne pas en faire une histoire de personne dès que les avis divergent.

Le maniement du flashmètre très simple. Je n'invente rien. C'est comme cela.
On mesure une source depuis une distance précisée en pointant le flashmètre dôme sorti (ou bien dôme rétracté suivant certains cas) vers ladite source, pas en direction de l'appareil-photo.
Quand on pointe le dôme vers l'appareil-photo tandis que la source principale est sur le côté, on "expose à droite", ni plus, ni moins. Pour un visage humain en headshot habillé en gris ou noir, ça va.
Pour un visage humain maquillé en clown triste, pour un objet 3D sphérique blanc avec contour lisse, pour un cygne blanc, pour un buste de mariée en robe blanche, ça ira moins bien.
Les visiteurs de ce fil ont en mains les éléments nécessaires pour juger par eux-mêmes. C'est une question de bon sens.

Sinon, si c'est définitivement une histoire de personne, il y a cette vidéo de Mark Wallace où il dit la même chose en substance :
quand on pointe le dôme vers l'appareil-photo tandis que la source principale est sur le côté, on "expose à droite", ni plus, ni moins.
https://www.youtube.com/watch?v=Rrj2Iqot0mk

seba

Tu peux me dire pourquoi dans tous les modes d'emploi des posemètres depuis 70 ans, sans exception, il est indiqué qu'il faut pointer le dôme vers l'appareil photo ?

Col Hanzaplast

#118
Extrait de la doc de l'extension PROFI-flash pour la Gossen Profisix:

"La mesure de l'éclairage au flash est effectuée d'après la méthode de mesure de la lumière incidente: placez-vous à l'emplacement de votre sujet que vous estimez important au point de vue image et diriger la calotte diffusante de votre PROFI-flash vers l'appareil. Auparavant, vous avez naturellement disposé à votre guise, l'éclairage du sujet à photographier."
(l'appareil dans le contexte désigne bien l'appareil-photo)

Voici un lien sur les documentations Gossen pour pas mal de produits discontinués: https://gossen-photo.de/en/previous-devices-photo/

Nikojorj

Ça me rappelle...


Bon, OK, on peut aller jusqu'à regretter l'absence d'un histogramme raw...

egtegt²

Citation de: dioptre le Mars 24, 2019, 19:45:03
Tout à fait !
Si j'avais lu Laure-Anh autrefois je ne me serai jamais lancé dans la photo !
Ça doit être par miracle que j'ai réussi à exposer mes ekta avec un simple spotmètre Minolta en lumière réfléchie
Et que je continue à exposer correctement en numérique
C'est moi qui décide ce qui est utile ou pas !
Malheureux ! Tu ne dois pas ! Tu dois respecter la mesure et appliquer les réglages qu'elle te donne sans dévier ! Sinon ça devient vite la chienlit !  ;D

matopho

#121
Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 16:48:15

......
En lumière réfléchie, je mesure une charte CMP ou gris neutre 18% positionnée perpendiculairement à une monosource donnée :.......

En lumière incidente, je mesure ma monosource en pointant .....
....
Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 20:23:00


On mesure une source depuis une distance précisée en pointant le flashmètre dôme sorti (ou bien dôme rétracté suivant certains cas) vers ladite source, pas en direction de l'appareil-photo.
Quand on pointe le dôme vers l'appareil-photo tandis que la source principale est sur le côté, on "expose à droite", ni plus, ni moins. Pour un visage humain en headshot habillé en gris ou noir, ça va.
.....
....il y a cette vidéo de Mark Wallace où il dit la même chose en substance :
quand on pointe le dôme vers l'appareil-photo tandis que la source principale est sur le côté, on "expose à droite", ni plus, ni moins.
https://www.youtube.com/watch?v=Rrj2Iqot0mk

Il ne s'agit pas de mesurer une source, mais de faire une mesure qui permet de déterminer le réglage d'un appareil photo. Ce n'est pas la même chose !

Pour la vidéo, je n'ai pas compris qu'il parle d'exposer à droite en dirigeant le dôme vers l'éclairage. L'auteur n'utilise pas l'expression ETTR, expose to the right. Il parle de préserver les hautes lumières ou les ombres. Il oriente le dôme selon ce qu'il veux obtenir. Mais cela n'est pas le cas d'utilisation de base, tel que le décrivent tous les modes d'emploi cités.

Bonne nuit
+ c loin - c net

Jean-Claude

Vois pages et pages de disputes ont une réponse en deux lignes.

Un dôme réalise une mesure de type cardioide (tronquée sur l'arrière) et un partie de la lumière latérale est bien intégrèe, la mesure est très intégrale.

Un diffuseur plat réalise une mesure de type sinus, la lumière latérale est totalement occultée, la mesure est essentiellement pondérée sur l'axe

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 16:48:15
Le dôme ne voit pas sur les côtés : l'exposition F dôme en direction du boîtier est de 1/80 s tandis que l'expo correcte G dôme en direction de la mainlight est de 1/125 s  pour f5,6 & 100 ISO : soit +2/3IL !!!
Par conséquent, le mode d'emploi pondu par Norwood pour un dôme censé collecter la lumière de façon uniforme sur 180° ne vaut pas.
C'est du simple bon sens.

Citation de: seba le Mars 24, 2019, 20:01:22
Le dôme est bien sûr éclairé (à moitié) par un éclairage latéral.
Je ne sais pas où tu as lu que Norwood a raconté que le dôme collecte la lumière de façon uniforme sur 180°.

Voilà la loi attendue par Norwood, en escomptant que le dôme suive cette loi.
Il s'est un peu planté et la courbe est légèrement différente d'une cardioïde, ce qui n'est pas très important. En plus je doute qu'en pratique la réponse soit réellement une cardioïde. Cette hypothèse est basée uniquement sur la fraction (en surface) éclairée du dôme, sans tenir compte des caractéristiques diffusantes de la matière du dôme, ni de la surface opposée qui est forcément un peu éclairée aussi par la diffusion, ni de l'obstruction du boîtier du posemètre. Seules des mesures pratiques pourraient déterminer la réponse réelle.

Mais que Norwood a raconté que le dôme collecte la lumière de façon uniforme sur 180°, à part l'avoir rêvé, je ne sais pas d'où tu as pu pondre ça.

titisteph

Le simple bon sens, c'est ne plus utiliser une cellule à main dès lors qu'on fait du numérique. Même en studio. Un histogramme renseigne bien plus sûrement de la bonne expo, et pour ça, il suffit de regarder l'écran de son APN. Et puis vous avez des yeux pour regarder les images qui s'affichent, non? Il vous faut une machine à calculer pour juger l'image?

En argentique, évidemment, comme on ne connaît pas le résultat immédiatement, une cellule à main garde sa raison d'être. J'en utilise encore une, du reste, dans ce cas-là.
Et vous savez quoi? J'oriente le dôme vers l'appareil, comme dit dans les modes d'emploi! Le plus dingue, c'est que ça marche!