Charte 18%

Démarré par Dormeur74, Mars 18, 2019, 21:29:56

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dioptre

#200
Ces 2 accesoires se montaient à la place de la calotte hémisphérique.
Avec des angles de mesure de 5 et 10 °
Pouvait aussi se monter un diffuseur plat

Je l'ai remisé dans un placard pour acheter le spotmeter VI Qui avait la visée réfléchie dans le corps de l'appareil sans avoir à démonter la calotte hémisphérique
Et cette visée réfléchie était beaucoup plus précise avec un angle de mesure de 1°

seba

OK ce n'est donc ni un diffuseur, ni réflex.

Laure-Anh

#202
Citation de: seba le Mars 28, 2019, 20:48:58
OK finalement j'ai regardé la vidéo.
D'abord il explique à quoi sert dôme sorti/dôme rentré. Explications qui sont les siennes mais pas vraiment exactes.
Ensuite mise en pratique, cohérente avec ses explications.
Mesure des sources dôme rétracté pour régler le contraste de l'éclairage, puis mesure dôme sorti vers la key-light, selon lui pour vérifier que l'exposition reste correcte en intégrant les deux sources.
Bon déjà quand il fait ça, la tête du modèle cache la fill light donc cette dernière mesure ne sert à rien.
Ensuite, évidemment, ça ne correspond pas au mode opératoire du mode d'emploi.

J'ai dû mal à comprendre comment une personne comme toi capable de nous pondre des abaques (tout comme chelminage) restes sourd à l'évidence
du fait que tu as lu un mode d'emploi écrit et ré-écrit selon les mêmes termes depuis plus de 70 ans...et du fait que la quasi totalité des forumeurs - non pros -  agréent.

Dans ce fil, il est question de charte gris 18% (si possible neutre si l'on veut également faire la compensation des blancs).
A quoi elle sert face à une seule et unique source si vous ne savez pas comment l'orienter et comment effectuer la mesure en lumière réfléchie avec un flashmètre/posemètre ou bien avec le spotmètre du boîtier ? Si vous ne savez pas mesurer une seule et unique source en lumière réfléchie, ce veut dire que vous ne savez pas comment mesurer une seule et unique source en lumière incidente, les deux mesures étant liées. Par conséquent, à quoi vous sert un flashmètre, dôme sorti ou bien dôme rétracté, si vous ne savez pas la bonne façon de mesurer une seule et unique source en lumière incidente ? A quoi bon utiliser deux source si vous ne savez pas en gérer une seule et unique ?

Depuis le début, je te demande comment tu mesures une (seule et unique) source avec ton flashmètre/posemètre en lumière incidente et tu n'as pas répondu avec certitude.
Tu dis et tu as raison que le flashmètre dôme rétracté mesure la lumière incidente en cosinus et le même flashmètre dôme sorti la mesure en cardioïde. Après, tu...fais quoi ?
Ce qui est terrible, c'est que Tata Ginette a la réponse, les élèves de CM ont la réponse, ainsi que tous les porteurs d'eau jamais scolarisés...
Ils n'ont jamais lu de mode d'emploi de flashmètre/posemètre. Ils considèrent le problème posé avec neutralité et trouvent instantanément la réponse guidés par leur seul bon sens.

Cela ressemble en tous points à une question d'accueil à 1 €uro dans certain jeu télévisé...

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 30, 2019, 12:25:25
J'ai dû mal à comprendre comment une personne comme toi capable de nous pondre des abaques (tout comme chelminage) restes sourd à l'évidence
du fait que tu as lu un mode d'emploi écrit et ré-écrit selon les mêmes termes depuis plus de 70 ans...et du fait que la quasi totalité des forumeurs - non pros -  agréent.

Mais c'est ce que je dis depuis le début : c'est écrit dans les modes d'emploi, conformément au mode opératoire décrit depuis l'invention du dôme. Je suis sûr que les personnes (pros ou non pros) qui écrivent autre chose dans les tutos ne le savent tout simplement pas.
Je te pose aussi une question : pourquoi diable les fabricants écrivent-ils ça ?
Je t'ai quand même montré que Olivier Chauvignat lui aussi indique de pointer le dôme vers l'appareil photo.

Citation de: Laure-Anh le Mars 30, 2019, 12:25:25
Depuis le début, je te demande comment tu mesures une (seule et unique) source avec ton flashmètre/posemètre en lumière incidente et tu n'as pas répondu avec certitude.

Et bien je le répète car je l'ai déjà dit (tout au long du fil) :

S'il s'agit de régler les sources (éclairement), on mesure chaque source séparément, lumidisc perpendiculaire à la source.

S'il s'agit de déterminer l'éclairement et l'exposition pour la reproduction d'un sujet plat, on mesure l'éclairement sur le document, lumidisc avec la même orientation que le document, quel que soit le nombre et l'emplacement des sources.

S'il s'agit de déterminer l'exposition pour un sujet 3D, on utilise le lumidôme, et là les modes opératoires divergent, les explications deviennent vagues et incertaines. Si l'éclairage est à peu près uniforme, pas de souci, tout le monde se mettra d'accord pour déterminer la bonne exposition. Si l'éclairage est assez contrasté, il y a fort à parier que l'apparence désirée de l'image (et donc l'exposition) sera assez subjective.

Si on utilise un carton gris moyen, on l'utilise comme le lumidisc dans les deux premiers cas, pour le troisième cas (sujet 3D), on peut trouver le conseil suivant : l'orienter à mi-angle entre la source principale et l'appareil photo.

seba

Et je remets une série d'image avec la même key light mais 3 incidences différentes, et toute une série d'expositions.
Tu trouves cette comparaison débile et pourtant c'est crucial pour expliquer pourquoi l'angle d'incidence a une influence sur l'exposition.
On n'est pas obligé de préférer les images qui sont dans la même colonne (chaque colonne a la même exposition).
On peut très bien préférer les images 5, 6 et 7 par exemple (dans les lignes 1, 2 , et 3), même si une partie du visage est cramée.

matopho

Je reviens sur ce fil car je crois avoir compris vos divergences. Dites-moi si je me trompe.

Laure-Anh : je pense que vous chercher à mesurer la lumière en dirigeant le posemètre, dôme sorti ou rentré vers la source (vous ne cessez de le répéter). Cela pour utiliser la méthode décrite ici http://www.ppphoto.fr/techdocs/Exposition_sans_posemetre.pdf, en tout cas dans son principe : à un lumière donnée correspond un réglage ISO/ouverture/temps de pose.

Le posemètre Startlite 2 de Gossen propose cette mesure (Sekonic doit certainement le proposer aussi, mais je n'ai pas pu le vérifier, n'en possédant pas). Il est même possible d'obtenir directement le couple ouverture/temps de pose en fonction de la sensibilité. Cette mesure se fait en lumière incidente. La notice ne précise dans ce paragraphe, si le dôme est sorti ou pas. En me basant sur le reste de la notice, pour la mesure du contraste ou de la valeur moyenne en EV, le dôme peut avoir l'une ou l'autre des deux positions.

seba : vous utilisez simplement un posemètre de la façon prévue par la notice.

Tout cela pour une mesure d'une seule source de lumière. Le cas de sources multiples est différent.

Am I right ? Thanks

+ c loin - c net

seba

#206
Citation de: matopho le Mars 30, 2019, 18:15:03
Laure-Anh : je pense que vous chercher à mesurer la lumière en dirigeant le posemètre, dôme sorti ou rentré vers la source (vous ne cessez de le répéter). Cela pour utiliser la méthode décrite ici http://www.ppphoto.fr/techdocs/Exposition_sans_posemetre.pdf, en tout cas dans son principe : à un lumière donnée correspond un réglage ISO/ouverture/temps de pose.

Je connais bien le système APEX (avec ses indices de lumination). Dans l'article en lien, la définition de l'IL (ou EV), et les tableaux sont idiots.
Beaucoup de posemètres donnent les IL (mesure en lumière incidente ou réfléchie, peu importe). C'est complètement inutile sauf si on a un appareil avec couplage IL, comme les Hasselblad par exemple.

La divergence entre Laure-Anh et moi, c'est qu'elle garde la même exposition quelle que soit l'incidence de la key light. Mais selon l'incidence de la key light, l'éclairage peut être plutôt plat sans ombres marquées, ou alors apportant beaucoup de modelé au sujet, avec des ombres plus ou moins marquées, et plus ou moins envahissantes. Et l'image ne sera pas la même si on expose plus ou moins, ce sera pas mal une question de goût aussi. La mesure avec le dôme pointé vers l'appareil photo est censé donner une image qui plaira au plus grand nombre. Et ceci quel que soit l'éclairage, une seule ou plusieurs sources, avec des dispositions variées, sauf en contre-jour ce qui est d'ailleurs indiqué dans le mode d'emploi du Norwood Director.
Si on expose une image ayant beaucoup de modelé comme avec un éclairage frontal, les parties les plus éclairées seront bien exposées mais l'apparence d'ensemble sera assez sombre. Si on expose un peu plus, les parties les plus éclairées ressortiront très claires (c'est ce qui ne plaît pas à Laure-Anh) mais l'apparence d'ensemble sera moins sombre, plus équilibrée.

Tonton-Bruno

Laure-Anh s'appuie essentiellement sur la pratique d'Olivier Chauvignat, qui est un professionnel de talent qui gagne très bien sa vie en faisant des photos de studio qui ont beaucoup de succès.
Il sait se servir de son matériel à merveille et de manière très efficace.
Malheureusement, c'est un autodidacte qui n'a aucun diplôme photographique ni aucun diplôme universitaire relatif à l'optique, à la chimie ou à l'électronique et qui n'a pas non plus un bagage suffisant pour lire et comprendre des traités de théorie pure.
Il continue néanmoins à donner des cours et à enseigner des recettes qui marchent même si elles s'appuient sur des raisonnements faux ou des usages détournés de certains outils.
Il est néanmoins ridicule de vouloir justifier à postériori de tels bricolages d'ignorant, même si la virtuosité et le talent de leur auteur lui permettent de retomber sur ses pattes presque à tous les coups.

rsp

la LUNASIX F avec son dôme et aussi le viseur reflex 7,5° ou 15°


seba


rsp

il y a un curseur pour passer de l'un à l'autre... Je suis étonné que Seba ne l'ai pas postée :)
on voit les deux cercles de couleur dans le viseur. C'est un reflex bi-objectif !

seba

Citation de: rsp le Mars 30, 2019, 19:23:07
il y a un curseur pour passer de l'un à l'autre... Je suis étonné que Seba ne l'ai pas postée :)
on voit les deux cercles de couleur dans le viseur. C'est un reflex bi-objectif !

Et bien là c'est pour la mesure en lumière réfléchie.

rsp

Citation de: seba le Mars 30, 2019, 19:53:43
Et bien là c'est pour la mesure en lumière réfléchie.
Oui, tout à fait, on peut mesurer la lumière incidente avec le dôme, ou la lumière réfléchie sans dôme dans 30°, ou dans 15° / 7,5° avec l'accessoire...

seba

Citation de: seba le Mars 30, 2019, 19:03:11
La divergence entre Laure-Anh et moi, c'est qu'elle garde la même exposition quelle que soit l'incidence de la key light. Mais selon l'incidence de la key light, l'éclairage peut être plutôt plat sans ombres marquées, ou alors apportant beaucoup de modelé au sujet, avec des ombres plus ou moins marquées, et plus ou moins envahissantes. Et l'image ne sera pas la même si on expose plus ou moins, ce sera pas mal une question de goût aussi. La mesure avec le dôme pointé vers l'appareil photo est censé donner une image qui plaira au plus grand nombre. Et ceci quel que soit l'éclairage, une seule ou plusieurs sources, avec des dispositions variées, sauf en contre-jour ce qui est d'ailleurs indiqué dans le mode d'emploi du Norwood Director.
Si on expose une image ayant beaucoup de modelé comme avec un éclairage frontal, les parties les plus éclairées seront bien exposées mais l'apparence d'ensemble sera assez sombre. Si on expose un peu plus, les parties les plus éclairées ressortiront très claires (c'est ce qui ne plaît pas à Laure-Anh) mais l'apparence d'ensemble sera moins sombre, plus équilibrée.

Exemple en image.
1 - Une orange éclairée de face. Pas de problème, il n'y pas 36000 expositions possibles.
2 - Key light latérale, même exposition que 1. La densité du côté droit est la même, c'est ce que veut Laure-Anh. Je trouve l'image globalement un peu sombre.
3 - Key light latérale, temps de pose plus long. Le côté droit est plus clair, c'est ce que veut éviter à tout prix Laure-Anh. Néanmoins, à mon goût, cette image est globalement bien équilibrée et plus plaisante que la 2.

Dormeur74

Je crois qu'on y est et que ma balance, sur cet exemple très bien fait, commence à pencher du côté de Laure-Ahn. Je trouve la photo n° 2 bien meilleure tout simplement parce que j'ai de la matière dans les hautes lumières. Sur une peau d'orange c'est déjà vrai, mais sur la peau de pêche d'un visage de bébé qui est beaucoup plus claire je crois que la trois ne me conviendrait pas. Et pas question de toucher à la partie intéressante (éclairée) en post-production. En revanche, je n'hésiterais pas à éclaircir les zones sombres. Cela n'engage que moi.

seba

Question de goût.
Note qu'il n'est pas question de remonter les ombres, Norwood a fait ses essais en N et B avec des tirages non maquillés ou avec des diapos. En cinéma non plus pas question de toucher à l'équilibre de l'image.
A ce qu'il paraît, les studios de Hollywood ont adopté le dôme de Norwood très rapidement.

FredEspagne

Le spotmeter de Minolta est très répendu aussi. Il permet la mesure très précise (1º) des hautes lumières qu'on ne veut pas cramer.
35 ans de film et labo argentique , 21 de numérique

dioptre

Citation de: FredEspagne le Mars 31, 2019, 10:22:42
Le spotmeter de Minolta est très répendu aussi. Il permet la mesure très précise (1º) des hautes lumières qu'on ne veut pas cramer.

Mais il a aussi le diffuseur hémisphérique et le diffuseur plat pour les mesures en incidente

Laure-Anh

#218
Citation de: matopho le Mars 30, 2019, 18:15:03
Je reviens sur ce fil car je crois avoir compris vos divergences. Dites-moi si je me trompe.

Laure-Anh : je pense que vous chercher à mesurer la lumière en dirigeant le posemètre, dôme sorti ou rentré vers la source (vous ne cessez de le répéter). Cela pour utiliser la méthode décrite ici http://www.ppphoto.fr/techdocs/Exposition_sans_posemetre.pdf, en tout cas dans son principe : à un lumière donnée correspond un réglage ISO/ouverture/temps de pose.

seba : vous utilisez simplement un posemètre de la façon prévue par la notice.

Am I right ? Thanks

Seba n'a pas tort en tout. Le flashmètre a plusieurs fonctions et s'utilise différemment selon la fonction qui nous est utile.
Mais avant de passer en revue ses autres fonctions, il faut partir sur de bonnes bases et être absolument certain d'employer la bonne méthodes pour mesurer une seule et unique source.

Quand Seba dit et prouve que le dôme a un comportement cardioïde, Seba dit et prouve que ce dôme ne voit pas sur  les côtés,
et qu'il rend fidèlement compte de la totalité de l'intensité de la source s'il est pointé en direction de la source
mais qu'il rend seulement compte d'une intensité de la source de plus en plus minorée quand il est pointé de plus en plus loin de la direction de la source.
Bref, le seau qui sert à recueillir l'eau liée au débit du robinet est de plus en plus percé au fur et à mesure que le dôme est pointé de plus en plus loin de la direction de la source.
C'est indéniable, c'est indiscutable et non négociable. Et prouvé par Seba que j'approuve entièrement.

S'agissant de mesurer l'intensité d'une source, c'est vers la source qu'il faut diriger le flashmètre : c'est indéniable, c'est indiscutable et non négociable.
Que ce soit Olivier Chauvignat, que ce soit Tata Ginette, que ce soit une petite merdeuse comme moi depuis bientôt 9 pages,...tu n'as pas besoin de savoir qui dit quoi.
Tu fais appel à ton bon sens et tu sais ce qui est vrai de ce qui est erroné. Tu ne dois avoir besoin de personne pour juger de ce qui est correct ou non.
Il faut être un éternel débutant et recourir aux bases fondamentales. Si ça coince, on s'oppose fermement. Si c'est logique, on suit le raisonnement pour voir où ça mène...

Il est consternant de lire que parce refusant de considérer mon point de vue, Tonton Bruno affirme que Olivier Chauvignat est un autodidacte mal instruit en matière d'emploi du flashmètre.
J'ai le dos large, très très large : tapez sur moi mais pas sur Olivier Chauvignat pour qui tout faux jugement en public est préjudiciable et qui, absent de ce fil, ne peut pas se défendre.

Jusqu'à maintenant, j'assistais plus à un mouvement de censure qu'à un encouragement à poursuivre. Je constate qu'il y a une petite brèche dans tes certitudes.
Seba est pris en tenaille avec ce qui est écrit depuis 70 ans, il essaie de faire coller les différentes pièces du puzzle mais cela ne se peut pas avec le dôme sorti dirigé en direction du boîtier.
La mesure de l'intensité d'une source donnée est totalement indépendante du boîtier dont la présence n'est pas requise.
Si tu es prêt à me lire, je continue. Je te dis ce que l'on fait de la mesure relevée au flashmètre, dôme sorti ou bien dôme rentré, pointé en direction de la source.
Il s'agit de notions basiques, rien de plus, et irréfutables.

Nikojorj

Citation de: seba le Mars 30, 2019, 20:20:02
Exemple en image.
C'est intéressant, parce que ça montre bien à quel point ce fil est anachronique : la bonne exposition de l'orange à moitié éclairée, c'est avec le reflet spéculaire juste saturé (exposé à droite), et point.

Dormeur74

Pas bien compris le mot "anachronique" dans ta phrase. Tu pourrais développer ?

seba

#221
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 12:57:54
Quand Seba dit et prouve que le dôme a un comportement cardioïde, Seba dit et prouve que ce dôme ne voit pas sur  les côtés,

Bien sûr que le dôme "voit" sur les côtés.
La réponse est par exemple de 50% à 90°.

Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 12:57:54
S'agissant de mesurer l'intensité d'une source, c'est vers la source qu'il faut diriger le flashmètre : c'est indéniable, c'est indiscutable et non négociable.

Avec une mesure en lumière incidente, on ne mesure pas une intensité mais un éclairement.

Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 12:57:54
La mesure de l'intensité d'une source donnée est totalement indépendante du boîtier dont la présence n'est pas requise.
Si tu es prêt à me lire, je continue. Je te dis ce que l'on fait de la mesure relevée au flashmètre, dôme sorti ou bien dôme rentré, pointé en direction de la source.
Il s'agit de notions basiques, rien de plus, et irréfutables.

Encore un fois, on ne mesure pas une intensité mais un éclairement.
Les différentes mesures, avec lumidisc ou lumidôme, tout ça c'est très clair pour moi.

seba

Citation de: Nikojorj le Mars 31, 2019, 12:58:00
C'est intéressant, parce que ça montre bien à quel point ce fil est anachronique : la bonne exposition de l'orange à moitié éclairée, c'est avec le reflet spéculaire juste saturé (exposé à droite), et point.

C'est un critère assez personnel.
Souvent les reflets spéculaires sont bien plus lumineux que le reste du sujet.

Laure-Anh

#223
Ton raisonnement est complètement à côté de la plaque.



Contexte de la prise de vue :
a - On est en éclairage monosource.
b - L'écart de contrastes existant entre ombres et lumières perçu par le boîtier est strictement et entièrement lié au positionnement et à l'angulation de la source par rapport à l'orange
c - Laquelle orange réfléchit moins de lumière que ce que ferait la même orange peinte en blanc mat 98%. C'est un objet très particulier dont il s'agit.

Partant de là :
1 - En exposant mon RAW selon la mesure du flashmètre, dôme sorti ou bien dôme rentré en direction de la source  + 1IL1/3 pour optimisation à la prise de vue de l'acquisition dudit fichier RAW, je suis en limite de la saturation réelle du capteur. Si souhaité, il me suffit d'ajouter un peu d'expo en post-prod[/u] pour arriver au même résultat que la version 3 de l'orange.

2- En exposant davantage que l'indication du dôme pointé en direction de la source comme tu le fais, on expose à droite à la prise de vue :
on augmente ce faisant la luminance de l'orange perçue par le boîtier,
on cramerait en ce faisant la même orange peinte en blanc mat 96% ou bien tout blanc 96% venant à être inclus dans le champ cadré,
tandis que en ce faisant, on ne modifie rien, on n'a pas la main pour modifier quoi que ce soit, en ce qui concerne l'écart de contrastes existant perçu par le boîtier.

3 - Si l'on veut un écart de contraste moindre toutes choses étant identiques par ailleurs, on joue sur le positionnement et l'angulation de la source par rapport à l'orange.
En aucun cas sur l'expo. Quelle que soit l'expo utilisée, cela ne modifie pas - en aucun cas - l'écart de contrastes existant.



rsp

Citation de: seba le Mars 31, 2019, 13:21:56
C'est un critère assez personnel.
Souvent les reflets spéculaires sont bien plus lumineux que le reste du sujet.
Comme toujours il y a mélange entre ce qui est plaisant à voir et ce qui est "vrai" dans l'absolu.
L'œil (en réalité c'est le cerveau qui pilote) est attiré, comme on dit,  par ce qui est le plus lumineux dans une scène : du coup il parait plus agréable de voir des détails dans cette partie "attirante". Alors qu'effectivement, les reflets spéculaires sont souvent saturés (et donc avec peu de détails visibles). Il y a le même type de raisonnement dans les zones sombres, on préfère les zones légèrement bruitées car on y accrooche sur des détails... qui n'existent pas.