Charte 18%

Démarré par Dormeur74, Mars 18, 2019, 21:29:56

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jac70

Citation de: castanea le Avril 07, 2019, 11:46:36
Laure-anh est pour moi l'équivalent des ingénieurs que je trouve dans mon métier, un peu perchés, adorant plus que tout décortiquer, émettre des hypothèses, bref cogiter. Le résultat technique pour eux se mesure.


Ton comparatif ingénieur/technicien n'est pas faux, mais un peu manichéen.

J'ai été pendant des années responsable de l'organisation méthodes et de la productivité du montage dans l'industrie automobile (qui plus est sur le segment le plus rentable de l'époque donc le plus surveillé en haut lieu !!!). Avec une fonction pareille, on a beau être ingénieur, on ne peut pas faire autrement que d'avoir les pieds sur terre, et réagir très rapidement quand un problème se présente. Quand on vient te dire que 50 voitures viennent de passer en ligne de production avec le train AR non vissé au bon couple de serrage, on n'a pas le temp de faire des beaux schémas PowerPoint pour expliquer cela !

Ceci pour expliquer ma réaction : Laure-Anh, me semble-t-il, se destine à ce métier. Ce que je constate, c'est qu'elle raisonne toujours en conditions studio. C'est respectable, mais peu compatible avec les photos que l'on prend en conditions reportage, en voyage par exemple. On a déjà eu pas mal de débats sur ce sujet, et je n'ai pas envie de recommencer. D'autant plus que c'est à sens unique : Laure-Anh décortique les photos des autres, mais ne nous montre jamais les siennes, prises dans des conditions comparables ! trop facile !
Quand au détours d'un couloir de temple, on tombe sur ce beau visage, on n'a pas le temps de sortir son flashmetre et de faire les corrections à coup de 1/3 d'IL. On a 1/2 seconde pour déclencher, en mode A, matricielle, ISO auto. Et, au retour, on fait quelques correction sur le RAW.

C'est tout !

jac70

Je ne pense pas qu'elle ait pu faire la même image. Les conditions de lumière à l'intérieur de ce temple étaient complétement imprévisibles, et variaient au cours de mon déplacement d'une salle à l'autre en suivant la foule, très nombreuse, et sans pouvoir m'arrêter !. Cette jeune fille faisait partie du "personnel" et assurait la surveillance : ce qui explique qu'elle ne bougeait pas trop !

Quels préréglages auraient pu me permettre de faire cette image ? C'est à Laure-Anh de répondre, avec un exemple un peu ressemblant à l'appui, sinon la crédibilité, déjà bien entamée, s'envolera.

On est vraiment loin du studio, et des exemples comme cela, j'en ai à la pelle, et je ne suis pas le seul ! Mais, chose importante, quand je voyage, je suis pas obsédé par les prises de vue : elles sont une résultante et non pas un but.

matopho

Depuis ces 2 articles :

https://luminous-landscape.com/expose-right/
https://luminous-landscape.com/optimizing-exposure/

est-ce que les capteurs et les appareils n'ont-ils pas évolués ? Cette technique est-elle toujours justifiée ?

Attention : luminous-landscape.com est devenu payant. Vous ne pourrez les lire entièrement qu'une fois. Je les ai joint en PDF.
+ c loin - c net

frmfrm

Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 12:14:20
Perso, je n'utilise pas Rawdigger.
12,5%, 25%, 50% et 100% : le gris moyen 12,5% est calé à 3IL en deçà de la limite de saturation du capteur.
Dans le cas de mes boîtiers Canon ESO300D/20D/7D Mark II/G1-X Mark II et Fujifilm SF100FS, il semblerait que la sensibilité nominale du capteur ne soit pas 100 ISO mais plutôt 120 ISO.
Quoiqu'il en soit, si j'ajoute +1IL1/3 à l'expo juste qui attribue une luminance 50 au gris moyen 18% d'une charte  CMP (Luminances 25,35,50,65,80 et 96) ou ColorBalanceCoach (5%,18%, 80% et 95%),
mon RAW conserve tous les détails dans les tons blancs Lab 96 (= 90%), avec possibilité d'ajouter qq dixièmes IL avant cramage.
Bon, on sait deja que tu n'utilises pas rawdigger..... mais comment tu fais pour dire que tu as encore des détails pour le lab96 ? ;-)

Si tu veux avoir un ordre de grandeur sans trop de difficulté et si je ne me trompe pas :-)

Pour le 300d, dxomark indique une sensibilité mesurée de 116.
https://www.dxomark.com/Cameras/Canon/EOS-300D---Measurements

C'est la sensibilité Ssat qui place le gris moyen 18% de réflexion ( 50 lab ) à 2,96 EV de la saturation. Si tu utilises ton boitier à sa sensibilité de 100 iso, la saturation sera placée à 2,96 + log2(100/sSat) = 2,74 EV du gris 18% .

Si tu veux que ton boitier ne capture pas plus de 90% ca veut dire que tu veux placer la saturation à 2,32 EV du gris moyen.

Il faut donc que tu surexposes de 2,74-2,32 = 0,42 EV . Le 300d est surement le cas le plus défavorable mais ca me semble loin de tes 1,33 diaphs.
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 12:14:20
Je photographie très rarement un blanc de luminance supérieure à Lab 96 (= supérieure à 90%):
le blanc 95% de la ColorBalanceCoach éblouit et est à la limite du spéculaire pour tout dire. Si vous en avez acheté une à la boutique Photim, vous savez de quoi je parle.
Compte tenu de cela, je m'impose +1IL1/3 comme limite raisonnable. Dans le cas rarissime de blanc 95% et plus, je m'en tiens à +1IL.

Ben, c'est un tord de se limiter à 90% ;-)

En vidéo, 90% de réflexion correspond à 100 IRE pour beaucoup de fonctions de transfert ( REC709 etc..). 100 IRE c'est en principe le blanc le plus blanc affiché à l'écran. Ben ca suffit rarement et on utilise souvent une fonction knee pour compresser les HL et capturer des zones à plus de 90% ...
Ca semble bizarre qu'en travaillant en raw on se rajoute des contraintes qui posent problèmes dans bien des situations aux vidéastes.

Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 12:14:20
La constante et la seule constante, c'est le 18% neutre lequel quand il est bien exposé voit son pic représentatif positionné pile poil au milieu de l'histogramme "luminosité".
Quand le gris moyen 18% correctement exposé est au milieu de l'histogramme de visualisation boîtier du fait de l'attribution de la luminance 50 par la courbe tonale du boîtier,
j'y ajoute +1IL1/3, tous mes boîtiers étant correctement et pareillement calibrés.

Bref, on photographie très rarement un blanc de luminance supérieure à Lab 96 (= supérieure à 90%).
Partant de là, si le jpeg direct boîtier d'une prise de vue en mode RAW présente une luminance supérieure à 90, il y a tout lieu de se méfier. En mode jpeg, cela aurait signifié cramage de la prise de vue.
En mode d'enregistrement RAW, ça pardonne parce que l'on dispose d'une marge d'erreur confortable de 1IL1/3. Une différence de +1/3IL ou bien de +1IL ne provoquera pas de cramage irrémédiable.

La encore, ca se discute ;-)

DPP semble placer le gris moyen à 118/119, LR à 127/128. Ces points sont les pivots de l'outil contraste.

Pour LR, une photo correctement exposé aura son gris moyen au point pivot. Pour ce faire LR utilise le parametre BaseExposure qui sert à ramener le gris moyen au bon endroit ( et parfois un peu ailleurs :-) ). Sa valeur est définie par LR en connaissant l'écart entre le gris moyen et la saturation de l'appareil pour une sensibilité donnée. Si tu changes cette distance derrière son dos, la correction n'est plus bonne mais aura quand même lieu. Je me demande si ca ne pose pas de pb si tu n'obtiens pas ta correction par calcul.

Laure-Anh

Citation de: frmfrm le Avril 07, 2019, 14:48:14
...Pour le 300d, dxomark indique une sensibilité mesurée de 116.
https://www.dxomark.com/Cameras/Canon/EOS-300D---Measurements

116 ISO. Je ne savais pas du tout.
120 ISO...Sans DXO  et sans Rawdigger, je trouve que je m'en sors pas trop mal. Entre 116 et 120 ISO, ça fait à la louche  3 centièmes d'IL...Me trompe-je ?

Je suis photographe animalière et de nature. Je ne suis pas vidéaste. Je n'ai aucune notion en vidéo.
En photographie, comme dit et redit, je photographie la plupart du temps des tons de luminance 96 (= 90%) auquel cas j'applique +1IL1/3.
Dans le cas rarissime où je fais face à des tons de luminance supérieure à 96 (= supérieure à 90%), ce sont des tons éblouissants que je reconnais au premier coup d'oeil pour lesquels je me limite à +1IL.

frmfrm

Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 17:09:17

116 ISO. Je ne savais pas du tout.
120 ISO...Sans DXO  et sans Rawdigger, je trouve que je m'en sors pas trop mal. Entre 116 et 120 ISO, ça fait à la louche  3 centièmes d'IL...Me trompe-je ?

Je suis photographe animalière et de nature. Je ne suis pas vidéaste. Je n'ai aucune notion en vidéo.
En photographie, comme dit et redit, je photographie la plupart du temps des tons de luminance 96 (= 90%) auquel cas j'applique +1IL1/3.
Dans le cas rarissime où je fais face à des tons de luminance supérieure à 96 (= supérieure à 90%), ce sont des tons éblouissants que je reconnais au premier coup d'oeil pour lesquels je me limite à +1IL.

Mouarf  , j'arrête là j'ai du boulot en retard,   ;-)


Tonton-Bruno

#356
Citation de: castanea le Avril 07, 2019, 11:46:36
...voire d'un JPEG direct en configurant au mieux le traitement interne au boitier.
Non, cette méthode ne peut pas s'appliquer à un JPG direct qui serait irrémédiablement cramé de plus de 1 IL.

Citation de: castanea le Avril 07, 2019, 11:46:36
Ce que je comprends de l'approche Laure-anh c'est qu'un fichier brut optimisé ouvre toutes les portes d'un post-traitement bien maîtrisé
Tout dépend de ce qu'on appelle un fichier brut optimisé.

  • J'utilise Rawdigger pour analyser mes fichiers RAW
  • Je me suis fait faire des profils linéaires pour mes boîtiers par un spécialiste
  • J'ai étudié des dizaines de fichiers exposés à droite selon la méthode de Chauvignat, Laure-Anh et Jmc
  • Chaque fois j'ai pris en double la photo selon les paramètres constructeurs
  • Chaque fois le développement optimal a été obtenu avec les paramètres constructeurs et les courbes standard d'Adobe

La méthode préconisée par Laure-Anh est juste une complication inutile et absurde, puisque pour avoir un rendu correct il faut bien à un moment donné appliquer une courbe de contraste. Si on ne le fait pas on obtient des photos sans contrastes au couleurs fausse et délavées.
Le remplissage des photosites à raz-la-gueule est une complication inutile, compliquée et inadéquate.

De plus, la dynamique des capteurs est telle aujourd'hui que n'importe qui peut photographier en JPG direct un couple de mariés sans cramer la robe blanche ni enterrer le costume noir, et sans se prendre la tête le moins du monde.
Pourtant cet exercice a longtemps été considéré comme très difficile.
Avec les capteurs actuels, en utilisant bêtement les réglages des constructeur, n'importe qui peut le faire comme je l'ai montré à travers mon exemple.
Conseiller à tout le monde de se faire des nœuds au cerveau, de ne pas suivre le calage de la cellule de son boîtier, de ne pas suivre non plus le mode d'emploi des posemètres manuels, c'est tout simplement une aberration mentale.

Laure-Anh

Citation de: jac70 le Avril 07, 2019, 12:51:25
Ton comparatif ingénieur/technicien n'est pas faux, mais un peu manichéen.
...
Ce que je constate, c'est qu'elle raisonne toujours en conditions studio. C'est respectable, mais peu compatible avec les photos que l'on prend en conditions reportage, en voyage par exemple.
Laure-Anh décortique les photos des autres, mais ne nous montre jamais les siennes, prises dans des conditions comparables ! trop facile !

Quand au détours d'un couloir de temple, on tombe sur ce beau visage, on n'a pas le temps de sortir son flashmetre et de faire les corrections à coup de 1/3 d'IL.
On a 1/2 seconde pour déclencher, en mode A, matricielle, ISO auto. Et, au retour, on fait quelques correction sur le RAW.

C'est tout !

Ici, dans le présent fil, on parle de charte, de mesure d'expo. Et plus particulièrement, de la bonne façon de mesure une monosource au moyen d'un flashmètre.
S'agissant de mesurer des écarts de contrastes, je pointerais le flashmètre différemment. Je me servirais quand cela est approprié de sa fonction spotmètre à 1° d'angle.
Mais s'agissant de la mesure en lumière incidente d'une monosource pour photographier le tout-venant, c'est flashmètre en direction de la monosource.
Dans le même ordre d'idée, s'agissant de mesurer en lumière réfléchie une monosource pour photographier le tout-venant, c'est charte perpendiculaire à la monosource et au spotmètre du boîtier.
Une fois que j'ai enregistré la mesure d'expo juste liée à une monosource donnée, et peu importe où je me positionne par rapport au sujet,
j'utilise cette expo juste et seulement cette expo juste à l'exclusion de tout autre tant que la distance source-sujet est constante.



En espace découvert et lumière naturelle, c'est la règle des f16 qui prévaut.
En espace découvert et lumière naturelle, par beau temps sans nuage, avec ombres nettement découpées et denses, la lumière est d'indice 15 pour 100 ISO,
tandis que l'écart de contrastes existant entre ombres et lumières est d'environ 3IL. La variation de l'expo n'a strictement aucune influence sur cet écart de contrastes.
L'exposition juste est par conséquent f5,6 & 1/1000è s pour 100 ISO + 1IL à +1IL1/3 selon les HL rencontrées - en mode enregistrement  RAW.
Si je photographie le sujet en total contre-jour sans inclure le soleil dans le champ cadré, sachant que cette ombre présente une différence de -3IL avec le plein soleil :
j'ai le choix de photographier en ombres chinoises en n'ajoutant rien...ou bien d'ajouter +3IL à l'expo précédemment décrite.
Je suis attentive aux ombres portées parce que leurs densités en disent long sur la lumière qui sert à photographier.
Je m'entraîne à être aussi familière que possible avec la lumière. Pour tenter de réussir cela, j'ai délaissé depuis longtemps les automatismes.
Décortiquer les images des autres, déconstruire un éclairage donné, cela fait partie intégrante de l'apprentissage de la lumière.
 

Jac70 et moi n'avons pas la même approche du portrait. Je ne fais pour ma part pas de portrait dans l'urgence.
La photo est prétexte à créer des liens. Je me présente, je discute, je sollicite la permission, j'en profite pour établir avec soin le meilleur profil,
je prépare le terrain, je mesure la lumière ambiante disponible avec rigueur sans hâte, en utilisant au besoin ma ColorBalanceCoach ou bien ma charte CMP,
je sais plus ou moins le ratio d'éclairage entre ombres et lumières au niveau du visage, je sais également plus ou moins le ratio d'éclairage entre le sujet et son environnement.
Je ne débouche pas systématiquement  les ombres ; quand je le fais, je sais et contrôle le ratio.
Autant que possible et quitte à le déplacer à un autre endroit, je positionne le sujet là où la lumière ambiante disponible va bien, éventuellement là où des réflecteurs naturels apportent un plus ;
à défaut, je déploie mon flash déporté qui est précisément calibré en prévision de tout usage sur le terrain sans recours à un flashmètre : son NG est très exactement de 5,6m pour 100 ISO au 1/4 de puissance.

Laure-Anh

Citation de: Tonton-Bruno le Avril 07, 2019, 17:48:02
...
De plus, la dynamique des capteurs est telle aujourd'hui que n'importe qui peut photographier en JPG direct un couple de mariés sans cramer la robe blanche ni enterrer le costume noir, et sans se prendre la tête le moins du monde.

+1. Nous sommes d'accord.
Photographier une scène de ce type qui tient en 5 à 6 IL aux commandes d'un boîtier ayant 14 IL de dynamique, c'est pain béni.
Entre le plein soleil d 'indice 15 pour 100 ISO et la lumière disponible après le coucher du soleil, il y a grosso modo 5IL de différence :
ça laisse 8 à 9 IL de marge, pourquoi se prendre le chou avec l'expo sur le terrain ? On expose tout pour le plein soleil en mode RAW et on ajuste en post-prod.

jac70

#359
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 18:35:25

IciJac70 et moi n'avons pas la même approche du portrait. Je ne fais pour ma part pas de portrait dans l'urgence.
La photo est prétexte à créer des liens. Je me présente, je discute, je sollicite la permission, j'en profite pour établir avec soin le meilleur profil,
je prépare le terrain, je mesure la lumière ambiante disponible avec rigueur sans hâte, en utilisant au besoin ma ColorBalanceCoach ou bien ma charte CMP,
je sais plus ou moins le ratio d'éclairage entre ombres et lumières au niveau du visage, je sais également plus ou moins le ratio d'éclairage entre le sujet et son environnement.
Je ne débouche pas systématiquement  les ombres ; quand je le fais, je sais et contrôle le ratio.
Autant que possible et quitte à le déplacer à un autre endroit, je positionne le sujet là où la lumière ambiante disponible va bien, éventuellement là où des réflecteurs naturels apportent un plus ;
à défaut, je déploie mon flash déporté qui est précisément calibré en prévision de tout usage sur le terrain sans recours à un flashmètre : son NG est très exactement de 5,6m pour 100 ISO au 1/4 de puissance.

Tes répliques sont toujours aussi divertissantes et témoignent d'une ignorance totale du contexte, que j'ai pris le soin d'expliquer ! Tu aurais fait tout cela face à cette jeune fille dans un temple, ou même dans un endroit plus calme ? La pauvre..et pauvre de toi dans ces conditions : les Indiens sont patients, mais je ne pense pas que tu leur aurais témoigné un grand respect en sortant tout ton attirail de mesures et en les accaparant pendant 10 minutes !

Je pense que tu n'as jamais pratiqué ce genre de prise de vue, malgré la précision de la description de ton process-type.
Dès que l'on sort de la théorie, tout s'écroule !

Tonton-Bruno

Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 18:56:03
Photographier une scène de ce type qui tient en 5 à 6 IL aux commandes d'un boîtier ayant 14 IL de dynamique, c'est pain béni.
Même un contre-jour avec le soleil dans le champ ne pose plus aucun problème avec un capteur ayant 14 IL de dynamique.

Exemple cette photo, prise en 2014 avec le D610 en mode priorité au diaphragme et mesure matricielle.

Le vrai RAW brut tel que peut l'afficher Rawdigger, et son analyse, qui montre qu'en fait il n'y a que 9 IL de dynamique pour la scène enregistrée.

Tonton-Bruno

Le développement tel que je l'ai fait il y a cinq ans.

Elle n'était pas optimisée, ma prise de vue ?

seba

Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 18:35:25
Ici, dans le présent fil, on parle de charte, de mesure d'expo. Et plus particulièrement, de la bonne façon de mesure une monosource au moyen d'un flashmètre.

En ce qui concerne l'utilisation du dôme, il n'a jamais été question de mesurer une monosource. Ca c'est juste ton idée fixe.
Le dôme, utilisé conformément au mode d'emploi, prend en compte le set d'éclairage complet, en une seule mesure.

frmfrm

A y est j'ai fini mon taf :-)

Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 17:09:17
116 ISO. Je ne savais pas du tout.
120 ISO...Sans DXO  et sans Rawdigger, je trouve que je m'en sors pas trop mal. Entre 116 et 120 ISO, ça fait à la louche  3 centièmes d'IL...Me trompe-je ?

Non tu ne te trompes peut être pas sur ta comparison entre 120 et 116, mais tu te trompes si tu penses que c'est ça qui est important dans mon intervention :-)

Faut regarder le résultat du calcul , et pis tu pourras le refaire pour tes autres appareils car ça m'étonnerait qu'ils soient tous à 120 zisos natif.
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 17:09:17
Je suis photographe animalière et de nature. Je ne suis pas vidéaste. Je n'ai aucune notion en vidéo.
En photographie, comme dit et redit, je photographie la plupart du temps des tons de luminance 96 (= 90%) auquel cas j'applique +1IL1/3.
Dans le cas rarissime où je fais face à des tons de luminance supérieure à 96 (= supérieure à 90%), ce sont des tons éblouissants que je reconnais au premier coup d'oeil pour lesquels je me limite à +1IL.

Si tu arrives à faire la différence entre une réflexion à 90 % et des zones de réflexion supérieure sans avoir de référence , je pense que tu peux t'inscrire au guiness book , voir dans un cirque :-)

Pour le reste effectivement, en vidéo on n'a pas à gérer les mêmes scènes qu'en photo quand on fait de l'animalier ...

Laure-Anh

Citation de: seba le Avril 07, 2019, 20:00:42
En ce qui concerne l'utilisation du dôme, il n'a jamais été question de mesurer une monosource. Ca c'est juste ton idée fixe.
Le dôme, utilisé conformément au mode d'emploi, prend en compte le set d'éclairage complet, en une seule mesure.

Ha bon ?!!!....
Et dans le cas d'un set d'éclairage monosource, aucun photographe n'utilise un flashmètre ? Il fait comment ?

Les deux prises de vue ci-après ont été faites avec une monosource fixe, en modifiant la position du boîtier de 90° entre les deux déclenchements.
Comment mesures-tu l'expo dans l'un et l'autre cas ? Flashmètre avec dôme sorti ou dôme rentré ? Positionné où ? Et pointé dans quelle direction ?
Ou bien n'est-ce pas dans les limites de compétence d'un flashmètre ?

seba

Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 22:43:20

Ha bon ?!!!....
Et dans le cas d'un set d'éclairage monosource, aucun photographe n'utilise un flashmètre ? Il fait comment ?

Les deux prises de vue ci-après ont été faites avec une monosource fixe, en modifiant la position du boîtier de 90° entre les deux déclenchements.
Comment mesures-tu l'expo dans l'un et l'autre cas ? Flashmètre avec dôme sorti ou dôme rentré ? Positionné où ? Et pointé dans quelle direction ?
Ou bien n'est-ce pas dans les limites de compétence d'un flashmètre ?

As-tu lu le mode d'emploi ?

seba

Et ce depuis plus de 70 ans.

Philail

Si j'ai bien compris, le +1.33 EV est à appliquer lors de la mesure de la lumière incidente mono source.
Les fichiers raw de mon Fuji X-T3 indiquent un décalage de -0.7 EV pour 'Bias EV Raw' et +0.07 pour 'BaselineExposure'.
En lumière réfléchie, donc mesurée par l'APN, dois-je appliquer une correction de +2/3 d'EV (-07+0.07= -0.63 soit sensiblement 0,66) ?
Et faire la mesure avec quelle photométrie ? Je pencherai pour la moyenne, voir en pondérée, puisque en matricielle l'algo n'en fait qu'à sa tête.

dioptre

Citation de: Philail le Avril 12, 2019, 17:52:29
Si j'ai bien compris, le +1.33 EV est à appliquer lors de la mesure de la lumière incidente mono source.
Les fichiers raw de mon Fuji X-T3 indiquent un décalage de -0.7 EV pour 'Bias EV Raw' et +0.07 pour 'BaselineExposure'.
En lumière réfléchie, donc mesurée par l'APN, dois-je appliquer une correction de +2/3 d'EV (-07+0.07= -0.63 soit sensiblement 0,66) ?
Et faire la mesure avec quelle photométrie ? Je pencherai pour la moyenne, voir en pondérée, puisque en matricielle l'algo n'en fait qu'à sa tête.

Vu la tolérence du numérique je ne me casse pas la tête comme cela
Histogramme sur l'écran ou le viseur de l'appareil.
Correction en fonction du sujet, souvent pressentie vu le sujet.

De toute façon on ne sait pas précisément ce que mesure l'appareil.
Faut dire aussi qu'avoir pratiqué l'Ekta avec au max 6 diaph d'écart supportés, utilisation du spotmètre 1° et tirage sur Ciba ...
cela affûte l'oeil.

Et puis tu choisis comment l'endroit de ta mesure sur le sujet ?
Tu peux avoir aussi bien le 1/30, le 1/125 ou le 1/250 à f/8 suivant la ou tu oriente ton appareil
Tu choisis quoi?

Philail

Pour l'endroit de la mesure, je propose une mesure moyenne sur toute la surface (c'est pour cela que je n'ai pas mentionné dans mon propos la mesure spot).
Et j'aimerai bien avoir une réponse technique précise et argumentée à mes interrogations.

seba

En pratique, la mesure moyenne (ou intégrale) est défavorablement influencée par un fond plus sombre ou plus clair que le sujet principal (dans le cas où le sujet principal se trouve en avant-plan, ce qui est souvent le cas).
La mesure pondérée centrale est moins influencée par le fond.
La mesure sélective pas du tout (à condition de bien délimiter la zone de mesure sur le sujet principal).
Par rapport à la mesure sélective, la mesure pondérée centrale est tout de même un peu influencée par le fond, ce qui est censé donner des images à l'exposition bien équilibrée. C'est en tout cas l'argument invoqué par les fabricants.

En principe il n'y a pas de correction à faire, en particulier si on utilise le JPEG boîtier.
Si on applique l'exposition à droite, une correction en + est à prévoir.

dioptre

Citation de: Philail le Avril 12, 2019, 18:50:04
Pour l'endroit de la mesure, je propose une mesure moyenne sur toute la surface (c'est pour cela que je n'ai pas mentionné dans mon propos la mesure spot).
Et j'aimerai bien avoir une réponse technique précise et argumentée à mes interrogations.

Est-ce que cela a un intérêt ?
Cela dépend du sujet
Pour moi il n'y a pas de réponse technique et argumentée
Une expo juste en photo ce n'est pas un calcul technicomathématique.

Ça se saurait s'il suffisait d'appuyer sur un bouton pour avoir une expo juste
Oui, pour Tata Ginette.

Philail

Désolé mais je pose une question technique précise sur les corrections d'expo mise en place par les constructeurs en précisant certains paramètres pour limiter les biais et vous me répondez sur la photométrie ...

Tonton-Bruno

Citation de: Philail le Avril 12, 2019, 18:50:04
Pour l'endroit de la mesure, je propose une mesure moyenne sur toute la surface (c'est pour cela que je n'ai pas mentionné dans mon propos la mesure spot).
Et j’aimerai bien avoir une réponse technique précise et argumentée à mes interrogations.
J'ai déjà dit que je ne trouvais pas cette méthode optimale, mais néanmoins j'utilise les logiciels de son promoteur, RawDigger et FastRawViewer.

https://www.fastrawviewer.com/

FastRawViewer ne coûte que 17€ et en plus on peut l'essayer gratuitement pendant un mois.

Pour l'analyse du RAW, je trouve que c'est un outil suffisant.

On trouve sur ce site tout le détail de la méthode ETTR.
https://www.fastrawviewer.com/blog/how-to-use-the-full-dynamic-range-of-your-camera

Je persiste à dire que ça ne marche pas vraiment, et que s'il est vrai qu'on a souvent 1 IL de marge par rapport au remplissage optimal des photosites, parfois on n'a que 0,3 ou 0,7 IL de marge, même en prenant soigneusement sa référence sur une carte de gris bien orientée.
Pour la photo d'action par temps variable, ce n'est tout simplement pas adapté du tout.

Laure-Anh

Citation de: Philail le Avril 12, 2019, 17:52:29
Si j'ai bien compris, le +1.33 EV est à appliquer lors de la mesure de la lumière incidente mono source.
Les fichiers raw de mon Fuji X-T3 indiquent un décalage de -0.7 EV pour 'Bias EV Raw' et +0.07 pour 'BaselineExposure'.
En lumière réfléchie, donc mesurée par l'APN, dois-je appliquer une correction de +2/3 d'EV (-07+0.07= -0.63 soit sensiblement 0,66) ?
Et faire la mesure avec quelle photométrie ? Je pencherai pour la moyenne, voir en pondérée, puisque en matricielle l'algo n'en fait qu'à sa tête.

Il faut que chacun de mesurer où se trouve la limite réelle de saturation de son ou ses capteurs
dès lors que le 18% d'un jpeg de visualisation se voit attribuer une luminance égale à 50 par la courbe tonale constructeur.
 

Dans le cas de mes boîtiers, les constructeurs ont calé le gris 12,5% à -3IL de la limite réelle de saturation du capteur.
Le capteur Canon de mes boîtiersCanon et celui du bridge Fujifilm S100FS sont donnés pour 100 ISO mais leur sensibilité nominale est plus proche de 120 ISO.
Partant de là, et en ce qui me concerne, je dispose de +1IL1/3 avant saturation réelle quand je photographie du blanc de réflectance inférieure ou égale 90% (Luminance égale à Lab 96).
En présence de blanc de réflectance 95% et plus, c'est un ton blanc très rare en pratique quotidienne mais reconnaissable car très éblouissant, je me limite à +1IL.
Il ne s'agit pas d'exposition à droite, il s'agit d'utiliser autant que possible la pleine capacité de chacun de mes capteurs.
Pour bien faire la différence, je ne cherche pas à exposer du noir 3% plus clair qu'il n'est : le but vers lequel je tends de mon mieux,
c'est d'utiliser le +1IL à +1IL1/3 que je sais être à ma disposition et que je n'utilisais pas auparavant.

Je précise que tous mes boîtiers ainsi que mon flash cobra multitâches attitré sont correctement et pareillement étalonnés.
En pratique, si l'expo juste liée à une lumière solaire directe est mise en oeuvre, un gris 18% perpendiculaire au soleil est au milieu de l'histo de visualisation
tandis que l'indicateur d'expo est au milieu du barregraph quand la zone de mesure spot est posée sur tout gris 18% perpendiculaire au soleil.

Avant d'ajouter +1IL1/3 ou bien +1IL à quoi que ce soit, il convient de déterminer très précisément quelle est la lumière principale qui sert à photographier.
Si la source est uniforme et si son intensité est insensible à la loi sur la déperdition inversement proportionnelle au carré de la distance source/sujet - c'est le cas du soleil direct - peu importe.
Si la lumière est autre, il faut savoir en quel point et dans quelle direction l'expo doit être mesurée, tant en mesure réfléchie qu'en mesure incidente.