Charte 18%

Démarré par Dormeur74, Mars 18, 2019, 21:29:56

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dioptre

Citation de: seba le Mars 20, 2019, 16:01:57
En général avec cette procédure ça peut aller mais si le soleil est très latéral ça peut dévier beaucoup.

suffit de réfléchir

A propos de méthode,j'ai toujours utilisé la mesure par réflexion, et je connais des pro confirmés qui font pareil
C'est la seule méthode pour caler les ombres et les lumières en argentique

seba

Citation de: dioptre le Mars 20, 2019, 16:13:12
suffit de réfléchir

A propos de méthode,j'ai toujours utilisé la mesure par réflexion, et je connais des pro confirmés qui font pareil
C'est la seule méthode pour caler les ombres et les lumières en argentique

On peut le faire. Mais ça demande plusieurs mesures et un petit calcul.
Tu as lu le papier de Norwood ?

En gros, avec un diffuseur plat ou une charte plate, on peut faire des mesures et calculer une exposition.
Avec le dôme, c'est du point and shoot.

titisteph

J'avais lu dans CI que pour exposer avec une charte 18%, il fallait orienter le carton un tiers pour le ciel et deux tiers pour le sujet.
En gros, il faut orienter le carton un peu vers le ciel avant de faire la mesure.

Et j'ai fait cela pendant des années en diapo avec mon OM-4 en mesure spot.
Quand j'étais face à une situation où le bracketting était impossible (sujet trop mouvant, pas le droit à l'erreur), j'utilisais la charte de cette manière. Ca marchait super bien! A la mer, à la neige, j'étais toujours bon.

Paradoxalement, quand j'ai fini par acheter une cellule à main avec dôme d'intégration, j'ai eu beaucoup plus de déconvenues.

zuiko

Citation de: titisteph le Mars 20, 2019, 16:34:50
Et j'ai fait cela pendant des années en diapo avec mon OM-4 en mesure spot.

L'OM-4, le seul appareil conçu pour le zone system, nostalgie, le mien dort depuis un bon moment...

seba

#54
Citation de: titisteph le Mars 20, 2019, 16:34:50
Paradoxalement, quand j'ai fini par acheter une cellule à main avec dôme d'intégration, j'ai eu beaucoup plus de déconvenues.

En utilisation réglementaire ?
Par exemple normalement il faut tenir le posemètre à bout de bras, ne pas porter d'habits clairs...
Enfin ceci avec un dôme vraiment conçu comme prévu, c'est-à-dire qui intègre la lumière sur pratiquement 360°.

Jean-Claude

Citation de: gerarto le Mars 19, 2019, 13:16:45
Gné ? ? ?

Ha bon, un charte de gris à 18% sert à la balance des blancs ?  :o

Je croyais naïvement depuis des lustres que c'était pour l'expo... On m'aurait menti ?  :o
(bon, ok, on peut aussi faire la BdB avec... )
Une mesure de lumière en incident, avec dome hémisphérique et plusieures directions en dome plat renseigne bien mieux sur l'éclairement du sujet que des mesures réfléchies sur charte grise.

Par contre pour la bdb on est mieux servi par des chartes que le thermocolorimètre. Soit en blanc mesuré en boitier, soit par un coups de pipette en post traitement ( ou sur les courbes RGB pour une bdb en 3 points)

seba

Diffuseur plat ou charte plate, c'est pareil : on mesure un éclairement.

Jean-Claude

Citation de: seba le Mars 20, 2019, 18:11:20
Diffuseur plat ou charte plate, c'est pareil : on mesure un éclairement.
En théorie oui, en pratique c'est autrement plus facile de tourner le posemètre  d'un main à bout de bras avec son petit diffuseur plat ( ou hémisphérique masqué) que d'orienter une charte d'une main, mesurer de l'autre tout en faisant gaffe de ne pas masquer la lumière  :)

Laure-Anh

Citation de: seba le Mars 20, 2019, 18:11:20
Diffuseur plat ou charte plate, c'est pareil : on mesure un éclairement.

Comme déjà dit, un flashmètre/posemètre est un outil. On l'utilise de façon à servir nos intérêts.
Toi, tu mesures un éclairement et tu tiens absolument à mesurer un éclairement : c'est pourquoi tu diriges - et tu as raison - le flashmètre/posemètre dôme sorti  depuis le modèle en direction de l'objectif.
D'autres que toi s'en servent pour mesurer la source : et pour cela, ils dirigent - et ils ont raison - le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle vers le centre de la source et non pas vers l'objectif.
Quand ils ont besoin de mesurer les contrastes au niveau du modèle, ils dirigent alors effectivement le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle vers l'objectif.
Si la source est très proche, la mesure des contrastes depuis le modèle vers l'objectif nécessitera de rétracter le dôme diffuseur.

Question très simple : je positionne mon modèle à contre-jour de tel sorte que son dos, sa chevelure et ses épaules soient éclairés par le soleil situé complètement hors-champ et servant de "contre".
Je souhaite faire une photo en lumière mixte à f8 & 100 ISO en exposant correctement le visage du modèle au flash selon une puissance appropriée f8 & 100 ISO
et en souhaitant une lumière naturelle en contre présentant une différence de +2IL par rapport au flash.
Comment fais-tu pour mesurer la lumière naturelle et déterminer le temps de pose qui va bien au moyen de ton flashmètre/posemètre dôme sorti ?

seba

#59
Citation de: Laure-Anh le Mars 20, 2019, 20:31:57
Comme déjà dit, un flashmètre/posemètre est un outil. On l'utilise de façon à servir nos intérêts.
Toi, tu mesures un éclairement et tu tiens absolument à mesurer un éclairement : c'est pourquoi tu diriges - et tu as raison - le flashmètre/posemètre dôme sorti  depuis le modèle en direction de l'objectif.
D'autres que toi s'en servent pour mesurer la source : et pour cela, ils dirigent - et ils ont raison - le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle vers le centre de la source et non pas vers l'objectif.
Quand ils ont besoin de mesurer les contrastes au niveau du modèle, ils dirigent alors effectivement le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle vers l'objectif.
Si la source est très proche, la mesure des contrastes depuis le modèle vers l'objectif nécessitera de rétracter le dôme diffuseur.

Au contraire, dôme sorti, dirigé vers l'appareil, le posemètre ne mesure pas du tout un éclairement. Il mesure la lumière venant de toute part, avec une pondération qui dépend de l'angle d'incidence. Le but c'est d'avoir avec une seule mesure une exposition bien équilibrée, sous différents sets d'éclairage.
Pour mesurer un éclairement il faut rétracter le dôme.

Citation de: Laure-Anh le Mars 20, 2019, 20:31:57
Question très simple : je positionne mon modèle à contre-jour de tel sorte que son dos, sa chevelure et ses épaules soient éclairés par le soleil situé complètement hors-champ et servant de "contre".
Je souhaite faire une photo en lumière mixte à f8 & 100 ISO en exposant correctement le visage du modèle au flash selon une puissance appropriée f8 & 100 ISO
et en souhaitant une lumière naturelle en contre présentant une différence de +2IL par rapport au flash.
Comment fais-tu pour mesurer la lumière naturelle et déterminer le temps de pose qui va bien au moyen de ton flashmètre/posemètre dôme sorti ?

Dans ce cas, la mesure dôme sorti donnera l'exposition pour le visage, le soleil en contre éclairera les contours. Mais je ne suis pas sûr d'avoir compris ta question ni le résultat que tu en attends.
Il faut savoir que le dôme a été validé avec, pour l'éclairage principal, un angle d'incidence de 0° à 135°, pour les contre-jours une procédure très différente est indiquée dans le mode d'emploi du posemètre Norwood Director (qui est bien plus explicatif qu les modes d'emplois actuels).

PS : as-tu lu la présentation de Norwood à la SMPTE ?

Tonton-Bruno

Citation de: Laure-Anh le Mars 20, 2019, 20:31:57
D'autres que toi s'en servent pour mesurer la source : et pour cela, ils dirigent - et ils ont raison - le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle vers le centre de la source et non pas vers l'objectif.
Le principal est qu'il s'y retrouvent avec cette manière de faire si peu orthodoxe.
Je ne suis certes pas un spécialiste de la photo de studio mais il me semble que normalement pour mesurer l'éclairement du sujet par différentes sources de lumière on utilise un spotmètre dirigé vers la partie du sujet éclairée principalement par la source lumineuse qu'on veut mesurer.
Il me semble bien que c'est la méthode Harcourt.
Plutôt que de te fier à des autodidactes talentueux mais pas très solides sur le plan théorique, tu devrais essayer de te rapprocher des professonniels du studio Harcourt, qui ont généralement reçu la solide formation de l'école Louis Lumière et qui connaissent vraiment bien ce sujet, aussi bien sur le plan théorique que pratique.

egtegt²

Citation de: seba le Mars 20, 2019, 15:05:56
En fait il y a une solution invariable (en tout cas supposée être optimale) : c'est le dôme intégrateur. Qui ne nécessite pas de jugement.
En ce qui concerne le carton plat, la mesure peut être très différente selon l'orientation du carton.
Etant donné qu'une exposition est un choix et qu'il n'y a pas de solution invariable et optimale pour une scène donnée, je ne vois pas comment il pourrait y avoir une mesure ne demandant pas de jugement. Si par exemple je prends une photo à contre jour, je peux avoir envie de faire une photo en ombre chinoise ou au contraire d'avoir le sujet à contrejour correctement exposé. Ca va me donner deux expositions différentes et aucun appareil ne pourra décider à ma place quelle solution je dois choisir.
Ta méthode permet juste de garantir qu'un carton gris 18% placé sur la scène sera enregistré comme un gris 18%, mais ça n'est pas nécessairement ce que le photographe souhaite.

La seule méthode "parfaite", c'est de mesurer toutes les luminances de la scène avec un spotmètre puis de faire un choix en connaissant la plage dynamique de l'appareil. En numérique, une autre solution est de prendre une photo test (ce qui revient à mesurer toutes les luminances de la scène), puis de décider de la bonne exposition à partir de cette photo test.

Le seul défaut, c'est que ces méthodes sont longues et ne permettent pas de prendre une photo sur le vif.

Tonton-Bruno

Citation de: egtegt² le Mars 21, 2019, 10:31:57
La seule méthode "parfaite", c'est de mesurer toutes les luminances de la scène avec un spotmètre puis de faire un choix en connaissant la plage dynamique de l'appareil. En numérique, une autre solution est de prendre une photo test (ce qui revient à mesurer toutes les luminances de la scène), puis de décider de la bonne exposition à partir de cette photo test.

Le seul défaut, c'est que ces méthodes sont longues et ne permettent pas de prendre une photo sur le vif.
Si tu as une connexion WiFi et un moniteur bien étalonné planqué au fond du studio, la solution de la photo test est tout de même assez rapide, surtout avec un peu d'expérience, et en principe la photo de studio est de la photo prémédité avec des modèles qui sont un peu des acteurs et un photographe qui est un peu un metteur en scène.

J'ai toujours considéré qu'un bon photographe de studio, c'était avant tout un bon directeur d'acteur et un bon éclairagiste.
Appuyer ensuite sur le bouton au bon moment, c'est presque secondaire.

seba

Citation de: egtegt² le Mars 21, 2019, 10:31:57
Etant donné qu'une exposition est un choix et qu'il n'y a pas de solution invariable et optimale pour une scène donnée, je ne vois pas comment il pourrait y avoir une mesure ne demandant pas de jugement. Si par exemple je prends une photo à contre jour, je peux avoir envie de faire une photo en ombre chinoise ou au contraire d'avoir le sujet à contrejour correctement exposé. Ca va me donner deux expositions différentes et aucun appareil ne pourra décider à ma place quelle solution je dois choisir.
Ta méthode permet juste de garantir qu'un carton gris 18% placé sur la scène sera enregistré comme un gris 18%, mais ça n'est pas nécessairement ce que le photographe souhaite.

La seule méthode "parfaite", c'est de mesurer toutes les luminances de la scène avec un spotmètre puis de faire un choix en connaissant la plage dynamique de l'appareil. En numérique, une autre solution est de prendre une photo test (ce qui revient à mesurer toutes les luminances de la scène), puis de décider de la bonne exposition à partir de cette photo test.

Le seul défaut, c'est que ces méthodes sont longues et ne permettent pas de prendre une photo sur le vif.

1-En ce qui concerne les contre-jours, j'ai expliqué plus haut que la mesure avec le dôme n'est pas adaptée aux contre-jours, et que le mode d'emploi indique une procédure tout à fait différente.
2-Ce n'est pas ma méthode, c'est la méthode de Norwood et j'explique simplement sa méthode. C'est lui qui a inventé le dôme et qui indique comment s'en servir. Et le résultat n'est pas du tout qu'un carton gris 18% sur la scène sera forcément enregistré comme un gris moyen.
3-Le dôme de Norwood a été adopté par tous les fabricants, soit on applique ses instructions et le résultat est à prendre ou à laisser, soit on en fait autre chose mais ce n'est pas du tout ce qu'il avait prévu.
4-Toute autre procédure (mesure des éclairements, ou des luminances, photo test, que sais-je encore) peut être faite par le photographe pour déterminer l'exposition et je n'ai rien à dire contre ça.

titisteph

En fait, tout cela était très important en argentique, surtout en 35mm où on ne pouvait pas trop faire de polas de test.

Maintenant, en numérique, il suffit de déclencher et de voir le résultat... En 19 ans de photo de studio professionnelle, je n'ai jamais eu besoin d'une cellule à main.

lebrodeur

Salut à vous,

Par simple curiosité, est-ce qu'il y en a parmi vous qui ont utilisé un «Expodisc» ? (Personnellement, non).

Du temps de l'argentique, j'avais lu un article dans Chasseur d'Images qui présentait le produit (de mémoire fin des années '90, début 2000). La version 2.0 de l'Expodisc , selon la publicité qui en est faite, serait devenue un outil servant à obtenir une Balance des blancs précise (voir lien ci-dessous).

https://www.expodisc.com/
A+  Denis B.

seba

Citation de: titisteph le Mars 21, 2019, 11:04:46
En fait, tout cela était très important en argentique, surtout en 35mm où on ne pouvait pas trop faire de polas de test.

Maintenant, en numérique, il suffit de déclencher et de voir le résultat... En 19 ans de photo de studio professionnelle, je n'ai jamais eu besoin d'une cellule à main.

Disons que c'était une manière simple de trouver, en mesure incidente, une exposition correcte, surtout en diapos et pour le cinéma. D'ailleurs en vidéo je ne sais pas s'il est d'usage de post-traiter les images.

seba

Comparaison entre mesure de l'éclairement et mesure avec le dôme.
A – disposition de l'éclairage – key light à 75° - 8000 lux – fill light  à 0° - 1000 lux – mesures perpendiculaires à la source
B – mesure de la fill light et paramètres d'exposition
C – mesure de la key light et paramètres d'exposition
D –mesure key light + fill light, perpendiculairement à la fill light et paramètres d'exposition
E – mesure key-light + fill light perpendiculairement à la key light et paramètres d'exposition
B, C, D et E donneraient, pour l'exposition, une indication correcte pour un document plat (et mat) orienté comme la surface de mesure. La densité de l'image serait toujours la même.
F – mesure avec le dôme dirigé vers l'appareil photo, la mesure découle du mélange des sources qui ne correspond à rien de particulier mais l'exposition préconisée est censée être optimale pour un sujet 3D (un portrait par exemple).
G – mesure avec le dôme dirigé vers la key light, là aussi la mesure ne correspond à rien de particulier, mais dans ce cas le résultat est que l'image est sous-exposée par rapport à F.

Tonton-Bruno

Citation de: seba le Mars 21, 2019, 11:37:04
D'ailleurs en vidéo je ne sais pas s'il est d'usage de post-traiter les images.
Bien au contraire, c'est la règle chez les professionnels et d'ailleurs l'étalonnage est un métier à part entière.
Aujourd'hui au cinéma l'étalonnage et le montage sont 2 opérations distinctes réalisées par des studios souvent différents.
Il n'empêche que le rôle de l'éclairagiste et celui du cadreur sont primordiaux à la prise de vue.

matopho

Citation de: seba le Mars 21, 2019, 11:40:35
Comparaison entre mesure de l'éclairement et mesure avec le dôme.
A – disposition de l'éclairage – key light à 75° - 8000 lux – fill light  à 0° - 1000 lux – mesures perpendiculaires à la source
B – mesure de la fill light et paramètres d'exposition
C – mesure de la key light et paramètres d'exposition
D –mesure key light + fill light, perpendiculairement à la fill light et paramètres d'exposition
E – mesure key-light + fill light perpendiculairement à la key light et paramètres d'exposition
B, C, D et E donneraient, pour l'exposition, une indication correcte pour un document plat (et mat) orienté comme la surface de mesure. La densité de l'image serait toujours la même.
F – mesure avec le dôme dirigé vers l'appareil photo, la mesure découle du mélange des sources qui ne correspond à rien de particulier mais l'exposition préconisée est censée être optimale pour un sujet 3D (un portrait par exemple).
G – mesure avec le dôme dirigé vers la key light, là aussi la mesure ne correspond à rien de particulier, mais dans ce cas le résultat est que l'image est sous-exposée par rapport à F.

Dommage que les indications dans "l'appareil photo" ne soient pas très lisibles. Nouvelle édition ? Merci
+ c loin - c net

seba

Citation de: matopho le Mars 21, 2019, 13:22:27
Dommage que les indications dans "l'appareil photo" ne soient pas très lisibles. Nouvelle édition ? Merci

Oui je vais publier un tableau plus lisible.

seba

Voilà c'est mieux je pense.

matopho

Muche gracias. Danke schön. Merci
+ c loin - c net

matopho

Je viens de faire des essais dans l'esprit du schéma précédent, mais en lumière naturelle à l'ombre de la maison, le soleil dans le dos, appareil tenu à la main :
- carte SCUADRA XpoGrey et Lastolite EzyBalance Calibration Card
- mesure incidente et réfléchie sur les 2 chartes avec cellules Gossen, différentes Photométrie avec X-Pro2 et Expodisc 2

Chaque mesure varie selon l'orientation de l'outil de mesure et de la distance. Toutes les mesures se tiennent dans une fourchette de +- 0,5 IL

>> Q : Est-ce une précision habituelle dans ce type de situation ? Est-ce acceptable ? Une différence d'exposition de 0,5 IL se modifie facilement dans CO, surtout avec un capteur ISO invariant comme celui du X-Pro2.

D'autre part, après import dans CO et correction de la balance des blancs :
- le gris des deux chartes n'est pas du tout le même : il y a un écart de 20/255 avec les l'outil de Mesure Couleur
- sur la charte Lastolite il y a des écarts de 15/255 selon l'endroit, elle n'est pas plate.

>> Q : Quelle confiance accorder à une charte de mesure ? Laquelle choisir ?

Je pose les questions autrement aux photographes de métier : faut-il à tout prix vouloir mesurer avec précision ou faut-il regarder le résultat obtenu, quitte à appliquer une légère correction lors du post-traitement ?

Merci
+ c loin - c net

remico

Citation de: egtegt² le Mars 21, 2019, 10:31:57

Ta méthode permet juste de garantir qu'un carton gris 18% placé sur la scène sera enregistré comme un gris 18%, mais ça n'est pas nécessairement ce que le photographe souhaite.


Effectivement avoir un carton gris à 18% qui a toujours la même valeur et toujours la même teinte ne rendra pas compte des conditions lumineuses. C'était peut-être utile en argentique pour ne pas cramer de pellicule, au moins la balance des blancs était fixe et rendait une lumière différente pour plein soleil, nuageux ou coucher de soleil, je viens de lire sur un form que la balance des blancs des négatifs couleurs était autour de 5600k. Mon Pentax réglé en balance des blancs lumière du jour est à 5000k (D50) si je choisissais 6500k (D65) je pourrais prendre mes photos comme si j'avais "la lumière provenant d'un ciel bleu exposé au Nord, avec environ 3/5 de nuages blancs épars, vers 10 heures du matin en septembre sous nos latitudes et sans réflexion parasite." -Définition CIE - http://www.photo-lovers.org/color.shtml.fr