Charte 18%

Démarré par Dormeur74, Mars 18, 2019, 21:29:56

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seba

La question de matophoto était très simple, la réponse élémentaire.
Et bien sûr dans ce cas on n'utilise pas le dôme sorti et encore moins pointé vers la source.

matopho

Laure-Anh

Code civil/Des différentes manières dont on acquiert la propriété/De la vente/Des obligations du vendeur/Dispositions générales/Article 1602 :
Le vendeur est tenu d'expliquer clairement ce à quoi il s'oblige.
Tout pacte obscur ou ambigu s'interprète contre le vendeur.


C'est court, mais précis.

La conformité du produit au mode d'emploi est donc une obligation légale.

Donc si vous estimez que les fournisseurs vous induisent en erreur par leur mode d'emploi erroné, vous pouvez, dans l'ordre : leur écrire pour qu'ils modifient leur mode d'emploi, contacter la DGCCRF pour leur signaler le non respect de la réglementation et, ultime action si tout cela n'aboutit pas, porter l'affaire en justice.

D'autre part, croyez vous vraiment que les sociétés qui produisent des posemètres/flashmètres, engageant un budget conséquent, se contentent de reproduire depuis 70 ans ce que vous qualifiez de truqué, et qu'ils ne modifient pas la conception et la réalisation des nouveaux produits ? Et de fournir un mode d'emploi expliquant comment utiliser leur nouveau produit !

Bonne fin de week-end
+ c loin - c net

gemphoto

Bonjour à tous,

Je crois qu'à la page 111 du dernier CI un article peut intéresser certains d'entre vous!!!!!

Nerva

#753
Citation de: Laure-Ahnils savent que 99,999% de ces personnes galèrent leur flashmètre quand la monosource est entre 45° et 90°.

Alors je dois faire partie de ces 0.0001 % qui ne galèrent pas et qui passent en mode pilotage manuel. Le meilleur des navigateurs doit être capable de prendre le manche sans être perdu lorsque ses instruments ne répondent pas comme il le voudrait.

----------------------------

Après-midi de pluie, alors voici une (dernière) série de tests.

Précision : je considère que mon flashmètre est étalonné lorsque l'image est parfaitement exposée (charte 18 %) par éclairage frontal. Comme j'ai déjà effectué le réglage fin avec photo correspondante, je n'ai pas à y revenir.

Conditions : boîte à lumière de 60 x 60 placée dans tous les cas à 75 cm du sujet (environ 1.80 m d'un fond noir), 200 ISO. Pièce dans la pénombre. Le flashmètre pointé sur la source indique f11.

Série 1
Sujet à 45°, source à 135°.
Image 1 : f11
Image 2 : f10
Image 3 : f9
Image 4 : f8 (j'ai activé l'affichage des zones sous-ex et sur-ex uniquement sur cette image)









Série 2
Sujet à 45°, source à 90°.
Image 1 : f11
Image 2 : f10
Image 3 : f9
Image 4 : f8









Série 3
Sujet à 0°, source à 90°.
Image 1 : f11
Image 2 : f10
Image 3 : f9
Image 4 : f8









Série 4
Sujet à 0°, source à 45°.
Image 1 : f11
Image 2 : f10
Image 3 : f9






Laure-Anh

#754
Citation de: Nerva le Avril 28, 2019, 11:17:51
Laure-Anh
...
Néanmoins, je te renvoie à ce message : https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,294419.msg7116271.html#msg7116271
Où le flash était positionné en aplomb et où l'image était sous-exposée en mesurant vers la source.

Ben voilà, tu as mesuré ta source quel que soit l'angle avec le sujet et quel que soit l'angle avec le boîtier !!!
Merci d'avoir essayé. Comme tu l'as constaté, il n'y avait aucune raison de ranger ton flashmètre.



La sous-ex que tu constates est réelle.
mais elle n'est pas liée à la façon de mesurer en direction de la source.

Elle est dûe au fait que le 18% correctement exposé avec son pic centré pile poil au milieu de l'histo du boîtier correspond en vérité à une prise de vue numérique en sous-ex de -0,5IL.
En numérique, c'est le 12,5% qui sert de gris moyen de référence : aussi quand tu mesures pour le gris 18%, tu introduit une sous-ex de -0,5IL.
(En argentique avec un gris moyen 18% pris pour référence, quand tu mesures du blanc à la place du gris moyen 18%, cela conduit à une prise de vue en sous-ex ;
hé bien, c'est pareil en numérique, en mesurant et en exposant un gris 18% en lieu et place du gris moyen 12,5% qui sert de référence, cela conduit à une prise de vue en sous-ex  de -,0,5IL)


La parade, ce n'est pas de mal mesurer ta monosource au flashmètre.
La parade - en mettant de côté toute théorie à propos d'optimisation -  c'est d'ajouter +,05IL à ton expo "juste" basée sur un gris moyen 18%.

En ajoutant les + 0,5IL et pas plus, tu as un fichier numérique correctement exposé hors toute optimisation,
et tu conserves la possibilité de profiter de la courbe tonale constructeur/ LR et tu développes comme d'hab.

Ton problème de fichier numérique sous-ex venait uniquement du fait qu'en photographie numérique, on n'expose pas de la même façon qu'en argentique.
Celui qui shoote en jpeg doit se conformer à la pratique argentique car il est totalement dépendant des courbes tonales constructeur implémentées dans son boîtier.
Celui qui shoote en RAW sans aucune envie de se prendre la tête avec l'optimisation du RAW doit ajouter +0,5IL à l'expo "juste" déterminée sur la base du gris 18% pour mettre en boîte un fichier RAW satisfaisant.
ET TU NE FAIS PAS ATTENTION, STRICTEMENT AUCUNE ATTENTION,  A L'ALERTE CLIGNOTANTE DES HL QUI SIGNALE QUE LE JPEG DE VISUALISATION BOITIER EST PARTIELLEMENT CRAME,
ce fichier jpeg de visualisation n'est pas représentatif du RAW auquel il est attaché.

En pratique, tu prends f11 face à ta monosource et tu y ajoutes + 0,5IL : après quoi, tu peux tourner autant que tu veux autour de ta poupée, tu tiens la bonne expo sans avoir à remesurer quoi que ce soit.

Bien à toi,

Laure-Anh

J'avais fait une série à ton intention : flash 550EX face à la charte CMP + mesure en direction de la source.
Après quoi, je ne me suis plus soucié de l'expo, je me suis contentée de tourner autour su sujet et d'aligner tous les cadrages possibles et imaginables.
C'est la même expo (juste) qui m'a servi de bout en bout : je t'ai mis l'heure pour bien montrer que je n'avais pas matériellement pas le temps d'ajuster quoi que ce soit.
Bref, la mesure ne dépend pas de la position du boîtier, l'expo juste s'obtient en mesurant en direction de la (mono) source.

(Avec plusieurs sources, ce n'est plus vrai, cela varie selon que la key light se superpose ou non à la fill light, et selon qu'il y a ou non des réflexions parasites...)











Nerva

Citation de: Laure-AhnET TU NE FAIS PAS ATTENTION, STRICTEMENT AUCUNE ATTENTION,  A L'ALERTE CLIGNOTANTE DES HL QUI SIGNALE QUE LE JPEG DE VISUALISATION BOITIER EST PARTIELLEMENT CRAME, ce fichier jpeg de visualisation n'est pas représentatif du RAW auquel il est attaché.

Et c'est heureux que je n'en tienne pas compte aveuglément ! Si je tiens compte de ce qu'affiche mon boîtier (un JPG instantané à partir du RAW enregistré), plein d'images sont soi-disant cramées alors qu'il leur manque même parfois 1/3 de diaphragme une fois dans Lightroom ou Darktable. Alors oui, je pousse un peu selon l'histogramme du boîtier, qui n'a pas grand chose à voir avec celui du logiciel de développement. Mais je ne vois vraiment pas ce que ça à voir là dedans...

Citation de: Laure-AhnEn pratique, tu prends f11 face à ta monosource et tu y ajoutes + 0,5IL : après quoi, tu peux tourner autant que tu veux autour de ta poupée, tu tiens la bonne expo sans avoir à remesurer quoi que ce soit.

Désolé mais je ne suis pas adepte de la danse de Saint-Guy ! Je n'ai pas l'habitude de tourner dans tous les sens autour du sujet lorsque je photographie au flash. Sans compter que tourner autour tout en ayant une exposition stable est une chose ; se mettre préalablement d'accord sur ce qu'on entend par bien exposé en est une autre.

seba

#757
Une série comparative, key light + fill light assez légère (environ 1/8 de la key light).
Cette fois les mesures sont faite avec la TTL du boîtier, pondérée centrale.
En haut, mesure sur la première image puis le reste de la série sans changer l'expo. Ce serait à peu près pareil avec le dôme toujours pointé vers la jey light.
En bas, mesure sur toutes les images. Et bien sûr que la mesure dépend de la position de l'appareil photo puisque c'est l'appareil photo qui la fait. Ce serait à peu près pareil avec le dôme toujours dirigé vers l'appareil photo.
Sur la première image, la key light est presque frontale, sur la dernière image elle est à 135° environ.

Laure-Anh

Citation de: Nerva le Avril 28, 2019, 20:21:18
...Désolé mais je ne suis pas adepte de la danse de Saint-Guy ! Je n'ai pas l'habitude de tourner dans tous les sens autour du sujet lorsque je photographie au flash.

C'est dommage que tu le prennes comme cela.

Il y avait encore très peu temps , en page 28 plus précisément, tu faisais part du fait que tu étais incertain de l'expo à mettre en oeuvre entre 45° et 90°,
et que tu rangeais ton flashmètre dès que la monosource faisait un angle de 90° et plus, auquel cas tu en étais réduit à agir par tâtonnements.
Aujourd'hui, en page 31, tu as découvert que, quel que soit l'angle et quelle que soit la position du boîtier, tu pouvais utiliser ton flashmètre et obtenir l'expo juste en toutes circonstances en le pointant vers la source ;
et qu'à condition d'ajouter +0,5IL à l'expo juste basée sur le gris 18%, tu tenais ton RAW correctement exposé, hors toute optimisation.

Mébon,...
Bonne continuation à toi, à toutes et à tous.

matopho

Pour voir les choses autrement.

Dans tout processus, trouver un invariant qui permet d'assurer la répétabilité et la reproductibilité du résultat est une assurance pour l'exactitude du résultat. Appliqué à la mesure de l'exposition, cela donne :
- pour une mesure de la lumière réfléchie : toujours pointer le posemètre en direction de la scène depuis l'appareil photo,
- pour une mesure de la lumière incidente : toujours pointer le posemètre, dôme sorti, en direction de l'appareil photo depuis la scène.

Cela évidemment avec un posemètre étalonné par rapport à l'appareil photo.

Pas besoin de décaler l'exposition, en plus ou moins. Pas besoin de compter sur les 1,3 IL qu'offre tout appareil dans les hautes lumières. Bref, pas besoin de réfléchir : une mesure, point barre. Comme avec la mesure matricielle de l'appareil photo !

D'ailleurs si je peux avoir une exposition correcte en mesure matricielle, pourquoi utiliser un posemètre ! Aller oust !
+ c loin - c net

egtegt²

Citation de: Laure-Anh le Avril 27, 2019, 23:14:47

[...]
Si tu tournes autour d'un sujet, c'est pour rendre compte de la façon spécifique dont cet objet réfléchit la lumière : auquel si le flux lumineux incident est constant, l'expo juste est également constante.
[...]
C'est justement sur ce point que tu as tort : un flux lumineux constant ne donne pas nécessairement une réflexion de la lumière constante, ça dépend de l'angle d'incidence de la lumière. Plus la lumière est rasante, plus la surface éclairée par le même flux sera grande, et donc la réflexion sera plus faible. C'est assez évident dans le cas par exemple d'un tableau pour lequel plus la lumière sera rasante, moins il sera éclairé, mais ça reste valable pour des objets tridimensionnels.

Et en photographie, ce qui compte, c'est la réflexion de la lumière par les objets que tu photographies. Plus l'angle de la source par rapport à l'axe de l'objectif est important, moins ta scène sera éclairée. L'extrême étant quand on  atteint 180° (source en plein contre jour) vu que presque plus rien de ce que tu photographies n'est éclairé par cette source.

Dans les faits, c'est bien plus complexe que ça puisque ça dépend non seulement de l'angle de la source, mais également de la forme de ce que tu photographies et de la couleur et des reflets spéculaires des surfaces proches de la normale à la source.

C'est pour ça que quand je lis que tu parles d'exposition précise à 0,1 IL près, je suis assez étonné car pour moi, une telle précision n'existe pas, et si elle existe, ça n'est certainement pas avec une ou deux mesures que tu peux l'atteindre.

egtegt²

Citation de: Laure-Anh le Avril 28, 2019, 13:13:12
[...]

Si c'est pour exposer un document plat, on fait comme fait Dioptre :
on installe une bête lumière tungstène continue à moindre coût et on se sert du posemètre fourni avec le boîtier tous frais payés,
on procède au préalable à des mesures spot multiples sur toute la surface dudit document plat pour s'assurer de l'homogénéité de l'éclairage mis en place puis on fait sa prise de vue en un seul clic.
Auquel cas, il n'y a strictement aucun intérêt à investir le moindre centime d'€uro dans un quelconque flash, et encore moins dans un quelconque flashmètre.
C'est débile ton truc : déjà faire des mesures spot sur plusieurs points d'un tableau ne garantit en rien l'homogénéité de l'éclairage, sauf si ton tableau est "carré blanc sur fond blanc" et encore. Ensuite, si tu prends le temps de faire des mesures spot sur tout ton tableau, tu n'as plus besoin d'autre mesure, tu as déjà toutes les informations qu'il te faut.

C'est même la seule méthode parfaitement précise de mesure de l'exposition : faire une mesure spot sur toutes les zones différentes de la scène et choisir la meilleure exposition. Je ne l'ai pas inventée, c'est le zone system d'Ansel Adams. Elle a un seul défaut : elle ne peut s'appliquer que quand on a beaucoup de temps pour prendre une photo. Lui ça ne le dérangeait pas vu qu'il faisait énormément de photos de paysage à la chambre.

Nerva

Laure-Ahn
Là tu m'emmerdes vraiment ! Tu interprètes à ta façon tout ce que j'écris. Je n'en suis pas réduit, comme tu dis, à procéder par tâtonnements. Ce n'est pour moi ni une contrainte ni un aveu d'échec. Je me dis vraiment que tu n'aurais jamais pu faire de photos sans la technologie numérique. Est-ce que mon flashmètre restera bien étalonné au fil des prises, est-ce que le film diapo provient du même lot, est-ce que les bains du labo me donneront le même résultat ? Personne n'aurait jamais rien fait si ce genre d'épouvante passait avant le reste.

Aujourd'hui, je n'ai rien découvert du tout, comme tu sembles encore le croire. Tu as présenté une série de photos que je décortique de deux manières différentes :

1) L'exposition : bonne.
2) L'homogénéité : constante.

Rien à redire. Mais :

- Cette série était quand même facile. Un fond neutre bien uni, peu d'éléments réfléchissants, et si je prends pour référence l'ombre du coq sur le rouleau de papier, des écarts angulaires assez faibles lors des shoots. Ca ne sera plus la même musique pour l'homogénéité avec des contre-jours, un éclairage plus dirigé, de grands écarts angulaires et un fort contraste.

- Ces images sont bien exposées, alors comment peux-tu en dire de même pour celles qui sont carrément sous-ex sous prétexte que la mesure flashmètre pointée sur la source affichait l'exposition à reporter dans le boîtier ?

Je n'attends pas de réponse, mais à titre informatif, je photographie peu en mono-source intégrale ; c'est-à-dire que j'ai presque toujours au minimum un réflecteur à portée de main. Et là je peux évidemment me lancer dans des calculs, des moyennes, suivre des abaques, mais je préfère encore y aller à l'instinct, commencer par un réglage de base que je connais bien et finir par tâtonnements. Et ça fonctionne très bien comme ça...

dioptre

Citation de: egtegt² le Avril 29, 2019, 09:34:29
C'est débile ton truc : déjà faire des mesures spot sur plusieurs points d'un tableau ne garantit en rien l'homogénéité de l'éclairage, sauf si ton tableau est "carré blanc sur fond blanc" et encore. Ensuite, si tu prends le temps de faire des mesures spot sur tout ton tableau, tu n'as plus besoin d'autre mesure, tu as déjà toutes les informations qu'il te faut.

C'est même la seule méthode parfaitement précise de mesure de l'exposition : faire une mesure spot sur toutes les zones différentes de la scène et choisir la meilleure exposition. Je ne l'ai pas inventée, c'est le zone system d'Ansel Adams. Elle a un seul défaut : elle ne peut s'appliquer que quand on a beaucoup de temps pour prendre une photo. Lui ça ne le dérangeait pas vu qu'il faisait énormément de photos de paysage à la chambre.

Puisque je suis cité, je répond.
Pour exposer correctement un tableau par exemple il faut d'abord qu'il soit éclairé correctement
Pour m'en assurer Je prend ma carte Kodak et je mesure la carte Kodak avec un spotmètre Minolta VI en mesure réfléchie bien sur, la dite carte étant parallèle et le plus près possible du tableau. Et cela en plusieurs points ,comme le centre, les angles ....

En quelques dizaines d'années de photo, quelque soit le sujet, j'ai  toujours calculé l'exposition en mesure réfléchie

JCCU

Citation de: egtegt² le Avril 29, 2019, 09:34:29
..... faire une mesure spot sur toutes les zones différentes de la scène et choisir la meilleure exposition. Je ne l'ai pas inventée, c'est le zone system d'Ansel Adams.....

+1

Laure-Anh

Citation de: seba le Avril 28, 2019, 20:39:56
Une série comparative, key light + fill light assez légère (environ 1/8 de la key light).
Cette fois les mesures sont faite avec la TTL du boîtier, pondérée centrale.
En haut, mesure sur la première image puis le reste de la série sans changer l'expo. Ce serait à peu près pareil avec le dôme toujours pointé vers la jey light.
En bas, mesure sur toutes les images. Et bien sûr que la mesure dépend de la position de l'appareil photo puisque c'est l'appareil photo qui la fait. Ce serait à peu près pareil avec le dôme toujours dirigé vers l'appareil photo.
Sur la première image, la key light est presque frontale, sur la dernière image elle est à 135° environ.

1 - Utiliser la TTL du boîtier, pondérée centrale, basée sur la lumière réfléchie pour illustrer le bon ou mauvais comportement d'un flashmètre, c'est franchement osé.
2 - Tu introduis dans l'équation une fill light qui n'a pas lieu d'être s'agissant de savoir quelle est la bonne ou mauvaise façon de mesurer une monosource. C'est truquer les dés à la manière de Norwood.
3 - Plus grave encore, tu n'as pas l'oeil suffisamment exercé. Tu dis, tu crois avoir introduit une fill light assez légère (- 3IL en dessous de la key) selon tes propres mots :
en vérité, et cela se voit à l'oeil nu, la contribution de ta fill light constituée de lumière ambiante continue est peut-être modeste dans ta 1ère série de tests,
toutefois, elle est énorme, elle égale puis dépasse au final la key dans le cas de ta seconde série de tests. Ta fill light est à la louche à +0,5 IL au dessus de la key en fin de test...

Bref, ce n'est pas seulement un petit peu biaisé comme par le passé du temps de Norwood,
c'est immensément biaisé - et cela à ton insu - en raison de l'influence énormissime et mal contrôlée de ta fill light soit-disant "très légère" constituée de lumière ambiante continue.

Laure-Anh

Citation de: dioptre le Avril 29, 2019, 12:13:51
...
Pour exposer correctement un tableau par exemple il faut d'abord qu'il soit éclairé correctement
Pour m'en assurer Je prend ma carte Kodak et je mesure la carte Kodak avec un spotmètre Minolta VI en mesure réfléchie bien sur, la dite carte étant parallèle et le plus près possible du tableau. Et cela en plusieurs points ,comme le centre, les angles ....

+1.
Pour exposer correctement un tableau par exemple il faut d'abord qu'il soit éclairé correctement  ; et il faut nécessairement une charte pour mesurer, doser et calibrer lumières et boîtier/objectif...
De même, pour exposer correctement un portrait, il faut d'abord bien éclairer le modèle et son environnement. On n'éclaire pas n'importe comment ni selon n'importe quel ratio d'éclairage.
Cela est fait en conscience et en toutes connaissances de cause. Et pour ce faire, il faut commencer par savoir mesurer correctement une source avant d'en aligner d'autres.
Quand aucune source secondaire ne se superpose à la key light, on a d'emblée l'expo juste puisque l'on a mesuré au préalable notre source principale.
Quand la fill light a été disposée de façon à ce qu'elle recouvre la key light, on est également en possession l'expo juste puisque l'on a décidé au préalable du ratio d'éclairage entre fill et key.
On décide au préalable et par conséquent on sait in fine celles qui se recoupent ou non. Cela fait partie des notions de base en matière de mise en place d'éclairage à sources multiples.

seba

#767
Citation de: Laure-Anh le Avril 30, 2019, 21:49:04
1 - Utiliser la TTL du boîtier, pondérée centrale, basée sur la lumière réfléchie pour illustrer le bon ou mauvais comportement d'un flashmètre, c'est franchement osé.

TTL boîtier ou dôme dirigé vers l'appareil photo, c'est à peu près similaire : la mesure est une moyenne (pondérée) respectivement des luminances du sujet ou des éclairements du sujet, vus de l'appareil photo.

Citation de: Laure-Anh le Avril 30, 2019, 21:49:04
2 - Tu introduis dans l'équation une fill light qui n'a pas lieu d'être s'agissant de savoir quelle est la bonne ou mauvaise façon de mesurer une monosource. C'est truquer les dés à la manière de Norwood.

Il n'y a que toi qui tient absolument à une monosource. Qui a dit qu'il fallait n'utiliser qu'une source ? Un set d'éclairage courant, c'est key light + fill light. Je ne vois pas pourquoi Norwood ou moi truquerions les dés à choisir un set d'éclairage tout à fait banal.

Citation de: Laure-Anh le Avril 30, 2019, 21:49:04
3 - Plus grave encore, tu n'as pas l'oeil suffisamment exercé. Tu dis, tu crois avoir introduit une fill light assez légère (- 3IL en dessous de la key) selon tes propres mots :
en vérité, et cela se voit à l'oeil nu, la contribution de ta fill light constituée de lumière ambiante continue est peut-être modeste dans ta 1ère série de tests,
toutefois, elle est énorme, elle égale puis dépasse au final la key dans le cas de ta seconde série de tests. Ta fill light est à la louche à +0,5 IL au dessus de la key en fin de test...

La key light et la fill light sont toujours les mêmes. Simplement, quand l'orientation de la key light passe de 0° à 135°, l'éclairement sur les surfaces qui font face à l'appareil photo est de plus en plus faible, ce qui est normal puisque l'angle d'incidence est de plus en plus élevé. C'est ce qu'on voit sur la ligne du haut (en plus du fait qu'il y a de plus en plus d'ombres, les surfaces éclairées sont de plus en plus sombres, c'est tout à fait normal).
En plus si tu trouves que l'éclairage de la fill light est plus élevé que celui de la key light même sur la dernière image, tu as un sacré problème visuel.

seba

Citation de: gemphoto le Avril 28, 2019, 18:40:48
Je crois qu'à la page 111 du dernier CI un article peut intéresser certains d'entre vous!!!!!

L'article conseille, voilà encore autre chose, de pointer le diffuseur entre l'appareil et la source principal.
Ce qui serait intéressant, ce serait d'expliquer (correctement) la différence entre diffuseur plat et dôme, puis d'étudier et d'analyser le mode d'emploi.

Laure-Anh

Citation de: seba le Avril 30, 2019, 22:08:40
...En plus si tu trouves que l'éclairage de la fill light est plus élevé que celui de la key light même sur la dernière image, tu as un sacré problème visuel.

Quand la source principale est positionnée dans le dos du sujet, ledit sujet est en ce qui me concerne en situation de contre-jour.
Quand la fill light est à - 3IL de la key light, ledit sujet se présente à mes yeux sous forme de silhouette en ombre chinoise : son côté face à l'objectif est sombre et plongé dans une ombre dense.
J'irais jusqu'à émettre l'hypothèse que la situation du pic du sujet à contre-jour est très exactement à - 3IL par rapport à la situation du pic du même sujet éclairé par la key light frontale.

Or dans la rangée du bas, aucune face cachée n'est dans une ombre dense, toutes sont au contraire éclairées et bien éclairées.
Il se trouve que la situation du pic de ton sujet à toi quand celui-ci est à contre-jour est à la louche à +1,5 IL par rapport à la situation du même sujet correctement éclairé par la key light frontale.
Tu vois le blème ou tu ne le vois toujours pas ?
Et quand la fill light non seulement éclaire la face cachée de la lune qui devrait être sombre mais que cette fill light projette des ombre portées en sens inverse en direction de la key light, tu vois mieux le blème ?

seba

Il n'y a aucun problème.
La fill light et assez diffuse et éclaire presque uniformément le visage.
La key light, en passant de 0° à 135°, éclaire de moins en moins de surface du visage.
Dans la rangée du bas, évidemment que le visage n'est pas dans une ombre dense puisque la durée de pose augmente de plus en plus (key light et fill light sont en lumière continue).
La partie droite du visage est de plus en plus claire, ce qui est tout à fait normal (et voulu).
Je me suis arrêté à 135° qui est une situation de semi contre-jour mais encore envisagée par Norwood.
Tu as l'air tout à fait étonnée d'un phénomène tout à fait normal.

Laure-Anh

Citation de: seba le Avril 30, 2019, 23:43:15
...
Je me suis arrêté à 135° qui est une situation de semi contre-jour mais encore envisagée par Norwood.
Tu as l'air tout à fait étonnée d'un phénomène tout à fait normal.

Je suis tout étonnée, pour dire le moins, que
s'agissant de confirmer la validité du mode d'emploi de Norwood invitant à pointer le dôme en direction du boîtier,
et s'agissant par conséquent d'inviter les débutants à ne pas pointer le dôme en direction de la monosource,
tu fasses deux séries de prises de vues qui n'ont strictement rien à voir avec le sujet en jeu.

En effet, dans ta première batterie de tests, tu postes les résultats d'exposition liée à la key light au fur et à mesure que tu lui fais subir une rotation autour du sujet
(en introduisant , on ne sait pas pourquoi une fill light fixe à - 3 IL de ladite Key light, laquelle fill light fixe n'a aucune raison de figurer dans le scénario
puisqu'il question de la bonne ou mauvaise façon de mesurer une monosource).

Dans ta seconde batterie de test, tu t'attaches à poster les résultats d'exposition liée à ta fill light fixe à - 3 IL de la key light
(laquelle fill light fixe n'a aucune raison de figurer dans le scénario puisqu'il question de la bonne ou mauvaise façon de mesurer une monosource)
tandis que tu fais subir à la key light une rotation autour du sujet.

En réunissant les deux séries mises côte à côte, tu influences et pousses les débutants à mesurer une monosource en pointant leur dôme en direction du boîtier,
au motif que les prises de vues de ta deuxième série sont "mieux".
Les prises de vues de ta deuxième série ont bénéficié entre 0 IL à +3,311 IL par rapport à celles de ta 1ère série : tu m'étonnes, qu'elles soient (beaucoup) plus claires !!!!

Laure-Anh

Il est juste et loyal de prévenir les débutants qui débutent la mesure d'une monosource avec leur tout nouveau flashmètre,
que suivre les recommandations établies par Norwood qui invitent à pointer le dôme intégrateur en direction du boîtier
peut s'envisager...
à condition de rajouter comme Norwood  l'a fait une fill light frontale laquelle fill light doit être à - 3IL de la monosource qui les préoccupe.
A condition de faire cela, ils obtiendront une mesure approchée qui pourra leur tenir d'exposition de travail quand bien même elle sera approximative.

La difficulté est de savoir comment mesurer la fill light pour la régler très précisément à - 3 IL de la key light ?...
C'est très simple : en pointant le dôme en direction du boîtier après avoir éteint la key light et en veillant à ajouter une sub fill light frontale
laquelle sub fill light frontale sera au préalable établie à - 3IL de la fill light initiale !
Etc, etc,...

L'exposition juste liée à une monosource étant - ce que personne ne conteste - la mesure réalisée en pointant le dôme en direction de la monosource, indépendamment du boîtier,
les débutants sont en droit de se demander pourquoi ne pas aller au plus simple et pourquoi continuer à se conformer à un vétuste mode d'emploi établi par Norwood sur la base de dés pipés ?

Laure-Anh

Citation de: seba le Avril 30, 2019, 22:08:40
...
Il n'y a que toi qui tiens absolument à une monosource. Qui a dit qu'il fallait n'utiliser qu'une source ?
Un set d'éclairage courant, c'est key light + fill light.


Non, non et non !
Quand on commence le studio, c'est comme en toutes choses, on commence par une source et une seule.
On apprend à faire un pas et un seul à la fois avant d'envisager de trotter puis de courir.


On commence par un flash tête nue, puis en y associant un modeleur donné choisi parmi tout plein de modeleurs disponibles.
Le modeleur le plus polyvalent pour un débutant avec expérience balbutiante et à petit budget, c'est le parapluie softé.
La monosource la plus accessible, c'est une fenêtre au nord.
L'ajout d'une fill frontale ne vient que beaucoup plus tard.
Le recours à un réflecteur n'a lieu que parce que l'on a épuisé les limites du modeleur qui nous accompagne depuis nos débuts : et, ce à défaut de disposer d'un modeleur plus approprié.
La plupart de ceux qui ajoutent aussitôt un réflecteur à leur monosource n'ont malheureusement pour eux pas bénéficié de formation adéquate.

En résumé, on débute, tout le monde débute par une seule et unique source.
Partant de là, si on commence par mesurer le flux lumineux d'une monosource de la mauvaise façon en pointant le dôme là où ledit flux lumineux ne provient pas,
on acquiert un socle de connaissances illusoires et on bâtit à partir de sables mouvants. Cela ne peut que s'aggraver au moment de passer à deux sources.

Jean-Claude

eh beh, que de certitudes bien grasses   ;D :D ;D

En apprentissage il y a aussi les méthodes globales ou l'on apprend des solutions complètes donnant de instantanément à l'élève un sentiment de succès, le pourquoi du comment venant petit à petit lorsque l'apprentissage progresse.