Des repros de tableau, j'en fais régulièrement pour différents clients.
Au fil des années, j'ai fini par me caler sur les données techniques suivantes :
- Deux flashes de studio Elinchrom disposés de part et d'autre. Même distance, même puissance, à beaucoup moins que 45° du tableau (autour de 30°). Sinon, il y a risque de brillances. Point important qui va vous faire faire des économies : ne rien mettre devant le flash, pas de bol, pas de boîte, diffuseur... Rien du tout. J'ai remarqué qu'ainsi la lumière était remarquablement homogène, au prix d'un bonne perte de puissance. C'est tellement homogène que ça marche pour des tableaux jusqu'à 2m de haut.
- Un reflex FF avec un objectif macro. J'utilise le Nikon 60mm AF-D, autour de 11. Il ne faut aucune distorsion et un piqué identique et au top jusque dans les coins. Le macro est idéal.
- Appreil sur pied, je règle la hauteur de l'objectif en me calant par rapport à la hauteur du milieu du tableau.
- Ensuite, je me mets à peu près en face. Je dis à peu près, car c'est très difficile d'être vraiment en face, et il suffit d'user un peu de l'outil Transformation de PS pour être parfait.
Après, il y a des pièges, comme un cadre très en relief qui va projeter son ombre sur la toile. Là, c'est la misère.
Ou un tableau avec beaucoup de relief (travail au couteau à l'huile). Ici, il peut être judicieux d'utiliser des feuilles polarisantes sur chaque flash (+ un pola devant l'objectif).
Pour la colorimétrie, au flash, avec un APN moderne, en général, c'est juste. Au début, je shootais une mire, mais j'ai arrêté.