Au fond du garage

[bozart]

Doublon

[bozart]

Erreur dans mon précédent message : le mot " drôles " qui déboule sans raison. J'efface ( une phrase modifiée ).

Je peux apprécier cette image en tant qu'abstraction mais je n'aime pas le discours qui oriente la pensée

Pas de souci 
Mais je me demande quand même qui oriente quoi : tu penses que tout intervenant n'est pas capable de faire la différence entre ses opinions et ma démarche ?
Je ne comprends pas en quoi expliquer ce que je fais serait une " orientation " de la pensée ( pour qui d'ailleurs ? )
Pour ma part, je me vois mal tourner comme une girouette uniquement parce que quelqu'un m'exposerait son point de vue. Et je n'exclus pas non plus la possibilité de changer d'avis face à des arguments pertinents.

J'aime bien, la clef de 13 sert beaucoup, dommage !

Merci !
Tout à fait d'accord pour la fantastique et irremplaçable clé de 13 : sa meilleure place est sous l'oreiller pour ne pas la perdre.

J'ai vu hier l'expo Henry Wessel à la MEP à Paris. Je vous la recommande chaudement.
Ce photographe dit qu'il faut retenir la première photo faite à la prise de vue. Pour les suivantes le cerveau reprend le dessus et on perd ce qui fait vraiment la photo.

Oui, une expo très intéressante 
J'ai retenu que Wessel choisissait de faire le tri très longtemps après la prise de vue : un an, voire des années après, pour être certain que l'affectif n'intervienne plus dans le choix final. De façon à suggérer une sorte d'histoire, d'intrigue nouvelle, à partir de clichés considérés avec beaucoup de recul.
Il explique aussi que l'intérêt d'une photo tient à la réussite " d'une circulation fluide entre instinct, intelligence et raisonnement " au moment de la prise de vue.

Son intérêt pour le roman policier me fait réfléchir aux liens entre photo et narration ( en soi, une photo n'est pas une narration ). Il faut que j'approfondisse cette question chez Wessel.
Ses clichés, présentés comme une suite qui pourrait raconter une intrigue de roman ou film noir, sont étonnants parce que le noir et blanc a quelque chose de très distant, pas du tout dramatique comme on pourrait l'imaginer pour du film noir.
Il y a un traitement assez subtil, sans brutalité, qui serait à mettre en relation avec de quelque chose de psychologique  ( plus qu'avec des événements " sanglants " ).

je revois cette photo et je la trouve encore plus jouissive a la deuxième lecture.
le petit truc qui me gène , ce sont les petits "confettis poussière?" a gauche des lettres.
sinon rien d'autre a redire ....j'aurais aimé faire cette photo.

Merci 
Oui, c'est assez incompréhensible parfois : la raison qui fait que je m'arrête net n'importe où parce qu'une scène comme celle-là me fascine, alors que pour d'autres, elle ne déclenche rien, ou des quolibets, et des railleries ( mais il ne s'agit plus de parler photo dans ce cas ).
Merci à vous tous pour vos commentaires, aux appréciations diverses 

[Nikon Nissoumi]

Son intérêt pour le roman policier me fait réfléchir aux liens entre photo et narration ( en soi, une photo n'est pas une narration ). Il faut que j'approfondisse cette question chez Wessel.
Ses clichés, présentés comme une suite qui pourrait raconter une intrigue de roman ou film noir, sont étonnants parce que le noir et blanc a quelque chose de très distant, pas du tout dramatique comme on pourrait l'imaginer pour du film noir.
Il y a un traitement assez subtil, sans brutalité, qui serait à mettre en relation avec de quelque chose de psychologique  ( plus qu'avec des événements " sanglants " ).

Ce n'est pas applicable à tous les styles de photo mais quand même !
Il y a bien une "histoire" silencieuse qui s'écrit dans certaines photos.
C'est même ça le plus difficile à faire pour certaines photographies mais quand on y arrive et que tout le reste (technique, lumière, composition) et bon aussi, on touche alors au merveilleux.

[bozart]

Euuuh.... non ! 

Ne mélangeons pas tout : la narration est une suite de faits, exposés de manière écrite et détaillée.
En parlant de Henri Wessel, il s'agissait pour lui de trouver des correspondances entre des romans policiers ( des narrations ) et des clichés.
Il est mort avant d'avoir pu terminer son projet.

Tu veux peut-être parler d'interprétation : ce que chacun trouve à se " raconter " à partir d'une photo.
Et qui n'est ni obligatoire, ni un critère de bonne ou mauvaise qualité pour une photo. Le domaine de le photo est heureusement plus complexe et plus riche que ça.
C'est ce que tu appelles " l'histoire silencieuse qui s'écrit dans certaines photos ".... mais c'est une comparaison, sur laquelle il y a beaucoup à dire d'ailleurs ( elle n'est pas écrite - sauf si  l'auteur la transmet avec sa photo - et d'ailleurs : à partir de quoi ? du réel ? ... cette histoire dont tu parles n'est pas transmissible objectivement à partir d'une seule image ).
À ce sujet, les photos de Jeff Wall sont époustouflantes.

Si on prend l'exemple des photos dont est friande la press-people : des visages, des attitudes, des situations de personnes : accompagnées d'une légende ad hoc, elles sont là en contrepoint d'un article orienté, destiné à faire croire une info. On peut changer la légende, le contexte de présentation : c'est bien la même photo, et on va la percevoir tout autrement, de manière inverse parfois.

Alors pour bernard qui se désole de l'orientation de la pensée.... ça commence avec un contexte ( par exemple ce forum et ce que chacun vient y faire ), et un titre ( choisi par l'auteur d'une photo).....
Si j'en reviens à mon image, je ne cherche pas à influencer l'opinion des gens, et pourtant les participants s'engouffrent sur la voie du garage à cause de mon titre ! ( je n'ai pas dit " s'engouffrent sur  une voie de garage " ) !! 

[Bernard34]

Je n'ai peut etre pas été assez precis et tu en profites....
Cette photo est abstraite et je n' ai pas besoin de discours alambiqué pour apprécier ou pas je préfère faire mon interprétation tout seul
C'est clos pour moi
Bonne journée

[Crinquet80]

Faut revenir aux fondamentaux , la photo et basta ! 

https://www.youtube.com/watch?v=KAj7pfou5ow

[bozart]

Pas de souci bernard, ce n'était en rien agressif 
(Je suis tombée dans la précision quand j'étais petite).

Crinquet : n° 13 la clé, 13 ( tu as dû te tromper quelque part  )

J'ai pas trouvé le tube you ( c'est quel diamètre ? ).

[labat]

Pour moi ce seront toujours les guignols les clowns les comédiens les arlequins qui auront toujours raison.
J'attendrai donc encore à la porte du garage...vaut mieux que d'aller voir au fond.

[Bernard34]

Pour moi ce seront toujours les guignols les clowns les comédiens les arlequins qui auront toujours raison.
J'attendrai donc encore à la porte du garage...vaut mieux que d'aller voir au fond.

Ce n'est pas la citation exacte et tu perds pas mal de sens.....

[labat]

...oui mais "je peux pousser fort pour ne pas dépasser !".

[bozart]

Bof tu sais labat, les généralités de ce genre ( sur les clowns et compagnie ), il faut quand même s'en méfier.
Ce sont les individus qui comptent, pas les catégories...

[labat]

Suis OK aussi...

[Nikon Nissoumi]

Ne mélangeons pas tout : la narration est une suite de faits, exposés de manière écrite et détaillée.
En parlant de Henri Wessel, il s'agissait pour lui de trouver des correspondances entre des romans policiers ( des narrations ) et des clichés.
Il est mort avant d'avoir pu terminer son projet.

Tu veux peut-être parler d'interprétation : ce que chacun trouve à se " raconter " à partir d'une photo.
Et qui n'est ni obligatoire, ni un critère de bonne ou mauvaise qualité pour une photo. Le domaine de le photo est heureusement plus complexe et plus riche que ça.
C'est ce que tu appelles " l'histoire silencieuse qui s'écrit dans certaines photos ".... mais c'est une comparaison, sur laquelle il y a beaucoup à dire d'ailleurs ( elle n'est pas écrite - sauf si  l'auteur la transmet avec sa photo - et d'ailleurs : à partir de quoi ? du réel ? ... cette histoire dont tu parles n'est pas transmissible objectivement à partir d'une seule image ).
À ce sujet, les photos de Jeff Wall sont époustouflantes.

Absolument pas.
Je parle de l'intention de celui qui crée l'image et qui déroule une histoire à sa façon et de manière plus ou moins réussie.
Une photographie est aussi un récit même si elle n'utilise pas de mots.
Simplement, ce récit est plus complexe à décrypter et plus sujet à interprétation puisque qu'il n'emprunte pas les moyens normalisés communément utilisé par le genre humain pour échanger.
Mais une photographie est tout à fait capable de transmettre une histoire ou un message sans qu'il soit nécessaire de lui adjoindre un titre ou une légende explicative.
Et c'est même d'autant mieux à mon sens si elle peut s'en passer.
Dans ta présente photo, si tu n'essayais pas de nous faire part de tes émotions ou tes impressions à la prise de vue (donc de nous les raconter), pourquoi aurais tu pris la peine d'appuyer sur le déclencheur ?    

[bozart]

Merci pour tes précisions  :)
Je ne pense pas que cette " histoire " soit nécessaire ni même systématique : on peut déclencher sans cela, heureusement.
Une émotion, un choc visuel, une sensation, ou même un constat, ne sont pas des histoires ( mais il  peut y avoir malentendu sur les termes).

La croyance tenace et répandue qu'une photo parle d'elle-même, sans explication ou légende, et que cela " prouve " sa réussite, ne résiste pas à l'analyse et aux contre-exemples.
Un chercheur et historien de la photo ( Michel Frizot) a décortiqué en long et en large le phénomène photographique dans " l'homme photographique " : la photo contient autre chose qu'un " récit ".

[DUNUM]

....
Je ne pense pas que cette " histoire " soit nécessaire ni même systématique : on peut déclencher sans cela, heureusement.
Une émotion, un choc visuel, une sensation, ou même un constat, ne sont pas des histoires ( mais il  peut y avoir malentendu sur les termes).

La croyance tenace et répandue qu'une photo parle d'elle-même, sans explication ou légende, et que cela " prouve " sa réussite, ne résiste pas à l'analyse et aux contre-exemples.
Un chercheur et historien de la photo ( Michel Frizot) a décortiqué en long et en large le phénomène photographique dans " l'homme photographique " : la photo contient autre chose qu'un " récit ".

En accord avec l'essentiel de ce que tu écris là !

ps : sauf que je n'utilise pas le terme "déclencher" mais "prendre" ,  cela reste un détail...

[yaquinclic]

ps : sauf que je n'utilise pas le terme "déclencher" mais "prendre" ,  cela reste un détail...

Ou bien "cueillir comme un fruit mûr" 

A+