Le modèle économique Apple est pourtant évident: faire du pognon avec le soft car le hard ne remplit pas/plus suffisamment les caisses.
Cela fait 30 ans que nous savons que le soft a ses limites.
Lorsque IBM a sorti son Personal Computer, il a conçu le hard pour avoir 10 fois la capacité des besoins du moment (64 Ko de RAM) avec un processeur 16 bits de 4,77 MHz alors que même pour aller dans l'espace, les ordinateurs embarqués avaient 4 Ko de RAM et un processeur 4 bits de 1 MHz.
Rapidement les softs se sont trouvés à l'étroit et la barrière des 640 Ko a du être franchie.
Les softs ne peuvent rien faire si l'évolution du hard ne suit pas la loi de Moore (ou les pseudos).
Il n'y a qu'à observer les benchmark comme AnTuTu qui ne font que mettre en exergue la puissance hardware des smartphones.
Aujourd'hui, il n'est pas rare que les smartphones haut-de-gamme aient besoin de processeurs octocore ou de 6 Go de RAM pour faire tourner de simples applications.
Ce qui fait la puissance c'est le hardware, le software ne fait que l'exploiter. Et si la puissance du hardware est insuffisante, le software s'écroule (il suffit de demander à tous ceux qui ont un smartphone avec seulement 512 Mo et un processeur monocore).
Même Apple est obligé de faire évoluer son hardware chaque année sous peine d'être dépassé.
En photographie, le salut est de prendre ses photos en RAW et de les développer en dehors du boitier.
Ainsi nos photos ne subiront pas l'obsolescence du software du boitier (dont les mises à jour firmware s'arrêtent assez vite), les softs développeurs de RAW continuant à évoluer même 10 ou 15 ans après la sortie du boitier.