Je crains que cela dérive sur "pour ou contre le nourrissage", dans la grande tradition détestable des manichéisme de tout support.
Heureusement, ton propos est plus nuancé que ça
Trois mangeoires n’est pas pour mon cas une question de quantité de nourriture mais de répartir cette nourriture, dans des types de mangeoires différents avec des nourritures différentes, chaque espèce allant à l'une plutôt qu'à l'autre.
Mon terrain a également des zones laissées aux cardères, chardons, rumex secs, ronciers, fruitiers... environ 600 m de haies sauvages (coudrier, houx, chênes, châtaigniers...). Y coule également une rivière. Mes chevaux font ce qu'il faut de crottins dans leur 2 ha d'herbages etc...
Tu vois c'est vaste

Nous sommes assez loin de la caricature d'un spot urbain ou péri-urbain de sur-nourrissage artificiel.
Je sais que le débat est éternel, mais j'ai retenu que :
- Soit on nourrit en fonction de ce qui est consommé, c'est mon cas
- Soit on fournit un appui discret, comme tu le fais.
Mais qu'en aucun cas il ne faut rompre la continuité de la nourriture, afin d'éviter de vains déplacements aux espèces.
J'ai donc trois mangeoires d'assez petite contenance, que je remplis lorsqu'elles sont presque vides.
Et bien, elles se vident très très vite, beaucoup plus vite à cette saison qu'à la même époque les années précédentes.
Et dans le même temps, mes zones naturelles sont également très très fréquentées.
J'ai actuellement environ 25 verdiers perchés dans trois arbres, 15 moineaux dans un autre secteur, et je ne compte que ces espèces grégaires à phase de posé collectif pour illustrer.
Voilà

Vincent