Calendrier des Oiseaux de Camargue

Démarré par Roland Ripoll, Décembre 14, 2019, 12:19:12

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Clic-Clac 51

Superbe...Cette aigrette est bien mise en valeur
Bravo Roland
Amicalement Denis ;)

Seb65

De belles séries depuis ma dernière visite, notamment les images 8 et 9 de la Sterne naine, les superbes 5 et 9 de la pierregarin, la 4 de la gallinule et l'ébouriffante 1 de la garzette ! Bravo Roland !  :)

Roland Ripoll

Merci à vous deux !

L'Ibis sacré est présent toute l'année en Camargue mais sa présence est contestée car il n'appartiendrait pas à l'avifaune française. Son implantation est récente (2005) est serait due aux échappés de captivité du parc animalier de Sigean dans l'Aude. Des plans d'éradication étaient  à l'étude il y a quelques années *...

1 Jeune


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* Sous la pression de quelques naturalistes, sans aucun débat public, les Préfets de Loire-Atlantique et du Morbihan viennent d'autoriser par arrêté "la destruction de spécimens d'ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus )" par des agents de l'ONCFS (L'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) pour une période allant du 15 mars au 15 avril 2007.
L'éradication programmée d'ibis sacrés se fera par "tirs à la carabine à l'approche et à l'affût des individus adultes". Or, cette espèce figure d'une part dans la liste des oiseaux strictement protégés de la Convention de Berne et se trouve d'autre part classée en catégorie C, identifiant l'ibis sacré à double titre comme un oiseau d'Europe, notamment de la côte atlantique. En outre, cette décision s'appuie sur un rapport de l'INRA et de l'ONFCS de 2005 dans lequel les auteurs mêmes reconnaissent que l'état des connaissances sur le comportement de l'ibis est relativement faible et pourrait motiver un report de décision quant à une intervention.


3


4 Jeune


On peut alors s'interroger sur la différence de traitement entre l'ibis falcinelle et l'ibis sacré : le premier, récemment arrivé, dont la reproduction fut observée dans l'Ain en 1961, est accepté comme autochtone ; le second reste un oiseau considéré comme allochtone.
Combien d'Ibis sacrés ont-ils été éliminés exactement en Loire-Atlantique depuis le début de la campagne?
Début 2007, une première campagne de destruction de l'oiseau avait permis de tuer à la carabine près de 270 ibis sacrés. Puis, entre mars et novembre 2007, il en a été tiré environ 3000, soit à peu près la moitié de l'effectif estimé (5000).

L'espèce est aussi présente en Camargue, avec 13 à 14 oiseaux. En 2009, la nidification a été notée dans une colonie de Spatules blanches.
Dans l'Aude, il n'y a plus d'observation d'ibis depuis leur éradication par l'ONCFS ou leur recapture pour les mettre en volière (réserve africaine de Sigean).

Des ibis sacrés échappés de captivités ont été signalés en Italie dès le 19ème siècle. L'ibis sacré niche dans le
Piémont depuis 1989, l'origine précise de ces oiseaux n'est pas connue

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Etre simple pour être vrai

Jean-Jacques Groult

Merci beaucoup Roland pour cet exposé. Constat bien affligeant, malheureusement...
Amicalement. JJ

Clic-Clac 51

Toujours très intéressant de te lire
les images qui accompagnent ton texte son juste géniales
Bravo Roland
Amicalement Denis ;)

thieum

Il est vraiment super ce fil. :) ;)
Dommage que cette rubrique ne soit pas la plus lue du forum.
En tout cas c'est un vrai plaisir à suivre.
Pour les ibis ils se sont effectivement échappés de la réserve Africaine de Sigean (j'habite cette commune).
Je me rappelle qu'ils venaient manger dans les poubelles du McDo...
Effectivement il y a eu une campagne d'éradication menée par l'ONCFS, depuis plus un ibis en vue (enfin si les ibis falcinelle)

Jean-Jacques Groult

Citation de: thieum le Décembre 05, 2020, 18:34:11
Il est vraiment super ce fil. :) ;)
Dommage que cette rubrique ne soit pas la plus lue du forum.
En tout cas c'est un vrai plaisir à suivre.
Pour les ibis ils se sont effectivement échappés de la réserve Africaine de Sigean (j'habite cette commune).
Je me rappelle qu'ils venaient manger dans les poubelles du McDo...
Effectivement il y a eu une campagne d'éradication menée par l'ONCFS, depuis plus un ibis en vue (enfin si les ibis falcinelle)

Ah bah si les ibis se mettent au McDo, pas étonnant qu'ils disparaissent  ;D !
Entièrement d'accord avec toi, cette rubrique mérite une visite régulière.
Amicalement. JJ

bernall

Merci Roland pour ces infos ... et ces belles images
je demande à voir

mslicht

Cela faisait longtemps que je n'étais pas passé par ici et à tort bien sur. Ce calendrier est toujours aussi bien fourni, tant qu'en images et en texte. Un plaisir de les regarder et de s'instruire.

merci Roland

mslicht

Roland Ripoll

Merci à vous tous !

Avec les mois de SEPTEMBRE, OCTOBRE et NOVEMBRE, c'est l'automne en saison qui revient...

Chaque année, à l'automne, tous les oiseaux sans exception se classent en deux catégories: ceux qui restent et ceux qui partent. Ceux qui restent font le pari de survivre aux rigueurs de l'hiver. Ceux qui partent font le pari inverse de survivre aux épreuves d'un long et périlleux voyage. Dans les deux cas, les oiseaux prennent des risques...

Bien que des millions d'individus périssent pendant les migrations, beaucoup d'espèces choisissent de migrer car c'est une question de survie. Si les oiseaux quittent les régions où ils ont niché, c'est essentiellement parce que les conditions climatiques se dégradent et surtout qu'ils ne vont plus trouver de quoi se nourrir.

C'est le cas de nos échasses blanches, de nos guêpiers, de nos rolliers, de nos sternes, de nos hirondelles et de tant d'autres, qui ne restent pas chez nous à la mauvaise saison. Même si les températures restent généralement clémentes, ils n'arriveraient plus à s'alimenter.

Echasse blanche




Dans leur grande majorité, les oiseaux, notamment les insectivores et ceux des régions situées au  nord du 45° parallèle (80% des espèces en Suède migrent) , choisissent donc, une fois la reproduction terminée, de descendre, dès la fin des beaux jours, vers le sud de l'Europe ou vers l'Afrique pour trouver de meilleures conditions climatiques et alimentaires. Ce sont, pour la plupart, nos hivernants et nos oiseaux de passage.

Traquet motteux


Même si le sédentarisme ou la migration soient inscrits dans le patrimoine génétique des oiseaux, il arrive que des individus, qui jusqu'alors migraient, passent outre l'hérédité et fassent désormais le choix de rester, passant l'hiver en Camargue: spatule blanche, hirondelle, cigogne blanche, en sont quelques exemples.

Avec le réchauffement climatique, ces cas qui étaient rares et exceptionnels sont devenus, depuis quelques années, de plus en plus fréquents... Ce phénomène de sédentarisation tend d'ailleurs à concerner de plus en plus d'espèces. Autre conséquence: avec des hivers plus doux, les migrateurs partent de plus en plus tardivement et les hivernants arrivent également un peu plus tard. L'ordre des choses est aujourd'hui quelque peu bouleversé: on voit des migrateurs devenir hivernants et des hivernants se sédentariser...

Chevalier aboyeur


Chevalier gambette


Mais qu'ils partent aux dates habituelles ou un peu plus tard, les migrateurs ont tous en commun l'obligation de faire le plein d'énergie avant d'entreprendre le grand envol.

La préoccupation majeure de ces oiseaux est en effet de se constituer un important stock de graisse  en s'alimentant plus que d'habitude, et notamment de baies et de fruits riches en sucre.

C'est ce que les scientifiques appellent  l'hyperphagie. Les oiseaux devenus alors "boulimiques" peuvent quasiment doubler leur poids en quelques semaines. C'est cette graisse, que les oiseaux stockent sous la peau, dans les muscles et dans les viscères, qui va leur servir de « carburant » tout au long du voyage. ("On a calculé qu'avec une masse de graisse de 10 g, un passereau pourrait en théorie voler durant une trentaine d'heures, à une vitesse moyenne de 30 km/h, ce qui lui permettrait de couvrir ainsi 900 km avant d'épuiser ses réserves de graisse."  Guilhem LESAFFRE  " LE GRAND ENVOL"  Éditions du chêne).

Bergeronnette printanière


C'est ce comportement qu'on observera en automne chez tous les oiseaux de passage, bécasseaux, chevaliers et petits passereaux, qui font une étape en Camargue. Ils vont en effet passer la majeure partie de leur temps à se nourrir. Ayant à traverser la Méditerranée, ils auront bien besoin d'énergie pour franchir, souvent d'une seule traite, les 600 km de mer avant de gagner le continent africain.

L'automne est donc une suite de départs et d'arrivées. A la tristesse de la fin de l'été, des jours qui diminuent, du vent et de la pluie, s'ajoute celle de voir partir toutes ces espèces qui nous ont enchantés depuis le printemps.
Elle est heureusement atténuée par l'arrivée de nombreux hivernants: canards, sarcelles, cygnes, vanneaux, bécassines, grives etc. Et la présence appréciée des sédentaires: flamant rose, aigrette garzette, héron garde-bœufs, mouette rieuse, goéland leucophée, etc.

Flamant rose






Goéland leucophée


Etre simple pour être vrai

Seb65

Belle série sur l'Ibis sacré, notamment l'image 5 ! J'ai également souvent entendu dire que sa présence en milieu naturel était du à quelques individus échappés de captivité du zoo de Branféré !
Joli panel d'espèces migratrices et sédentaires dans la série suivante avec une préférence pour le gambette et le 1er flamand ! Bravo Roland et merci du partage !  :)

al1sth

Alain Lalieu.

Xavier Corteel

Je reviens d'abord sur l'Ibis sacré et le débat sur son éradication. Je ne partage pas l'idée qu'il ne faut jamais corriger la Nature, surtout dans le cas d'implantations artificielles d'êtres vivants dues à l'intervention de l'Homme. Pour moi les allochtones, toutes espèces confondues, animales et végétales, ne posent pas de problème tant qu'ils ne sont pas invasifs. Quand ils viennent à compromettre un équilibre naturel, à nuire à d'autres espèces fragiles ou à modifier dangereusement un milieu, je suis favorable à leur élimination. Je vais même plus loin : si un prédateur sauvage, autochtone, en vient à compromettre l'installation de populations entières, il faut le délocaliser ou le supprimer. Je prends un exemple : sur l'île de Tatihou (Manche, côte Est du Cotentin) un seul renard a détruit à 100 % la plus grande colonie française de Goélands bruns - environ 2000 couples - qui nichait sur le site depuis plusieurs dizaines d'années. Les administrations de tutelle concernées se sont opposées à l'élimination du renard. C'est pour moi irresponsable. Je me réjouis par contre de la décision des instances officielles de procéder à la dératisation complète de l'archipel de Chausey (Manche, côte Ouest du Cotentin) pour avoir vérifié de mes propres yeux, depuis une vingtaine d'années, les dégâts causés par ces rongeurs sur différentes espèces d'oiseaux marins nicheurs rares, exceptionnelles, voire en déclin alarmant. De précédentes expériences sur d'autres îles ont montré les conséquences bénéfiques d'une telle régulation.
Merci et bravo, Roland, pour ce riche exposé, magnifiquement illustré, sur les problématiques de la migration. Je me permets de préciser, concernant les réserves de graisses que les oiseaux emmagasinent avant leur départ, que les bagueurs ajoutent à leurs mesures des oiseaux qu'ils capturent leur degré d'adiposité apprécié en soufflant sur le poitrail. L'amas de graisse observé à travers plumes et duvets en phase migratoire ou pré-migratoire peut être impressionnant ramené à la taille de l'oiseau.
Curieux de Nature

Roland Ripoll

Merci à toi al1sth d'être passé sur ce fil et merci Xavier pour ces informations.
Etre simple pour être vrai

Clic-Clac 51

 ::) ::) ::) Superbe
Un régal pour mes yeux...et en plus, j'apprends
Bravo Roland et merci
Amicalement Denis ;)

Roland Ripoll

Merci Denis et merci aussi à Sébastien que j'avais oublié.

Quelques mots sur la migration avant d'aborder les 3 derniers mois de ce calendrier.

Pour les oiseaux, la migration peut se définir comme le déplacement aller-retour de leur de zone de nidification vers leur zone d'hivernage. Ce déplacement s'effectue toujours aux mêmes dates  et se répète chaque année. Il ne faut pas confondre les déplacements migratoires avec le nomadisme ou les déplacements erratiques. Ces derniers concernent principalement, mais pas toujours, les jeunes qui, après leur envol et leur émancipation, s'éparpillent plus ou moins localement et sans direction bien précise,  à la recherche de nourriture ou d'un territoire.

La migration s'effectuant  toujours en deux temps, on distingue :

1.   la migration prénuptiale ou migration de printemps qui a lieu  de mars-avril jusqu'à juin, dans le sens Nord-Sud. On constate souvent un retour plus précoce des mâles que des femelles.

2.   la migration postnuptiale ou migration d'automne  qui se déroule  de juillet-août à octobre-novembre, dans le sens contraire Sud-Nord. La migration d'automne est plus lente que  la migration de printemps où les oiseaux sont pressés de nicher. Elle compte également beaucoup plus d'oiseaux puisque les jeunes de l'année accompagnent les adultes.

l'hirondelle, symbole de la migration tant à l'aller qu'au retour...


Bien que des millions d'individus périssent pendant les migrations, elles  restent quand même pour les oiseaux une question de survie. S'ils quittent les régions où ils ont niché plutôt que d'y rester, c'est essentiellement parce que les conditions climatiques se dégradant, ils ne trouveraient plus de quoi se nourrir.

Au  nord du 45° parallèle, les rigueurs de l'hiver priveraient en effet les oiseaux de toutes ressources alimentaires pendant au moins six mois.   Dans leur grande majorité, les oiseaux de ces régions, essentiellement des canards et des limicoles, choisissent donc, une fois la reproduction terminée, de descendre, dès la fin des beaux jours, vers le sud de l'Europe ou vers l'Afrique pour trouver de meilleures conditions climatiques et alimentaires. 

4 à 5 milliards d'oiseaux quittent l'Europe à la migration ! 40 millions  d'oiseaux migrateurs, toutes espèces confondues, comptabilisés sur les sites de migration français. Ce sont là des chiffres énormes, qui illustrent aussi bien l'ampleur du phénomène que son paradoxe : des millions d'oiseaux passent au-dessus de nos têtes mais dans une telle discrétion que la migration passerait presque inaperçue !

Jeune hirondelle avant Le grand départ


Les migrations peuvent être diurnes ou nocturnes. Les vols de nuits, plus difficiles à repérer, sont sans doute les plus nombreux  et concernent une grande majorité de passereaux insectivores. Beaucoup d'oiseaux en effet, comme les gobe-mouches, le Rouge-queue, les traquets, la Huppe fasciée, l'Alouette des champs, l'Etourneau sansonnet ou la Grive mauvis, voyagent de nuit et se reposent le jour.

Traquet motteux


Rougequeue noir
Etre simple pour être vrai

Roland Ripoll

#316
Les vols de jour, plus représentatifs de la migration et mieux connus du grand public, sont toutefois sous-estimés car très souvent hors de notre portée visuelle.

Les pinsons, le Chardonneret, le Verdier, le Pigeon ramier sont des migrateurs diurnes par excellence De même que
les « grands planeurs », comme les rapaces ou les cigognes, qui utilisent les ascendances thermiques.

Les vols groupés ou les vols en V, si évocateurs de la migration, ont souvent  lieu le jour. La nuit, les oiseaux pourraient en effet se percuter s'ils volaient en formations serrées. Le miroir des canards ou des sarcelles, qui migrent de nuit, pourrait servir de feux de position.

Vol de grues cendrées




Chardonneret élégant






Etre simple pour être vrai

Clic-Clac 51

Deux bien belles séries
bravo Roland...j'apprécie toujours autant
Amicalement Denis ;)

Ludo37

Vraiment tout ce fil est magnifique,superbe un très grand Bravo à toi Roland ,tu as vraiment les yeux d'un grand pationné , chapeau.
Amicalement.
Ludo

Roland Ripoll

Merci !

On distingue généralement quatre grandes sortes de migrations :

1.   La migration totale : elle concerne la totalité des individus d'une même espèce qui effectuent un déplacement sur de longues distances. C'est le cas le plus classique, celui tout au moins qui évoque le plus la migration. Ce sont des oiseaux généralement insectivores: hirondelles, martinets, rousserolles, hypolaïs, Rossignol philomèle, Milan noir, Traquet motteux, etc. Les oiseaux qui effectuent une migration totale sont classés grands migrateurs s'ils effectuent de longs trajets jusqu'en Afrique et petits migrateurs si leurs quartiers d'hiver se situent en Europe.

Traquet motteux


Hirondelle rustique


2.   La migration partielle : elle ne concerne qu'une partie des individus  d'une même espèce, certains effectuant la migration, les autres préférant rester sur place. Elle concerne également des espèces pour lesquelles les oiseaux du nord viennent remplacer ceux du sud,  eux-mêmes partis encore plus au sud, donnant ainsi l'impression d'une présence continue tout au long de l'année. (Rouge-gorge, Merle noir, Pinson des arbres, Fauvette à tête noire, etc.)

Rougegorge




3.   La migration altitudinale : elle concerne les espèces montagnardes qui fréquentent  les hautes altitudes à la belle saison et qui vont se réfugier plus bas,  vers les vallées, en hiver. C'est le cas de l'Accenteur alpin, du Tichodrome échelette, du  Pipit spioncelle, de la Niverolle alpine, du Venturon montagnard ou du Bruant fou et de quelques autres encore.

4.   la migration irruptive: chez certaines espèces, le comportement migratoire est uniquement une réponse aux changements de l'environnement. C'est ce qu'on observe chez des espèces dépendantes notamment  d'une source d'alimentation très fluctuante (tantôt abondante, tantôt rare) ou lors de vagues de très grand froid.  Le cas le plus connu est celui du Jaseur boréal qu'on peut observer certains hivers dans nos régions.

Généralement,  la plupart des oiseaux migrent en petites bandes ou en troupes nombreuses, d'une même espèce ou de différentes espèces mêlées pour l'occasion. L'avantage de la migration en groupes est une meilleure protection contre les prédateurs et de pouvoir bénéficier du guidage des oiseaux plus âgés et plus expérimentés. Quelques oiseaux toutefois, comme le Chevalier cul-blanc, le Coucou gris, la Pie grièche écorcheur ou encore le Loriot d'Europe,  ont choisi de voyager en solitaire.

Chevalier culblanc




Pie grièche écorcheur



Etre simple pour être vrai

Clic-Clac 51

Superbe...Je me suis encore régalé ce matin
Bravo Roland
Amicalement Denis ;)

Seb65

De belles images pour illustrer les comportements migratoires de notre avifaune européenne ! Bravo Roland et merci pour le partage !  :)
PS : dans ton texte de présentation sur la migration pré et postnuptiale, tu as juste inversé les directions prises par les oiseaux !

Roland Ripoll

Merci à vous deux !

Oui exact Seb, difficile de corriger maintenant...
Etre simple pour être vrai

Jean-Jacques Groult

Toujours aussi séduisant ce fil, merci du partage Roland.
Amicalement
JJ
Amicalement. JJ

Roland Ripoll

Merci !

SEPTEMBRE


Depuis les années 2000, la Grue cendrée peut être observée l'hiver en Camargue. De septembre-octobre à mars, plusieurs centaines d'individus stationnent désormais dans notre région.


Les "fidèles" de septembre:

Etourneau sansonnet




Chardonneret élégant




Héron gardeboeufs


Etre simple pour être vrai