Photographie dans l'enceinte d'un bâtiment public.

Démarré par tanguy29, Janvier 07, 2020, 21:53:34

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Echo

Citation de: Bélisaire le Janvier 16, 2020, 22:00:36

Tanguy29, ça devrait t'aider dans tes relations avec la fac.
Ce n'est pas moi qui parlais de domaine privé je t'en donne la source, si tu en veux une autre elle est dans les droits de l'homme et est sujette à de multiples interprétations. La propriété est un droit inviolable et sacré nul ne peut en être privé. Mais privé de liberté les droits de l'homme et du citoyen n'ont jamais été un droit foncier. Pour autant quelqu'un qui s' identifie à un objet ,une terre est libre même si c'est n'importe quoi. La référence en ce domaine est on ne peut être sujet et le Roi avait des sujets et sa propriété était d'être l'émanation de la France et de la Navarre. Donc dans leur esprit contradictoire on peut avoir une terre en propriété, sujette à son bon vouloir pour dire que l'on est également souverain. Mais l'esprit des doits de l'home est d'avoir la pleine propriété de son être et de ce qui le constitue ,son bras, sa jambe, sa tête qui appartiennent en propre à l'homme et dont il ne saurait être privé sans recevoir de justes compensations. Le domaine foncier n'a pas grand chose à voir avec l'identité de l'homme ,si ce n'est dans son lieu de vie mais on cherche encore les compensation qu'aurait reçu Louis XVI après qu'on l'ai privé de sa propriété foncière et spirituelle et plus encore après qu'on l'ai privé de tête et de vie.C'est très discutable cette notion de privé il faut des exemples et il n'y en a pas dés l'origine.

Une fac n'est souveraine que sur les diplômes qu'elle dessert, le reste ne lui appartient pas. Elle n'est même pas locatrice de ses locaux, ils lui sont attribués par tradition et elle se doit également par tradition de protéger ses étudiants  y compris quand ils prennent des photos dans son enceinte. Ses valeurs sont celles de la république et la république tend à la liberté, de même que les futurs diplômés le doivent à la liberté que l'état leur offre de faire des études quelle qu'elles soient. Et de ne plus suivre par la liberté que l'état leur offre le sens de la république . Ils peuvent cracher dans la soupe ou s'en repaître. Par conséquent le reste de la population peut tout aussi bien les reconnaitre ,se les voir imposé ou simplement les rejeter et préférer d'autres voies que les facultés publiques comme référence intellectuelle.

Par conséquent la question n'a pas lieu d'être, les vigiles ont fait du zèle.

Bélisaire

Je sais que les propos ne sont pas de toi et sans doute aurais-je dû placer des guillemets. (Mais c'était quand même toi qui les rapportais et, dans le contexte, ça faisait... étrange). Bon. C'était une blague sans importance.
Pour ma part, je crois judicieux de m'arrêter là. Si Tanguy29 a du nouveau, qu'il reprenne le fil: la question est digne d'intérêt.

remi56

Citation de: ChatOuille le Janvier 09, 2020, 17:22:02
C'est clair qu'une université n'est pas un espace publique. Il y a un tas d'endroits ouverts au publique sans être un espace publique. Un exemple : le parking d'un centre commercial n'est pas un espace publique. Le propriétaire ou le gestionnaire gère cet espace, mais du fait qu'il est accessible au publique  il doit respecter certaines règles. Notamment concernant la sécurité. Le code de la route reste d'application. C'est un peu ce qu'on a appelé ici les règles du droit commun.

Il y a quelques années j'ai lu dans une revue de photo anglaise qu'un photographe amateur avait été interpellé par un membre du conseil municipal lors qu'il prenait des photos sur le marché de la ville. Il lui a dit que le marché n'était pas un espace publique, mais qu'il appartenait au conseil municipal. Assertion totalement absurde et riducule.  :o
Public!
instagram: abilisprod

egtegt²

Citation de: tanguy29 le Janvier 16, 2020, 12:18:46
Le vigile n'a fait qu'appliquer une consigne : "Appareil photo = interdit".
Je lui ai d'ailleurs fait remarquer qu'il y avait des milliers de téléphones équipés de capteur très performants qui passaient devant lui chaque jour...
Ceci dit, je n'ai rien à redire par rapport à son comportement. Il a été tout à fait correct et n'a fait que son job.
C'est pour ça que j'avais précisé "où celui qui lui a demandé de le faire".

Franchement, c'est quand même le nœud du problème : qu'est-ce qui peut justifier le fait qu'une université interdise des photos avec un reflex à l'intérieur de ses locaux ? sachant qu'elle laisse faire quand c'est avec  un smartphone.

Il ne s'agit visiblement pas de la protection de la vie privée des étudiants vu que tu photographiais un couloir vide, et puis ça serait à mon avis un excès de zèle, ils sont bien assez grands pour se défendre eux-mêmes. Il ne s'agit pas non plus de la protection de droits d'auteurs de l'architecte, sinon on peut imaginer qu'ils te l'auraient dit.

Pour moi, ça relève de la paresse intellectuelle : comme ils n'avaient pas le courage de se renseigner si ça risquait de poser des problèmes juridiques, dans le doute ils ont préféré interdire.

Nicolas Meunier

Il faut savoir que l'essentiel des lieux où un vigile vient nous interdire de photographier est fait de manière abusive.
Pourquoi?
Pour deux raisons :
- la première c'est que ca évite les soucis. En effet si une photo est faite, il peut y avoir des soucis comme la diffusion ou l'usage sans autorisation, qq sur la photo sui se plaint, etc... s'il n'y a pas de photos, il n'y a pas de problème. C'est un peu dommage mais bien vrai.
- la deuxième est bien francaise : on préfère faire "à la tête du client" ou "par habitude" que d'écrire un règlement clair, net et précis. Même si on va voir un juriste, il va avoir un doute car comme on l'a dit il y a tjrs des notions pas claires. Donc dans le doute on interdit.  Par exemple si on va à un événement sportif dans un pays anglo-saxon on sait tout de suite si on a le droit de faire des photos et si oui quel matos on peut (genre DSLR avec objectif mesurant moins de x cm) par exemple. En France on ne dit rien... et on gère au jugé. Par exemple à Roland Garros (j'y suis allé 14ans d'affilée), chaque année les vigiles ne savaient pas clairement ce qui était autorisé, ce qui l'était un jour ne l'était plus le lendemain et parfois en demandant à un autre il se contredisait. Plusieurs fois j'ai demander à avoir un réponse claire de la fédération française de tennis qui gère l'événement et la réponse a tjrs était floue. Ils ont envie d'interdire mais savent pas trop quoi et comment... donc quand ca a l'air pro... autant interdire mais comme je leur dit "le matos est en vente libre" ;)

Maintenant dire à un vigile qui fait ce que son chef lui a dit de faire, qu'il a tord... c'est chaud. A la défense par exemple si on va voir la direction du site, la photo est autorisée et pourtant maintes fois la sécurité vient vous l'interdire. Pire si on insiste, à raison, ils appellent la police qui est obligée de les croire et vous vire.

Je me souviens à Londres, c'est tellement plus simple :
- si c'est autorisé, c'est clairement dit et tout le monde est au courant
- si c'est interdit mais qu'on embête pas trop, la sécu le voit avant même que le matos ne soit sorti mais elle laisse une 20ène de minutes le temps de faire qq images puis très poliment vient vous montrer le règlement avec tjrs un "et bon on vous a laissé un peu faire quand même". ;)

stratojs

... sans compter les illégalités flagrantes autres que l'interdiction de photographier, comme par exemple les entreprises qui exigent de leurs vigiles qu'ils conservent votre pièce d'identité tant que vous êtes dans l'entreprise.

ORION

Citation de: Bélisaire le Janvier 14, 2020, 22:42:39
À ta place, je ne serais pas si affirmatif. Il y a à Nantes une maison, au 98 boulevard des Anglais, dont la publication de la photo est soumise à un droit d'auteur (si j'en crois Wikipedia). Voir par exemple (et chercher « Villa Jeannette »):
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_monuments_historiques_de_Nantes
La photographier est toujours possible; se servir de la photo ensuite...
Je suis surpris d'une telle restriction, mais si je voulais utiliser la photo, je me renseignerais avant.

Vas faire un tour sur Google Earth, tu pourras l'admirer.

titisteph

Le plus injuste, c'est quand on laisse faire tous ceux qui prennent des photos au smartphone, et qu'on t'interdit de shooter juste parce que tu as un reflex (même sans zoom encombrant).

Reflex = pro qui veut se faire de l'argent sur votre dos, ou qui va publier un truc gênant.

Bélisaire

Citation de: ORION le Janvier 20, 2020, 20:57:18
Vas faire un tour sur Google Earth, tu pourras l'admirer.

Je suis nantais. Le trottoir d'en face, c'est mieux.

Victor

Rigolo tout ça, quand j'étais étudiant, en 1986, il y avait les grèves suite à la réforme Devaquet, je n'arrêtais pas de jouer au photo-reporter dans ma fac de lettres et je m'amusais comme un fou (quand on a vingt ans on ne doute de rien...). Jamais eu de soucis à prendre des photos dans l'enceinte de l'université et dans les assemblées générales où certains étudiants refaisaient le monde en se noyant dans des verbiages à ne plus en finir; on n'aurait jamais imaginé qu'un jour qu'il puisse y avoir des vigiles. Autres temps, autres mœurs.   :(

FredEspagne

Ah! Mon bon monsieur, vous n'avez pas connu les facs en 1968. ·Il est interdit d'interdir" était un slogan fort à la mode à l'époque.
35 ans de film et labo argentique , 21 de numérique

Victor

Citation de: FredEspagne le Janvier 28, 2020, 14:01:43
Ah! Mon bon monsieur, vous n'avez pas connu les facs en 1968. ·Il est interdit d'interdir" était un slogan fort à la mode à l'époque.

J'imagine...

stratojs

...en dehors du moi de Mai, il y avait quand même des "appariteurs musclés" dans certaines...

Katana

Citation de: Victor le Janvier 27, 2020, 18:53:49
Rigolo tout ça, quand j'étais étudiant, en 1986, il y avait les grèves suite à la réforme Devaquet, je n'arrêtais pas de jouer au photo-reporter dans ma fac de lettres et je m'amusais comme un fou (quand on a vingt ans on ne doute de rien...). Jamais eu de soucis à prendre des photos dans l'enceinte de l'université et dans les assemblées générales où certains étudiants refaisaient le monde en se noyant dans des verbiages à ne plus en finir; on n'aurait jamais imaginé qu'un jour qu'il puisse y avoir des vigiles. Autres temps, autres mœurs.   :(

Vous n'auriez sans doute pas imaginé le verbiage, venu des facs US, dans lequel se noient aujourd'hui certains étudiants, mais ceci est une autre histoire ;)

Victor

Citation de: Katana le Janvier 29, 2020, 18:30:02
Vous n'auriez sans doute pas imaginé le verbiage, venu des facs US, dans lequel se noient aujourd'hui certains étudiants, mais ceci est une autre histoire ;)

À mon humble avis, ce n'est pas le même verbiage...  ;D

Echo

Citation de: Victor le Janvier 29, 2020, 19:27:17
À mon humble avis, ce n'est pas le même verbiage...  ;D

Bha forcément c'est en anglais US, c'est tout dire.

Mais de nos jours c'est en sortant du train à la gare de Lyon qu'on est accueilli par des hommes armés de mitraillette. Alors! Ils prennent vraiment le problème en amont... :D

FredEspagne

Curieux de voir qu'aujourd'hui, les policiers britanniques abattent les terrroristes alors qu'il y a 50 ans, même pas 10 % d'entre eux disposaient d'une arme à feu.
35 ans de film et labo argentique , 21 de numérique

stratojs

... le terrorisme évolue, la police également.

ChatOuille

Citation de: FredEspagne le Février 03, 2020, 15:43:14
Curieux de voir qu'aujourd'hui, les policiers britanniques abattent les terrroristes alors qu'il y a 50 ans, même pas 10 % d'entre eux disposaient d'une arme à feu.
C'est une façon comme une autre de régler un problème car après un an et demi de taule, un terroriste potentiel se promène tranquillement dans la rue, ce n'est pas normal. Dommage qu'il y a eu 2 blessés.

Victor

Citation de: FredEspagne le Février 03, 2020, 15:43:14
Curieux de voir qu'aujourd'hui, les policiers britanniques abattent les terrroristes alors qu'il y a 50 ans, même pas 10 % d'entre eux disposaient d'une arme à feu.

Pourquoi ça te gêne?

Victor

Citation de: ChatOuille le Février 04, 2020, 00:52:56
C'est une façon comme une autre de régler un problème car après un an et demi de taule, un terroriste potentiel se promène tranquillement dans la rue, ce n'est pas normal. Dommage qu'il y a eu 2 blessés.

Entièrement d'accord. Je dirais bon débarras.