la très convoitée Sabot de Vénus; dans les Hautes Alpes, c'est la chasse à l'éléphant blanc;
Orchis brulée
C'est pire que les coins à champignons !

Le proche de chez moi était la Côte d'Or (ma région d'origine en fait) et à moins d'être coopté, pas facile d'en voir. On m'a fait découvrir un superbe site mêlant une demi-douzaine d'espèces différentes (y compris le Sabot de Venus) dont je ne révélerai l'accès que sous la torture…. Les sabots de Venus n'ont le plus souvent qu'une fleur (donc faible reproduction), ce sont des orchidées très visibles et elles ont fait l'objet de déterrages stupides alors qu'il est quasi impossible de transplanter une orchidées.
Transplanter une orchidée, on ne le fait que de quelques centaines de mètres lorsqu'il y a péril pour une station (construction, travaux, pollution etc...) parce qu'on est certain que le nouveau milieu est quasiment le même que l'ancien : type de sol, ensoleillement, pluviométrie, mêmes insectes pollinisateurs.
Mettre une orchidée dans son jardin après un prélèvement dans la nature est d'une stupidité sans nom mais elles s'invitent parfois toutes seules. C'est le cas en ce qui me concerne. Mon lotissement a été créé sur d'anciens champs et friches et des Ophrys abeilles sont réapparus de ci, de la au fil des ans. Même avec un entretien minimal de mon jardin (pas d'engrais, tonte tardive : je mets des petits piquets lorsque j'identifie des nouvelles pousses pour les éviter), j'ai souvent des pieds qui apparaissent mais rarement des fleurs épanouies. Ce qui traduit bien la difficulté sur des terrains remaniés par l'homme à faire pousser ces petites plantes.