L'enfant sauvage

[onaivalf2]

je garderais la #16
(et, quitte à retoucher, il me semble que la zone sombre aurait peut-être mérité un peu plus de matière)

D'accord avec Jean-Luc, pour une fois 

[hetocy]

+1

ou, peut-être
ces photos que l'auteur n'ose pas montrer sont en fait les moins "académiques", les moins consensuelles en tous cas
et, du coup, les plus intéressantes pour pas mal d'entre nous

de tout le lot de ce fil,
je garderais la #16
(et, quitte à retoucher, il me semble que la zone sombre aurait peut-être mérité un peu plus de matière)

Cépafo ! 

[Seb Cst]

La #16 - 2 m'intéresse beaucoup.
Le jeu d'ombres évoque une femme en morceaux, à partir de là l'image prend son autonomie sémantique et poétique (pour moi).

La première publiée m'évoque beaucoup moins de choses. L'arrière-plan, tout flou qu'il soit, contextualise et structure trop pour mon imaginaire de spectateur.
Et je bloque sur la poignée de fenêtre trop nette. Ah ces appareils numériques > 40 Mpix.
Mais la réception de cette photo est très diversifiée, elle plaît.

->Pour la #16-2 je ne vois pas la nécessité de ramener le moindre détail dans ces ombres. Le traitement simplifie une image par ailleurs assez complexe.

[Jean-Luc Vertut]

La #16 - 2 m'intéresse beaucoup.
Le jeu d'ombres évoque une femme en morceaux, à partir de là l'image prend son autonomie sémantique et poétique (pour moi).

La première publiée m'évoque beaucoup moins de choses. L'arrière-plan, tout flou qu'il soit, contextualise et structure trop pour mon imaginaire de spectateur.
Et je bloque sur la poignée de fenêtre trop nette. Ah ces appareils numériques > 40 Mpix.
Mais la réception de cette photo est très diversifiée, elle plaît.

->Pour la #16-2 je ne vois pas la nécessité de ramener le moindre détail dans ces ombres. Le traitement simplifie une image par ailleurs assez complexe.

ah
je précise donc que c'est la #16 -1 que j'aurais gardé

pour moi, la b]#16[/b] -2 renvoie trop au glorieux passé de la photo n&b
(un peu façon Kertesz de la période new-yorkaise)

[Seb Cst]

Sur la #16-1 retouchée je coince toujours sur la poignée de fenêtre.
C'est évidemment trrrès personnel.

[hetocy]

Perrine by Pascal Chapuis, sur Flickr

[hetocy]

Celle-ci me plaît beaucoup, néanmoins, je ne sais pas ce que tu voulais montrer, mais il me semble qu'en recadrant, et en retravaillant la lumière, elle y gagnerait ...

Je te laisse proposer pas de souci .
En général, je ne veux pas vraiment montrer des choses précises mais j'essaie plutôt de faire ressortir une ambiance 

[hetocy]

Pourquoi pas ... 
J'avais hésité avec une option opposée : moins de haut et un plus de bas ...

[Jean-Luc Vertut]

la proposition de NeoBeo (#38)
fonctionne bien mieux, pour moi

sans doute parce qu'elle introduit une action et une narration
(un espace d'imagination pour le spectateur)

[Seb Cst]

J'aime la #35, mais alors en version non recadrée (voir plus loin).
Tu travailles la nudité sans l'érotisme du nu. L'attente figée, l'instant symétrique.

Cette photo n'est pas sans rapport avec une toile de Hopper intitulée "Onze heures du matin".
Il y a les mains coincées entre les genoux (à ne pas recadrer), bien que l'on soit ici connecté au visage, au regard, tandis que chez Hopper la tête s'efface derrière la chevelure.
En rapport avec cette toile je commence à apprécier différemment certaines de tes photos précédentes, où le contexte intérieur, l'habitat, sont bien présents.

[zakzok]

Salut, perso je n'adhère pas du tout à la proposition de recadrage ci dessus...
La coupe nette et franche au niveau du (presque) poignet ca va pas du tout :/
Ensuite le nombril se retrouve bord cadre et manque de respiration + le joli "V" poétique que formait la lumière sur ce nombril, maintenant sa pointe basse se retrouve désormais coupée,... bref pour moi la propale casse tout le truc en fait...
Racadrer un peu du bas pourquoi pas mais placer le cadre du bas à cet endroit, c'est sans moi :-)))  (A voir l'idée  inverse d'Hetocy, en virant du haut pour laisser respirer le bas de la compo )

Une belle série en tous cas ;-)

[Donquichotte68]

"Victorine" de l'Aveyron...

[hetocy]

Nouvelle proposition, merci à NeoBeo pour son idée du noir et blanc 

Perrine by Pascal Chapuis, sur Flickr

[hetocy]

J'aime la #35, mais alors en version non recadrée (voir plus loin).
Tu travailles la nudité sans l'érotisme du nu. L'attente figée, l'instant symétrique.

Cette photo n'est pas sans rapport avec une toile de Hopper intitulée "Onze heures du matin".
Il y a les mains coincées entre les genoux (à ne pas recadrer), bien que l'on soit ici connecté au visage, au regard, tandis que chez Hopper la tête s'efface derrière la chevelure.
En rapport avec cette toile je commence à apprécier différemment certaines de tes photos précédentes, où le contexte intérieur, l'habitat, sont bien présents.

C'est l'idée oui, sur tous mes nus 
Je suis un grand admirateur de Hopper , ta comparaison me fait donc particulièrement plaisir ...
J'ai en effet pensé à lui sur quelques photos, celle ci en particulier :
Louane by Pascal Chapuis, sur Flickr

[hetocy]

Perrine by Pascal Chapuis, sur Flickr

[papytos]

oui,mais il n'a pas de seins!
ou alors faut changer le titre.
pas assez sale,un peu de terre peut etre.

MDR

[Jean-Luc Vertut]

J'aime la #35, mais alors en version non recadrée (voir plus loin).
Tu travailles la nudité sans l'érotisme du nu. L'attente figée, l'instant symétrique.

Cette photo n'est pas sans rapport avec une toile de Hopper intitulée "Onze heures du matin".
Il y a les mains coincées entre les genoux (à ne pas recadrer), bien que l'on soit ici connecté au visage, au regard, tandis que chez Hopper la tête s'efface derrière la chevelure.
En rapport avec cette toile je commence à apprécier différemment certaines de tes photos précédentes, où le contexte intérieur, l'habitat, sont bien présents.

C'est l'idée oui, sur tous mes nus 
Je suis un grand admirateur de Hopper , ta comparaison me fait donc particulièrement plaisir ...
...

c'est étonnant
il m'a toujours semblé au contraire que les tableaux de Hopper dégageaient un érotisme débordant
parce que trop contenu par l'hypocrisie sociale du milieu local
et une solitude du personnage (de l'auteur) face à ses pulsions non directement exprimables
(quoiqu'il y ait quelques lâchés... : https://www.edwardhopper.net/girlie-show.jsp )

j'aurais plutôt parlé, pour ma part de l' "érotisme triste" pour Hopper

et je ne retrouve nulle part cette tristesse dans tes photos
mais par contre le caractère "contenu" est lui bien présent
mais comme je ne sais pas lire (partager ? ) cette contention
je n'y adhère pas souvent

[hetocy]

Je ne distingue aucun érotisme chez Hooper, ni contenu , ni exprimé , juste un forme évidente d'introspection, il fige le temps et à travers un espace vide et en attente, il laisse le spectateur libre d'imaginer sa propre histoire.
Mais tu peux aussi y voir de l'érotisme bien entendu !

[madko]

Je ne distingue aucun érotisme chez Hooper, ni contenu , ni exprimé , juste un forme évidente d'introspection, il fige le temps et à travers un espace vide et en attente, il laisse le spectateur libre d'imaginer sa propre histoire.
Mais tu peux aussi y voir de l'érotisme bien entendu !

Hooper ? Tobe Hooper ? Mais c'est tout à fait ça !

https://www.youtube.com/watch?v=Q-ODT-0EoqI

[hetocy]

Hooper ? Tobe Hooper ? Mais c'est tout à fait ça !

https://www.youtube.com/watch?v=Q-ODT-0EoqI

trop tard pour corriger ! 

[bozart]

il m'a toujours semblé au contraire que les tableaux de Hopper dégageaient un érotisme débordant
parce que trop contenu par l'hypocrisie sociale du milieu local
et une solitude du personnage (de l'auteur) face à ses pulsions non directement exprimables

La psychologie d'un artiste résumée en trois phrases est-elle une blague ?
Il est impossible (heureusement) de définir la complexité d'un humain à partir de tels poncifs.
Il faut étudier bien plus que 2 ou 3 réflexions généralistes d'une prétendue évidence. 

[Jean-Luc Vertut]

La psychologie d'un artiste résumée en trois phrases est-elle une blague ?
Il est impossible (heureusement) de définir la complexité d'un humain à partir de tels poncifs.
Il faut étudier bien plus que 2 ou 3 réflexions généralistes d'une prétendue évidence.

qui parle de psychologie ?

j'imagine que Hopper savait parfaitement ce qu'il faisait et pourquoi il le faisait
et je ne prétends rien
je donne une opinion sur un élément très précis, en regard d'une discussion très factuelle

étonnant comme, au lieu d'échanger, certains sortent le bazooka schopenhauerien
avec une tendance téléologique qui surprend dans ce contexte

[Jean-Luc Vertut]

Je ne distingue aucun érotisme chez Hooper, ni contenu , ni exprimé , juste un forme évidente d'introspection, il fige le temps et à travers un espace vide et en attente, il laisse le spectateur libre d'imaginer sa propre histoire.
Mais tu peux aussi y voir de l'érotisme bien entendu !

comme quoi : j'y vois (entre autre) solitude, désir censuré, insatisfaction, tristesse et frustration par le moyen du sous-entendu sexuel..
le temps ne m'y parait pas arrêté : pour moi c'est le désir qui se bloque, ne peut s'exprimer ouvertement, et grippe la machine à percevoir les émotions
https://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/hopper/40nuitaubureau.htm

mais effectivement, chaque spectateur a sa propre perception des choses

[bozart]

qui parle de psychologie ?

Toi.

étonnant comme, au lieu d'échanger, certains sortent le bazooka schopenhauerien
avec une tendance téléologique qui surprend dans ce contexte

N'importe quoi.

Ce type de réponse (avec les mêmes phrases toute faites dont tu abuses ) et qui range l'interlocuteur dans quelques cases, est parfait pour dégoûter de la discussion.

[hetocy]

Perrine by Pascal Chapuis, sur Flickr