une ourse abattue dans les Pyrénées

Démarré par RG1945, Novembre 30, 2020, 12:35:38

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mtsm

Il faudrait croire que les chasseurs connaissent mieux leur coin nature que les photographes?

Bonjour,

Non non ce n'est absolument pas le cas, cet argument n''est qu'un lieu commun, de plus ! éculé

Par contre comme je l'ai dis se retrouver en position de légitime défense, ne tiens pas la route pour qui connait l'espèce et la montagne et "surtout" justement,
le milieu et le comportement de animaux, les animaux fuient avant de se retrouver nez à nez avec son prédateur !

Bonne soirée.

Serge

Sens

Yep Serge, à une exception près: lorsque tu pratiques l'affût naturaliste et qu'un "crétin" d'ourson vient se fourrer entre tes pattes...
C'est arrivé à un ami en Slovénie (bon après près de 30 voyages d'une semaine uniquement pour observer les ours, de jour ou de nuit, à dormir dehors dans leur milieu, la boulette "pas de chance" était plus que probable, il le savait).
La femelle, certainement expérimentée, s'est contentée de souffler de la truffe et n'a pas chargé. L'ami, équipé seulement d'une paire de Leica, a tout de suite exclu l'hypothèse de la légitime défense et a vite retrouvé ses vieux atavismes de primates, grimper ds l'arbre le plus proche.
Maintenant oui, j'imagine bien l'ours terrorisé, fuyant lors d'une battue pratiquée par nos braillards nemrods passionnés. A moins qu'il ne soit acculé...Et là, il est en devoir de pratiquer la légitime défense, je parle de l'ours !
Bonne soirée également

kochka

Citation de: Sens le Décembre 02, 2020, 13:12:04
Et oui, vous avez bien lu dernière ourse d'origine pyrénéenne. Après, si vous avez des infos sur une crypto-ourse d'origine pyrénéenne planquée dans les sierras espagnoles, ce serait un scoop. Je vous invite à le publier dans Nature ou dans Science... A défaut dans le Chasseur Français.
Une recherche rapide montre ce qui a été publié : 6 janvier 2017 | Catégorie : Actus internationales, Actus ours, Toute l'actualité
En France, la situation est loin d'être aussi réjouissante : les deux noyaux d'ours (dont l'occidental ne possède que deux ours mâles) ne sont pas du tout connectés. En plus des problèmes génétiques, les ours des Pyrénées, estimés à environ une trentaine sur tout le massif versant espagnol inclus, sont encore trop peu nombreux.

Il faut croire que tu pérores dans le vide sans te donner la peine de chercher ce que l'on trouve en 30 secondes.
Typique de l'écolo de salon qui bâti un monde virtuel.
Technophile Père Siffleur

Sens

Et voilà que j'ai affaire à qq qui confond le féminin et le masculin!
Je te le répète encore une fois: Cannelle, la dernière  oursE d'origine pyrénéenne. OursE, oursE et OursE. Ce qui veut dire que toutes les autres oursEs sont d'origine Slovènes. Voilà voilà... Retourne sur tes recherches internet, et apprends déjà à lire dans un premier temps, puis à comprendre si tu en as les capacités.

"L écolo de salon qui bâtit un monde virtuel", est issu pourtant du terroir, du milieu rural donc, né un pied dans la glaise de la gâtine poitevine, l'autre dans le limon des prairies Angevines, et qui a passé une partie de son temps à ramasser les rapaces flingués par tes collègues. C'est mon monde virtuel!

kochka

Tu te rattrapes comme tu peux, mais sans succès.
Voudrais-tu affirmer que tous les autres ours des Pyrénées,  y compris du coté espagnol, ne sont que des pauvres bestioles arrachées à leur terroir originel par des fadas, pour les exiler loin de chez eux?
Si c'est exact, ce n'est pas bien du tout, pour des amoureux de bêtes.
Technophile Père Siffleur

Sens

#30
J’affirme que suite à la mort de la dernière ourse d’origine pyrénéenne, la disparition d'une partie de ses allèles, lié à son faible taux de reproduction, a contribué à appauvrir la diversité génétique des ours pyrénéens, d’où l’introduction des slovènes. Tes loghorrées ne suppléeront aucunement à la responsabilités des braconniers, hors la loi, sur le factuel appauvrissement allélique des ours pyrénéens.
Commence par la génétique des populations, de ton propre salon doré, partie prémices pour les nuls, puisses tu la comprendre, et déjà évoqué, la lire.
Par ailleurs, je suis heureux d’apprendre que tu cites une vague empathie ridicule et anthropomorphique pour les « pauvres bestioles arrachées à leur terroir originel ».
On progresse, mais la tâche est rude… Le temps arrangera peut-être l'affaire.
Biz

kochka

J'aimerai comprendre:

Lorsque tu nous dis  dernière ourse d'origine pyrénéenne, avec elle disparait le patrimoine génétique femelle de la souche occidentale Européenne

1 - Il n'y donc plus que des ours déracinés chez nous ?

2 - Et les ours d'Espagne ne seraient pas "de souche occidentale européenne" d'après toi?
Technophile Père Siffleur

Sens

Lis bien ce que j'ai écris, la réponse à tes interrogations y est présente et décrite plus d'une fois.
Tu ne cherches qu'à lire les résultats qui t'arrangent, quitte à les déformer à ta guise.

Je te propose néanmoins un petit résumé de ce j'ai retenu, tiré de discussions pyrénéennes avec des naturalistes et même avec des bergers anti-ours (et d'une discussion de salon... avec un scientifique, sur les études d'impacts):

Avant les années 1990, l'ours pyrénéen était considéré comme une curiosité naturelle, mais attractive pour les touristes. Il suffit de traîner aujourd'hui ses galoches dans les Pyrénées, de l'Ariège au Pyrénées atlantiques, pour constater son omniprésence (art, devantures, publicités...), bien plus prégnante que les slogans anti-ours. La majorité des pyrénéens l'a bien compris: l'ours par son aspect grand prédateur (ce qu'il est occasionnellement) et vecteur d'une nature sauvage préservée (sic) est également une valeur mercantile.

Au milieu des années 90, il ne restait plus qu'une demi-dizaine d'ours, présents dans les Pyrénées occidentales françaises et espagnoles (localisés dans les vallées d'Aspe et d'Ossau en France et en Navarre côté espagnol). Leur ratio fécondité-mortalité étant inférieur à un, la souche pyrénéenne était considérée comme quasi éteinte.

Différents acteurs, du milieu naturaliste au secteur touristique, ont alors fait pression sur leurs politiques.
Un plan de restauration de l'ours, évidemment basé sur la problématique scientifique, a été mis en place, financé en grande partie par l'Europe, pour rétablir une population pérenne en France et en Espagne, tout en subvenant aux besoins, financiers et logistiques, du pastoralisme.

Un plan de translocation d'ours slovènes, très proches génétiquement des pyrénéens, a été adopté. Il s'agissait d'en introduire quelques uns au niveau de la population résiduelle pour améliorer la démographie et pallier à la consanguinité, liée à la dérive génétique par appauvrissement allélique.
Mais également de recréer une population orientale à partir d'ours slovènes, la population originelle ayant disparu dans les années 80. Tout en préservant of course la population slovène (800 ours, environ 200 tirés chaque année) par des prélèvements à minima.

Aujourd'hui, la population occidentale (deux mâles, aucune femelle) est soit d'origine slovène, soit hybridée, Cannelle s'étant reproduit avec le slovène et le dernier mâle de souche pyrénéenne étant mort de cachexie, ne pouvant plus se nourrir (Napoléon, à vérifier...). Les ours, parlant à la fois l'espagnol et le français et ayant toujours leurs papiers sur eux (à vérifier également), sont transfrontaliers. Leur territoire est vaste, un même ours peut donc être à la fois « espagnol » et « français ».

Par ailleurs, je crois qu'un mâle de la population orientale a été contacté au sein de celle occidentale, l'objectif étant que les deux populations établissent un corridor reproductif, sous condition de réintroduction d'au moins une ourse femelle pour la population occidentale.

Donc si tu as bien suivi, il ne reste, dans toutes les Pyrénées, plus qu'un mâle hybride, le fils de cannelle, qui possède les allèles résiduels de la population autochtone. Allèles qui risquent de disparaître à sa mort s'il ne trouve pas de femelle pour se reproduire.

Si cette situation de translocation te choque, réfléchit donc au patrimoine génétique « européen » du Faisan de colchide, espèce introduite pour la chasse, que des gogos lâchent à l'envie dans nos campagnes. Ou pire, les sangliers élevés au grain, ayant subi dans certaines propriétés diverses hybridations, cette fois-ci de manière empirique, donc devenus des tares génétiques, et qui, s'ils s'échappent, vont polluer génétiquement et définitivement la souche sauvage.

Je ne suis pas un spécialiste ès ours, me contentant juste d'aller les observer en Slovénie justement. Si tu désires en savoir plus, je t'invite à les contacter (le FIEP, le ROB de l'OFB ex ONCFS ou FERUS (...), le Monsieur Ours étant JJ Camarra, ex biologiste de l'ONCFS. Attention, je crois savoir qu'ils sont tendus actuellement, donc très susceptibles...
Hola

Sens

J'ai toutefois un doute sur l'identité du dernier mâle d'origine pyrénéenne. Il y a aussi Pyros, disparu après Napoléon, mais je ne me rappelle plus son origine (slovène ou souche occidentale?). Si qq passe par là... L'affaire sera close.

kochka

Donc si j'ai bien suivi, la population originelle ayant disparue, on a importé des ours étrangers
"Mais également de recréer une population orientale à partir d'ours slovènes, la population originelle ayant disparu dans les années 80"
dont tu dis (pourquoi pas) qu'elle sont très proches des autochtone disparus.
Dans ce cas, ceci appelle deux remarques.
1 - L'abattage de la femelle locale ne serait donc pas un drame national, voire mondial au niveau gênes, comme tu semblait le présenter plus haut, puisque l'équivalent existe ailleurs en quantité notable.
2-  Pour quelles raisons alors, s'ingénier à transplanter des ours, puisque la survie de l'espèce dans leur pays d'origine n'est pas en cause
Cette survie est clairement assurée dans de bien meilleures conditions chez eux, sans avoir à les transplanter dans un pays où la population la plus concernée veut leur peau, et l'obtient régulièrement, compte tenu des dégât qu'ils créent.
Si c'est pour le folklore local en France, le dahu fait autant recette, avec moins de dégât.

Je ne suis pas contre l'idée d'élever des moutons pour nourrir des ours, mais faisons le proprement au lieu d'en faire crever dix pour en manger un, et de pousser les éleveurs à s'en débarrasser par tous les moyens pour mettre fin aux attaques insupportable pour leurs élevages
Achetons les moutons au bergers, puis livrons les aux ours dans leur pays d'origine, et tout le monde sera content: Les ours mangeront du mouton sur place, tu pourras aller les voir, si tant est qu'ils te laissent approcher, et les bergers  n'auront plus a veiller chez nous contre ces prédateurs gaspilleurs. Alors tout le monde sera content et en paix, y compris les ours.
Au fond, je ne peux pas comprendre comment ceux qui prétendent aimer ces bestioles, acceptent de les arracher de leur coin natal, où ils vivent et se reproduisent paisiblement, pour les transplanter là où ils font des dégâts insupportables pour les locaux, où ils finiront misérablement sous le plomb ou le poison d'un berger exaspéré.
Est-ce cela les aimer?
Ou n'est-ce pas plutôt la poursuite une fantaisie irréaliste, dont sont victimes de malheureuses et innocentes bestioles, qui n'ont rien demandé, et seraient bien plus heureuse si on leur fichait la paix chez elles?
Technophile Père Siffleur

Sens


Cannelle n'avait pourtant pas de papiers slovènes. Sa perte n'est peut-être pas un drame national, mais lorsque qu'une population génétique tire sa révérence, alors oui, c'est effectivement un drame, ne serait ce que pour l'éthique.
La démarche scientifique n'est pas d'aimer ou non l'ours, peu importe les états d'âmes des uns et des autres. L'objectif est de savoir si on souhaite ou non préserver un écosystème, c'est le problème qui t'échappe. Les scientifiques et politiques qui ont décidé de réintroduire des ours ne sont pas des doux illuminés, naïvement amoureux des bestioles, le programme Life Ours tenant compte de l'aspect humain et du maintien de la biocénose, j'y viens.

Lorsque que les adeptes de safaris arpentent l'Afrique, ils espèrent bien entendu y voir des lions, des léopards ou des éléphants,..., les Big Five, c'est louable. Mais quel prix a payé la population pastorale locale pour le plaisir de quelques-uns? Souvent, celui de grossir les bidons villes de Nairobi ou autres, car exclue des parcs naturels (ou des réserves dédiées à la chasse). La faune est protégée, les écosystèmes sont préservés, tant mieux! Mais le bilan est lourd pour les locaux, exsangues... Ça n'a pas été le choix de l'Europe.
Serait-il plus facile pour les dirigeants Africains de gérer à la fois la conservation de leurs parcs et une démographie galopante lié à l'appauvrissement de la population, que pour nous de supporter une population de quelques ours ?
En outre, l'Europe ne peut pas se permettre de financer ces pays (et donc en partie leurs réserves), tout en laissant périr sa propre mégafaune, fut-elle résiduelle. Ces pays auraient beau jeu de nous rétorquer, et à raison, que nous leur demandons de protéger leurs espaces naturels au dépend de leur population, alors que nous même laissons nos grands prédateurs s'évanouir. Voilà pour la géopolitique et l'éthique.

Revenons à nos moutons...Le programme Life Ours Européen finance donc le pastoralisme. Héliportage, réfection des cabanes, création d'enclos, financement de bergers d'alpages, des patous, prise en charge des dédommagements liés aux dégâts occasionnés par ces derniers s'ils mordent un randonneur... Jusqu'à présent, je n'ai vu aucun éleveur dans les favelas de Pau.
Le rôle des bergers présents sur les alpages est crucial, il ne se limite pas à protéger les ovins contre les prédateurs. Combien de brebis égarées, se blessant sur un pierrier, crevant sans soins d'une banale parasitose ou infection, tuées par des chiens, tombant d'une falaise ou foudroyées, ..., sans berger? Le prélèvement des ours, c'est peanuts: moins d'une brebis sur mille, valeur négligeable (et non 10/11 comme tu le prétends), la plupart des éleveurs ne se rendent même pas compte d'une prédation ponctuelle dans leur cheptel de 300 ou 600 t^tes.

Certains bergers ont vite compris l'intérêt de ces subventions, face au marasme économique de l'élevage ovin. A force de crier au loup (...), il n'y aura ni ours, ni subventions européennes, plus d'élevage dans les alpages donc plus de folklore, avec ou sans dahu.

Zivjo

heneauol

Citation de: kochka le Décembre 06, 2020, 22:04:46
Donc si j'ai bien suivi, la population originelle ayant disparue, on a importé des ours étrangers
"Mais également de recréer une population orientale à partir d'ours slovènes, la population originelle ayant disparu dans les années 80"
dont tu dis (pourquoi pas) qu'elle sont très proches des autochtone disparus.
Dans ce cas, ceci appelle deux remarques.
1 - L'abattage de la femelle locale ne serait donc pas un drame national, voire mondial au niveau gênes, comme tu semblait le présenter plus haut, puisque l'équivalent existe ailleurs en quantité notable.
2-  Pour quelles raisons alors, s'ingénier à transplanter des ours, puisque la survie de l'espèce dans leur pays d'origine n'est pas en cause
Cette survie est clairement assurée dans de bien meilleures conditions chez eux, sans avoir à les transplanter dans un pays où la population la plus concernée veut leur peau, et l'obtient régulièrement, compte tenu des dégât qu'ils créent.
Si c'est pour le folklore local en France, le dahu fait autant recette, avec moins de dégât.

Je ne suis pas contre l'idée d'élever des moutons pour nourrir des ours, mais faisons le proprement au lieu d'en faire crever dix pour en manger un, et de pousser les éleveurs à s'en débarrasser par tous les moyens pour mettre fin aux attaques insupportable pour leurs élevages
Achetons les moutons au bergers, puis livrons les aux ours dans leur pays d'origine, et tout le monde sera content: Les ours mangeront du mouton sur place, tu pourras aller les voir, si tant est qu'ils te laissent approcher, et les bergers  n'auront plus a veiller chez nous contre ces prédateurs gaspilleurs. Alors tout le monde sera content et en paix, y compris les ours.
Au fond, je ne peux pas comprendre comment ceux qui prétendent aimer ces bestioles, acceptent de les arracher de leur coin natal, où ils vivent et se reproduisent paisiblement, pour les transplanter là où ils font des dégâts insupportables pour les locaux, où ils finiront misérablement sous le plomb ou le poison d'un berger exaspéré.
Est-ce cela les aimer?
Ou n'est-ce pas plutôt la poursuite une fantaisie irréaliste, dont sont victimes de malheureuses et innocentes bestioles, qui n'ont rien demandé, et seraient bien plus heureuse si on leur fichait la paix chez elles?

non, c'est ça : "je tue les animaux parce que je les aime  https://www.youtube.com/watch?v=sRbGSDCmrCw&fbclid=IwAR2Kc69HhDh6TDis2bCLzYmknAkq1Bn-J80p0fL7Fm3WfnNd4uIqbqW3xjc
Quand au malheureux déracinés par des méchants écolos, ils doivent certainement préférer cela aux traitement de certains de vos amis...   c'est peut être de l'anthropomorphisme, mais entre changer de domicile et crever d'une balle dans le ventre, vous choisissez quoi vous?
pour votre préoccupation pour la génétique, c'est l'hôpital qui se fout de la charité quand on voit les hybridations relâchées en masse par les chasseurs.
ps: cet ours n'a pas été tué par un berger mais par un chasseur (d'après le lien)
les hommes, les anges, les v..

kochka

Citation de: heneauol le Décembre 07, 2020, 23:25:46
non, c'est ça : "je tue les animaux parce que je les aime  https://www.youtube.com/watch?v=sRbGSDCmrCw&fbclid=IwAR2Kc69HhDh6TDis2bCLzYmknAkq1Bn-J80p0fL7Fm3WfnNd4uIqbqW3xjc
Quand au malheureux déracinés par des méchants écolos, ils doivent certainement préférer cela aux traitement de certains de vos amis...   c'est peut être de l'anthropomorphisme, mais entre changer de domicile et crever d'une balle dans le ventre, vous choisissez quoi vous?
pour votre préoccupation pour la génétique, c'est l'hôpital qui se fout de la charité quand on voit les hybridations relâchées en masse par les chasseurs.
ps: cet ours n'a pas été tué par un berger mais par un chasseur (d'après le lien)
.
Qu'est-ce que je choisirais?
Rester chez moi et que l'on me fiche la paix.
C'est pourtant si simple.
Est-ce l'on attend une manif d'ours avec des pancartes Si vous m'aimer, foutez moi la paix.   pour le comprendre.

D'autre part, est-ce une préoccupation génétique que de démontrer que des arguments génétiques sont manipulés ici en contradiction et incohérence d'une intervention sur l'autre?

Enfin, pour être encore plus précis, dans l'idéal, oui j'aimerai qu'il y ait encore des ours dans les Pyrénées, mais entre mon rêve et les hommes qui y travaillent, je préfère respecter les hommes que mes rêves.
Technophile Père Siffleur

Gus

Citation de: marco56 le Décembre 02, 2020, 00:37:31
Obligé d'aller faire des photos avec un chien de chasse, maintenant ! :)

Oui! On appellera cela une battue photographique  ;D

heneauol

les hommes, les anges, les v..

kochka

ll est effectivement dommage que le gibier sauvage ait vu sa population réduite par les méthodes de cultures agricoles productiviste, imposée par les grandes surfaces, et que l'on en soit réduit à en élever dans ce but.
Mais certains agitateurs en mal de publicité n'ont pas encore compris que ces bestioles sont élevées pour la casserole, tout comme les poules canards, dindes de noël et moutons ou vaches.
Technophile Père Siffleur

Thierry

en tout cas, cela fait 3 ours tués cette année ( au moins car il y a quelques jeunes dont la trace a été perdue, mort naturelle ou pas?) . 1 empoisonnée a l'antigel ( cachou) et 2 par balles. 
beaucoup d'efforts sur des decenies pour rien...

si on n'arrive pas à garder des ours libres chez nous, je ne vois pas comment tous les animaux sauvages menacés d'extinction ici ou ailleurs arriveront à survivre si ce n'est dans les zoos  ( quoique certains arriveront aussi  à interdire les zoos..)


heneauol

Citation de: kochka le Décembre 08, 2020, 21:13:53
ll est effectivement dommage que le gibier sauvage ait vu sa population réduite par les méthodes de cultures agricoles productiviste, imposée par les grandes surfaces, et que l'on en soit réduit à en élever dans ce but.
Mais certains agitateurs en mal de publicité n'ont pas encore compris que ces bestioles sont élevées pour la casserole, tout comme les poules canards, dindes de noël et moutons ou vaches.
sauf que non, ou alors en passant par la case plombs des chasseurs.
Cynégéticulture , un terme que je ne connaissais pas. C'est assez clair comme mot pour vous? http://www.gibovendee.com/
ici en Belgique le lâcher de ce genre de cocottes d'élevage est très courant (achetés jeunes et engraissés sur place), tout comme le nourrissage artificiel. Vu de mes yeux vu et photographié.
Ces "agitateurs en mal de publicité" comme Pierre Rigaux ne sont que des lanceurs d'alertes qui dénoncent sans complaisances. Les chasseurs aimeraient tant cacher leurs dérives.
les hommes, les anges, les v..

kochka

Citation de: heneauol le Décembre 08, 2020, 22:41:49
sauf que non, ou alors en passant par la case plombs des chasseurs.
Cynégéticulture , un terme que je ne connaissais pas. C'est assez clair comme mot pour vous? http://www.gibovendee.com/
ici en Belgique le lâcher de ce genre de cocottes d'élevage est très courant (achetés jeunes et engraissés sur place), tout comme le nourrissage artificiel. Vu de mes yeux vu et photographié.
Ces "agitateurs en mal de publicité" comme Pierre Rigaux ne sont que des lanceurs d'alertes qui dénoncent sans complaisances. Les chasseurs aimeraient tant cacher leurs dérives.
Le terme de lanceur d'alerte, sert à dissimuler celui d'agitateur en mal de pub.
Il y aurait pourtant pas mal à dire honnêtement sur le sujet et certaines dérives, mais c'est hors de portée du zozo.
Technophile Père Siffleur

kochka

Citation de: Thierry le Décembre 08, 2020, 21:34:59
en tout cas, cela fait 3 ours tués cette année ( au moins car il y a quelques jeunes dont la trace a été perdue, mort naturelle ou pas?) . 1 empoisonnée a l'antigel ( cachou) et 2 par balles. 
beaucoup d'efforts sur des decenies pour rien...

si on n'arrive pas à garder des ours libres chez nous, je ne vois pas comment tous les animaux sauvages menacés d'extinction ici ou ailleurs arriveront à survivre si ce n'est dans les zoos  ( quoique certains arriveront aussi  à interdire les zoos..)
Il faudrait repartir des bases: L'augmentation de la population humaine réduit chaque jour davantage la part laissée à l'état naturel.
Les français ont occupé toute l'espace disponible chez eux, et lorsque l'Afrique par ex, double sa population en 40 ans, la part laissée libre est forcement réduite en peau de chagrin, et il ne subsistera rapidement que les zones désertiques ou insalubres, qui ne seront pas envahies.
Cela se passe d'abord par l'élimination des espèces agressives pour l'homme et son bétail, puis par celles qui se trouvent en prédatrices sur les cultures. Un éléphant dans la nature c'est bien, mais lorsque l'on vient planter des salades sur son domaine parce que toute la terre est occupée ailleurs,  l'éléphant passe automatiquement du statut de curiosité distrayante, à celui de gênant, puis nuisible. Et l'on aura beau expliquer qu'il fait venir des touristes, celui qui ne vit pas directement du tourisme et qui a besoin de vendre ses salades pour vivre ne verra que le brouteur de salades et s'arrangera pour lui faire un sort, parce que le paysan a besoin de sa culture pour vivre.
A terme tout ce qui ne peut pas vivre dans les zones invivables à l'homme, est condamné, qu'on le veuille ou non.
Il ne restera que la solution de parc réservés, plus ou moins grands, mais forcement réduit par rapport à la situation actuelle.
Et comme espoir, il reste le travail des parc pour conserve la diversité des espèces et celle de leur sources génétique.
Technophile Père Siffleur

Katana

Citation de: kochka le Décembre 08, 2020, 21:13:53
ll est effectivement dommage que le gibier sauvage ait vu sa population réduite par les méthodes de cultures agricoles productiviste, imposée par les grandes surfaces, et que l'on en soit réduit à en élever dans ce but.
Mais certains agitateurs en mal de publicité n'ont pas encore compris que ces bestioles sont élevées pour la casserole, tout comme les poules canards, dindes de noël et moutons ou vaches.

Donc en fait, si on en élève plus de ces animaux, ça va gêner qui à part les chasseurs? Parce que s'il n'y en a plus à vendre dans les magasins, je ne suis pas sur que les gens se battent pour en demander. Ils passeront à autre chose. Non?

kochka

Citation de: Katana le Décembre 12, 2020, 21:58:10
Donc en fait, si on en élève plus de ces animaux, ça va gêner qui à part les chasseurs? Parce que s'il n'y en a plus à vendre dans les magasins, je ne suis pas sur que les gens se battent pour en demander. Ils passeront à autre chose. Non?
Dès que les méthodes de culture plébiscité indirectement par les acheteurs seront devenues plus raisonnable, et le gibier revenu, l'élevage du gibier d'abatage deviendra inutile.
En attendant l'élevage de faisans et perdreaux ne gène personne.
Technophile Père Siffleur

daguet

Donc la chasse  n'est guère plus qu'un loisir où l'on exerce son adresse sur des animaux d'élevage...un peu à l'image du tir aux pigeons vivants, pratique interdite en France depuis le milieu du XXeme siècle. Pourquoi ne pas suivre cette voie ?

heneauol

En France 1 animal sur 4 chassé (ou plus exactement abattu) est issu d'élevage. nos fiers gestionnaires, premiers écolos et sentinelles de la nature pourraient tout aussi bien "prélever" une vache dans son pré...
Au plus proche du sauvage qu'ils disent.... https://www.youtube.com/watch?v=53baYStzBWs&feature=emb_logo
visiblement, il y a encore de la marge !

ps;
"En attendant l'élevage de faisans et perdreaux ne gène personne". moi cela me gène (maladies/impact sur la biodiversité quand on les larguent, éthique)
les hommes, les anges, les v..

Katana

Citation de: kochka le Décembre 13, 2020, 19:08:04
Dès que les méthodes de culture plébiscité indirectement par les acheteurs seront devenues plus raisonnable, et le gibier revenu, l'élevage du gibier d'abatage deviendra inutile.
En attendant l'élevage de faisans et perdreaux ne gène personne.

Pour en être sur, il faudrait voir dans la vraie vie si c'est le cas. D'ailleurs, toutes ces bêtes ne sont pas tuées lors des chasses. Que deviennent elles ensuite? La proie des prédateurs, se mélangent elles avec leurs camarades  sauvages (s'il en reste), si oui, comment ça se passe? Etc, etc...........  La question est loi de se limiter à une potentielle gêne pour quelques personnes.