> N'y a t il pas des problèmes de turbulences, engendrées par le deplacement du bateau, qui pourraient etre prejudiciables à un atterrissage tranquille?
Sur une opération embarquée (aéronavale dirons nous) il n'y a pas, par définition, d’atterrissage tranquille. C'est une phase qui reste délicate : poser un truc qui vole sur un truc qui navigue et qui bouge de façon partiellement imprévisible. La règle d'or c'est de faire de récupération avec une grosse réserve d'énergie pour pouvoir faire et refaire l'approche ou la tentative de récup. Et d'expérience il suffit que tu la fasse 5 ou 6 fois nickel et que tu entame un peu plus ta réserve la fois suivante pour que ce coup là la récupération se complique (vent, position du bateau, ...) et tu te retrouve rapidement à flirter avec le raisonnable et la radio qui hurle les alertes batteries histoire d'ajouter un peu au stress

En principe on essaye d'avoir le minimum de vent relatif sur le pont à la récupération donc la turbulence de sillage est réduite. Aprés ça dépend du bateau, de sa taille et de son allure. J'ai dû récupérer une fois en fin de batterie par l'arrière sur un gros cata de 60 pieds sous genaker. Alors que le vent était trés faible une risée de 10 kts est rentrée et mon point de récupération arrière sous le vent est subitement devenu impraticable. L'autre bord était moins dégagé mais pas le choix l
Bref en règle général si tu anticipe bien ça se passe bien, je n'ai jamais eu de pépin grave. Bien penser aussi à couper les anti-colision auto qui, sur une mouvement du bateau, peuvent te faire valdinguer la machine sur un mouvement de mer.
Et tu pondère aussi sur la facilité d'attraper au vol une machine. Un phantom avec ses pieds c'était facile, un mavic un peu moins par exemple. Plus gros bon là ça demande à être deux
