Sakura, amour et sport.

Démarré par WalterZ, Juin 21, 2021, 10:41:09

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agl33

je pense qu'il va nous sortir une pirouette le lamamou

LeLamaFou

Citation de: Gérard B. le Juin 23, 2021, 19:07:36
Éventuellement. Mais cette photo vous la trouvez bien cadrée?
Ça fonctionne plutôt bien pour moi
Juste pour relativiser : les cadrages proposés ici sont le plus souvent très normatifs (demander à Nanot, c'est le spécialiste du genre)

Erve

Citation de: Gérard B. le Juin 23, 2021, 19:07:36
Éventuellement. Mais cette photo vous la trouvez bien cadrée?

Non, ou en tout cas ce choix de cadrage me paraît difficilement "justifiable". La photo en elle-même est d'ailleurs une des plus faibles de la série (très intéressante au demeurant).

Nikon Nissoumi

Citation de: LeLamaFou le Juin 23, 2021, 18:36:00
(1) + (2) : la recherche d'une certaine forme d'esthétisme est indissociable de l'art en général. La question est ici, n'y a-t-il que cela ? Je ne le crois pas. La force des photos de cette série passe avant et le sujet est parfaitement traité !
(3) : je ne vois pas de personnages "zombie" dans des cadres incertains. (par contre, les cadrages sont plutôt pertinents !)

PS : elle a reçu en 2004 le prix Niepce pour ce travail et l'ensemble de sa production  :
https://agencevu.com/photographe/claudine-doury/

Tu as raison, je me suis mal exprimé, les cadrages ne sont pas en cause, j'aurais plutôt dû utiliser les termes de décors ou d'arrière plans.
Par "zombie" je veux dire des personnages qui semblent "flotter" dans l'image sans expressions ni émotions comme indifférents à ce qui les entoure.
Une forme de récurrence que je retrouve chez beaucoup de photographes contemporains et qui finit par me mettre mal à l'aise.

J'ai parfois le sentiment qu'à force de vouloir se singulariser et se démarquer à tout prix, certains en oublient avant tout le sens de l'acte photographique.
Qu'ils font passer prioritairement dans leurs images leurs obsessions propres et leur tendance au nombrilisme plutôt que d'effacer leur présence (trop) décelable de leurs photos et de porter un intérêt réel et surtout sincère à ceux qu'ils photographient.
Des compositions où l'humains est réduit à l'état de faire valoir de l'image dont il supposé être le sujet principal.
La photos de Kim Phuc Phan Thi (la petite fille au napalm) de Nick Ut, la fille à la fleur de Marc Riboud ou encore le portrait moqueur de Daniel Cohn-Bendit par Gilles Caron me "parlent" infiniment plus sur ce plan que toutes ces images certes esthétiques et réussies mais qui s'effacent tout aussi vite de la mémoire qu'elles n'y sont rentrées (la mienne tout du moins).

Enfin, un prix photographique n'est qu'un indicateur tout relatif de la qualité, posé par d'autres que nous.
Un peu comme l'étiquette sur la bouteille d'un grand cru au restaurant qu'on cherche du regard pour se convaincre et se rassurer du prix réclamé.
Je garderai toujours ma pleine indépendance vis à vis des prix de toutes natures, il ne sont pour moi que des repères plus ou moins pertinents mais certainement pas le fondement de mon jugement.