Liseuse Kobo Elipsa

Démarré par Bélisaire, Septembre 16, 2021, 13:41:07

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Bélisaire

Bonjour.
Je m'intéresse aux liseuses qui permettent la prise de notes.
Il y a la Kobo Elipsa. J'ai lu plusieurs tests. Un seul (celui des Numériques) précise que les annotations sont possibles uniquement sur un livre acheté à la librairie Kobo.
Quelqu'un peut confirmer ou infirmer ?
Merci.

Bélisaire

Je viens de lire un autre test (Clubic) où il est écrit : « vous ne pourrez annoter que les livres achetés chez Kobo. Impossible d'utiliser le stylet sur un EPUB importé manuellement. »

ChatOuille

Je ne sais pas. J'utilise Calibre, mais je ne sais pas s'il permet d'éditer. Tu peux toujours essayer car c'est gratuit.
Ici:
https://download.calibre-ebook.com/5.27.0/calibre-64bit-5.27.0.msi

Bélisaire

Nous ne parlons pas de la même chose ou alors je ne comprends pas ce que tu veux dire. La Kobo Elipsa est une liseuse (~ tablette), Calibre est un programme.

ChatOuille

Excuse-moi, car je ne suis pas dans ce monde. Un tablet ne pourrait pas résoudre ton problème ?

airV

La lecture sur tablette est beaucoup plus fatigante que sur liseuse.

Bélisaire

Citation de: ChatOuille le Septembre 17, 2021, 01:59:48
Excuse-moi, car je ne suis pas dans ce monde. Un tablet ne pourrait pas résoudre ton problème ?

AirV m'a devancé.

C'est une question de confort de lecture.

Pour moi, c'est d'abord papier (et de loin) avec crayon en main. Paix des yeux et maîtrise du document.
J'ai une liseuse Sony (la Reader), elle commence à dater. Bon pour les romans sans prise de notes et avec prise de tête dans les autres cas.
J'ai une tablette. Réactive mais brillante, avec cependant un bon logiciel de lecture. Prise de notes genre bricolage.

airV

Je préfère aussi la lecture sur papier, notamment pour la prise de note.

La liseuse, j'ai une Kindle, est quand même pratique du point de vue de l'encombrement par rapport au nombre de pages embarquées.

J'ai eu une Kobo, ma première liseuse, mais un jour elle a refusé de se connecter à mon compte et pas moyen de remédier au pb. D'où la Kindle qui a suivi.

Pour les notes je reste fidèle aux livres papier exclusivement notamment du fait que les liseuses ne sont pas exploitables en lecture de type "scientifique".

Bélisaire

Citation de: airV le Septembre 17, 2021, 07:27:18
(...) les liseuses ne sont pas exploitables en lecture de type "scientifique".

C'est ce que j'appelais « la maîtrise du document » : sauter d'une page à l'autre, aller à la fin de l'ouvrage, revenir à sa page de lecture, etc. Pas simple avec une liseuse.

airV

Citation de: Bélisaire le Septembre 17, 2021, 08:09:29

C'est ce que j'appelais « la maîtrise du document » : sauter d'une page à l'autre, aller à la fin de l'ouvrage, revenir à sa page de lecture, etc. Pas simple avec une liseuse.

Tout à fait et à cela s'ajoute le problème des références bibliographiques des citations du fait que sur une liseuse la notion de page n'existe pas.

egtegt²

Citation de: Bélisaire le Septembre 17, 2021, 08:09:29

C'est ce que j'appelais « la maîtrise du document » : sauter d'une page à l'autre, aller à la fin de l'ouvrage, revenir à sa page de lecture, etc. Pas simple avec une liseuse.
En fait c'est surtout une question de maîtrise de l'appareil, sur kindle, tu peux aller facilement où tu veux et revenir à la page de lecture. Tu peux également mettre des marque pages et des notes. Le principal défaut est pour les livres avec des graphiques ou des dessins, là par contre ça coince.

Citation de: airV le Septembre 17, 2021, 08:15:26
Tout à fait et à cela s'ajoute le problème des références bibliographiques des citations du fait que sur une liseuse la notion de page n'existe pas.
En fait il y a la notion d'emplacement qui permet de référencer un emplacement précis du livre. Car sur les éditions papier, encore faut-il avoir la même édition si on veut être sûr que les numéros de pages correspondent.

airV

Citation de: egtegt² le Septembre 17, 2021, 08:33:46
Car sur les éditions papier, encore faut-il avoir la même édition si on veut être sûr que les numéros de pages correspondent.
Normalement dans les références bibliographiques tu précises toutes les références quant à l'édition. Il y a différentes normes pour cela. Je ne pense pas que cela soit possible pour une "édition liseuse".

egtegt²

Citation de: airV le Septembre 17, 2021, 09:12:31
Normalement dans les références bibliographiques tu précises toutes les références quant à l'édition. Il y a différentes normes pour cela. Je ne pense pas que cela soit possible pour une "édition liseuse".
Ca n'est probablement pas normalisé, mais à mon avis les références sont tout aussi simples à faire "Edition Kindle Emplacement XXXX" par exemple. Il est même possible que ces emplacements aient été normalisés pour la production de documents électroniques mais je n'ai pas cherché si c'était le cas. Sur Kindle, j'ai l'impression que l'emplacement est tout bêtement le numéro d'ordre du mot mais j'avoue que je n'ai jamais vérifié :)

airV

Citation de: egtegt² le Septembre 17, 2021, 11:28:31
Ca n'est probablement pas normalisé, mais à mon avis les références sont tout aussi simples à faire "Edition Kindle Emplacement XXXX" par exemple. Il est même possible que ces emplacements aient été normalisés pour la production de documents électroniques mais je n'ai pas cherché si c'était le cas. Sur Kindle, j'ai l'impression que l'emplacement est tout bêtement le numéro d'ordre du mot mais j'avoue que je n'ai jamais vérifié :)
Bien sûr que c'est normalisé pour tout ce qui est scientifique

Ici un exemple

https://www.scribbr.fr/citation-des-sources/exemple-bibliographie/

Personnellement j'utilise la norme Harward, car c'est elle que je trouve la plus fluide dans la lecture texte/référence et c'est celle qui est de plus en plus demandé dans le milieu universitaire voire exigée par certaines écoles

Dans ces normes sont bien prévues les références venant du web ou des pdf de certains sites notamment ceux ci sacraux textes de recherche, mais jusqu'à présent je n'ai rien vu qui se rapporte aux liseuses.

egtegt²

D'accord mais en quoi ça empêcherait de mettre une édition électronique en référence ?

airV

Du fait que la notion de page n'existe pas sur une liseuse. Et que dans la référence bibliographique tu dois indiquer la page.

Par exemple en norme Harward tu indiques dans le texte entre parenthèses ces infos : (Auteur, année de publication, page)

Bélisaire

Citation de: egtegt² le Septembre 17, 2021, 08:33:46
En fait c'est surtout une question de maîtrise de l'appareil, sur kindle, tu peux aller facilement où tu veux et revenir à la page de lecture. Tu peux également mettre des marque pages et des notes. Le principal défaut est pour les livres avec des graphiques ou des dessins, là par contre ça coince.
(...)

Le « surtout » me dérange; je dirais « aussi »  ;).
Dis-moi si la Kindle est capable de répondre aux deux situations suivantes. Il ne s'agit pas d'une question-piège.

Premier cas de figure. Soit un ouvrage avec des notes en fin de volume (genre Pléiade). Il arrive qu'une page de texte comporte plusieurs renvois en fin d'ouvrage. Je maintiens à la verticale le paquet de pages qui me sépare du texte et des notes, de manière à lire en quasi simultané, et rapidement, le texte et les notes correspondantes.
J'imagine (peut-être à tort), le nombre de clics aller-retour sur une liseuse. Sans parler de l'absence de l'aspect frontal texte / note.

Second cas de figure. Je compare deux traductions en français d'un même texte original dans une langue étrangère. Simplissime avec deux bouquins en papier : je les pose côte à côte devant moi sur mon bureau.

Ponctuellement, Windows et Adobe Acrobat répondent à ces situations, puisque le logiciel permet l'ouverture d'un autre exemplaire du même livre, ou d'un autre livre. Il ne reste plus qu'à disposer les fenêtres.

Si la Kindle, ou tout autre liseuse, est capable de répondre à ces deux situations, je suis preneur de références.

Bélisaire

Citation de: airV le Septembre 17, 2021, 12:04:00
(...)
Par exemple en norme Harward tu indiques dans le texte entre parenthèses ces infos : (Auteur, année de publication, page)

D'accord pour ce qui concerne un essai. Ce n'est plus le cas lorsqu'il s'agit une œuvre « artistique », par exemple une poésie, un roman à chapitres, surtout si l'ouvrage est connu.

Par exemple, j'écrirais en note : Homère, Odyssée, XVIII, 79. « XVIII » étant le numéro du chant, « 79 » le numéro du vers. D'ailleurs, dans ce cas, et même dans un certain contexte, on omet « Homère », tant l'ouvrage est connu. Par souci d'économie.
Parfois, c'est l'inverse : on omet le nom de l'ouvrage parce que l'auteur n'en a écrit qu'un ; par exemple Saxo Grammaticus II, i, 7.

Je parle ici des notes (sources) en rapport avec un passage ou une citation d'un texte. Pas de bibliographie (références) où l'on trouve Auteur, ouvrage(s), édition, année, traducteur éventuellement.

airV

Citation de: Bélisaire le Septembre 17, 2021, 12:43:09
D'accord pour ce qui concerne un essai. Ce n'est plus le cas lorsqu'il s'agit une œuvre « artistique », par exemple une poésie, un roman à chapitres, surtout si l'ouvrage est connu.

Non ça vaut pour tous les ouvrages.

Les normes des références bibliographiques sont assez complexes et le fait qu'il en existe plusieurs, ne facilite pas les choses. Il est en tout cas fortement conseillé de ne pas les mélanger

Ici un aperçu de celle de Harward, mais il existe des descriptions plus détaillées

https://www.emeraldgrouppublishing.com/archived/portal/fr/authors/harvard/1.htm

egtegt²

Citation de: Bélisaire le Septembre 17, 2021, 12:30:18

Le « surtout » me dérange; je dirais « aussi »  ;).
Dis-moi si la Kindle est capable de répondre aux deux situations suivantes. Il ne s'agit pas d'une question-piège.

Premier cas de figure. Soit un ouvrage avec des notes en fin de volume (genre Pléiade). Il arrive qu'une page de texte comporte plusieurs renvois en fin d'ouvrage. Je maintiens à la verticale le paquet de pages qui me sépare du texte et des notes, de manière à lire en quasi simultané, et rapidement, le texte et les notes correspondantes.
J'imagine (peut-être à tort), le nombre de clics aller-retour sur une liseuse. Sans parler de l'absence de l'aspect frontal texte / note.

Second cas de figure. Je compare deux traductions en français d'un même texte original dans une langue étrangère. Simplissime avec deux bouquins en papier : je les pose côte à côte devant moi sur mon bureau.

Ponctuellement, Windows et Adobe Acrobat répondent à ces situations, puisque le logiciel permet l'ouverture d'un autre exemplaire du même livre, ou d'un autre livre. Il ne reste plus qu'à disposer les fenêtres.

Si la Kindle, ou tout autre liseuse, est capable de répondre à ces deux situations, je suis preneur de références.
Ca n'est pas à ces contraintes que je répondais mais au contraintes de naviguer dans le livre lui même.
Effectivement pour comparer deux livres, à moins d'avoir deux liseuses je ne vois pas trop comment faire.
Pour les notes de fin de volume, je dirais que c'est partagé. Sur le livre tu es obligé de faire une gymnastique assez pénible en maintenant les pages verticales mais tu as les deux en simultané, sur le Kindle tu appuies du doigt sur le numéro et il t'affiche la note dans une petite fenêtre, ça demande plus de manipulation mais c'est un peu plus aisé. De mon point de vue c'est un quasi match nul sur ce point.

Mais effectivement si tu fais couramment ce genre de manipulation, le Kindle est moins pratique qu'un livre papier.

Pour mon usage qui est essentiellement de lire des romans, le Kindle a par ailleurs plein d'avantages :
- J'ai toute ma bibliothèque sur moi dans le poids d'un petit livre de poche
- Il est rétroéclairé donc je peux lire dans mon lit sans réveiller mon épouse
- Quand je lis au lit justement, c'est plus facile de lire couché avec un Kindle qu'avec un livre papier qui impose des gymnastique peu confortables quand tu change de page
- Je retrouve ma page facilement, même si je vais regarder d'autres parties du livre
- Je peux faire des recherches, par exemple sur un nom de personnage si je ne me souviens plus de qui c'est
- J'ai accès à plusieurs dictionnaires simplement en cliquant sur un mot

Il y a un seul point où c'est peu pratique, c'est quand je veux relire un passage qui est une dizaine de pages en arrière, c'est moins facile qu'un livre.

Bélisaire

Citation de: airV le Septembre 17, 2021, 13:04:50
Non ça vaut pour tous les ouvrages.


Ce que je voulais dire, c'est que pour des ouvrages comme j'ai cités (des poèmes, des romans, des pièces de théâtre...) le numéro de page ne sert à rien, il n'a pas raison d'être (sauf cas particulier, par exemple si l'on veut mettre en avant telle édition -- précisément). En se reportant au numéro de chapitre / chant / vers, etc., on retrouve la source (mettons d'une citation) quelles que soient les éditions, ces dernières se compteraient-elles par milliers. Avec ce genre de textes, la liseuse est adaptée. Un numéro de chapitre ou de vers, d'acte et de scène, reste le même en papier et en numérique.
Ça pose problème quand un éditeur ou un traducteur bouleverse l'ordre établi, parce qu'il croit que c'est mieux ainsi. Si on lui donne raison, il devient la nouvelle référence; dans le cas contraire, il faut se méfier si on s'y réfère. C'est pourquoi il existe parfois deux références d'un même passage, une que l'on indique à la suite de l'autre entre parenthèses.

Mais pour ce qui est du numéro de page..., on s'en moque toujours  ;).

Bélisaire

Citation de: egtegt² le Septembre 17, 2021, 14:59:30
(...)
Pour mon usage qui est essentiellement de lire des romans, le Kindle a par ailleurs plein d'avantages :
(...).

Nous sommes d'accord. Tant qu'on lit, je vais dire de manière linéaire, la liseuse est intéressante (salle d'attente, plage, etc.). Tiens, la plage, j'ai essayé de lire à la plage sur une tablette : impossible à cause du soleil et de la brillance de l'écran, alors que la liseuse, plus il y a de la lumière et mieux elle est.

egtegt²

Sur ce dernier point je suis totalement d'accord, et tu n'as pas mentionné le fait que sur une tablette, la fatigue visuelle est bien plus importante.

Et il y a un énorme avantage du Kindle : il permet à des personnes avec une très mauvaise vue de lire tout de même. Ma mère qui a de gros problèmes de vue (DMLA) ne peut plus lire un livre papier alors qu'elle arrive à lire sur un Kindle sans problème. C'est un peu chiant car elle a une quinzaine de mots par page mais comparé au fait de ne plus lire du tout ...

Bélisaire

Citation de: egtegt² le Septembre 17, 2021, 15:43:36
(...) tu n'as pas mentionné le fait que sur une tablette, la fatigue visuelle est bien plus importante.

(...)

Si, en #6 (qui reprend partie du #5).

egtegt²


airV

#25
Citation de: Bélisaire le Septembre 17, 2021, 15:08:41
Ce que je voulais dire, c'est que pour des ouvrages comme j'ai cités (des poèmes, des romans, des pièces de théâtre...) le numéro de page ne sert à rien, il n'a pas raison d'être (sauf cas particulier, par exemple si l'on veut mettre en avant telle édition -- précisément). En se reportant au numéro de chapitre / chant / vers, etc., on retrouve la source (mettons d'une citation) quelles que soient les éditions, ces dernières se compteraient-elles par milliers. Avec ce genre de textes, la liseuse est adaptée. Un numéro de chapitre ou de vers, d'acte et de scène, reste le même en papier et en numérique.
Ça pose problème quand un éditeur ou un traducteur bouleverse l'ordre établi, parce qu'il croit que c'est mieux ainsi. Si on lui donne raison, il devient la nouvelle référence; dans le cas contraire, il faut se méfier si on s'y réfère. C'est pourquoi il existe parfois deux références d'un même passage, une que l'on indique à la suite de l'autre entre parenthèses.

Mais pour ce qui est du numéro de page..., on s'en moque toujours  ;).
Oui j'ai bien compris mais dans le cas d'un écrit scientifique, cette approche approximative n'est pas admise et il faut se conformer aux normes quel que soit le type d'ouvrage auquel on se réfère. Les références complètes de l'édition sur laquelle on a travaillé sont indiquées en bibliographie. Et de plus en plus souvent il est même demandé de ne plus indiquer seulement l'ouvrage, mais les pages qui ont servi à étayer le raisonnement.

Bélisaire

Citation de: airV le Septembre 17, 2021, 16:07:28
Oui j'ai bien compris mais dans le cas d'un écrit scientifique, cette approche approximative n'est pas admise et il faut se conformer aux normes quel que soit le type d'ouvrage auquel on se réfère. Les références complètes de l'édition sur laquelle on a travaillé sont indiquées en bibliographie. Et de plus en plus souvent il est même demandé de ne plus indiquer seulement l'ouvrage, mais les pages qui ont servies à étayer le raisonnement.

« Approche approximative », c'est une plaisanterie, ou bien nous ne parlons pas de la même chose. Convaincs-moi qu'il est approximatif de dire (pour reprendre mon exemple) Homère, Odyssée, XVIII, 79.

Tu évoques un « écrit scientifique » ; je ne sais pas si tu parles de celui qui fait référence à, ou de celui auquel on fait référence.

Dans le premier cas, imaginons une approche scientifique de l'œuvre d'Homère. Comment veux-tu faire référence à un passage précis du poème en citant un numéro de page ? Le lecteur, pour peu qu'il ait la bonne édition (et en grec par-dessus le marché), va se casser la tête à relire la page pour répérer le ou les vers dont il est question. Ça, c'est approximatif. (Ce genre de pratique est courante chez les auteurs d'avant le XVIIIe siècle). Donc ton affirmation « il faut se conformer aux normes quel que soit le type d'ouvrage auquel on se réfère » n'est pas probante.

Dans le second cas, d'un ouvrage scientifique auquel on fait référence: là nous sommes d'accord, et c'est ce que j'ai dit plus haut.

airV

Pour ton exemple d'Homère à la rigueur encore qu'il convient de préciser sur quelle édition tu te bases pour ton travail et non simplement citer l'Odyssée, puisque justement les traductions peuvent différer

Mais tu parlais aussi de roman et dans ce cas il faut bien en passer par les numéros de pages, ainsi que pour tous les ouvrages qui n'ont pas d'autres repérage que leur pagination.

Mais je te renvoie au lien que j'ai mis qui aborde de manière simplifiée une des normes en vigueur dès lors qu'on doit fournir des indications bibliographiques.

airV

Par exemple pour la série photographique des Vanitas que je suis en train de mettre en place, j'ai rédigé un texte préalable d'une vingtaine de pages que j'ai considéré comme une problématique dont le développement serait ensuite la série de photos.

Parce que j'ai été formé de cette manière et que je souhaitais discuter de ce texte avec d'autres universitaires j'ai adopté une forme scientifique pour l'établissement des références bibliographiques. Parmi celles-ci j'en ai de type romanesque comme par exemple un récit de Borges. Dans la bibliographie il apparaît comme suit :

BORGES Jorge Luis, 1939. Pierre Menard, autor del « Quijote », trad. fr. Pierre Menard, auteur du « Quichotte », in Fictions.  Traduction depuis l'espagnol (Argentine) de Roger Caillois, Nestor Ibarra et Paul Verdevoye, révisée par Jean Pierre Bernès, Gallimard, 1957, 1965, nouvelle éd. 2018, Coll. «Folio», n° 614, 206 pages, Paris, pp. 39-51.
Paru dans la revue Sur en mai 1939, Réimpression dans le livre El Jardín de senderos que se bifurcan (1941).

Et lorsque j'y fait référence dans le texte il apparaît comme ceci dans le corps de texte : (Borges, 1939) ou comme cela si il s'agit d'une citation (Borges, 1939, p. xx)

Bélisaire

#29
Je n'ai pas encore lu le texte ci-dessus.

Citation de: airV le Septembre 17, 2021, 17:05:50
Pour ton exemple d'Homère à la rigueur encore qu'il convient de préciser sur quelle édition tu te bases pour ton travail et non simplement citer l'Odyssée, puisque justement les traductions peuvent différer

Non. Si le travail est rigoureux, parce que scientifique, c'est le texte original (grec) qui est pris en considération (sauf si on critique les traductions de l'œuvre).
Maintenant, il peut y avoir plusieurs éditions différentes, avec des variantes ; dans ce cas, au besoin, il convient de préciser celle(s) dont on s'est servi. Mais toujours pas de numéro de page en vue.

Citation de: airV le Septembre 17, 2021, 17:05:50
Mais tu parlais aussi de roman et dans ce cas il faut bien en passer par les numéros de pages, ainsi que pour tous les ouvrages qui n'ont pas d'autres repérage que leur pagination.

Si le roman est découpé en chapitres, c'est le numéro de chapitre qui compte. Imagine que tu traites de Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo, qui a connu des centaines d'éditions. Tu ne crois pas plus simple de préciser « chapitre II », plutôt que de donner un numéro de page d'une édition qu'un pour cent de tes lecteurs connaît ?
Bien sûr, s'il n'y a aucun repérage, on fait au mieux avec ce qu'on a.

Citation de: airV le Septembre 17, 2021, 17:05:50
Mais je te renvoie au lien que j'ai mis qui aborde de manière simplifiée une des normes en vigueur dès lors qu'on doit fournir des indications bibliographiques.

J'ai consulté la page. Il ne faut pas confondre la note de bas de page avec la bibliographie. Dans cette dernière, il s'agit de la référence générale au(x) ouvrage(s) consultés. La note de bas de page est ponctuelle et doit être plus précise.

La page internet donne « l'exemple un chapitre d'un livre publié » :

Bourdieu, P.(1977), "The forms of capital", in Richardson, J.G. (Ed.), Handbook of Theory and Research for the Sociology of Education, Greenwood Press, New York, NY, pp. 311-56.

Tu te rends compte que tu ne peux pas placer vingt fois cette mention (en changeant le numéro des pages) si tu fais référence vingt fois à cet ouvrage ? D'ailleurs, les auteurs utilisent un ibid. ou « ouvrage cité » que personnellement je trouve agaçant, quand il faut revenir une dizaine de pages en arrière pour savoir de quoi on parle.
Pour reprendre l'exemple ci-dessus, admettons que je me serve de l'ouvrage de Bourdieu (et uniquement de celui-là). J'écrirais en note de bas de page :
Pierre Bourdieu, p. 311-356.
Et dans la bibliographie, je reprendrais la phrase citée ci-dessus, sans les numéros de pages. (Soit dit par parenthèses, je ne comprends pas qu'ils se contentent d'un « P. », plutôt que d'écrire « Pierre »).

airV

#30
Dans la norme Harward, les ouvrages ne sont pas indiqués en bas de page mais dans le corps de texte d'une manière simplifiée. Comme je te l'ai indiqué dans mon post précédent.

Normalement le ibid utilisé en bas de page ne fait référence qu'au dernier ouvrage cité. Il est utilisé seul et ne remplace pas en principe le titre d'un ouvrage après un nom d'auteur. Et de mémoire ibid n'est pas utilisé dans la norme Harward, mais à vérifier.

Bélisaire

Citation de: airV le Septembre 17, 2021, 17:37:03
(...)

Parce que j'ai été formé de cette manière et que je souhaitais discuter de ce texte avec d'autres universitaires j'ai adopté une forme scientifique pour l'établissement des références bibliographiques. Parmi celles-ci j'en ai de type romanesque comme par exemple un récit de Borges. Dans la bibliographie il apparaît comme suit :

BORGES Jorge Luis, 1939. Pierre Menard, autor del « Quijote », trad. fr. Pierre Menard, auteur du « Quichotte », in Fictions.  Traduction depuis l'espagnol (Argentine) de Roger Caillois, Nestor Ibarra et Paul Verdevoye, révisée par Jean Pierre Bernès, Gallimard, 1957, 1965, nouvelle éd. 2018, Coll. «Folio», n° 614, 206 pages, Paris, pp. 39-51.
Paru dans la revue Sur en mai 1939, Réimpression dans le livre El Jardín de senderos que se bifurcan (1941).

Et lorsque j'y fait référence dans le texte il apparaît comme ceci dans le corps de texte : (Borges, 1939) ou comme cela si il s'agit d'une citation (Borges, 1939, p. xx)

Personne ne te reprochera d'écrire ainsi ta référence (encore heureux, tu vas me répondre).
Mais ta précision « pp*. 39-51 » est inutile dans une bibliographie, si, comme tu le dis, dans le corps du texte tu reprends « Borges p. xx ». C'est redondant.

Ensuite, cet exemple est un peu à part dans la mesure où Pierre Menard, autor del « Quijote » est court, quelques pages, dans un ensemble plus large. Pas besoin des numéros de pages : tu prends la table des matières, tu trouves PIERRE MÉNARD, AUTEUR DU QUICHOTTE entre L'APPROCHE D'ALMOTASIM et les LES RUINES CIRCULAIRES. Tu t'y reportes. Comme je l'ai mentionné dans le précédent message, c'est autre chose si tu fais des références dans un bouquin de 1000 pages.

*Puisqu'on est dans la rigueur scientifique, l'abréviation de « pages » est p. (et non pp) , Lexique des règles typographiques, 2002, p. 10. ;)

Citation de: airV le Septembre 17, 2021, 18:24:11
(...)
Normalement le ibid utilisé en bas de page ne fait référence qu'au dernier ouvrage cité. Il est utilisé seul et ne remplace pas en principe le titre d'un ouvrage après un nom d'auteur. Et de mémoire ibid n'est pas utilisé dans la norme Harward, mais à vérifier.

D'accord. Mais le dernier ouvrage cité, il est situé où ? Dix pages en avant ? Personnellement, je ne me sers jamais de ibid. sauf si le livre en question est mentionné juste avant.

airV

#32
Citation de: Bélisaire le Septembre 17, 2021, 21:59:36
Mais ta précision « pp*. 39-51 » est inutile dans une bibliographie, si, comme tu le dis, dans le corps du texte tu reprends « Borges p. xx ». C'est redondant.

Absolument pas puisque pp 39-51 fait référence dans la bibliographie à la nouvelle concernée dans le recueil, alors que le p. xx indique la page précise dans le cas d'une citation ou d'un passage précis qui est commenté, qui par exemple ici pourrait être : (Borges, 1939, p. 42) , ou si sur plusieurs pages : (Borges, 1939, pp. 40-41) ce n'est pas la même chose.
Si dans le texte il est fait référence à la nouvelle dans sa totalité, il n'y a pas de numéro de page mentionné, uniquement (Borges, 1939)

Il est d'usage d'employer p. lorsqu'on mentionne une page et pp. dans le cas d'un ensemble de pages. Dans le cas présent celui qui va de la p. 39 à la p. 51.

Tout cela est clairement expliqué dans le lien que j'ai fourni.

Bélisaire

Je ne crois pas que nos échanges intéresse grand-monde  :).

J'avais compris ce que tu écris, et je pensais l'avoir fait comprendre.
Pour ton exemple de la nouvelle, j'ai précisé que personne ne te reprochera d'avoir écrit comme cela.

Toutefois, pour éviter une redondance dans la bibliographie, il est (aussi) d'usage d'écrire : Pierre Menard, autor del « Quijote » in Fictions, etc.
Encore une fois, dans une note de bas de page (ou de fin de volume), on indique la référence exacte, avec, pour ce qui nous concerne, le numéro de la page ou des pages. Je n'ai pas à redire sur ce que tu as écrit.

Dans la bibliographie, qui est généraliste, on mentionne le nom de l'œuvre, l'ensemble des pages éventuellement (comme tu l'as fait) si la référence est unique; en d'autres termes, si l'ensemble des pages forme un « ouvrage unique », à part entière, et c'est le cas ici puisqu'il s'agit d'une nouvelle.

Si, dans le cours de l'essai, tu te sers abondamment d'une source, mettons qu'à maintes reprises, tu écris en bas de page : Machin, p. 10 ; Machin, p. 22-23 ; et ce, à cinquante reprises, dans la bibliographie, tu ne répéteras pas l'ensemble des pages déjà mentionnées : tu te limiteras à citer l'œuvre et ce qui va avec (auteur, éditeur, année...). C'est (aussi) une question de bon sens.

Je reprends ce que j'ai déjà écrit, je n'y reviendrai pas. Pour ce qui concerne les ouvrages « littéraires », on peut dire classiques, on s'y réfère, en note de bas de page ou de fin de volume, par leur « découpage » interne : chapitre, strophe, vers, acte / scène, chant, etc. La page, on s'en fout, sauf si on ne peut pas faire autrement. Dans la bibliographie, tu mentionnes l'auteur, l'œuvre, l'édition, etc. Je ne vais pas te faire cet affront : j'ai des tonnes d'exemples à te montrer. -- C'est pourquoi j'ai fait un distinguo entre ce type d'ouvrages et un essai, qu'on peut qualifier de scientifique, où le numéro de page est de rigueur.

Pour ce qui est de l'abréviation de « pages », c'est p. Je t'ai mis la référence « puriste ».

On emploie pp, parce que c'est l'usage maintenant et parce que de nombreux auteurs l'ont fait et qu'on n'est pas arrivé à leur faire comprendre que c'est p. C'est comme l'orthographe : on ne réussit pas à instruire les gamins, alors on légalise leurs fautes (et on se donne bonne conscience dans la foulée).

airV

Citation de: Bélisaire le Septembre 18, 2021, 09:21:48
Je ne crois pas que nos échanges intéresse grand-monde  :).

J'avais compris ce que tu écris, et je pensais l'avoir fait comprendre.
Pour ton exemple de la nouvelle, j'ai précisé que personne ne te reprochera d'avoir écrit comme cela.

Toutefois, pour éviter une redondance dans la bibliographie, il est (aussi) d'usage d'écrire : Pierre Menard, autor del « Quijote » in Fictions, etc.
Encore une fois, dans une note de bas de page (ou de fin de volume), on indique la référence exacte, avec, pour ce qui nous concerne, le numéro de la page ou des pages. Je n'ai pas à redire sur ce que tu as écrit.

Dans la bibliographie, qui est généraliste, on mentionne le nom de l'œuvre, l'ensemble des pages éventuellement (comme tu l'as fait) si la référence est unique; en d'autres termes, si l'ensemble des pages forme un « ouvrage unique », à part entière, et c'est le cas ici puisqu'il s'agit d'une nouvelle.

Si, dans le cours de l'essai, tu te sers abondamment d'une source, mettons qu'à maintes reprises, tu écris en bas de page : Machin, p. 10 ; Machin, p. 22-23 ; et ce, à cinquante reprises, dans la bibliographie, tu ne répéteras pas l'ensemble des pages déjà mentionnées : tu te limiteras à citer l'œuvre et ce qui va avec (auteur, éditeur, année...). C'est (aussi) une question de bon sens.

Je reprends ce que j'ai déjà écrit, je n'y reviendrai pas. Pour ce qui concerne les ouvrages « littéraires », on peut dire classiques, on s'y réfère, en note de bas de page ou de fin de volume, par leur « découpage » interne : chapitre, strophe, vers, acte / scène, chant, etc. La page, on s'en fout, sauf si on ne peut pas faire autrement. Dans la bibliographie, tu mentionnes l'auteur, l'œuvre, l'édition, etc. Je ne vais pas te faire cet affront : j'ai des tonnes d'exemples à te montrer. -- C'est pourquoi j'ai fait un distinguo entre ce type d'ouvrages et un essai, qu'on peut qualifier de scientifique, où le numéro de page est de rigueur.

Pour ce qui est de l'abréviation de « pages », c'est p. Je t'ai mis la référence « puriste ».

On emploie pp, parce que c'est l'usage maintenant et parce que de nombreux auteurs l'ont fait et qu'on n'est pas arrivé à leur faire comprendre que c'est p. C'est comme l'orthographe : on ne réussit pas à instruire les gamins, alors on légalise leurs fautes (et on se donne bonne conscience dans la foulée).
N'étant pas un de ceux qui ont établi cette norme dite Harward je te renvoie vers ce lien où tu trouveras toutes les précisions quant à son usage.

https://www.emeraldgrouppublishing.com/archived/portal/fr/authors/harvard/1.htm

Bélisaire

Citation de: airV le Septembre 18, 2021, 09:29:50
N'étant pas un de ceux qui ont établi cette norme dite Harward je te renvoie vers ce lien où tu trouveras toutes les précisions quant à son usage.


Manière élégante d'en finir  ;).

Bélisaire

Citation de: airV le Septembre 18, 2021, 09:29:50
N'étant pas un de ceux qui ont établi cette norme dite Harward je te renvoie vers ce lien où tu trouveras toutes les précisions quant à son usage.

Je te fais remarquer que Harvard (avec v, pas un w) fait l'impasse sur les références aux œuvres classiques dont j'ai parlé. D'où la sage idée de ne pas se laisser enfermer dans un système, sous peine de se retrouver coincé.