ps : en ce qui concerne "l'un des meilleurs derawtiseurs", je suis catégorique. On n'a pas attendu qu'il "décode" les raw Fuji pour faire des photos
Pour rappel le concept Fujjifilm numérique (remarquez la contradiction, haha) visait, au début, à retrouver le rendu des célèbres films Fuji, ce qui est une aberration, puisque numérique, c'est pas film et c'est ça son intérêt (sinon un shoote en argentique, hein).
Donc pour y parvenir il y a dans des Fuji une matrice transtruc qui n'est pas de Bayer et qui heu ... est fort différente, voila et pas simple à traiter, pour les concepteurs de logiciels.
ps : en ce qui concerne "l'un des meilleurs derawtiseurs", [...] et je dirais même plus : il sera préférable pour bon nombre de continuer sans.
Sur le Mont Olympe (je suis un demi-dieu, je rappelle) je suis entouré de vrais dieux, virils, et de déesses, gracieuses. Ces personnes ont un talent fou (normal, pour des divinités) et les Fuji ont la cote, oui, oui, superbes jpeg.
Même au nirvana, il fait nuit la moitié du jour. Et la nuit, il y a pleins de trucs intéressants qui se passent, des plus glauques aux plus sublimes.
Et tu sais quoi ? En unité photographique, un 24X36 capte un IL (un diaphragme, quoi) de lumière en plus. Et un bon derawtiseur en fait gagner encore un ou deux (ou trois pour les plus fanatiques).
Mes gracieuses déesses, si elles shootaient en 24x36 et derawtisaient au mieux, elles capteraient encore plus de trucs magnifiques, ou horribles (c'est selon, l'avantage d'être une divinité à l'antique, ce qu'on a le droit d'être atroce si on veut, on n'est pas tenu à la perfection perpétuelle, comme le vieux barbu figé en haut de sa chapelle Sixtine).
Revenons sur terre. Ce qui est valable pour les dieux l'est encore plus pour les simples mortels.
Imaginons, ce qui est tout à fait à la mode à son âge, que le soir venu ma jeune et jolie serveuse de la Crêperie Bretonne (*) se fasse de jolis nudes, à la seule lueur d'une bougie, pour envoyer par WhatsApp aux plus sexys de ses admirateurs.
Tout le monde comprend que ses autoportraits nus au 24X36 sont émotionnellement bien plus fort que les tiens au Fuji APSC.

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Et si elle choisi d'utiliser le grain numérique pour injecter un peu de mystère qui sied si bien aux anatomies affolantes, c'est aussi possible en poussant les ISO.
Donc voila. Avec un 24X36 on fait tout ce que fait un APSC. Mais pas le contraire.
(*) Celle qui a un A7C, vous vous rappelez ?