Une plongée de nuit dans un tunnel de corail, sans fin, les genoux qui cognent le fond du boyau et la bouteille qui cogne le haut .
On ne voit rien avec la lampe, à part les palme du plongeur à 1 m devant et le sable soulevé.
Par 20 m de fonds, dont 10m de corail au dessus et aucune échappatoire.
Impossible de reculer avec cinq gars derrière, ni d'avancer plus vite avec autant devant.
L'impression subite d'un monde bloqué.
J'ai fermé le yeux, constaté que je respirais sans pb. Alors j'ai éteint ma lampe, ce qui m'a permis de "voir" celle de celui qui me précédait et a ouvert mon horizon 3 m.
Fini, plus d'oppression.
De toutes façons il n'y a avait pas d'autre solutions que d'attendre et de continuer dans le boyau.
Maintenant je sais que je n'aurais plus peur.