Les plus belles acrobaties aériennes du Grand Corbeau

Démarré par svt, Octobre 04, 2022, 11:45:57

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svt

Bonjour,

Le 12 septembre dernier, en matinée, à 1700 m, la nature m'a offert un spectacle inhabituel.
Une cinquantaine de grands corbeaux sont venus devant moi et m'ont fait une belle démonstration de leurs voltiges acrobatiques : demi-tonneau, tonneau complet, vol en feston, quasi-looping...

Voici la vidéo de ce spectacle rarement capturé en vidéo avec une telle proximité : https://youtu.be/XkCu08j0gwI

Merci d'avance pour vos commentaires.

Jean-François

Jorel

Incroyables acrobaties et belle prise de vue... la résolution de "sortie" est un peu faible pour apprécier précisément les détails des sujets suivis et c'est dommage - un beau reportage tout de même - Bravo

Philip

RG1945

c'est magnifique , ces oiseaux sont merveilleux; d'un sommet des AHP j'en ai vu accompagner un planeur tout en faisant leurs acrobaties. l'un d'eux volait pratiquement contre le cockpit tout près du pilote.
un grand bravo
Amicalement  Roger

svt

Bonsoir,

[at] Jorel Merci Philip pour ton passage, ton message et ton appréciation de la prise de vue.

Question résolution je peux difficilement faire plus.

La prise de vue est faite avec un Panasonic Lumix GH6, en 4K/UHD 120p avec un débit de 300 Mbps, en Vlog.
Traitement dans FCPX : sur une timeline en 29,97p, colorimétrie, netteté, ralentissement 4 fois pour voir toutes les images prises (120p), stabilisation si nécessaire.

La sortie de FCPX est en 4K Prores422 avec un débit de 350 Mbps.
C'est ce fichier de 15 Go (5 min 22s) qui est converti par Youtube dans les différentes résolutions : SD, HD et 4K/UHD.
Sur un bon écran informatique LG 5K, je ne vois pas de différences apparentes entre le le fichier uploadé et après son traitement dans Youtube.

La qualité de cette vidéo est surtout dépendante des difficultés de la prise de vue : il faut essayer de maintenir le ou les 2 oiseaux dans le cadre, assurer la mise au point manuelle, les suivre à main levée de manière fluide et non saccadée...
Le montage montre effectivement des mises au point pas toujours précises car le ralenti est trompeur : ils volent très vite avec de brusques changements de trajectoires.
Sur trépied avec des oiseaux posés, il est plus aisé d'obtenir des vidéos bien fines et détaillées. Ma chaîne YouTube en donne beaucoup d'exemples.

[at] RG1945 Merci pour ton passage, ton message et ton appréciation de la prise de vue. Je partage ton admiration pour ces oiseaux merveilleux.

Jean-François

Jean-Jacques Groult

Incroyable l'aisance de ces magnifiques oiseaux, bravo !
Amicalement. JJ

Ludo37

Ludo

Berzou

magnifique !

j'entends mise au point manuelle et je suis abasourdi

bon un autofocus qui suit en de telles circonstances, j'aurai aussi été abasourdi...

Bravo !

JPM84

Extra ! Bravo pour avoir capté ces images et merci pour le partage .

laurence50100

superbe vidéo, et vue les difficultés technique c'est du grand art, bravo!

Seb65

De très belles séquences de ce corvidé as de la voltige ! Bravo à toi !  :)

svt

Bonjour,

Merci à toutes et à tous pour vos messages très sympathiques.
Oui Berzou, j'ai fait le choix de la mise au point manuelle pour mes vidéos d'oiseaux en vol.

Autant les systèmes autofocus sont très efficaces en photo, autant c'est une autre histoire en vidéo pour les oiseaux se déplaçant très vite avec des trajectoires souvent imprévisible.
La MAP manuelle est fait avec l'assistance du Focus Peaking.

Jean-François

Caloux

Belles acrobaties dont on ne sait ce qui tient du jeux, de l'apprentissage ou de l'exercice et de la séduction aussi peut être. En tout cas, c'est du vol plaisir visblement, pas juste aller d'un point à un autre.
Belle vidéo aussi de la nature en Haut Giffre que j'ai aussi consulté !  :)
Amitiés. Pascal

svt

Merci beaucoup Caloux pour ton message et ton appréciation.

Citation de: Caloux le Octobre 05, 2022, 10:22:48
Belles acrobaties dont on ne sait ce qui tient du jeux, de l'apprentissage ou de l'exercice et de la séduction aussi peut être. En tout cas, c'est du vol plaisir visiblement, pas juste aller d'un point à un autre.
Comme tu le dis, à cette époque de l'année (mi-septembre) il est bien difficile de connaître le statut de ces grands corbeaux et les significations de ces acrobaties aériennes où ils semblent effectivement prendre du plaisir. Les Corvidés qui sont très étudiés n'ont pas fini de nous surprendre...

Citation de: Caloux le Octobre 05, 2022, 10:22:48
Belle vidéo aussi de la nature en Haut Giffre que j'ai aussi consulté !  :)

Je vais bientôt poster une vidéo sur les vautours fauves et gypaète barbu du Haut-Giffre, puis plus tard, comme en juin dernier, le carnet naturaliste vidéo de mon séjour de septembre dans cette vallée.

Jean-François

Larchi

Quelle beauté ! 5mn de plaisir visuel, de contemplation.
La séquence et sa musique synthétique, toutes deux planantes, m'ont renvoyées aux Mystérieuses Cités d'Or de ma jeunesse, avec le grand condor... Magique.
Merci et bravo Jean-François !

svt

Merci beaucoup Larchi pour ton passage et ton message bien chaleureux.

Jean-François

robsou

#15
Merci pour le partage de cette vidéo très intéressante, que j'ai appréciée, montrant des séquences de vols acrobatiques élaborés de Corbeaux en solo ou en duo bien mis en valeur par le filmage au ralenti qui permet d'apprécier la diversité des trajectoires et leur coordination ou synchronisation possible lorsqu'elles engagent deux congénères en interaction (voire trois), ce qui évidemment interroge sur leur signification.

Quelques réflexions hypothétiques. Ce type de vol acrobatique chez les Corvidés, et les Corbeaux en particulier, déjà documenté par des observations anecdotiques, mais non étudié à ma connaissance, a été interprété par certains éthologistes comme un jeu acrobatique, ce qui a conduit à se demander si les oiseaux ont la capacité de s'amuser pour le simple plaisir. On peut évidemment se demander si ce type d'interrogation ne traduit pas un biais anthropomorphique dans la mesure où la seule description de la structure comportementale d'une activité ludique n'est pas suffisante pour lui attribuer une signification (le jeu chez les animaux est habituellement défini comme une séquence d'actes répétés sans fonction biologique évidente au moment présent si ce n'est la gratification ou le plaisir immédiat qu'il procurerait). Bien qu'il soit difficile de répondre à cette question, on sait, grâce aux travaux des neuroscientifiques,  que  les corvidés sont dotés d'une architecture anatomique contenant des structures analogues à celles de mammifères (noyaux cérébraux du circuit de la récompense comme l'aire tegmentale ventrale et le striatum riches en dopamine et opioïdes endogènes et en récepteurs à dopamine et à  opioïdes) dont le rôle dans des activités ludiques  a été établi chez les mammifères  (la neurobiologie du jeu a fait l'objet de divers travaux chez les mammifères contrairement aux oiseaux). Ce sont ces structures  qui sont aussi à l'origine  de gratifications et de réactions hédoniques à des  stimuli appétents ou agréables grâce à la libération de neurotransmetteurs comme la dopamine et les opioïdes endogènes. Par conséquent par extrapolation avec les connaissances que nous avons de la neurobiologie du jeu chez les mammifères, il est plausible d'avancer l'hypothèse que ces acrobaties élaborées solitaires ou sociales chez les Corbeaux, qui ont des propriétés spatio-temporelles d'activités ludiques, devraient mettre en jeu chez ces oiseaux les mêmes structures du circuit de la récompense impliquées dans les motivations et les réactions hédoniques (plaisir). 

Robert

svt

Bonjour,

Citation de: robsou le Octobre 07, 2022, 09:59:09
Merci pour le partage de cette vidéo très intéressante, que j'ai appréciée, montrant des séquences de vols acrobatiques élaborés de Corbeaux en solo ou en duo bien mis en valeur par le filmage au ralenti qui permet d'apprécier la diversité des trajectoires et leur coordination ou synchronisation possible lorsqu'elles engagent deux congénères en interaction (voire trois), ce qui évidemment interroge sur leur signification.

Quelques réflexions hypothétiques. Ce type de vol acrobatique chez les Corvidés, et les Corbeaux en particulier, déjà documenté par des observations anecdotiques, mais non étudié à ma connaissance, a été interprété par certains éthologistes comme un jeu acrobatique, ce qui a conduit à se demander si les oiseaux ont la capacité de s'amuser pour le simple plaisir. On peut évidemment se demander si ce type d'interrogation ne traduit pas un biais anthropomorphique dans la mesure où la seule description de la structure comportementale d'une activité ludique n'est pas suffisante pour lui attribuer une signification (le jeu chez les animaux est habituellement défini comme une séquence d'actes répétés sans fonction biologique évidente au moment présent si ce n'est la gratification ou le plaisir immédiat qu'il procurerait). Bien qu'il soit difficile de répondre à cette question, on sait, grâce aux travaux des neuroscientifiques,  que  les corvidés sont dotés d'une architecture anatomique contenant des structures analogues à celles de mammifères (noyaux cérébraux du circuit de la récompense comme l'aire tegmentale ventrale et le striatum riches en dopamine et opioïdes endogènes et en récepteurs à dopamine et à  opioïdes) dont le rôle dans des activités ludiques  a été établi chez les mammifères  (la neurobiologie du jeu a fait l'objet de divers travaux chez les mammifères contrairement aux oiseaux). Ce sont ces structures  qui sont aussi à l'origine  de gratifications et de réactions hédoniques à des  stimuli appétents ou agréables grâce à la libération de neurotransmetteurs comme la dopamine et les opioïdes endogènes. Par conséquent par extrapolation avec les connaissances que nous avons de la neurobiologie du jeu chez les mammifères, il est plausible d'avancer l'hypothèse que ces acrobaties élaborées solitaires ou sociales chez les Corbeaux, qui ont des propriétés spatio-temporelles d'activités ludiques, devraient mettre en jeu chez ces oiseaux les mêmes structures du circuit de la récompense impliquées dans les motivations et les réactions hédoniques (plaisir). 

Robert


Un grand merci Robert pour ces réflexions très détaillée sur la signification de ces vols acrobatiques.
Je vais la partager avec des amis éthologues qui, en voyant mes images, ont aussi cherché à suggérer des hypothèses sur ces comportements.
Quand j'ai visionné mes rushes je me suis rappelé la vidéo en ligne : https://youtu.be/dR0Ptvpw66E ou l'on peut voir une corneille mantelée glisser sur la neige sur une sorte d'anneau blanc et surtout répéter la glissade (jeu?, prise de plaisir?...)
Je sais que les Corvidés sont très étudiés dans le monde, plus en laboratoire sur des sujets captifs qu'en liberté dans la nature.

Comme pour mes travaux sur les martinets noirs en vol (toilettage, captures des proies), je trouve que la prise de vue au ralenti dans la nature révèle des comportements qui échappent souvent à notre attention en raison de leur rapidité.

La principale difficulté est de pouvoir récupérer de bonnes données sur le terrain. Dans le cas des Grands Corbeaux, c'est bien la première fois que j'ai pu assister à ces vols acrobatiques aussi variés en quelques dizaines de minutes à des distances qui convenaient bien pour saisir un ou deux individus.
La vidéo offre aussi l'avantage par rapport à la photo de capter chaque comportement dans sa continuité.

Encore merci Robert pour ton intervention très pertinente.
Si tu connais des chercheurs intéressés par cette vidéo, n'hésite pas à la partager.

Jean-François

robsou

Bonjour Jean-François

Si tu souhaites avoir des informations plus détaillées sur les capacités d'amusement des oiseaux je te recommande la lecture de ce court article des éthologues anglais Nathan Emery et Nicola Clayton « Do birds have the capacity to fun ? »https://www.cell.com/current-biology/pdf/S0960-9822(14)01140-3.pdf,   deux grosses pointures dans le domaine de la cognition chez les corvidés.
Il commence, d'ailleurs leur article, par la séquence comportementale de la vidéo dont tu as joint le lien où l'on voit une corneille mantelée portant un couvercle de bocal au sommet d'un toit enneigé en pente en Russie, et qui assise sur le couvercle, glisse sur le toit, en répétant ce comportement.
Toutefois, dans le cas de ce comportement de glissade, je serai plus prudent quant à son interprétation.  J'appliquerai le principe de parcimonie, car le caractère intentionnel de l'acte de glissade ne me paraît pas évident. J'ai visionné plusieurs fois la vidéo et ce que l'on voit est  une Corneille surtout intéressée à picorer le couvercle (pour quelle raison, la question se pose ?) qu'elle soit au  sommet ou en bas du toit. La glissade survient alors que la corneille picore le couvercle qui posé au sommet du toit se déplace du fait des mouvements imprimés par l'acte de picorer et de la positon instable de l'oiseau installé au sommet du toit. On peut donc se demander s'il s'agit d'une glissade intentionnelle (donc d'un jeu) ou accidentelle.   

Robert
Citation de: svt le Octobre 07, 2022, 10:45:28
Bonjour,

Un grand merci Robert pour ces réflexions très détaillée sur la signification de ces vols acrobatiques.
Je vais la partager avec des amis éthologues qui, en voyant mes images, ont aussi cherché à suggérer des hypothèses sur ces comportements.
Quand j'ai visionné mes rushes je me suis rappelé la vidéo en ligne : https://youtu.be/dR0Ptvpw66E ou l'on peut voir une corneille mantelée glisser sur la neige sur une sorte d'anneau blanc et surtout répéter la glissade (jeu?, prise de plaisir?...)
Je sais que les Corvidés sont très étudiés dans le monde, plus en laboratoire sur des sujets captifs qu'en liberté dans la nature.

Encore merci Robert pour ton intervention très pertinente.
Si tu connais des chercheurs intéressés par cette vidéo, n'hésite pas à la partager.

Jean-François

svt

Bonsoir,

Citation de: robsou le Octobre 07, 2022, 19:04:19
Bonjour Jean-François

Si tu souhaites avoir des informations plus détaillées sur les capacités d'amusement des oiseaux je te recommande la lecture de ce court article des éthologues anglais Nathan Emery et Nicola Clayton « Do birds have the capacity to fun ? »https://www.cell.com/current-biology/pdf/S0960-9822(14)01140-3.pdf,   deux grosses pointures dans le domaine de la cognition chez les corvidés.
Il commence, d'ailleurs leur article, par la séquence comportementale de la vidéo dont tu as joint le lien où l'on voit une corneille mantelée portant un couvercle de bocal au sommet d'un toit enneigé en pente en Russie, et qui assise sur le couvercle, glisse sur le toit, en répétant ce comportement.
Toutefois, dans le cas de ce comportement de glissade, je serai plus prudent quant à son interprétation.  J'appliquerai le principe de parcimonie, car le caractère intentionnel de l'acte de glissade ne me paraît pas évident. J'ai visionné plusieurs fois la vidéo et ce que l'on voit est  une Corneille surtout intéressée à picorer le couvercle (pour quelle raison, la question se pose ?) qu'elle soit au  sommet ou en bas du toit. La glissade survient alors que la corneille picore le couvercle qui posé au sommet du toit se déplace du fait des mouvements imprimés par l'acte de picorer et de la positon instable de l'oiseau installé au sommet du toit. On peut donc se demander s'il s'agit d'une glissade intentionnelle (donc d'un jeu) ou accidentelle.   

Robert

Merci beaucoup Robert pour le lien vers l'article. Je vais le lire avec beaucoup d'attention. Je pense même que je vais écrire aux auteurs.
Sur la corneille mantelée je partage ta prudence dans l'interprétation du comportement.
Ce qui est tout de même surprenant dans sa première descente c'est qu'elle ne soit pas déstabilisée dans sa glissade, elle aurait pu s'envoler sous l'effet de la surprise.
Peut être que ce n'est pas une découverte pour elle et qu'elle a déjà expérimenté ce type de glissade.
L'autre remarque c'est qu'elle utilise un objet pour glisser, ce qui n'est pas banal.
Je pense que l'article va m'apporter d'autres informations pertinentes.

Encore merci.

Jean-François

robsou

Une autre hypothèse serait que c'est la manipulation répétée d'un objet non comestible en soi, plus que la glissade,  qui constituerait une activité de jeu car certains oiseaux peuvent manipuler de façon répétée  des  objets sans que cela soit intégré dans des activités finalisées (comme la nidification ou l'alimentation), mais peut-être dans le but de découvrir les propriétés physiques de l'objet, ce qui pour certains constitue une activité ludique. Finalement l'hypothèse la plus audacieuse serait que la Corneille mantelée, dans la vidéo, est engagée dans deux activités ludiques simultanées, manipuler de façon répétée un objet non comestible et glisser sur le support qu'elle manipule.

Robert

Citation de: svt le Octobre 07, 2022, 23:23:08
Bonsoir,

Merci beaucoup Robert pour le lien vers l'article. Je vais le lire avec beaucoup d'attention. Je pense même que je vais écrire aux auteurs.
Sur la corneille mantelée je partage ta prudence dans l'interprétation du comportement.
Ce qui est tout de même surprenant dans sa première descente c'est qu'elle ne soit pas déstabilisée dans sa glissade, elle aurait pu s'envoler sous l'effet de la surprise.
Peut être que ce n'est pas une découverte pour elle et qu'elle a déjà expérimenté ce type de glissade.
L'autre remarque c'est qu'elle utilise un objet pour glisser, ce qui n'est pas banal.
Je pense que l'article va m'apporter d'autres informations pertinentes.

Encore merci.

Jean-François

svt

Bonsoir,

Citation de: robsou le Octobre 08, 2022, 08:48:16
Une autre hypothèse serait que c'est la manipulation répétée d'un objet non comestible en soi, plus que la glissade,  qui constituerait une activité de jeu car certains oiseaux peuvent manipuler de façon répétée  des  objets sans que cela soit intégré dans des activités finalisées (comme la nidification ou l'alimentation), mais peut-être dans le but de découvrir les propriétés physiques de l'objet, ce qui pour certains constitue une activité ludique. Finalement l'hypothèse la plus audacieuse serait que la Corneille mantelée, dans la vidéo, est engagée dans deux activités ludiques simultanées, manipuler de façon répétée un objet non comestible et glisser sur le support qu'elle manipule.
Robert

Tout à fait, on peut émettre ces autres hypothèses. Comme toujours, il faut des données et surtout des données vidéos du terrain sur des oiseaux sauvages. Les expériences sur des oiseaux captifs ont leur intérêts mais ne suffisent pas.
Je suis en train de lire/traduire l'article. C'est très intéressant.

Jean-François