Rollei35 dans CI ?

Démarré par florent, Juillet 24, 2024, 16:34:07

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florent

Je suis tombé amoureux du Rollei35  :angel:
J'ai regardé dans les CI que je détiens mais je ne vois pas cet appareil.

Connaissez-vous un numéro CI qui parle du Rollei35 (rubrique Rétro ou dans un CI des 70's ou 80's) ?

 

Déhère

Il y a eu un numéro spécial compacts "de luxe" (Nikon 35 TI, Contax T2, Konica Hexar AF, Minox GT-E et Rollei 35 Classic)
J'ai pas le n° en tête, je regarde ça ce soir...

Verso92

Citation de: florent le Juillet 24, 2024, 16:34:07Je suis tombé amoureux du Rollei35  :angel:

Vieux motard que Dijon !

;-)

Déhère

Je reviens avec un peu de retard.
Dans le CI n°159 de décembre 1993, il y a le comparatif "des compacts de luxe", dont le Rollei 35 Classic, qui est une "réédition" du Rollei 35 S (avec aiguilles du posemètre sur le capot supérieur). Cet appareil existait en noir ou en finition "titane" (10000 Fr !).

florent

phil650sv : merci beaucoup pour ce retour.

Déhère

Je suis d'accord, le Rollei 35 est un appareil très attachant, plutôt fiable et réparable. On obtient de très bon résultats en utilisant l'échelle de profondeur de champ. J'ai ajouté sur le mien un pare-soleil métallique vissant.

Déhère


Jean-Claude

Pendant de longues années il y a eu de l'eau dans le gaz entre Rollei et CI, l'un boycottant l'autre et inversement.

C'était parti je crois du SL2000, un appareil 24x36 au concept totalement révolutionnaire que CI trouvait pas au point avec des problèmes de fiabilité, ce que Rollei a toujours réfuté, retirant les pubs au journal etc...

https://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-4483-Rollei_Rolleiflex%20SL%202000F%20motor.html


Déhère

Révolutionnaire, c'est un peu exagéré.
Il était construit comme un moyen format ("modulaire").
Effectivement, au test des "50000 déclenchements", l'obturateur avait explosé au bout de 5000 !
Des tests sur d'autres spécimens avaient montrés les mêmes défauts. Cet appareil était sorti un peu trop rapidement avant d'être vraiment au point...
En 1993, "la querelle" avec Rollei était oubliée puisqu'ils passaient le Rollei 35 Classic dans un comparatif et lui attribuaient un note technique tout à fait correcte.


Déhère

"Par conséquent, pas de couplage entre le posemètre et l'obturateur, il faut fonctionner en manuel". (phrase tirée de ton site).

Non, j'avais déjà fait la remarque, je réitère. Le posemètre est intégralement couplé (diaph et vitesse). L'appareil fonctionne donc en semi-auto.

yoda

Sans remettre en cause les qualités du Rollei 35,(performances optique,réparabilité,compacité)
l'absence de télémètre fait qu'il est rédhibitoire pour moi (avis juste personnel)
estimation au pifomètre de la distance et obligation de fermer le diaf pour assurer une netteté convenable sur le sujet,
tout ça annule un peu les qualités de l'objectif si l'on ouvre un peu trop le diaf avec une map imprécise sur le sujet  :-\
 

ValentinD

Totalement d'accord avec toi Yoda. J'ai un 35S qui m'avait été offert par un membre ici, et bien que je trouve 1000 qualités à ce magnifique petit appareil, impossible de me faire à la MaP au pif qui bien que possible via l'hyperfocale, amène son lot de contraintes non négligeables.
De plus, la cellule intégrée sur mon exemplaire est kaput, ce qui ne me motive pas plus pour sortir avec dans une poche.

Mais je ne peux que comprendre ceux qui l'aiment, il m'a accompagné à Londres et à Amsterdam pour faire quelques clichés souvenir à une époque, c'était chouette :) !

Jean-Claude

#13
Citation de: Déhère le Septembre 02, 2024, 18:50:30Révolutionnaire, c'est un peu exagéré.
Il était construit comme un moyen format ("modulaire").
Effectivement, au test des "50000 déclenchements", l'obturateur avait explosé au bout de 5000 !
Des tests sur d'autres spécimens avaient montrés les mêmes défauts. Cet appareil était sorti un peu trop rapidement avant d'être vraiment au point...
En 1993, "la querelle" avec Rollei était oubliée puisqu'ils passaient le Rollei 35 Classic dans un comparatif et lui attribuaient un note technique tout à fait correcte.
Rien à voir avec un MF classique avec son double viseur dépoli et prisme, son volet roulant de dos à la place de la classique plaque.
Rollei était toujours trop en avance à partir de la fin des années 60 avec des innovations uniques qui faisaient peur aux pros et avec un niveau de prix qui faisait peur aux amateurs. (Par ex. en 1976 Rollei lance le SLX avec le diaph et l'obturateur central dans l'objectif pilotés par des moteurs linéaires !)
Le flash E36RE qui était un must chez tous les reporters
Plus tard la projection diapo en fondu enchainé à partir d'un projecteur unique programmable soit par des taquets sur le panier, soit plus tard par un logiciel PC.
Des Rollei 35 il y a en a eu des dizaines de variantes différentes au fil des années, le dernier modèle "classic" ayant par ex. remis la griffe flash sur le dessus, il y a eu  plus de 5 types de viseurs différents, 4 modèles d'optiques différents, 3 types de cellules différents etc...

Michel

Pas forcément un foudre de guerre. On payait très cher le nom de Rollei et la signature de l'objectif.

vernhet

#15
Citation de: Michel le Décembre 03, 2024, 17:06:45Pas forcément un foudre de guerre. On payait très cher le nom de Rollei et la signature de l'objectif.
+1000!
un Olympus Mju 2 était largement aussi performant sur le plan optique et tellement plus efficace sur le terrain grâce à son AF précis, son entraînement et chargement motorisés, sa mise en action rapide etc etc
Mais snobisme de la griffe allemande...même made in Asia et du "je règle tout à la mano"....

Déhère

Sauf qu'avec un Olympus Mju II (j'en ai eu un noir et un champagne), il faut le temps que l'objectif sorte pour faire la mise au point alors qu'avec un Rollei 35, c'est instantané (un peu dur quand même, le déclencheur).
Le Mju II, c'est pas tout à fait instantané et pas vraiment discret.
Et puis, un truc agaçant avec l'Olympus, il faut régler le mode flash à chaque fois qu'on le rallume (il se remet en "flash auto" systématiquement).

Après, pour la précision de la mise au point, évidemment, un appareil autofocus des années 90 est plus efficace/précis qu'un appareil à mise au point manuelle des années 60. Ça reste logique...

Verso92

Citation de: Déhère le Décembre 13, 2024, 20:16:35Et puis, un truc agaçant avec l'Olympus, il faut régler le mode flash à chaque fois qu'on le rallume (il se remet en "flash auto" systématiquement).

Oui : Olympus, ce n'est pas Konica...

Déhère

J'imagine que tu compares à ton Hexar AF ? Je ne connais pas cet appareil (malheureusement !).

Verso92

Citation de: Déhère le Décembre 14, 2024, 22:15:57J'imagine que tu compares à ton Hexar AF ? Je ne connais pas cet appareil (malheureusement !).

Non : plus prosaïquement au Konica Big Mini : celui-ci se remettait en flash automatique à l'extinction, pas à l'allumage.

On pouvait alors, appareil éteint, reprogrammer "flash désactivé". Ce qui faisait qu'à l'allumage, on était toujours sans flash (à condition de penser à faire la manip après l'extinction).


J'ai toujours trouvé que les appareils Konica fourmillaient de très bonnes idées. Quand l'Hexar AF rembobinait la pellicule, par exemple, il s'arrêtait une bonne seconde à la fin, avant de rentrer l'amorce. En ouvrant le dos à ce moment là, on récupérait la pellicule amorce sortie.

Déhère

Sur l'Hexar RF, il y a aussi ce temps mort pour récupérer la bobine avant que l'amorce soit rentrée...

Verso92

Citation de: Déhère le Décembre 15, 2024, 10:57:57Sur l'Hexar RF, il y a aussi ce temps mort pour récupérer la bobine avant que l'amorce soit rentrée...

Oui.

Mine de rien, c'est le genre de bonne idée qui n'a l'air de rien, mais qui facilite bien la vie du photographe...  ;-)

Déhère

J'ai un Nikon F90 qui a été modifié en SAV pour laisser l'amorce sortie.
La dernière génération d'appareils argentiques avait bien souvent une liste de fonctions personnalisées qui permettait d'avoir cette fonction.

Sur les appareils à rembobinage manuel, comme le Rollei 35, ça se fait au feeling. Avec un peu d'habitude, on sent bien le moment où la pellicule se détache de la bobine réceptrice.

Verso92

Citation de: Déhère le Décembre 15, 2024, 13:20:47J'ai un Nikon F90 qui a été modifié en SAV pour laisser l'amorce sortie.
La dernière génération d'appareils argentiques avait bien souvent une liste de fonctions personnalisées qui permettait d'avoir cette fonction.

Sur les appareils à rembobinage manuel, comme le Rollei 35, ça se fait au feeling. Avec un peu d'habitude, on sent bien le moment où la pellicule se détache de la bobine réceptrice.

Sur les appareils à rembobinage manuel, on sentait bien, effectivement, à quel moment l'amorce se décrochait.

Pour mes Nikon, j'avais acheté l'extracteur d'amorce Ilford, que j'avais fini par bien maitriser (au point que les potes m'amenaient leurs pellicules pour que je leur ressorte l'amorce...  ;-).

titisteph

Citationestimation au pifomètre de la distance et obligation de fermer le diaf pour assurer une netteté convenable sur le sujet,
tout ça annule un peu les qualités de l'objectif si l'on ouvre un peu trop le diaf avec une map imprécise sur le sujet

Entièrement d'accord. J'ai un Minox 35 qui a la même réputation de qualité et aux caractéristiques similaires au Rollei, et l'absence de toute assistance du point empêche d'utiliser l'objectif complètement, et réduit considérablement le domaine d'utilisation (et l'intérêt de posséder un tel engin).

Car pour éviter le flou de mise au point, il faut choisir des sujets éloignés, diaphragmer, prendre le temps de réfléchir, caler l'hyperfocale. On ne peut pas shooter de près (moins de 3 m) à grande ouverture sans préparation. Je ne dis pas que ce n'est pas possible, mais il faut s'y préparer!