En regardant autour de moi dans la rue tous ces jeunes gens et jeunes filles la tête baissée en permanence sur leur smartphone (soit ne voyant rien de ce qui les entoure), m'est venue cette réflexion : et si cette technologie était apparue dans les années 30, pourrions nous à présent nous délecter des images de (dans le désordre, et que ceux que j'ai oublié ici me pardonnent) Doisneau, Brassai, J.H Lartigue, Ronis, Le Querrec, Koudelka, Depardon... etc, soit des gens capables de capter des images du réel qui n'avaient à priori aucun intéret...
Et donc, j'aimerais bien avoir votre avis sur mon point de vue, et surtout me donner tort en fournissant des liens vers des sites de JEUNES photographes se situant dans la lignée des maîtres cités plus haut.
Ce n'est que le reflet de notre société en pleine mutation.
https://www.flickr.com/photos/maoby/albums/72157695798402110
(https://farm4.staticflickr.com/3773/9591558029_405a72251c_b.jpg) (https://flic.kr/p/fBzf3a)
Pas de maison mais un Smartphone (https://flic.kr/p/fBzf3a) by Marc Aubry (https://www.flickr.com/photos/maoby/), sur Flickr
Merci bien :)
(https://farm9.staticflickr.com/8568/16135476801_1968ceb219_h.jpg) (https://flic.kr/p/qzQx6T)
Complicité féminine (https://flic.kr/p/qzQx6T) by Marc Aubry (https://www.flickr.com/photos/maoby/), sur Flickr
Citation de: Skubri30 le Septembre 22, 2018, 19:47:45
En regardant autour de moi dans la rue tous ces jeunes gens et jeunes filles la tête baissée en permanence sur leur smartphone (soit ne voyant rien de ce qui les entoure), m'est venue cette réflexion : et si cette technologie était apparue dans les années 30, pourrions nous à présent nous délecter des images de (dans le désordre, et que ceux que j'ai oublié ici me pardonnent) Doisneau, Brassai, J.H Lartigue, Ronis, Le Querrec, Koudelka, Depardon... etc, soit des gens capables de capter des images du réel qui n'avaient à priori aucun intéret...
Et donc, j'aimerais bien avoir votre avis sur mon point de vue, et surtout me donner tort en fournissant des liens vers des sites de JEUNES photographes se situant dans la lignée des maîtres cités plus haut.
Ces photographes cités plus haut ne t'émeuvent que parce qu'ils rapportent un temps où justement les écrans mobiles n'existaient pas.... Donc la question est biaisée....
... remarque intéressante, cependant à cette époque où les écrans n'existaient pas d'autres photographes n'émouvaient pas. Certains avaient donc quelque chose en plus !
Et puis, il semblerait que ce fil parle plus généralement des individus, et non des quelques exceptions qui de toute époque auront ce quelque chose de plus.
Citation de: jmporcher le Septembre 25, 2018, 13:03:25
Ces photographes cités plus haut ne t'émeuvent que parce qu'ils rapportent un temps où justement les écrans mobiles n'existaient pas.... Donc la question est biaisée....
Rarement l'expression " je me perd en conjectures " n'aura été aussi justifiée par rapport à ta réponse totalement incompréhensible.
Sur un de mes premiers topics je parlais d'un problème (urbain et social) structurel qui pénalise les photographes de rue d'aujourd'hui :
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,254585.msg5960034.html#msg5960034
Pour moi c'est d'abord un repli sur soi, s'enfermer dans une bulle pour s'isoler de son environnement immédiat et pouvoir partis, virtuellement ailleurs.
Citation de: castanea le Septembre 26, 2018, 01:17:16
Quel regard crois tu que les photographes que tu cites auraient porté sur les rues de 2018 ? Ne crois tu pas que si leur regard te manque et que si des jeunes ne t'en redonnent pas l'émotion, c'est que la ville que ces hommes ont connus à tout simplement disparue ? ::) ::)
Pas forcément, Ces mêmes photographes, je crois, auraient su trouver l'attitude, le truc qui fait que.
J'aurais tendance à croire que c'est plutôt le regard des photographes de notre époque qui s'est perdu, ils ne savent plus trouver ce que ces grands photographes savaient trouver. C'est peut être pour ça qu'on les appelle des grand photographes.
Comme je l'ai dit sur mon ancien topic, à l'époque de Willy Ronis, Doisneau, les gens, les enfants vivaient dans la rue. Les villes étaient des lieux de vie, et non plus des lieux de passage. Donc il y'avait + de "matière humaine" à faire de la photo de rue intéressante, d'avantage de choses où porter son regard.
Il y'a par exemple des études sociologiques qui ont prouvées que le périmètre dans lequel les enfants pouvaient jouer librement (dans leur ville ou leur village) n'a cessé de se réduire au fil des nouvelles générations parentales, en réponse à leurs exigences sécuritaires auprès de leurs enfants.
Pour illustrer plus ou moins ce que je dis, il suffit de prendre une photo de Weegee :
(http://image.noelshack.com/fichiers/2018/39/6/1538215370-weegee-1938-children-on-fire-escape.jpg)
Et se poser la question suivante : est ce qu'il est encore possible de faire une photo de ce type dans nos villes modernes ? Non parce que ce genre de scène n'existe plus et si c'est le cas, les services sociaux viendraient soustraire les enfants à leurs parents puis les flics viendraient vous foutre en garde à vue pour voyeurisme, pédophilie, atteinte à la vie privée, ect...
Bonjour, je me trompe peut-être mais il me semble que la photo en question montrait des gens dormant sur un balcon par temps de canicule à New York. Les appartements devaient être suffocants. ;D
Amicalement
aldau
ça y ressemble assez.
Qui n'a pas dormi sur un toit ou une terrasse les jours de canicule ne peut pas comprendre.
Après la nuit de canicule la douche du matin...
ensuite cela devient une rue barrée par une manif...
Tiens, un bon fil, bien agréable.
Chouettes images.