Bonjour.
Jacques Bazin (1927-2011) était un passionné de trains qui sa vie durant a sillonné les voies ferrées de France et d'Europe pour assouvir sa passion.
De ses voyages, mon père a ramené de nombreuses photos que je vous propose de découvrir sur ce fil, en espérant qu'elles vous plairont.
Puisque je les aient scannées aujourd'hui, commençons notre périple ferroviaire avec quelques vues de la gare de Marseille-Saint-Charles.
- 1 : Marseille-Saint-Charles. 25 juin 1953. Autorail Bugatti venant d'assurer un trajet en provenance de Nice.
- 2 : Marseille-Saint-Charles. 17 mai 1956. La locomotive 241 P 12 est en tête de la tranche Marseille - Paris du célèbre "Mistral" et attend l'arrivée de la tranche en provenance de Nice.
- 3 : Marseille-Saint-Charles. 17 mai 1956. La 141 R 1124 entre en gare avec la tranche du "Mistral" en provenance de Nice.
- 4 : Marseille-Saint-Chares. 4 septembre 1959. Deux autorails "Picasso" série X 3800 encadrant deux remorques stationnent sous la verrière de la gare.
- 5 : Marseille-Saint-Charles. 20 octobre 1979. Arrivée en gare d'un autorail triple série X 4900 en provenance de Briançon
- 6 : Marseille-Saint-Charles. 23 avril 1983. Stationnement en gare de l'autorail panoramique X 4202.
Et enfin pour terminer :
- 7 : Marseille. Dépôt de la gare Saint-Charles. 20 octobre 1979. Quelques exemples de locomotives électriques 1 500 V qui ont régulièrement sillonné "L'Artère Impériale" en provenance de Paris et Lyon avec de gauche à droite deux CC 7100, une BB 9200 et enfin une CC 6500, ici en livrée "Maurienne".
A bientôt pour de nouvelles photos.
Pierre
Je sens qu'on va voyager dans le temps de nos souvenirs,
belle idée que ce fil Pierre :)
Cdlt
Merci.
Il y a déjà un fil sur les trains où j'avais mis quelques unes de ses photos.
Mais étant donné que le plantage récent du forum a provoqué la disparition de la plupart des clichés présentés, il m'a semblé plus opportun de créer un nouveau fil, dont la particularité sera d'être exclusivement consacré aux photos de mon père, en espérant que de nouveaux bugs ne viennent pas nous embêter.
Mon père a toujours souhaité partager ses clichés avec les autres ferrovipathes, notamment au travers de la publication de ses photos dans de nombreux livres et magazines.
Il nous a désormais quitté, mais je suis sûr qu'il aurait apprécié l'idée de ce fil.
Amitiés.
Pierre
Riche idée que ce fil en hommage à votre disparu Père.
Clichés magnifiques qui nous baignent dans un temps aujourd'hui révolu. Belles machines que ces autorails ou BB avec lesquelles on jouaient enfants...
Merci.
Bruno.
Bon je viens de voir que la photo n°4 a été scannée à l'envers.
Il est un peu tard pour que je rallume le scanner ce soir, surtout qu'un négatif 6 x 9 c'est plutôt long à scanner, mais promis, je vous reposterai cette photo dans le bon sens demain.
Bonne nuit.
Pierre
En voiture, fermez les portières... Quel voyage dans le temps ! Bravo et surtout merci pour ce partage qui représente beaucoup de travail.
Citation de: rail77 le Octobre 10, 2018, 23:03:23
Bon je viens de voir que la photo n°4 a été scannée à l'envers.
Il est un peu tard pour que je rallume le scanner ce soir, surtout qu'un négatif 6 x 9 c'est plutôt long à scanner, mais promis, je vous reposterai cette photo dans le bon sens demain.
Bonne nuit.
Pierre
Il n'est pas nécessaire de la re-scanner, il suffit d'en faire une symétrie horizontale dans un logiciel de retouche.
Et merci pour ce morceau d'histoire.
Toujours accro de tes photos et de leurs histoires.
Bravo. :D
Bravo, merci et bon courage car il doit y avoir du travail en numérisation!
Je descends la semaine prochaine sur Paris (Championnet - Lachambaudie) 24-56-63-65 ... tu rouleras p'être dessus ? :)
Cdlt
Citation de: lavialle15 le Octobre 10, 2018, 22:08:13
Je sens qu'on va voyager dans le temps de nos souvenirs,
belle idée que ce fil Pierre :)
Cdlt
+1, et bel hommage au paternel.
Tiens, j'ai pense a toi il y a 2 semaines, au Museo del Ferrocarril de Madrid. Pas d'appareil photo avec moi, mais qq moments interessants.
Bonsoir à toutes et à tous et merci pour vos sympathiques messages.
Pour Lavialle, j'en connais un qui va aller visiter les centres de santé de la RATP, rien de grave j'espère ?
Je serais sur le 63 toute la semaine.
Contactes moi via la rubrique "Contact" de mon site internet si tu veux que l'on voit si on peut faire connaissance du côté de la Gare de Lyon.
Pour Orion : moi j'aime bien tes photos d'avions !
Pour Sebas : le retour en Europe s'est bien passé après tes périples mouvementés à travers le monde ? Je suis désolé pour toi pour le vol du 6D. J'espère que tu as pu retrouver du travail facilement en rentrant.
Pour Parkmar : 5environ 50 000 photos personnelles + autant de cartes postales anciennes et de photos échangées avec ses amis ! Mon scanner Epson V 600 tourne à plein régime ! Et qu'est ce que c'est chronophage, surtout quand j'ai retrouvé les négatifs 6 x 9 !
Tout d'abord, voici la photo dont j'avais scanné le négatif 6 x 9 à l'envers et que j'ai donc remise dans le bon sens grâce à mon vieux Photoshop, version grand-père de Mathusalem dont je ne sais toujours pas me servir correctement.
Aujourd'hui, partons à la découverte de la petite gare de Pierre-Ségade, sur la ligne des Chemins de Fer Départementaux du Tarn, qui de 1905 à 1962 reliait Castres à Murat-sur-Vèbre, en desservant les villages montagnards isolés de l'est de ce département.
Mon père adorait ce chemin de fer secondaire, qu'il visita à plusieurs reprises entre 1953 et 1962.
- 8 : Pierre-Ségade. 27 juin 1953. Locomotive 131 T n° 11
- 9 : Pierre-Ségade. 28 juin 1953. Autorail Verney SCF
- 10 : Pierre-Ségade. 27 juin 1953. Locomotive 131 T n° 11
- 11 : Pierre-Ségade. 27 juin 1953. Locomotive 1"1 T n° 11
- 12 : Pierre-Ségade. 2 septembre 1956. Autorail Verney SCF
- 13 : Pierre-Ségade. 2 septembre 1956. Autorail Billard A80D avec en arrière plan le Verney SCF vu sur la photo précédente.
- 14 : Pierre-Ségade. 2 septembre 1956. Autorail Billard A80D
- 15 : Pierre-Ségade. 29 décembre 1962. Autorail Bilalrd A80D. Il s'agit du scan d'une carte postale éditée avec une photo de mon père, car malheureusement je n'ai pas retrouvé l'original dans ses collections.
Voilà pour aujourd'hui.
La prochaine étape de notre périple nous fera remonter en région parisienne, jusqu'à la gare de Moret-les-Sablons (Moret-Veneux-les-Sablons depuis 1976).
A bientôt.
Pierre
Bravo!!! on suit !!!
Merci pour ton partage, j'aime beaucoup
Bonjour Pierre,
C'est avec nostalgie que je regarde tes nouvelles pages : époque révolue "à la vitesse TGV". Mais il faut bien aller de l'avant.
En attendant,ton papa t'as bien refilé son "virus".Et ta relève,se prépare-t-elle?
Sur ce bon W-E...et bon courage
Patrick
Belle et sympathique idée ce fil sur les photos de ton père. La machine à remonter le temps est partie pour nous faire voyager sur un bon nombre de pages. Merci de partager ces morceaux d'histoire du rail et aussi familiale.
Citation de: PRR94 le Octobre 12, 2018, 14:31:19
Bonjour Pierre,
C'est avec nostalgie que je regarde tes nouvelles pages : époque révolue "à la vitesse TGV". Mais il faut bien aller de l'avant.
En attendant,ton papa t'as bien refilé son "virus".Et ta relève,se prépare-t-elle?
Sur ce bon W-E...et bon courage
Patrick
Oui, le virus du train, je l'ai attrapé dès la naissance.
Par contre pour la relève ce n'est pas gagné.
Car même si mon fils a su dire "train" avant "maman" (au grand dam de mon ex-épouse !), l'adolescence arrivant, il s'intéresse désormais plus à sa console de jeux qu'aux trains et pour le moment il me parle plutôt du fait qu'il aimerait bien devenir vétérinaire.
Poursuivons notre périple.
Nous voici maintenant en Ile-de-France.
La gare de Moret-les-Sablons (renommée Moret-Veneux-les-Sablons en 1976) est située dans le sud de la Seine-et-Marne, à la bifurcation des lignes Paris - Lyon -Marseille (la "Ligne Impériale") et Paris - Clermont-Ferrand (ligne du "Bourbonnais").
Mes parents ont acheté un terrain à Veneux-les-Sablons en 1967 pour y faire construire leur nouvelle maison et ont emménagé à Veneux fin juin 1971, quelques semaines seulement après ma naissance.
La maison dominant la gare, j'ai donc rapidement attrapé le virus des trains, soigneusement transmis par mon père, puisque j'ai habité Veneux de nombreuses années, même si je suis désormais à Orléans.
Mais assez parlé, place aux photos :
- 16 : Moret-les-Sablons. 8 août 1959. Locomotive électrique CC 7126
- 17 : Moret-les-Sablons. 6 septembre 1964. Rame automotrice quadricourant suisse assurant le Trans Europ Express Paris - Lausanne - Milan "Le Cisalpin"
- 18 : Moret-les-Sablons. 6 septembre 1964. Locomotive BB 9200 et le train rapide Paris - Nice "Le Mistral", lequel était le convoi le plus prestigieux de la SNCF. A partir de 1969, il avait reçu de nouvelles voitures en acier inoxydable et il comportait une voiture dite "bar spécial" avec outre un bar, une boutique, une bibliothèque-salon de lecture, un secrétariat où les hommes d'affaires pouvaient faire taper à la machine leur courrier et même, luxe suprême, un coiffeur, pour que ces dames arrivent sur la Côte d'Azur encore plus belles qu'elles ne l'étaient au départ. Une voyageuse de mon bus m'a dit un jour qu'elle avait eu la chance d'emprunter "Le Mistral" et qu'elle avait vu Michèle Morgan sortir du salon de coiffure. Ce train a été supprimé en 1982 après la mise en service du TGV.
- 19 : Moret-les-Sablons. 12 septembre 1964. Du côté de la ligne du Bourbonnais, arrivée de l'express 1112, tracté par la 231 H 11.
- 20 : Moret-les-Sablons. 27 août 1966. Locomotive BB 9438 avec un train vers Paris.
- 21 : Moret-les-Sablons. 27 août 1966. Locomotive 141 R 360
- 22 et 23 : Moret-les-Sablons. 27 août 1966. La locomotive 241 P 24 vient d'arriver de la ligne de Clermont-Ferrand avec un express, puis après s'être faite relayer par une machine électrique, va se reposer au pied du château d'eau en attendant sa prochaine mission.
- 24 : Moret-les-Sablons. 27 août 1966. Place à la traction diesel avec la BB 67041 qui arrive de Montargis.
- 25 : Moret-les-Sablons. 27 août 1966. Une locomotive 141 R stationne non loin de la plaque tournante.
- 26 : Moret-les-Sablons. 15 octobre 1966. Locomotive 141 R 648. Cette photo a été prise approximativement au niveau où cinq ans plus tard s'élèvera la maison de mes parents. C'est à cet endroit qu'était effectués la vidange et le nettoyage des machines. A l'été 1971, la vapeur vit ses derniers mois. De mon côté, je suis un beau bébé tout propre qui vient de prendre son bain et comme il fait beau, ma maman décide d'installer mon landau sur le balcon. Mal lui en a pris, car lorsqu'elle revient me voir quelques instants plus tard après avoir ranger quelque chose dans le salon, je suis un beau bébé tout noir couvert de suie, car une locomotive à vapeur venait juste de s'arrêter sous nos fenêtres. Autant vous dire que ma mère était furieuse. Quant à moi, j'ai eu droit à un baptême pour le moins particulier et depuis la passion des trains ne m'a plus jamais quittée !
- 27 : Moret-les-Sablons. 9 juin 1967. Locomotive 241 P 8
- 28 : Moret-les-Sablons. 9 juin 1967. Automotrice Z 5100, côté Ligne Impériale. Surnommées "Secouantes" par mon père, ces automotrices en acier inoxydable ont eu en charge une bonne partie des omnibus de la ligne jusqu'à la fin des anénes 1980.
- 29 : Moret-les-Sablons. 9 août 1969. Beaucoup plus prestigieux, "Le Mistral" traverse la gare sans arrêt.
- 30 : Moret-les-Sablons. 4 juillet 1969. Désormais, l'express 1112 est assuré en traction diesel et est ici tracté par la BB 67067.
- 31 : Moret-les-Sablons. 15 juillet 1972. Deux autorail X 4500 stationnent en gare avec un train Nevers - Paris.
- 32 : Moret-les-Sablons. 15 juillet 1972. Cette BB 9300 électrique vient d'arriver de Paris avec un train de la ligne de Nevers
- 33 : Moret-les-Sablons. 15 juillet 1972. Ce même train est ensuite repris en traction diesel par la CC 72061.
- 34 : Moret-les-Sablons. 15 juillet 1972. Cet express Paris - Clermont-Ferrand bénéficie de la traction thermique de bout en bout et traverse la gare sans arrêt, au crochet de la CC 72073.
- 35 et 36 : Moret-les-Sablons. 12 septembre 1972. C'est à la 141 R 305 que revient le triste honneur de clôturer l'ère de la traction vapeur sur la ligne du Bourbonnais.
On la voit tout d'abord près de la plaque tournante, puis à côté de la remise.
- 37 et 38. Moret-les-Sablons. 12 septembre 1972. Deux dernières vues de l'ultime train à vapeur de la ligne de Clermont-Ferrand. Tout d'abord sur le faisceau de garage où la 141 R 305 est en tête de sa longue rame de wagons trémies, puis dans la grande courbe qui suit la gare, tandis qu'en arrière plan on aperçoit le viaduc de Saint-Mammès de la ligne de Marseille.
- 39 : Moret-Veneux-les-Sablons. 7 janvier 1979. L'hiver 1979 fut particulièrement froid et enneigé. Mais en ce temps là on assurait encore le service public et malgré les intempéries les trains circulaient quand-même, ce qui n'est plus forcément le cas de nos jours. ici, la BB 67507 est en charge d'un omnibus Paris - Montargis, composé essentiellement de voitures "Bruhat".
- 40 : Moret-Veneux-les-Sablons. 19 mars 1979. Deux autorails "Picasso" stationnent sur la voie B. Jusqu'à fin 1986, ils assuraient l'essentiel des dessertes omnibus entre Moret et Montargis.
- 41 : Moret-Veneux-les-Sablons. Avril 1979. Image alors moderne mais appartenant aussi aujourd'hui au passé avec cette CC 72000 au niveau des aiguillages de bifurcation entre la ligne Paris - Marseille et la ligne du Bourbonnais, en charge d'un express Paris - Clermont-Ferrand composé de voitures Corail alors flambant neuves.
Voilà.
C'est tout pour cette fois-ci.
La prochaine étape de notre voyage nous emmènera à Langres, mais avec cependant beaucoup moins de photos qu'à Moret.
Amitiés ferroviaires.
Pierre
Très belle série. En attendant la suite.
Des images anthologiques :)
Des images de trains que je m'amusais à regarder, gamin, à Combs la ville, gare où passaient pas mal de train qui venaient de la Gare de Lyon si je n'm'abuse :)
Cdlt
Mille mercis de ce partage.
Mon père était lui aussi ferrovipathe, mais d'une autre manière.
Il était médecin SNCF à mi-temps, et adorait les trains.
À l'époque, il pouvait faire les voyages dans la motrice, et le Mistral était un fleuron qu'il admirait beaucoup
Je ne vois pas sur la photo, si les wagons étaient déjà en inox.
Tu fais très fort, rien que dans les deux premières photos avec ce train d'anthologie, et ce magnifique autorail Bugatti.
Merci encore pour cette belle initiative.
Merci de ces photos!
Je me souviens d'une "réclame " qui disait "Sncf , rapidité, sécurité, ponctualité"............mais cela c'était avant!
Bonjour.
Voija, à propos du Mistral, sur les photos 1 et 2, prises en 1956, c'est juste avant l'apparition des voitures inox de première génération.
Sur la photo 18, de 1964, on aperçoit ces voitures en quatrième position, derrière le fourgon, la voiture Pullman et la voiture restaurant.
Sur la photo 29 de 1969, il me semble que derrière la locomotive c'est bien une alors toute nouvelle voiture "Mistral 69" que l'on voit.
Certaines de ces voitures ont été reconverties en "train expo", comme celles utilisées ces dernières semaines sur "le train de l'Innovation", d'autres sont parties à Cuba où elles sont connues sous le nom de "train français" et sont toujours en service bien que dans un état d'entretien assez précaire ! Enfin, on peut en voir une ou deux au musée de Mulhouse.
Citation de: parkmar le Octobre 13, 2018, 08:38:57
Merci de ces photos!
Je me souviens d'une "réclame " qui disait "Sncf , rapidité, sécurité, ponctualité"............mais cela c'était avant!
Il y a eu aussi "un service public au service du public"...
Et pourquoi t'es pas rentré à la SNCF pour vivre ta passion ?
Quand j'étais jeune je rêvais bien évidemment de devenir cobducteur de trains. Mais comme je porte des lunettes, à l'époque c'était rédhibitoire, donc je me suis vite fait une raison.
Après c'est peut-être pas forcément bon d'être constamment le nez dans la même chose.
Je connais l'éditeur d'un magazine sur les trains, qui pour se changer les idées, a fini par trouver un autre hobby.
En fait, à force de traîner le long des voies pour prendre les trains en photo, en attendant que ceux-ci arrivent, il a commencé à observer les oiseaux et à s'intéresser à eux et depuis il s'est transformé en ornithologue amateur.
Cela étant, j'ai un ami qui travaille à la SNCF et qui est aussi un passionné. Mais quand il est entré, on lui a conseillé de ne surtout pas dire qu'il aimait les trains car il paraît que c'est mal vu !
Bon avec le recul, et toi qui es, je crois, conducteur de trains, tu me comprendra, vu le bazar qui règne désormais à la SNCF (et ce n'est malheureusement pas près de s'arranger), je pense que j'ai bien fait de ne pas y entrer.
Mais ceci est un autre débat et place aux photos de mon père qui n'était pas non plus cheminot, puisqu'il travaillait à Radio Luxembourg, devenu plus tard RTL.
C'est d'ailleurs ses nombreux voyages professionnels qui lui ont permis d'assouvir encore plus sa passion, car il effectuait tous ses déplacements en train !
Bon je ne suis pas très loin du monde ferroviaire car je travaille à la RATP et j'ai conduis des trams à Orléans entre 2000 et 2006.
Bonne journée.
Pierre
Merci de ta réponse rapide.
J'ai encore en tête l'émission à la télé avec le reportage sur le Mistral, animée par Pierre Sabbagh, que nous étions allés voir à la gare d'Avignon.
Il était apparu à une porte de Wagon, avec son éternelle pipe.
Mon père connaissait bien le conducteur du train lors de ce voyage, Monsieur Galice.
Il lui avait fait écouter l'émission qu'il avait enregistrée sur son magnétophone à bandes.
Citation de: VOIJA le Octobre 13, 2018, 13:08:33
Merci de ta réponse rapide.
J'ai encore en tête l'émission à la télé avec le reportage sur le Mistral, animée par Pierre Sabbagh, que nous étions allés voir à la gare d'Avignon.
Il était apparu à une porte de Wagon, avec son éternelle pipe.
Mon père connaissait bien le conducteur du train lors de ce voyage, Monsieur Galice.
Il lui avait fait écouter l'émission qu'il avait enregistrée sur son magnétophone à bandes.
Je me souviens très bien de cette émission à la gloire du Mistral et la Sncf; ce train circulait tous les jours (avec supplément si je ne me trompe pas) et passait à Lyon Perrache à 17h00!
Le Mistral était le rapide diurne et le Train Bleu le nocturne, ces deux trains étaient les fleurons de la SNCF.
bizarre ..... les caténaires mono conducteur 1500 volts en cet endroit , peut-être à vitesse limitée .
merci encore pour ces documents ;)
Spotmatik.
Sur les voies côté ligne du Bourbonnais c'était normal car à l'époque des photos, la ligne vers Clermont-Ferrand n'était pas électrifiée.
Les caténaires s'arrêtaient à la sortie de la gare de Moret.
Bonsoir.
Nous voici maintenant en Haute-Marne, à Langres.
Si vous n'y êtes jamais allés, je vous recommande au passage d'aller y faire un tour afin d'y découvrir cette ville fortifiée et sa cathédrale Saint-Mammès.
- 42 et 43 : Langres. 6 juin 1970. En tant que secrétaire de la FACS (Fédération des Amis des Chemins de fer Secondaires), mon père organisait les voyages de l'association. Ce jour-là, ce train spécial est tracté par la locomotive 140 C 343, célèbre pour avoir été utilisée en 1964 pour le tournage du film Fantômas.
- 44 : Langres. 6 juin 1970. Une autre vue de ce train spécial tracté par 140 C 343
- 45 : Langres. Date du cliché inconnue. Une grosse 241 P marque l'arrêt en gare en tête d'un express de la ligne Paris - Bâle.
Voilà. C'est tout pour ce soir.
La prochaine fois nous resterons à Langres, mais cette fois nous découvrirons la ligne à crémaillère qui reliait autrefois la gare à la ville haute.
Citation de: rail77 le Octobre 14, 2018, 18:38:58
La prochaine fois nous resterons à Langres, mais cette fois nous découvrirons la ligne à crémaillère qui reliait autrefois la gare à la ville haute.
... et dont il reste un tout petit bout au pied des remparts ! Hâte de voir ça.
Exact.
Une motrice a été conservée et est exposée sur une amorce de l'ancien viaduc.
Et de cet endroit la vue sur la campagne environnante est belle.
Aujourd'hui il y a deux ascenseurs qui permettent, lorsqu'ils marchent, de relier les parkings à la ville haute.
Bonjour.
Voici la suite de notre promenade ferroviaire.
Aujourd'hui, comme promis, je vais vous présenter la crémaillère de Langres, qui reliait autrefois la gare ferroviaire à la ville haute, nichée à l'intérieur de ses remparts.
En voici tout d'abord un bref historique, que mon père avait inséré dans l'album photos :
Les photos ont toutes été prises le 28 septembre 1957.
- 46 : Crémaillère de Langres. Gare SNCF (appelée aussi Gare Basse), version en couleurs
- 47 : Crémaillère de Langres. Gare SNCF
- 48 et 49 : Crémaillère de Langres. Gare SNCF
- 50 : Crémaillère de Langres. Arrivée à la station intermédaire
- 51 : Crémaillère de Langres : sur le Grand Pont, près du terminus supérieur
A bientôt pour la poursuite de notre voyage qui nous emmènera à Boulogne-sur-Mer, avec un reportage qui sera consacré au tout premier train Autos-Couchettes de l'histoire de la SNCF, en 1957, de l'arrivée du ferry en provenance d'Angleterre au départ du train, en passant passant par le chargement des voitures sur les wagons porte-autos.
Amitiés.
Pierre
Merci pour ces voyages.
Citation de: rail77 le Octobre 14, 2018, 22:44:26
Exact.
Une motrice a été conservée et est exposée sur une amorce de l'ancien viaduc.
Et de cet endroit la vue sur la campagne environnante est belle.
Aujourd'hui il y a deux ascenseurs qui permettent, lorsqu'ils marchent, de relier les parkings à la ville haute.
En plus de la motrice et du bout de viaduc, le petit abri de la gare basse existe toujours de nos jours, on peut le voir si Google Street.
Merci Pierre pour tous ces souvenirs.
Passionnant à regarder. Merci beaucoup pour ce voyage dans le passé.
C'est dommage que tu n'aies pas une 52e photo sur la motrice de Langres... C'eût été un sympathique clin d'oeil ! ;)
C'est curieux que rail77 n'aie pas repris son reportage des photos de son père !
Absent depuis le 18.10.18 !!!
Bonsoir.
Je suis toujours là.
Journées chargées ces derniers temps.
Je suis comme un train SNCF de la ligne Paris - Orléans que j'emprunte tous les jours : j'ai pris du retard !
Soyez patients, cela va venir.
Amitiés.
Pierre
Le plaisir est dans l'attente ! (E.Trigano) :D
Il y a eu l'expo de modélisme d'Orléans il y a deux semaines et demain il y a Railexpo à Chartres.
Et entre-temps j'ai trié toutes les photos du métro et du RER de mon père.
J'ai donc été bien occupé ces derniers temps.☺
Bonjour.
Puisque l'on m'a demandé si j'avais l'intention de poursuivre ce fil, voici donc la suite.
Le 4 juin 1957, le tout premier train auto-couchettes de l'histoire de la SNCF, essentiellement destiné à la clientèle britannique, relia Boulogne à Lyon.
Pour couvrir cet événement, la presse avait été conviée et acheminée dans le port du Pas-de-Calais au moyen d'un autorail RGP (Rame à grand Parcours) spécial.
Je ne sais pas comment mon père avait réussi à participer à cette présentation (ne tant que membre de l'AFAC, Association Française des Amis des Chemins de fer ?).
Mais ce n'est pas le plus important.
Ce qui compte, c'est qu'il ait pu nous transmettre ces clichés et nous proposer ce reportage exceptionnel que je vous présente ci-après :
- 52 : Arrivée du ferry en provenance d'Angleterre
- 53 : Accostage du ferry à quai
- 54 : Débarquement des voitures du ferry
- 55 : Le train auto-couchettes ? C'est par là !
- 56 : Mesure du gabarit au moyen d'une toise pour cette Jaguar MKVII
- 57 : Ford Zephyr et Austin anglaises montent à bord des wagons porte-autos
- 58 : Montée à bord des wagons porte-autos
- 59 : Guidée par un cheminot, c'est maintenant au tour d'une Mercedes de rejoindre le train
- 60 : Les wagons porte-autos sont maintenant chargés.
- 61 : Les porte-autos sont prêts à être raccordés à la rame voyageurs.
- 62 : Locomotive Pacific 231 C 71 et wagons porte-autos.
- 63 : La locomotive 231 C 71 va aller s'atteler aux voitures voyageurs.
- 64 : La manoeuvre a été réalisée et il n'y a plus qu'à attendre l'heure du départ.
- 65 : La locomotive 231 C 71 est prête à assurer le tout premier train auto-couchettes de la SNCF.
- 66 et 67 : Pour finir ce reportage, voici deux vues de la Rame à Grand Parcours "RGP" qui a assuré le train spécial réservé à la presse, venue de Paris assister au départ du tout premier train auto-couchettes de la SNCF.
- 68 : une petite dernière de la RGP, toujours à la gare Maritime de Boulogne.
Voilà.
je suis à jour.
A bientôt pour une nouvelle balade ferroviaire.
Amitiés.
Pierre
Superbe reportage Pierre, ton père a eu bien de la chance à vivre ça :)
Des moments historiques de la SNCF.
Cdlt
Merci d'avoir repris le fil !
Merci toujours aussi intéressant
D'autres svp quand tu auras le temps ....
Merci , passionnant !
Merci. Super !
Oui, merci! Du coup, j'en ai profité pour aller voir sur "remonter le temps" et google earth, la rampe et la gare maritime existent toujours, d'autres infrastructures ont disparu.
Bonjour Pierre, il est certain que bon nombre d'entre nous aimerait beaucoup la reprise de ce fil. ;)
Oui, je confirme...
Allez Pierre, moi aussi je souhaite la reprise de ton excellent fil. :)
Moi aussi !
Les photos me rappellent mes grands parents cheminots qui m'expliquaient les voies, les trains alors que j'étais trop petit pour comprendre
Maintenant je peux; plus de photos s'il te plaît...
Citation de: stratojs le Octobre 17, 2019, 19:46:31
Bonjour Pierre, il est certain que bon nombre d'entre nous aimerait beaucoup la reprise de ce fil. ;)
+1
Magnifique fil à continuer obligatoirement,avec une valeur Documentaire et Historique importante.
Beaucoup d'entre nous, d'un certain âge y retrouvent une partie de leur enfance dans des gares enfumées avant de monter dans des wagons parfois anciens.
si l'on regarde le nombre de vues regardées, même sans réactions, ce fil à un succès plus que mérité, A continuer s'il Te plaît.
C'est aussi vrai, soit dit en passant, pour les multiples et complémentaires fils sur les avions et meetings, continuez aussi.
Même chose pour les fils sur les paysages qui font rêver, provoquant de belles randonnées imaginaires.
Tout cela est très positif pour beaucoup de forumeurs qui se régalent, parfois sans rien dire.
Bonne journée à Toutes et Tous. :) :) :)
Citation de: rail77 le Octobre 18, 2018, 01:24:13
Les photos ont toutes été prises le 28 septembre 1957.
- 46 : Crémaillère de Langres. Gare SNCF (appelée aussi Gare Basse), version en couleurs
- 47 : Crémaillère de Langres. Gare SNCF
D'après les voitures, la photo noir et blanc serait plutôt à dater au moins de 1965.
La 404 n'existait pas en 1957, elle des butoirs caoutchoutés (1965), l'ID est au moins de 63, et l'estafette surélevée avec la découpe de toit arrière est au moins de 65 aussi
Citation de: stratojs le Octobre 17, 2019, 19:46:31
Bonjour Pierre, il est certain que bon nombre d'entre nous aimerait beaucoup la reprise de ce fil. ;)
et bien sur , j'en fais partie ;)
Vous pouvez me rajouter sur la liste. :)
Moi également.
Moi aussi évidemment, comme je le dis sur ce fil un peu plus haut.
Bonjour les amis.
Merci beaucoup pour vos messages de soutien et d'encouragement. :)
J'avoue que je viens moins souvent sur ce forum ces derniers temps.
En effet, les journées n'ont que 24 h et je manque cruellement de temps disponible.
Entre le travail, les aventures des Nounours des Gobelins dont je m'occupe assez activement, mon fils et surtout, il faut bien l'avouer, les beaux yeux d'une charmante dame, ce n'est pas facile de tout concilier.
Mais, promis, je vais voir ce que je peux faire. :)
Amitiés
Pierre
Citation de: VOIJA le Octobre 19, 2019, 09:11:21
D'après les voitures, la photo noir et blanc serait plutôt à dater au moins de 1965.
La 404 n'existait pas en 1957, elle des butoirs caoutchoutés (1965), l'ID est au moins de 63, et l'estafette surélevée avec la découpe de toit arrière est au moins de 65 aussi
Je viens de vérifier.
Sur la photo en couleur, en fait il n'y a pas de date inscrite au dos.
Je me demande si ce n'est pas une diapo à l'origine. Mais dans ce cas je ne sais pas où elle est passée.
Pour l'autre photo, mon père a bien inscrit 1957 au dos du cliché.
Après il n'est pas impossible qu'il se soit trompé et que les photos aient en fait été prises à l'occasion du train spécial de 1970 dont on voit les photos en page 3 de ce fil.
Bon.
A la demande générale, je viens de regarder ce que je pouvais faire pour vous.
Aussi, je vous propose donc quelques clichés de la gare de Paris-Austerlitz.
- 69 : Paris-Austerlitz. 1er août 1953. Locomotive 2D2 n° 5520. Train express 1073 à destination de Vierzon.
- 70 : Paris-Austerlitz. 4 septembre 1954. Locomotive 2D2 n° 5505. Train Express 21/1071 à destination de Tours et Vierzon.
- 71 : Paris-Austerlitz. Automotrice de banlieue Z 4100 faisant son terminus en gare grandes lignes, la ligne vers la gare d'Orsay étant coupée à cause des inondations. 29 janvier 1955
- 72 : Paris-Auserlitz. Toujours pendant les inondations, ce 29 janvier 1955 une autre automotrice de la série Z 4100 stationne sur les voies grandes lignes. A l'époque la disposition des lieux était différente de la configuration actuelle. Les trains continuant vers la gare d'Orsay s'arrêtaient plus loin dans la gare, au niveau des actuels guichets, et piquaient ensuite sous la place Valhubert pour rejoindre le Quai Saint-Bernard (actuel RER ligne C). Il y avait donc un passage à niveaux pour les piétons en plein milieu de la gare !
Citation de: rail77 le Octobre 20, 2019, 16:01:10
Je viens de vérifier.
Sur la photo en couleur, en fait il n'y a pas de date inscrite au dos.
Je me demande si ce n'est pas une diapo à l'origine. Mais dans ce cas je ne sais pas où elle est passée.
Pour l'autre photo, mon père a bien inscrit 1957 au dos du cliché.
Après il n'est pas impossible qu'il se soit trompé et que les photos aient en fait été prises à l'occasion du train spécial de 1970 dont on voit les photos en page 3 de ce fil.
1970 paraît plus probable par rapport aux véhicules sur le parking.
Merci d'avoir ressorti la photo. Ce fil est vraiment sympa, il m'intéresse, moi qui ne suis pas ferroviopathe (pour le moment ;))
En tout cas, c'est une belle manière de rendre hommage à ton père. Il est de la génération de ma mère (5 ans de plus que lui et toujours en bonne forme).
- 73 : Encore une vue du 29 janvier 1955, pendant les inondations, avec des automotrices de banlieue Z 4100 faisant leur terminus en gare Grandes Lignes. A cette époque, la gare d'Orsay avait déjà perdu de sa splendeur et n'accueillait plus que des trains de banlieue, plus quelques circulations vers Orléans. Les trains de grandes lignes avaient tous vu leur origine reportée de la gare d'Orsay à la gare d'Austerlitz dès l'avènement de la SNCF en 1938.
- 74 : Toujours le 29 janvier 1955, cette BB 8100 manœuvre avec un train de service.
- 75 : Paris-Austerlitz. 29 août 1957. Locomotive CC 7112. Départ du Thermal Express. A l'époque, le "Thermal Express", qui reliait Paris à Clermont-Ferrand avec des voitures directes vers les différentes stations thermales auvergnates, partait encore de Paris-Austerlitz et empruntait l'itinéraire via Les Aubrais, Vierzon et Bourges, avant de rejoindre la ligne directe tracée via Moret, Montargis et Nevers à Saincaize.
- 76 : Locomotive 2D2 n°5517, aux butoirs, à une date inconnue, mais toujours dans les années 1950
- 77 : Paris-Austerlitz. Locomotive 2D2. Train rapide "Le Sud Express". 1er mai 1959
- 78 : Paris-Austerlitz. Locomotives CC 7108 et 2D2 5547. 2 août 1959
- 79 : Paris-Austerlitz. Locomotive CC 7108. Date du cliché inconnue
- 80 : Paris-Austerlitz. Rame à Grand Parcours (RGP) "Présidentielle" X 2723. Train spécial vers Saint-Cyr-en-Val organisé par la société Desforges, à l'occasion des Floralies Internationales d'Orléans. 17 juin 1967. Cet autorail avait reçu des aménagements spéciaux amovibles pour les voyages présidentiels du Général de Gaulle.
- 81 et 82 : Paris-Asuterlitz. Locomotive BB 9288. Train rapide 1009 "Le Capitole" pour Toulouse. 7 mai 1968. Mon père accompagnera ce célèbre train, le premier de France à rouler à 200 km/h en service commercial, dans la locomotive
- 83 : Paris-Austerlitz. Locomotive CC 6520. Train express de nuit 4415 à destination de La Tour de Carol
- 84 : Paris-Austerlitz. Locomotive diesel A1A-A1A n° 62026. Train spécial de l'association de ferrovipathes COPEF. 28 janvier 1984.
Voila.
C'est tout pour cette fois-ci.
A bientôt.
Pierre
Mille merci pour cette série, Pierre ! Sur la première (69), je ne me souvenais pas d'autant de quais en courbe à Austerlitz.
Sympa Pierre pour ce retour tant attendu, vivement la suite. ;)
Citation de: stratojs le Octobre 20, 2019, 19:01:18
Mille merci pour cette série, Pierre ! Sur la première (69), je ne me souvenais pas d'autant de quais en courbe à Austerlitz.
Si sur les voies situées côté Seine, actuelles voies 1 à 7.
(La numérotation des voies à Paris-Austerlitz a changé complètement lors de la mise en service du RER-C et des travaux de réaménagement de la gare à la fin des années 1970).
Cela me fait plaisir de revoir le Capitole que j'ai utilisé souvent dans le passé.
Merci ;) :)
Citation de: rail77 le Octobre 20, 2019, 17:18:57
- 81 et 82 : Paris-Asuterlitz. Locomotive BB 9288. Train rapide 1009 "Le Capitole" pour Toulouse. 7 mai 1968. Mon père accompagnera ce célèbre train, le premier de France à rouler à 200 km/h en service commercial, dans la locomotive
Bonjour à tous,
Grace à ces merveilleuses machines, et d'autres, j'ai les oreilles un petit peu "enrhumées".
Sans rancune car les bêtes m'ont bien nourri.
Nostalgie nostalgie ....
Citation de: rail77 le Octobre 21, 2019, 00:15:14
Si sur les voies situées côté Seine, actuelles voies 1 à 7.
(La numérotation des voies à Paris-Austerlitz a changé complètement lors de la mise en service du RER-C et des travaux de réaménagement de la gare à la fin des années 1970).
Oui tout à fait, j'avais d'ailleurs regardé sur "remonter le temps" où l'on voit très bien ces quais courbes en 1955. Merci pour l'info et d'avoir republié sur ce fil.
merci André pour toutes ces images du passé dont j'ai connu toutes ces locos , notamment les 3 séries de 2D2 ..... coté heurtoirs et coté départs ..... l'avantage d'arriver toujours en avance sur l'heure ..... ;)
Citation de: rail77 le Octobre 20, 2019, 16:55:40
- 73 : Encore une vue du 29 janvier 1955, pendant les inondations, avec des automotrices de banlieue Z 4100 faisant leur terminus en gare Grandes Lignes. A cette époque, la gare d'Orsay avait déjà perdu de sa splendeur et n'accueillait plus que des trains de banlieue, plus quelques circulations vers Orléans. Les trains de grandes lignes avaient tous vu leur origine reportée de la gare d'Orsay à la gare d'Austerlitz dès l'avènement de la SNCF en 1938.
- 74 : Toujours le 29 janvier 1955, cette BB 8100 manœuvre avec un train de service.
Vous êtes sur qu'il s'agit d'une BB 8100?
Bonjour,
Oui, il s'agit bien d'une BB8100 de l'époque reconnaissable à:
-ses quatre hublots latéraux,
-ses hublots dégivreurs sur les vitres avant
-sa courte longueur
-ses deux bogies de type BB, attelés entre eux.
Elles n'avaient plus ces "hublots" lorsqu'elles sont arrivées sur le Sud-Est, d'où mon interrogation.
Je veux dire ces ronds sur la vitre avant.
Citation de: TYBOR le Octobre 21, 2019, 15:39:24
Bonjour,
Oui, il s'agit bien d'une BB8100 de l'époque reconnaissable à:
-ses quatre hublots latéraux,
-ses hublots dégivreurs sur les vitres avant
-sa courte longueur
-ses deux bogies de type BB, attelés entre eux.
effectivement , je confirme , c'est bien une BB8100 pas encore passée en grande révision et qui avait encore ses feux d'angle , comme toutes les locos des années 1955 , année des grandes inondations réduisant les circulations .
Bonjour.
Aujourd'hui j'ai scanné les photos des Chemins de Fer de la Camargue.
Ce réseau secondaire à voie métrique était centré autour d'Arles et avait pour vocation principale la desserte des salines du Salin-de-Giraud.
Il comprenait plusieurs lignes :
- Arles - Salin-de-Giraud, mise en service en avril 1892
- Arles - Les Saintes-Maries-de-la-Mer, mise en service en août 1892
- Arles - Nîmes, mise en service en 1901
- Bouillargues - Saint-Gilles, s'embranchant sur la ligne précédente, mise en service en 1902.
Le trafic marchandises, notamment du sel, est important, et très tôt il est envisagé d'électrifier le réseau.
Cela sera fait en 1920 sur la ligne Arles - Nîmes et sur l'embranchement vers Saint-Gilles, et en 1932 sur les lignes du Salin-de-Giraud et des Saintes-Maries-de-la-Mer.
La tension était en 6 600 V, à une fréquence de 25 Hz.
Après la Seconde Guerre Mondiale, le trafic décroît lentement mais régulièrement.
Les lignes Arles - Nîmes et l'embranchement de Saint-Gilles sont fermées au trafic des marchandises dès 1948, puis à celui des voyageurs en 1949 et 1950.
La ligne des Saintes-Maries-de-la-Mer sera fermée en 1953 et celle du Salin-de-Giraud en 1957 pour les voyageurs et en septembre 1958 pour les marchandises.
Mon père a emprunté les deux lignes d'Arles vers Les Saintes-Maries-de-la-Mer et Le Salin-de-Giraud le 25 juin 1953, un jour de très forte chaleur, au cours d'un long périple qu'il fit à travers la France à la découverte des chemins de fer secondaires de notre pays.
Mais place aux photos, dont je vous offre une sélection.
- 85 et 86 : Le terminus d'Arles était situé à Trinquetaille, de l'autre côté du Rhône par rapport au centre de la ville et à la gare PLM (Paris - Lyon - Méditérranée).
Les fourgons automoteurs V8 et V9 ont été construits par Schneider et Westinghouse en 1932. Au nombre de 13, ils avaient une puissance de 320 chevaux.
- 87 : Toujours à Arles-Trinquetaille, l'automotrice n°10 tracte l'une des quatre voitures construites par Decauville en 1946 et réalisées en alliage d'aluminium.
- 88 : Une dernière vue d'Arles-Trinquetaille, avec la motrice n° 8
- 89 : Halte à la gare de Signoret, sur la ligne des Saintes-Maries-de-la-Mer
- 90 : Puis arrêt à Albaron
- 91 : Nous voici à Icard
- 92 : Et enfin aux Saintes-Maries-de-la-Mer, avec un gros plan sur la voiture Decauville
- 93 et 94 : Aux Saintes-Maries-de-la-Mer
Partons maintenant sur la ligne du Salin-de-Giraud.
- 95 : L'automotrice V2 au Sambuc, où elle croise l'une de ses sœurs
- 96 : Toujours au Sambuc, quelques uns des 13 wagons métalliques à trémies, montés sur bogies et destinés au transport du sel. Ils ont été livrés par les Etablissements Arbel en 1947.
- 97 : L'automotrice V8 stationne au terminus du Salin-de-Giraud. Mon père racontait qu'il était allé se désaltérer dans un café local avec l'ami qui l'accompagnait dans son périple et que les autochtones avaient regardé intrigués ces deux parisiens venus se perdre chez eux. Il disait aussi que Les Saintes-Maries-de-la-Mer n'avaient pas encore la renommée touristique qu'on lui connait aujourd'hui et que le village était alors infesté par les moustiques.
- 98 : Au Salin-de-Giraud, voiture à bogies de seconde classe n° B 25.
- 99 : Vue sur une voiture Decauville au Salin-de-Giraud
- 100 : Vu sur le faisceau de formation des trains de marchandises, au Salin-de-Giraud, le locotracteur diesel Deutz T1, construit en 1945, est affecté à la manœuvre des wagons.
- 101 : Pour terminer cet aperçu des Chemins de fer de Camargue, voici une vue du bâtiment-voyageurs de la gare de Nîmes-Camargue, prise le 7 mai 1954, lors du voyage de noces de mes parents.
Les lignes joignant Nîmes à Arles et à Saint-Gilles étaient déjà fermées, mais la gare était toujours en place.
Je ne sais pas si elle existe encore de nos jours.
A bientôt pour une nouvelle série de photos.
Amitiés
Pierre
Merci Pierre pour cette promenade dans le temps. Non la belle gare de Nîmes n'existe plus. Elle a cédé sa place à l'horrible lycée Ernest Hemingway, avec des bâtiments du plus pur style HLM 60/70.
Cette gare terminus se situait dans le triangle avenue Jean Jaurès, avenue du Maréchal Juin et de la rue de l'ancienne gare. On peut la voir sur les photos aériennes du site "remonter le temps".
Bonjour,
Moult mercis pour l'évocation de ce beau réseau électrique de Camargue.
Que dire, si ce n'est constater l'immense gâchis qu'a été la fermeture de ces réseaux secondaires qui eussent pu être modernisés et offrir la meilleure alternative à l'infâme "tout-bagnole" que l'on constate trop souvent.
merci Pierre pour ton évocation , m'en va essayer de trouver les itinéraires sur d'anciennes cartes , quand on vient de Sylvéréal , avant le carrefour en T de la route des saintes , il y a un pont "mystérieux" en contre jour sur la droite .....
Le site "remonter le temps" de l'IGN est vraiment le complément idéal pour l'archéologie ferroviaire (ou routière, ou autre!). Ainsi, suite au post du dessus, je viens de regarder des photos aériennes de 1936 du carrefour des routes D38C et D570, à l'Est de Sylvéréal. La grande courbe actuelle de la D570 juste au Nord du carrefour, emprunte le tracé du train. L'ancien tracé de la route faisait un virage bien plus marqué. On voit très bien cela en comparant la photo de 1936 et l'actuel tracé sur google earth. Il y avait une gare à proximité de ce virage.
C'est pas possible, Stratojs est un collectif.
Je n'ai pas encore trouvé de domaine dans lequel elle n'avait pas un avis pertinent.
Vraiment bluffé....
Bonsoir.
J'ai déjà scanné les photos des sablieres de Nemours et de Bourron-Marlotte, ainsi que toutes celles de la ligne des chemins de fer Départementaux de Seine-et-Marne Montereau - Egreville - Château-Landon.
Sinon plus au sud je crois que j'ai scanné les photos des gares de Cahors et de Foix.
Qu'est ce qui vous intéresse en priorité ?
Amitiés.
Pierre
Bonsoir Pierre, personnellement les sablières de Nemours et Bourron-Marlotte*, ainsi que Montereau Château-Landon et Sens-ChâteauèLandon, bien que je possède déjà des livres sur ces sujets.
Pour Sens - Egreville, je n'ai que des cartes postales, mon père n'ayant pas connu car la ligne a été fermée très tôt.
Pour le reste, pas de soucis.
Citation de: stratojs le Octobre 27, 2019, 18:09:35
Le site "remonter le temps" de l'IGN est vraiment le complément idéal pour l'archéologie ferroviaire (ou routière, ou autre!). Ainsi, suite au post du dessus, je viens de regarder des photos aériennes de 1936 du carrefour des routes D38C et D570, à l'Est de Sylvéréal. La grande courbe actuelle de la D570 juste au Nord du carrefour, emprunte le tracé du train. L'ancien tracé de la route faisait un virage bien plus marqué. On voit très bien cela en comparant la photo de 1936 et l'actuel tracé sur google earth. Il y avait une gare à proximité de ce virage.
merci beaucoup pour ton ciblage rétroactif , je vais m'y consacrer rapidement pour lever mes doutes , car passant souvent par là pour rejoindre Arles, ça m'a toujours titillé .... ;)
Fil passionnant avec des souvenirs qui remontent de loin.
La photo 74, le bâtiment derrière la loco existe toujours, il est dans l'hôpital de la Salpêtrière ( école des laborantins, des manip-radio et des préparateurs ) il devait être démoli depuis une bonne dizaine d'années.
La photo 28, ces rames étaient celles de mes années d'étude à Paris venant de Maisons-Alfort.
une anecdote possible, une de ces rames omnibus jusqu'à Villeneuve-Saint-Georges partait à la même heure ( 18h22 ? ) que l' Arvernes pour Clermont-Ferrand ( autorail aux couleurs crême et vertes ? ) l'omnibus doublait l' Arvernes entre la Gare de Lyon et le pont sur la Marne, comme si c'était une course entre les deux, après freinage fort de l'omnibus pour l'arrêt à Maisons-Alfort.
Un trajet de 7 minutes que les TGV mettent toujours comme leurs anciens.
Bonjour,
L' Arverne, pour Clermont-Ferrand était assuré par une rame à grand parcours (RGP) vert-jade et jaune clair de la deuxième sous-série. Cet autorail de prestige aménagé entièrement en 1ere classe et équipé d'une cuisine pour service de repas à la place, était doté du moteur MGO de 825 chevaux et atteignait la vitesse maxi de 140 km/h.
Ces mêmes RGP, mises en services à partir de 1956, assuraient les liaisons Paris-Caen (avant les turbotrains), Lyon-Strasbourg, Bordeaux-Lyon, Tours-Rouen...
Toujours le m^me plaisir à lire regarder , des souvenirs avec mon père avec qui j'allais à la gare de Valenciennes et plus tard lors de chantiers dans les gares de triage et le bon de la ligne TEE
Bonjour à toutes et à tous.
Me voici de retour avec de nouvelles photos.
Cette fois-ci nous allons visiter les carrières de sable de Nemours.
Elles sont toujours en activité, mais autrefois elles possédaient un réseau industriel qui permettait d'acheminer le sable depuis les carrières jusqu'au canal du Loing et à la ligne SNCF.
Mon père, avec ses amis de la Fédération des Chemins de fer Secondaires (FACS), a visité ce chemin de fer à voie de 60 cm le 27 avril 1963.
Deux carrières étaient desservies.
Partons d'abord sur la ligne Nord, dédiée à la carrière de Bonnevault.
-102 et 103 : Dans la carrière
- 104 et 105 : Toujours dans la carrière de Bonnevault, avec pour la photo n° 105 le seul cliché en couleurs que je possède.
- 106 et 107 : On voit bien la hauteur assez impressionnante de la carrière.
Sur le cliché 107, on voit le locotracteur n° 12 attelé à une rame de tombereaux en cours de chargement.
- 108. Nous voici maintenant à Nemours, au niveau des locaux administratifs des sablières, devant lesquels stationne le locotracteur n° 16
- 109 :Le locotracteur 12 arrive sur Nemours, après avoir longé la route de Larchant.
- 110 : c'est au tour du locotracteur 18 d'arriver à Nemours
- 111 : wagons stationnant à Nemours
- 112 et 113 : Nous sommes maintenant au point de départ de la ligne sud qui desservait la carrière d'Ormesson
- 114 et 115 : Sur la ligne d'Ormesson. Il me semble que nous sommes à la sortie de Saint-Pierre-lès-Nemours, peut avant que la voie ferrée rejoigne la route menant à Beaumont-en-Gâtinais.
- 116 : Le long de la route de Beaumont-en-Gâtinais
- 117 et 118 : AU pied du village d'Ormesson, que le chemin de fer contournait en passant en contrebas, pour éviter une rampe trop rude.
On voit les véhicules des ferrovipathes suivant le train, dont le scooter du photographe ferroviaire Christian Schnabel, bien connu dans le monde des amateurs de trains et de tramways.
Je ne l'ai pas connu, mais je sais qu'il était sourd et muet et qu'il communiquait avec les autres amateurs par échange de petits papiers écrits.
Il a sillonné la France avec sa Vespa, se lançant parfois dans de longs périples, tels que Paris - Brest, tout cela afin de photographier les trains.
Il est par ailleurs à l'origine de la préservation du tramway à air comprimé de Nantes, piève unique, aujourd'hui au musée des transports de Chelles. Il l'avait trouvée par hasard lord d'une visite, cachée et abandonnée au fond du dépôt des tramways nantais.
- 119 et 120 : Et pour terminer, deux autres clichés probablement pris dans le secteur de Saint-Pierre-les-Nemours
A bientôt.
Pierre
Formidable, merci Pierre. On en redemande insatiablement !
Merci Pierre,
Nostalgie d'une époque révolue,ou l'on prenait le temps de vivre.Même si je n'ai pas connu ces carrières,il y a l'atmosphère...
Félicitation pour ton travail.
Patrick
Bonjour Rail 77
Peut on se contacter au sujet des photos de Moret les Sablons,
Bonjour.
Envoyez moi un message via la rubrique contact de mon site internet : www.connaissance-du-rail.com.
Pour info, toutes les photos ont été scannées.🙂
Il existe un petit livre très intéressant sur les "p'tits trains" des sablières de Nemours: "Fontainebleau-Nemours,des Chemins de fer de Sablieres au Tacot des Lacs " de Jean Chaintreau.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=19&v=UySC04vmr7o&feature=emb_logo
Bonsoir.
Pour Miatafan, oui il y a un rapport.
Le Puiselet est un hameau du secteur.
On le voit sur la carte publiée par Stratojs, même si le nom n'est pas indiqué.
C'est celui qui est situé entre St Pierre et Ormesson.
Oui le sable dit de "Fontainebleau" est du silice très blanc et très fin dont la qualité est réputée.
Et effectivement, les carrières du coin en expédie une partie en Italie, notamment à Venise pour fabriquer le cristal de Murano.
Sinon près de Nemours, à Bagneaux-sur-Loing il y a la société Corning.
Je ne sais pas si elle est toujours active, mais cette verrerie était autrefois renommée.
Si vous avez chez vous des plats en Pyrex, ils viennent probablement de là.🙂
Piur Stratojs, je connais ce livre, il y a plein de photos de mon père dedans.🙂
Le docteur Chaintreau, qui était médecin à Montargis, a écrit plusieurs livres sur les chemins de fer de la région.
Et il était venu à la maison à plusieurs reprises pour discuter avec mon père pendant des après-midi entiers quand il préparait ses ouvrages.🙂
De rien.🙂
Pour Corning je me demandais si le site de Bagneaix est toujours en activité.
Je n'habite plus dans le secteur, c'est pourquoi je me posais la question.
Pierre, merci pour le partage des photos, on en redemande! ;)
https://www.youtube.com/watch?time_continue=83&v=OoanO9opdeA&feature=emb_logo
je conserve un bon souvenir de la carrière ouest d'Ormesson , petit paradis des reptiles dans les années 69-70 ...... fallait savoir que ça existait ......
Bonjour.
Je sais que vous aimez ce fil et que vous attendez d'autres publications des anciennes photos de mon père.
Je m'exécute donc et aujourd'hui je vous propose une série avec ses clichés des anciens autorails Bugatti.
Et oui, la célèbre marque alsacienne n'a pas fabriqué que des voitures.
Des autorails furent aussi construits, notamment avec des moteurs de Bugatti Royale, ce qui avait permis d'écouler les stocks car la voiture s'était moins bien vendue que prévu.
Pour en savoir plus, je ne peux que vous recommander le hors-série du magazine Le Train publié l'année dernière.
Pour rappel c'est d'ailleurs par un autorail Bugatti en gare de Marseille-Saint-Charles que j'avais initié ce fil, donc je ne remettrai pas ce cliché. :)
Amitiés.
Pierre
- 121 : Autorail Bugatti double ZZ-B3 à Paris-Est à l'arrivée du rapide n°2 en provenance de Strasbourg. 18 mai 1948
- 122 : Autorail Bugatti double ZZ-B3 à Lérouville où il vient d'arriver depuis Saarbrücken et Metz afin d'assurer la correspondance avec le rapide n°2 Strasbourg - Paris-Est. 27 septembre 1947
- 123 et 124 : Paris-Gare-de-Lyon. Autorails Bugatti simples assurant le rapide 1001/1101 à destination de Clermont-Ferrand et Saint-Etienne-Châteaucreux. Les autorails se séparaient à Saint-Germain-des-Fossés, près de Vichy, afin de rejoindre leur destination finale. 21 août 1954
- 125 : Une autre photo de ce même train à Paris-Gare-de-Lyon, mais avec une vue du côté opposé. Il y avait trois autorails accouplés : deux allaient à Clermont-Ferrand et le troisième et dernier se rendait à Saint-Etienne. 21 août 1954
- 126 : Le même jour, mais cette fois-ci à Lyon-Perrache, un autre autorail Bugatti simple est vu à l'arrivée du train SA en provenance de Strasbourg.
- 127 : Deux autorails Bugatti simples arrivent en gare de La Ciotat avec un omnibus Nice - Marseille. 25 juin 1953
- 128 : Autorail Bugatti simple au départ de Liège-Guillemins avec le train rapide "Sambre-et-Meuse" à destination de Paris-Nord. 19 juin 1952
Voilà.
C'est tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
Pierre
Ils ont vraiment une allure fabuleuse, ces autorails Bugatti.
Superbes photos.
En quelle année le dernier a été mis à la retraite?
Je ne sais plus où j'ai rangé le numéro spécial du magazine Le Train traitant de ce sujet, donc je ne peux pas dire avec précision quand ils ont été retirés du service.
Mais c'est à la fin des années 1950, 1958 je crois, sauf pour un exemplaire qui a ensuite servi d'engin d'essais jusqu'en 1970, ce qui lui a permis d'être préservé par le musée de Mulhouse.
Ce numéro spécial du Train est vraiment une référence, d'autant plus que la société Bugatti a donné accès à ses archives et du coup il y a de superbes photos prises lors de la construction dans leur usine.
Merci Pierre pour toutes ces pépites. Rappelons qu'un autorail Bugatti roula à 172 kmh lors d'un essai en 1933, et 192 kmh en 1934.
Faut dire qu'il y a du lourd au niveau motorisation.
En tout cas, ils sont reconnaissables mais pour un non ferroviopathe.
Bonjour,
Je rejoins Rail 77 sur le numéro spécial Bugatti: C'est une référence indispensable pour le curieux et le ferrovipathe!... Et on doit pouvoir encore le commander.
Les Bugatti furent de très belles machines...à essence. Leur fiabilité aléatoire avec le temps, et leurs coûts très élevés d'exploitation les retirèrent assez rapidement du service.
Ils furent quand mêmes déclinés, ces autorails, en bi et tri-caisses.
Ce sont les autorails Bugatti (à commencer par les "présidentiels" monocaisses, qui sauvèrent la firme de Molsheim de la faillite en trouvant un débouché pour les moteurs Royal sans emplois.
Le Présidentiel exposé à Mulhouse, à la cité du Train, a été restauré dans sa livrée d'origine ÉTAT rouge rubis et gris clair.
Que je sache il y avait deux moteurs de Bugatti Royale dans chaque autorail.
Pas deux mais quatre:
12763 cm3 chacun, et 8 cylindres en ligne.
Quatre moteurs Royal dans les Présidentiels, les doubles et les triples.
Deux moteurs pour les 400 ch courts, allongés et surallongés...
Et avec un peu d' aérodynamisme en bonus !
Citation de: VOIJA le Avril 26, 2020, 22:03:30
Pas deux mais quatre:
12763 cm3 chacun, et 8 cylindres en ligne.
cela devait consommer un max de litres au 100 !
;-)
Déjà les 6 Bugatti Royales n'étaient pas des modèles de sobriété (ni de fiabilité selon certains), alors j'imagine les autorails...
(je dis 6 pour simplifier, c'est un peu plus compliqué).
Bonjour,
Les Bugatti ont vite été remplacés par les autorails diésel unifiés d'après-guerre, beaucoup plus fiables et moins dispendieux en carburant.
De plus, pendant les années de guerre, les Bugatti n'ont pas circulé.
Le numéro spécial (et de référence) sur les Bugatti donne tous les éclairages et renseignements necéssaire.
C'est grâce à Raoul Dautry, excellent directeur du réseau de l' État, et au génie d' Ettore Bugatti que ces belles automotrices (comme on les appelait à l'époque) ont pu remplacer des rapides légers coûteux à exploiter et plus lent pour cause de traction vapeur.
Excellentes images d'archives d'un modèle exceptionnel...au freinage aléatoire. Mais bon, c'est du Bugatti !
Bonsoir
En complément des sablières de Nemours, je vous propose aujourd'hui les photos des sablières voisines de Bourron-Marlotte, réalisées le même jour, le 27 avril 1963, il y a donc tout juste 57 ans aujourd'hui.
A noter que la partie sud de la ligne menant au canal du Loing, du côté de Montcourt-Fromonville, a été convertie en train touristique, que l'on connaît sous le nom de Tacot des Lacs.
- 129 et 130
Il me semble que cette locomotive est justement préservée au Tacot des Lacs.
A vérifier cependant.
- 131 et 132
- 133 et 134
- 137 et 138
Et voilà. Terminons avec une photo prise dans les bois. :)
Je donne toujours un numéro à chaque photo, ce qui vous permet de commenter plus facilement quand vous faîtes référence à un cliché particulier. Et cela me permets aussi de voir combien de photos je vous propose. :)
J'espère que ce grand saut par rapport aux prestigieux autorails Bugatti vous a plu.
Amitiés
Pierre
Je fais au mieux. :)
Citation de: Michel le Avril 27, 2020, 17:16:11
Excellentes images d'archives d'un modèle exceptionnel...au freinage aléatoire. Mais bon, c'est du Bugatti !
Etorre Bugatti disait, au sujet des freins: Les voitures sont faites pour rouler, pas pour s'arrêter....
Citation de: rail77 le Avril 27, 2020, 19:42:57
Je fais au mieux. :)
C'est réussi ! De toute façon, je ne vois guère ce que l'on pourrait reprocher à quelqu'un qui met gentiment, et gracieusement, des photos documentaires rares et d'un grand intérêt, à disposition de tous, encore mille merci.
Citation de: VOIJA le Avril 28, 2020, 08:48:03
Etorre Bugatti disait, au sujet des freins: Les voitures sont faites pour rouler, pas pour s'arrêter....
Au fondateur des grands magasins, Esder, qui se plaignait que sa Bugatti ne parvenait pas à démarrer le matin, Bugatti avait dit: comment votre garage n'est pas chauffé ?
Superbes documents, témoignage important! Bravo et merci du partage! Je constate sur tes photos un phénomène que j'ai remarqué avec mes propres archives familiales de la même époque : une tendance à cadrer de loin, trop large.
Comme si le photographe n'osait pas s'approcher. Sans doute une peur de devoir régler le point avec précision avec un appareil sans assistance de mise au point, ou au réglage calé sur l'hyperfocale.
Mais j'ai vu aussi que cette pratique perdurait même en utilisant un appareil doté de ces perfectionnements. J'ignore pourquoi.
Je ne peux pas te dire.
Mon père était un adepte du 35 mm.
Il aimait aussi montrer les trains et les tramways dans leur environnement.
Au temps de l'argentique, dans les voyages spéciaux d'amateurs, je me souviens qu'il y avait deux camps : les adeptes du 35 mm et ceux du 50 mm, ce qui entraînait parfois quelques enguelades bon enfant, les seconds reprochant aux premiers d'être trop près.😂
Et cela a duré jusqu'à la démocratisation des zooms dans les années 1990.
Je me rappelle que dans les années 1980 il avait eu un OM1, puis un OM2.
Avant je ne sais pas mais j'ai quelque part une photo de lui dans les années 1950 où il est avec son appareil de l'époque.
Si je la retrouve je vous la scannerait.🙂
CitationMon père était un adepte du 35 mm.
Tu veux dire, format 24X36 même pour les images des années 50?
En 24 x 36 oui il avait un 35 mm.
Pour les photos des années 1950 et début des années 1960 en format 6 x 9 je ne sais pas.
Bonsoir.
Aujourd'hui destination le Sud-Ouest puisque nous allons partir en gare de Cahors. :)
- 139 : Autorail 150 CV de type FNC série X 5600 le 23 juin 1956.
Ces autorails étaient employés sur les lignes locales unissant Cahors à Monsempron-Libos d'une part et à Capdenac via Cajarc et la superbe vallée du Lot d'autre part.
- 140 : Automotrice de type Z 4700 le 3 mai 1958. Commandées en deux exemplaires par le Paris - Orléans en 1936 et seulement livrées à la SNCF en 1947, il s'agissait d'engins articulés et puissants qui étaient destinés à assurer des dessertes locales rapides. La puissance embarquée était de 1 116 kW, ce qui permettait de bonnes accélérations. Par ailleurs, elles étaient montées sur bogies, ce qui garantissait un très bon confort par rapport aux traditionnelles voitures de trains omnibus généralement composés de voitures à essieux.
Ce matériel était donc très apprécié de la clientèle.
Basées à Toulouse, elles ont circulé en service commercial vers Cahors et La Tour de Carol jusqu'en 1967.
La Z 4702 a ensuite été utilisée pour tester des pantographes et une voiture pendulaire à des vitesses pouvant atteindre 200 km/h.
Enfin, avant sa radiation en 1973, elle a également servi à tester des hacheurs de courant.
- 141 : Toujours le 3 mai 1958, c'est la locomotive CC 7002 qui est en charge du rapide 1006 Toulouse-Matabiau - Paris-Austerlitz
- 142 : Egalement le 3 mai 1958, vue sur un autre autorail FNC série X 5600 sous la verrière de la gare
- 143 : Un train que l'on ne présente plus. Le 10 septembre 1970, le célèbre "Capitole", train drapeau de la ligne, entre en gare avec sa belle rame rouge tractée par la BB 9282 également en livrée spécifique.
Rappelons que c'est le tout premier train de France à avoir roulé à 200 km/h en service commercial, d'abord entre Les Aubrais et Vierzon, puis entre Etampes et Les Aubrais.
- 144 ; Et pour terminer, le 8 septembre 1973 l'autorail X 5501 vient d'entrer en gare après avoir assuré l'omnibus 8906 en provenance de Capdenac.
C'était notre retour de vacances estivales passé non loin de là à Vers et sur la droite du cliché on aperçoit ma maman ainsi que votre humble serviteur près d'elle dans la poussette. :).
Nous sommes alors allé chez mes grands-parents à Orléans et nous avions ensuite emprunté le rapide 470 jusqu'à Limoges, puis l'express 440 jusqu'aux Aubrais.
Nous reviendrons à Vers l'année suivante, mais de façon beaucoup plus prestigieuse puisque nous prendrons justement Le Capitole pour rentrer sur Paris.
Dans ses cahiers où il notait le détail de tous ses trajets en train, mon père indiquera que nous avions une minute d'avance à l'arrivée à Paris-Austerlitz ! :)
Voilà.
C'est tout pour aujourd'hui.
Bonne soirée.
Pierre
Quelle fabuleuse collection rail77, toujours un régal avec tes commentaires. 8)
merci pour ces collectors , le matériel moteur avec ses feux d'angle et carénages avaient une autre "gueule" qu'après les derniers passages en GRG ...... ;)
Bonjour
Aujourd'hui je vous propose quelques photos de l'ancien réseau à voie métrique du P.O. Corrèze.
L'ancienne compagnie du Paris - Orléans avait en effet reçue la concession d'une ligne à voie métrique qui de 1904 à 1970 relia Uzerche à Argentat via Tulle, avec un embranchement permettant de rejoindre Treignac depuis Seilhac.
Le Paris - Orléans ne géra cependant pas directement la ligne et en afferma l'exploitation à la Société des Batignolles.
Cet ensemble avait une longueur de 95 km (66 km pour la ligne principale et 29 km pour l'embranchement de Treignac).
Du fait de sa fermeture tardive par rapport à d'autres réseaux secondaires, une partie de son matériel a pu être préservé et continue de fer le bonheur de certains chemins de fer touristiques, Vivarais notamment.
- 145 : Autorail SCF-Verney en gare d'Uzerche, où s'effectuait la correspondance avec les trains de la grande ligne Paris - Limoges - Toulouse. 4 juillet 1953.
Les deux autorails de ce type ont ensuite rejoint la ligne du Blanc - Argent en Sologne et ont été préservés, l'un en Baie de Somme, l'autre sur le Bas-Berry, près de Valençay.
- 146 : Autorail Billard de type A80D n° 246 en gare de Seilhac le 3 juillet 1953.
Construit en 1938 pour le réseau voisin des Chemins de Fer Départementaux de la Dordogne, il a rejoint la Corrèze en 1952.
- 147 : Autorail De Dion-Bouton type ML en gare de Tulle, le 3 juillet 1953.
Construit en 1933 pour les Tramways de l'Ain, cet autorail fait partie d'une série de six engins qui rejoindra la Corrèze en 1938 et qui y roulera jusqu'en 1954. Doté d'un moteur à essence de 70 chevaux, il s'agissait d'un véhicule unidirectionnel que l'on pouvait retourner au terminus grâce à un système de vérins prenant appui sur la voie.
- 148 : Locomotives articulées de type Mallet 020-020 T au dépôt de Tulle le 26 mai 1958.
Quatre machines de ce type, particulièrement bien adaptées au profil tourmenté du réseau ferroviaire corrézien, furent acquises en 1906 auprès des Ateliers du Nord de la France (ANF) à Blanc-Misseron.
Deux de ces machines ont été préservées et circulent aujourd'hui, la 101 sur le chemin de fer touristique du Haut-Velay du côté de Saint-Agrève et la 104 non loin de là entre Tournon et Lamastre sur le Vivarais.
- 149 : La locomotive Mallet n° 101 à Forges, entre Tulle et Argentat. 4 juillet 1953
- 150 : Autorail Billard A80D en gare d'Argentat. 4 juillet 1953
- 151 : Train de marchandises tracté par la Mallet n° 103 à Argentat, vu à l'occasion d'un voyage organisé sur le réseau du P.O.C. par la Fédération des Amis des Chemins de fer Secondaires (FACS). 26 mai 1958
- 152 : Autorail Billard A80D n° 246 vu à Treignac, au terminus de l'embranchement en provenance de Seilhac. 3 juillet 1953
- 153 : Terminons cette balade corrézienne sans train, mais avec une scène de la vie rurale qui devait être encore finalement assez courante dans les campagnes au début des années 1960, avec cet équidé qui assure l'acheminement des bagages en gare de Treignac le 30 mai 1964.
Voilà.
C'est fini pour aujourd'hui.
Amitiés. :)
Pierre
Un immense plaisir à suivre ce fil , très instructif et qui me rappelle aussi des images qui ont baignées mon enfance.... :) ;)
Je rejoins tout à fait. C'est vraiment merveilleux.
Dans la propriété viticole familiale de ma grand-mère, je me souviens du cheval et de la charette, mais elle était déjà montée sur pneus.
Bonjour.
Aujourd'hui je vous propose de rester en Corrèze, mais cette fois-ci côté SNCF, en gare d'Eygurande-Merlines.
Il s'agit d'une ancienne gare de bifurcation entre la transversale Clermont-Ferrand - Bordeaux et la ligne venant de Paris via Vierzon et Montluçon.
Le trafic ferroviaire a aujourd'hui totalement disparu, mais il était autrefois très actif.
- 154 : Tracté par une locomotive 141 E, l'express 2006 Ussel - Paris-Austerlitz stationne en gare d'Eygurande-Merlines, où il croise son alter-ego de sens contraire, l'express 2001. 1er octobre 1959
- 155 : La locomotive 141 TA 569 vient de se mettre en queue de l'express 2001 afin de récupérer les voitures directes à destination des stations thermales de La Bourboule et du Mont-Dore. 1er octobre 1959
- 156 : 9 ans plus tard, le 27 avril 1968, une Rame à Grand Parcours (RGP) en charge de l'express 1B Lyon - Bordeaux via Clermont-Ferrand, entre en gare.
Trois photos seulement aujourd'hui. Mais promis, je reviens très vite avec quelques photos de la gare de Châtel-Guyon. :)
Bonjour,
Merci pour ces magnifiques photos pleines de la nostalgie d'un rail révolu.
1968!... C'est cette année-là que je suis parti en pension et que j'ai emprunté, pour la première fois, une RGP monomoteur vert-jade et jaune-paille sur le trajet Le Mans-Lisieux.
Le trajet comportait un rebroussement à Mézidon, où les vapeurs 141R étaient encore actives.
C'est ce dimanche là, aussi en gare du Mans, que j'ai vu la CC72000 qui relayait un train en provenance de Nantes. C'était, de mémoire, la 72002.
La RGP était aménagée entièrement en première classe, à quatre places de front et sièges de cuir vert. Les tables escamotables, rangées dans les coffres sous les baies, permettaient un éventuel service de restauration.
Je me souviens, aussi, du son grave et beau du moteur MGO de 825 chevaux qui résonnait après la bifurcation du Mans... Au moment où l'on passait un grand passage à niveau gardé.
Autre époque.
Bonjour.
Voici donc les photos de la gare de Châtel-Guyon (qui jusqu'en 2008 s'orthographiait officiellement Châtelguyon).
Il s'agissait d'un court embranchement de 7 km depuis Riom, construit afin de desservir cette station thermale, qui l'été disposait même d'une voiture directe depuis Paris, attachée au train "Thermal Express".
Le trafic voyageurs sera totalement interrompu dès 1971 et le trafic marchandises dès l'année suivante.
Cependant, une bonne moitié de la ligne a été conservée pour desservir l'usine d'embouteillement de l'eau minérale de Volvic et a même été électrifiée en 1990, en même temps que la ligne du Bourbonnais Paris - Clermont-Ferrand.
Toutes les photos ont été prises le 31 août 1968.
- 157 : Le statut de station thermale de Châtel-Guyon, lui avait valu de disposer d'un omposant bâtiment-voyageurs.
- 158 : Arrivée du Picasso X 3858 en provenance de Riom.
- 159 : Notre Picasso stationne en gare en attendant de repartir vers Riom.
- 160 : En ce 31 août, l'autorail est pris d'assaut par les vacanciers et les curistes qui sont désormais sur le chemin du retour.
- 161 : Une dernière photo en couleur de ce même autorail.
A bientôt.
Pierre
Bonjour.
Remontons ce fil.
Aujourd'hui nous allons sillonner les voies ferrées du nord de la France.
- 162 : Abbeville. Autorail X 4300. 17 avril 1982
- 163 : Amiens. Locomotive Pacific 231 K 65. 24 juin 1967
- 164 : Amiens. Autorail X 4300. 17 avril 1982
- 164 : Arras. Locomotive 241 P 20. 20 décembre 1958
- 165 : Arras. Locomotive Pacific 231 G 70. 21 juin 1958
- 166 : Aubigny-en-Artois. Locomotive BB 66207. 20 avril 1968
- 167 : Bergues. Locomotive Pacific 231 C 18. Express 2042 Dunkerque - Paris-Nord. 14 février 1959
- 168 : Anor. Locomotive BB 16560. 3 avril 1968.
Bon et bien cette photo vous ne l'aurez pas, car le site n'en veut pas : "une erreur s'est produite. Problème de sécurité."
Ce n'est pas la première fois que je subi ce genre d'incident et cela m'énerve de voir que ce site a toujours autant de bugs. :(
A bientôt.
Pierre
Citation de: rail77 le Janvier 22, 2021, 22:18:35
- 168 : Anor. Locomotive BB 16560. 3 avril 1968.
Bon et bien cette photo vous ne l'aurez pas, car le site n'en veut pas : "une erreur s'est produite. Problème de sécurité."
Ce n'est pas la première fois que je subi ce genre d'incident et cela m'énerve de voir que ce site a toujours autant de bugs. :(
A bientôt.
Pierre
dommage que celà te soit aussi arrivé en cours de série ...... ;)
- 169 :Calais-Ville. locomotive 231 C 40. Train rapide "La Flèche d'Or". 13 septembre 1953
- 170 : Cambrai. Autorail Standard X 23000. 4 octobre 1958
- 171 : Dunkerque. Locomotive 230 D 107. 26 août 1951
- 172 : Etaples. Autorail Standard X 23000. Date inconnue
- 173 : Hazebrouck. Locomotive 230 D 89. 21 juin 1958
- 174 : Hirson. Autorail Standard X 23000. 26-09-1957
- 175 : Jeumont. Locomotive 231 E 3. 20 septembre 1956
- 176 : Le Touquet-Aéroport. Rame à Grand Parcours "RGP". Rapide "La Flèche d'Argent". 24 avril 1974
- 177 : Le Touquet-Aéroport. Autorail spécial de l'association de ferrovipathes COPEF. 10 mai 1980
- 178 : Lens. Locomotive 141 R 319. 29 mai 1959
- 179 : Lille. Locomotive 241 TA 102. 1er juillet 1967
- 180 : Montsoult-Maffliers. Autorail Renault ABJ1 série X 3200. 18 août 1967
- 181 : Noyelles. Locomotive Pacific 231 E 17. 27 juillet 1952
- 182 : Noyelles. Locomotive Pacific 231 C 60. 5 avril 1959
Citation de: rail77 le Janvier 23, 2021, 16:12:01
- 179 : Lille. Locomotive 241 TA 102. 1er juillet 1967
242 TA ...... banlieue Mitry ..... avec 5 ou 8 pièces en réversibilité ....que je voyais sans cesse passer de chez mes parents , devant le dépôt de La Plaine avec le Sacré-Coeur dans le fond ....
- 180 : Montsoult-Maffliers. Autorail Renault ABJ1 série X 3200. 18 août 1967
il devait faire la navette pour Luzarches ...... sinon , c'est mon "papa" qui assurait sur sa 4.1200 DeCaso ( 141 TC xx )avec les mêmes voitures que pour Mitry , toute la banlieue Nord
et quelques trains spéciaux ( Beauvais - Le Tréport ..... l'angoissante tranchée de Villers Cotterêts ) /quote]
bonjour , tu as bienfait de ressortir ces vielles images ...... que j'avais vu sur place en couleurs .... ;)
à bientôt
désolé , Jacques , je me suis "gouré" dans le cadre réponse.......
C'est génial ces photos d'époque !!!
Félicitations rail77, tu es reparti pour nous faire voyager dans le temps et dans l'espace, continue. :-*
Citation de: MacMeul le Janvier 23, 2021, 18:49:39
C'est génial ces photos d'époque !!!
Tout à fait, mais le plus génial est surtout la grande gentillesse de Pierre, en nous faisant partager les photos de son père.
Merci les amis.
Je vais rougir.
Orion, toi qui est un expert en photos aériennes, est-ce que tu connais une jeune suissesse de la région de Lausanne qui s'appelle Eva Pache ?
Comme toi, elle fait de superbes photos d'avions.
Par ailleurs, elle se balade souvent avec un petit nounours qu'elle appelle Bill Aviation et qui a sa propre page Facebook. ;)
Je me permets de signaler une erreur dans mes légendes.
La photo 165 n'a pas été prise à Arras mais à Lille.
Ça me fait très plaisir de voir la suite de cette superbe série photographique pour ferroviopathes et simples amateurs de belles images.
Merci beaucoup.
re-bonjour Jacques ...
Jeumont .... et son immense bâtiment que l'on avait tout le temps de contempler lors de l'arrêt douanier interminable et le défilé des uniformes des "rien à déclarer ????? " souvenir "folklorique" angoissant pour les gamins de l'époque qui l'ont vécu ....... puis , une fois reparti , toujours en traction vapeur , c'était Erquelines ....et après les tunnels et méandres de la Sambre , le bon cornet de frites apprécié à la descente du train à Charleroi ...... ;) :D
Citation de: SPOTMATIK le Janvier 24, 2021, 12:20:13
re-bonjour Jacques ...
Jeumont .... et son immense bâtiment que l'on avait tout le temps de contempler lors de l'arrêt douanier interminable et le défilé des uniformes des "rien à déclarer ????? " souvenir "folklorique" angoissant pour les gamins de l'époque qui l'ont vécu ....... puis , une fois reparti , toujours en traction vapeur , c'était Erquelines ....et après les tunnels et méandres de la Sambre , le bon cornet de frites apprécié à la descente du train à Charleroi ...... ;) :D
Spotmatik, moi c'est Pierre.
Mais les photos sont celles de mon père, Jacques Bazin , qui nous a quitté voilà maintenant bientôt 10 ans, en mai 2011.
Citation de: rail77 le Janvier 24, 2021, 15:30:51
Spotmatik, moi c'est Pierre.
Mais les photos sont celles de mon père, Jacques Bazin , qui nous a quitté voilà maintenant bientôt 10 ans, en mai 2011.
désolé Pierre pour la confusion maladroite , et c'est une bonne chose de continuer à poster tous ces "collectors", sacrés rétroviseurs pour ceux qui les apprécient ....
porte-toi bien , au plaisir ...... ;)
J'essaierai de mettre des photos de la ligne des Causses prochainement.
Cela devrait te faire plaisir. 🙂
Citation de: rail77 le Janvier 23, 2021, 21:55:18
Merci les amis.
Je vais rougir.
Orion, toi qui est un expert en photos aériennes, est-ce que tu connais une jeune suissesse de la région de Lausanne qui s'appelle Eva Pache ?
Comme toi, elle fait de superbes photos d'avions.
Par ailleurs, elle se balade souvent avec un petit nounours qu'elle appelle Bill Aviation et qui a sa propre page Facebook. ;)
Oui, je l'ai vue en 2019 à Orange avec sa mascotte qui avait de nombreuses heures de vols prouvées par un carnet de vol bien rempli !
Merci beaucoup pour ces documents !
Pas de Calais et Somme : toute mon adolescence ( et un peu avant et un peu après !)
Merci Pierre pour la reprise de ce fil et pour le partage, c'est génial !...
J'attends la suite ... :)
Bonjour
Partons aujourd'hui en Haute-Savoie avec quelques photos de la gare d'Annemasse.
- 183 : Annemasse. Autorail FNC X 5656. 18 juin 1956
- 184 : Annemasse. Autorail FNC X 5657. 18 juin 1956
- 185 : Annemasse. Locomotive prototype 25 000 Volts alternatif BB 25004. 29 juillet 1960
- 186 : Autorail de 150 chevaux X 5540. 9 novembre 1968
Bonne soirée à toutes et à tous.
A bientôt
Pierre
Locomotive CC 25004 et non BB 25004.
... C'est écrit dessus ! ;) ;)
Merci pour le partage .
Bonjour
Aujourd'hui restons en Haute-Savoie avec la ligne à voie métrique qui reliait autrefois Annemasse à Sixt et dont voici un très bref résumé historique.
Toutes les photos ont été prises par mon père le 22 février 1953.
- 187 : Annemasse
- 188 : Annemasse, wagon porte skis
- 189 : La Bergue
- 190 : Bonne-sur-Menoge
- 191 : Viuz-en-Sallaz
- 192 : Saint-Jeoire
- 193 : Mieussy
- 194 : Taninges (Ville)
- 195 : Verchaix-Morillon
- 196 : Samoëns
- 197 : Sixt
- 198 : Sixt
Et une dernière pour aujourd'hui :
- 199 : Sixt
A bientôt
Pierre
belles monochromies de saison ..... ;) :D
Merci Pierre, pour ces images au charme suranné, dont certaines se trouvent dans le livre "Les petits trains de jadis", tome "Sud-Est de la France", avec une bien moindre qualité que celles présentées ici.
Citation de: stratojs le Février 09, 2021, 12:47:10
Merci Pierre, pour ces images au charme suranné, dont certaines se trouvent dans le livre "Les petits trains de jadis", tome "Sud-Est de la France", avec une bien moindre qualité que celles présentées ici.
Une vraie bible Les Petits Trains de Jadis.
Ils s'arrachent à prix d'or en occasion...
Citation de: rail77 le Janvier 22, 2021, 22:09:05
Bonjour.
Remontons ce fil.
Aujourd'hui nous allons sillonner les voies ferrées du nord de la France.
- 162 : Abbeville. Autorail X 4300. 17 avril 1982
Super cette rubrique avec les anciens trains. Quelle collection fantastique!
Au sujet de l'autorail j'avais filmé en 2012 le passage d'un même type d'autorail à Mulhouse.
https://youtu.be/_XEPivTtawg
Le tramway de Saint-Pétersbourg
Instamatic, ce n'est pas la bonne rubrique ! :)
Ce fil est consacré aux photos ferroviaires de mon père.
Bonjour
Après cet interlude non prévu avec une photo de tram de Saint-Pétersbourg, ville où mon père aurait rêvé d'aller et qui était réputé pour avoir autrefois l'un des plus grands réseaux de tramways du monde, partons aujourd'hui en Bourgogne, dans la célèbre gare de Laroche-Migennes.
- 200 : Laroche-Migennes. Locomotive CC 7133. Train rapide 609 Paris - Rome avec voitures directes pour Berne, Genève, Saint-Gervais et même Syracuse ! 22 août 1955
- 201 : Laroche-Migennes. Locomotive 140 C 68. Train omnibus en provenance de Troyes. 26 juin 1965
- 202 : Laroche-Migennes. Autorail Picasso série X 3800. 6 septembre 1979
- 203 : Laroche-Migennes. Locomotive CC 6572. 6 septembre 1979
- 204 : Laroche-Migennes. Locomotive BB 66413. Omnibus en provenance de Troyes. 7 mai 1980
- 205 : Laroche-Migennes. Locomotive CC 6500. 7 mai 1980
- 206 : Laroche-Migennes. Locomotive BB 7276. 4 mars 1983
- 207 : Laroche-Migennes. Vue d'ensemble du dépôt. 4 mars 1983
- 208 : Laroche-Migennes. Locomotive 2D2 9120. 4 mars 1983
- 209 : Laroche-Migennes. Autorail Picasso X 3800. 7 mai 1980
Voilà.
C'est tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
Pierre
Désolé, effectivement je me suis trompé de fil.
Pas grave.🙂
Citation de: rail77 le Février 24, 2021, 16:21:22
- 208 : Laroche-Migennes. Locomotive 2D2 9120. 4 mars 1983
- 209 : Laroche-Migennes. Autorail Picasso X 3800. 7 mai 1980
Les duettistes Darrigade et Fouziquet, avaient fait une chanson sur la gare de Laroche-Migennes il y a bien longtemps.
J'ai quelques paroles en tête, le refrain disait "Rien ne vaut la gare de Laroche-Migennes, avec ses éclairages, ses signaux lumineux, et l'eau non potable de sa jolie fontaine, etc..."
Je pourrais creuser dans ma mémoire et trouver une autre partie des paroles, mais c'est un bon en arrière considérable.
Finalement, ce n'était pas D et F, je viens de retrouver la chanson ;D ;D
https://www.facebook.com/UnSelfeDansMaVille/videos/223065048501614
ahhhh , la CC 7133 dans son jus , dommage que la 9100 soit déjà passée en GRG ..... sans les feux d'angles semblables à la 7100..... ;)
Toi sacré connaisseur ;D ;D
Je me régale, à chaque fois que je visite ce fil. 🔝 😊
bonjour
historiquement , pour préciser le choix de la gare de Laroche-Migennes , elle était au cours de l'électrification de l'artère ( impériale) Paris-Dijon-Lyon , la "jonction" avec le réseau existant encore non électrifié ou s'effectuait la permutation des machines avec toutes les infrastructures liées à la traction vapeur.
durant toute ma scolarité ,à partir du CP, j'étais "biberonné" à l'hebdomadaire " La Vie du Rail ", ce qui explique cela ....... ;)
Citation de: VOIJA le Février 24, 2021, 18:20:17
Je pourrais creuser dans ma mémoire et trouver une autre partie des paroles, mais c'est un bon en arrière considérable.
Finalement, ce n'était pas D et F, je viens de retrouver la chanson ;D ;D
https://www.facebook.com/UnSelfeDansMaVille/videos/223065048501614
hé oui , Jean Raymond , l'ombre de Luis Mariano sur ce coup là ...... sinon , pour être allé souvent en Belgique , passage de la gare de Maubeuge qui recèlait son coucher de soleil .... avant l'interminable "arrêt douanier" en gare de Jeumont , délivrance à Erquelines et cornet de frites assuré à la descente du train à Charleroi ......ça , c'était pour la vapeur du Nord , sinon autre foiklore de permutation de machines au Mans ou une 5400 "état" électrique laissait sa place à une "vapeur" pour St Brieuc .....et quelques heures de lecture à la Frédéric Dard ...... ;) :D
Bonjour
Continuons notre balade ferroviaire.
En ce moment, je scanne les photos des lignes du Morvan.
Ce sont donc celles-ci que nous allons parcourir au cours de mes prochaines publications.
- 210 : Chemilly-Appoigny. Locomotive BB 66471. Train express 5880 Auxerre - Paris. 7 mai 1980
- 211 : Chemilly-Appoigny. Autorail série X 3800 "Picasso". 7 mai 1980
- 212 : Auxerre-Saint-Gervais. Autorail série X 3800. 7 mai 1980
- 213 : Auxerre-Saint-Gervais. Locomotive BB 66400 vue depuis les places avant d'un autorail X 3800. 7 mai 1980
- 214 et 215 : Auxerre-Saint-Gervais. Autorail de type "Caravelle", série X 4300. 7 mai 1980
erreur
Bonsoir.
Je me permets de remonter ce fil, car cela fait pile 10 ans aujourd'hui que mon père nous a quitté et je me permets donc d'avoir une pensée pour lui.
Le temps passe vite...
Superbes photos sur ce fil dédié à ton père.
Je viens de visionner les 12 pages de ton fil. Chapeau pour la documentation détaillée et la qualité de tes différents scans. Tu as une collection exceptionnelle et je suis toujours aussi admiratif des collectionneurs comme pouvaient l'être ton père Jacques Bazin, qui notaient scrupuleusement chaque détail de leur prise de vue. J'ai été d'autant plus intéressé par ton fil que je suis fils de cheminot, marié avec une fille de cheminot qui était conducteur de trains puis CTRA au dépôt de La Mouche à Lyon, pour finir chef de dépôt à Clermont-Ferrand. Dans la fin des années 70, il a fait les premiers essais du TGV. J'ai moi- même quand j'étais étudiant, dès mes 18 ans, travaillé pendant mes grandes vacances et celles de Noël et de Pâques, comme aide-conducteur au Dépôt de Chalon sur Saône, puis au dépôt de La Mouche à Lyon. J'ai adoré, je faisais souvent de nuit le Train Bleu au départ de Lyon-Perrache pour arriver au petit matin en Gare de Lyon. J'ai fait à peu près toutes les locos électriques de l'époque, les BB, les CC, les 2D2, avec un souvenir particulier pour les sièges des fameuses 2D2 où on avait vraiment l'impression d'être assis sur une selle de cheval. Jusqu'à mon mariage, j'ai toujours vécu avec des rails sous mes fenêtres, j'habitais Gare des Brotteaux à Lyon, où ma vie était rythmée par le train N°XXX de 9h57 etc.. Merci pour ce partage. J'ai beaucoup aimé les différentes photos de tes autorails, en particulier la Bugatti, que j'ai vu souvent en gare de Montchanin dans les années 50.
Citation de: Tomzé le Mai 18, 2021, 23:01:45
Superbes photos sur ce fil dédié à ton père.
+1 ....et tout naturellement gourmand de ces images ;)
Ce fil est une belle machine à remonter le temps .
Merci pour le partage .
Bonjour
Aujourd'hui je vous propose de partir à la découverte de la ligne Toulouse - Bayonne.
- 216 : Boussens. Autorail X 2833. Train 3523 Toulouse - Lannemezan. Cliché Jacques Bazin. 8 mai 1968
- 217 : Montréjeau-Gourdan-Polignan. Locomotive BB 319 et locomotive BB 4710 + train Express 812 Bayonne - Toulouse; Cliché Jacques Bazin. 23 juin 1956
- 218 et 219 : Lannemezan. Autorail Renault VH série X 2300. Train 3733 à destination de Arreau-Cadéac. Cliché Jacques Bazin. 8 mai 1968
Ahhhhh , les compositions "folklo" du sud-ouest , ça ne transportait pas que des boîtes de cassoulet ...... :D
Bonjour,
Que de belles et intéressantes images du Chemin de fer français des années 50!
Les vieilles BB Midi me rappellent ces vacances à Luchon à l'été 69, lorsque nous avions pris la brouette de nuit à Paris-Austerlitz!
Compartiment de 2e classes aux sièges verts, dans ces voitures qui contrastaient avec les modernes UIC rouges à bandeau gris-dauphin du Capitole, pour ce long périple vers les Pyrénées.
Respect, donc, à la mémoire de Jacques Bazin qui sut saisir ces inestimables témoignages ferroviaires!
Toujours passionnant de contempler ces photos. :P
Bonjour
Suite de notre voyage sur la ligne Toulouse - Bayonne, cette fois-ci en gare de Tarbes.
- 220 : Tarbes. Locomotive BB 4710. Train express 812 Bayonne - Toulouse. Cliché Jacques Bazin. 23 juin 1956
- 221 : Tarbes. Automotrice Z 4404. Cliché Jacques Bazin. 6 septembre 1970
- 222 : Tarbes. Locomotive BB 4184 et automotrice Z 4187. Cliché Jacques Bazin. 6 juin 1982
ahhhh , les 4100 ..... bon souvenir , trop rapide dans la cabine médiane d'une UM ( unité multiple ) entre Le Monastier et StChély sur les Causses , j'ai ça en diapos quelquepart ;)
Bonjour,
Matériel hors d'âge et caténaire Midi, inclinée et non "régularisée"!...
Nostalgie garantie.
Encore merci à Pierre de nous permettre de voir tous ces clichés. Sur celle du 6 septembre 1970, il est amusant de voir les chaises et tables de la terrasse du bar restaurant directement sur le quai. S'il n'y avait eu la date, j'aurai cela cela plus ancien.
- 223 : Lourdes. Locomotive BB 309. 23 juin 1956
- 224 : Lourdes. Locomotive BB 4710. Train express 812 Bayonne - Toulouse. 23 juin 1956
- 225 : Lourdes. Locomotive 2D2 5543. Train rapide 809 Tarbes - Paris. 31 juillet 1959
- 226 : Lourdes. Locomotive BB 4633. 23 juin 1956
Citation de: TYBOR le Octobre 27, 2021, 08:44:03
Bonjour,
Matériel hors d'âge et caténaire Midi, inclinée et non "régularisée"!...
Nostalgie garantie.
Bonsoir à tous les passionnés...
Quand je vois cette caténaire midi, j'ai des souvenirs qui reviennent car j'ai travaillé dans la rénovation des caténaires entre Montauban, Toulouse et la gare de Bram il y a plus de 40ans!
Les images précédentes montrent pour moi des caténaires ''simple'' si je me souviens bien? mais comment se nommaient les caténaires les plus légères?
Bonjour
Continuons à parcourir la ligne Toulouse - Bayonne, avec ici la gare de Pau.
- 227 : Pau. Locomotive BB 347. 1er septembre 1956
- 228 : Pau. Automotrice Z 4185. 5 septembre 1970
Et terminons par la gare de Puyôo, située à l'embranchement de la ligne menant à Dax.
- 229 : Puyôo. Autorail RGP X 2710. Train spécial de l'association de ferrovipathes COPEF. 5 juin 1982
Dans les Pyrénées, de nombreux embranchements, pour la plupart désormais abandonnées, se greffaient sur la ligne Toulouse - Bayonne.
C'est par exemple le cas de la ligne Boussens - Saint-Girons.
- 230 : Saint-Girons. Autorail X 2833 avec au fond la remise qui jouissait encore d'une certaine activité avec la présence d'une locomotive diesel BB 63000 pour le trafic des marchandises et d'autorails Renault VH. 8 mai 1968
- 231 : Saint-Girons. Autorail X 2833 prêt à assurer le train 3842 à destination de Toulouse.
Citation de: rail77 le Octobre 29, 2021, 21:01:57
- 225 : Lourdes. Locomotive 2D2 5543. Train rapide 809 Tarbes - Paris. 31 juillet 1959
Sur la première on distingue très bien à l'arrière plan les vieux wagons avec autant de portes donnant sur l'extérieur que de compartiments.
Déjà en 1958, ils faisaient figures d'antiquités et on n'en trouvait plus que sur quelques lignes régionales paumées
Bonjour Monsieur, je cherche à vous joindre concernant une photo de J. Bazin. J'ai envoyé un message sur votre site connaissance-du-rail.com mais peut-être ne l'avez-vous pas reçu.
Comment puis-je vous contacter ? Merci
Richard Biren, éditions Mon Limousin.
magnifique reportage
Bonjour!
ce message s'adresse à "Rail 77"!
Je suis présidente d'une association de Saint-Denis (93), qui a racheté une ancienne voiture-restaurant du "Capitole" abandonnée, stationnée en pleine ville, pour la réhabiliter et en faire un café-culturel, baptisé "le Wagon". (notre FB ici: https://www.facebook.com/LesDionysiaques/)
Je suis à la recherche d'images de ce train mythique pour réaliser une exposition temporaire dans le wagon, qui sera visible le 13 mai, lors d'une journée ports ouvertes "journée rétro au capitole".
J'ai découvert les (magnifiques) photos de votre père sur le site "Connaissance du rail".
Et je vois que vous les diffusez volontiers.
Nous autoriseriez-vous à en utiliser quelques-unes à cette occasion ?
Nous serions bien entendu ravis de vous accueillir au "wagon" pour une visite, si vous êtes en région parisienne...
Je vous remercie d'avance pour votre réponse et votre aide!
Fanny Capel, présidente des Dionysiaques (association à vocation culturelle)
Bonjour Fanny et bienvenue,
Vous pourrez sans doute le joindre plus facilement depuis son site: https://www.connaissance-du-rail.com/contact/
Citation de: LesDionysiaques le Mai 04, 2023, 20:06:07
Bonjour!
ce message s'adresse à "Rail 77"!
Je suis présidente d'une association de Saint-Denis (93), qui a racheté une ancienne voiture-restaurant du "Capitole" abandonnée, stationnée en pleine ville, pour la réhabiliter et en faire un café-culturel, baptisé "le Wagon". (notre FB ici: https://www.facebook.com/LesDionysiaques/)
salutations sympathiques d'un ancien dionysien locataire SNCF du 91 de la rue du Landy qu'avait au 5 emme étage de l'immeuble maintenant occulté par d'autres , coté sud la vue toujours imprenable sur le dépôt de la plaine avec le Sacré-Coeur , le pont de Soissons et les gazomètres coté nord ..... entre 1950 et 1962 , ça a bien changé depuis les diverses vapeurs vaillantes par tous les temps et longues nuits .... ;)
Bientôt 2 ans, 24 longs mois, sans nouvelles ni aucune photo, que c'est dur !
Bonjour
Je suis toujours là.
Je manque de temps tout bêtement et je ne viens plus très souvent sur le forum de Chasseur d'images.
En plus quand on veut insérer une photo, souvent cela bugue et cela ne fonctionne pas.
Donc je ne publie quasiment plus de photos.
Et sinon je vais probablement également arrêter le site internet car je n'ai pas non plus le temps de m'en occuper et je n'ai rien publié depuis des lustres.
Et le coût annuel a doublé passant de 60 à 120 € par an...