Bonjour Toutes et Tous.
Voilà, trouvé dans une brocante de quartier un grand angle 2,8 de 35mm de marque Soligor....donc du millénaire précédent... :D ;D
ma question est : Quels fabricants d'objectifs assemblaient les objo des marques suivantes, vu que les mêmes objectifs, fixes et zoom apparaissaient sous plusieurs marques commerciales: Soligor, Vivitar, Tokura, Tokina, Hanimex, Makinon et j'en oublie bien sûr.
Si un historien de cette époque est encore de ce monde....
Car il n'existaient pas autant de marques s'optiques au Japon ou ailleurs.
Qui fabriquait quoi, pour qui ?
vous avez dix jours.... :D :)
Cordialement, Ituk
Soligor, Tokina sont des fabricants
Hanimex, Vivitar sont des marques commerciales qui ne fabriquent rien
Merci Jean-Claude pour cette réponse, alors si je lis entre les lignes, Vivitar, qui avait les mêmes références que Tokina, faisait fabriquer ses optiques par cette marque ? ou bien par Soligor ?
Certaines optiques,(identiques ?) existaient en Soligor, Vivitar, Tokina que comprendre ?
Exemples : j'ai en collection trois 3,5 / 35-105 identiques, montures vis42, portant chacun les marques ci dessus, étonnant non ?
J'avais oublié dans ma liste Osawa.
on continue, d'autres vont affluer :D :D
Cdlt, Ituk
D'après mes lointains souvenirs, les objectifs de la marque Soligor, ce n'était pas la fin fleur. Pourtant j'en ai encore un.
Il me semble que Vivitar se trouvait à un niveau supérieur. J'en ai aussi encor un.
Citation de: ChatOuille le Décembre 02, 2024, 18:30:13D'après mes lointains souvenirs, les objectifs de la marque Soligor, ce n'était pas la fin fleur. Pourtant j'en ai encore un.
Il me semble que Vivitar se trouvait à un niveau supérieur. J'en ai aussi encor un.
Vivitar a eu son heure de gloire avec un 70-210 (ou voisin) correct pour un prix beaucoup moins élevé que celui des marques (à l'époque, ça douillait !).
Il y avait aussi, il me semble, un objectif macro plutôt réussi...
Je me souviens très bien de l'époque où étudiant désargenté mon photographe me proposait un télé zoom Soligor pas cher par rapport aux Minolta de mon boitier.
Je savais que c'étais moins bon que Minolta mais il a tellement insisté que je l'ai pris en essai pour un week-end. Le résultat, il était encore bien moins bon que ce que je croyais.
Il me semble qu'il y avait une liaison entre Soligor fabricant d'optiques tierces basiques et pas chères et Miranda fabricant d'un système reflex vraiment bon.
Un peu comme Cosina qui faisait des produits de bas de gamme et qui aujourd'hui fabrique les superbes objectifs Zeiss et Voigtländer.
Pour moi, le premier qui a vraimemt élevé le débat dès les années 80 c'est Sigma
Citation de: Verso92 le Décembre 02, 2024, 19:16:37Vivitar a eu son heure de gloire avec un 70-210 (ou voisin) correct pour un prix beaucoup moins élevé que celui des marques (à l'époque, ça douillait !).
Je crois que c'est celui que j'ai. Soligor, en revanche, était assez mauvais, mais le prix était très bas.
Un lien pour les Soligor.
https://apotelyt.com/camera-kit/soligor-catalog
Pour Vivitar.
https://allphotolenses.com/articles/item/c_1.html
Tokina history.
https://tokinalens.com/reviews/the_history_of_tokina_1950_2020/
Citation de: seba le Décembre 03, 2024, 06:56:19Tokina history.
https://tokinalens.com/reviews/the_history_of_tokina_1950_2020/
De mémoire, Tokina n'était pas mauvais du tout (du moins pour certaines focales fixes)
Merci à Vous tous pour vos précisions et les liens concernant ces marques anciennes. Cela confirme aussi que sous des marques commerciales, des objectifs identiques étaient fabriqués à la demande par différents fabricants et "siglés" à la demande. C'est très intéressant. Si vous pouvez donner d'autres précisions ou parler de ces anciens objectifs, je suis preneur.
Merci, cdlt, Ituk.
Ben oui il y a eu la fameuse longue focale japonaise appelée en Allemagne Wundertüte (le cornet surprise) déclinée en 3 focales constitué de 4 lentilles (un doublet frontal achromatique et un doublet arrière pour le raccourcir un peu), diaph à préselection manuelle et raccordement par bague T2 et qui a existé sous une multitude de marques commerciales.
J'avais acheté le f:8 500mm en marque Danubia pour environ 100,- DM, il y avait aussi le même chez Beroflex, Hanimex et d'autres).
Je n'ai jamais su qui était le vrai fabricant japonais. Il s'en est vendu tellement qu'encore aujourd'hui on en voit 1 ou 2 dans toute brocante photo.
Bonjour,
dans les années 70-80, on achetait Soligor, Hanimex, Makinon, Sigma faute de sous... Vivitar était un peu mieux, voire assez bon si on avait les moyens de s'offrir une optique de la Série 1. Tokina pouvait surprendre par la qualité de ses optiques, dont un 17 mm orthoscopique encensé par le C.I. de l'époque. Chez Tamron, il y avait du très moyen et parfois du bon. Sauf erreur, leurs optiques ont commencé à se distinguer vers la fin des années 1990 (90 macro, 300, 400).
Soligor (https://en.wikipedia.org/wiki/Soligor)
Vu la notoriété de la monture K, beaucoup de marques ont proposé des optiques pour celle-ci. (https://en.wikipedia.org/wiki/Pentax_K-mount). Ça donne un inventaire assez large.
Tokina avait un 2,8/300 très compact, malgré le filtre avant diam 112 ! sympa, mais perfs limitées
Citation de: Tukuma le Décembre 03, 2024, 13:52:53Merci à Vous tous pour vos précisions et les liens concernant ces marques anciennes. Cela confirme aussi que sous des marques commerciales, des objectifs identiques étaient fabriqués à la demande par différents fabricants et "siglés" à la demande. C'est très intéressant. Si vous pouvez donner d'autres précisions ou parler de ces anciens objectifs, je suis preneur.
Merci, cdlt, Ituk.
Il y avait aussi, à la fin des années 80~début des années 90, Ozunon, la marque de distribution de Auchan.
Des Sigma, apparemment (quelquefois très mauvais...).
Moi, j'ai encore un zoom Magnon 35-100, dont on pourrait craindre le pire , mais dont il s'avère qu'il est excellent. Je reste constamment étonné de sa qualité.
Mon père l'a utilisé pendant 15 ans, et toujours à pleine ouverture (3,5), car son flash était peu puissant. La qualité est absolument incroyable pour une pleine ouverture, même à 100 mm.
Bon, il avait juste un « petit défaut « : une distance mini à 2,5 mètres !! Heureusement, une bague « macro » ( qui agit par déplacement manuel d'un groupe de lentilles) permettait de descendre en-dessous, mais au prix d'une manipulation supplémentaire.
Malgré ce défaut, c'est le seul objo de marque tierce que je conserve, pour sa qualité, mais aussi parce que c'est le zoom de mes débuts!
Salut titisteph, ton post est très intérèssant et symptomatique. Beaucoup de références de cette époque étaient fabriquées sur plan par quelques fabricants . Résultats, De grandes variations de qualité selon ces derniers pour des références voisines voire identiques. Ce qui explique que certaines marques avaient une réputation supérieures à d'autres, avec des exceptions, (heureuse ou pas) pour certains modèles selon les séries. Du coup, on ne peut pas vraiment privilégier une marque ou une autre, c'était au cas par cas.
Je ne connaissait pas cette marque "Magnon.
Par contre en furetant un peu, j'ai trouvé, en monture 42vis des sixties, deux 5,6 de 300mm absolument identiques, y compris dans les sérigraphies des bagues de map de distances, un griffé "Soligor" et l'autre griffé "Ricoh"
Allez on continue :D :D
Cdlt, Ituk
Ce Magnon reste toute de même une exception. Tous les autres que j'ai eus, Vivitar Série 1, Sigma et autres, étaient des horreurs que je me suis empressé de vendre au profit de focales fixes de marque.
Citation de: Verso92 le Décembre 02, 2024, 19:16:37Vivitar a eu son heure de gloire avec un 70-210 (ou voisin) correct pour un prix beaucoup moins élevé que celui des marques (à l'époque, ça douillait !).
Il y avait aussi, il me semble, un objectif macro plutôt réussi...
Ce à quoi j'ajouterai que durant la fin des années 70 et début 80, un 2.8/24 pas piqué des vers que je montais sur un FM. Du reste je l'ai toujours conservé. (Même s'il ne sort plus beaucoup depuis quelques temps).
J'ai aussi le souvenir d'une marque distribuée durant les années 70 du nom de "REVUE" ( Jamais tenté d'essayer )...
C'ètait la marque utilisée par la chaine allemande Quelle.
Citation de: jeff40120 le Décembre 06, 2024, 14:16:16J'ai aussi le souvenir d'une marque distribuée durant les années 70 du nom de "REVUE" ( Jamais tenté d'essayer )...
Une grande partie fabriquée par Chinon.
Citation de: Verso92 le Décembre 02, 2024, 19:16:37Vivitar a eu son heure de gloire avec un 70-210 (ou voisin) correct pour un prix beaucoup moins élevé que celui des marques (à l'époque, ça douillait !).
Tu parles du model avec un filtre interne (rouge/vert) ?
A+ ;)
Ce modèle avec filtres rouge vert ( modèle Q-Dos) servait à faire de la photo en relief. Le résultat était extrêmement mauvais.
J'ai possédé ce zoom, mais en version classique : il n'était franchement pas terrible. Et d'un design tape à l'œil au possible.
Mais il a existé encore plus tape à l'œil, puisque Vivitar a sorti une version gold d'un goût sûr!
Il est vrai que Vivitar a effectivement vendu un 70-210 correct, mais c'était une version ancienne. Ensuite, c'est devenu moins bon, voire mauvais. Mais le label a profité de cette bonne réputation pour continuer à vendre ses nanars.
Pour une description historique des différents modèles de 70-210 Vivitar, c'est à consulter là:
https://www.pentaxforums.com/userreviews/vivitar-series-1-70-210-line.html (https://www.pentaxforums.com/userreviews/vivitar-series-1-70-210-line.html)
Et aussi là:
https://www.robertstech.com/vivitar.htm (https://www.robertstech.com/vivitar.htm)
Citation de: yaquinclic le Décembre 07, 2024, 11:13:04Tu parles du model avec un filtre interne (rouge/vert) ?
A+ ;)
Heu... non.
La technique des fabricants tiers a tout de même évolué très vite, ce qui était franchement mauvais partout en 1970 avait fortement changé en 1980 où on commençait à trouver certains modèles décents.
Citation de: titisteph le Décembre 07, 2024, 15:44:58Ce modèle avec filtres rouge vert ( modèle Q-Dos) servait à faire de la photo en relief. Le résultat était extrêmement mauvais.
J'ai possédé ce zoom, mais en version classique : il n'était franchement pas terrible. Et d'un design tape à l'œil au possible.
Mais il a existé encore plus tape à l'œil, puisque Vivitar a sorti une version gold d'un goût sûr!
Il est vrai que Vivitar a effectivement vendu un 70-210 correct, mais c'était une version ancienne. Ensuite, c'est devenu moins bon, voire mauvais. Mais le label a profité de cette bonne réputation pour continuer à vendre ses nanars.
Pour une description historique des différents modèles de 70-210 Vivitar, c'est à consulter là:
https://www.pentaxforums.com/userreviews/vivitar-series-1-70-210-line.html (https://www.pentaxforums.com/userreviews/vivitar-series-1-70-210-line.html)
Et aussi là:
https://www.robertstech.com/vivitar.htm (https://www.robertstech.com/vivitar.htm)
Ca me fait penser un peu à certaines chaînes HI-FI vendues à la même époque: esthétique flatteuse, mais performances médiocres.
Oh les arnaques HiFi à l'époque ;D
Une chaine de magasins connue à l'époque proposait au prix des éléments séparés sans enceintes une chaine complète avec enceintes en marque propre, tout en publiant des tests fabuleux de ces enceintes affichées à un prix élévé en éléments séparés, il parlaient de construction spéciale pour leurs magasins
A l'époque cela m'intéressait de trouver des enceintes haut de gamme.
Je vais au magasin pour les écouter et j'entends un son de caisse à savon, le vendeur me dit que j'exagère.
Comme elles étaient fermée par une plaque à 4 vis il me propose de me montrer l'imtérieur, et là.....
Une caisse vide, sans matériau absorbant, pas de filtre de séparation des voies, deux haut parleurs lambda à 4 sous ;D
Ah oui...nostalgie... ::) Toutes ces chaines composées à partir d'une platine ERA 444 (correcte mais je sais plus quelle cellule ils mettaient...), d'un ampli moyen et des enceintes "LSA"... ??? introuvables ailleurs que chez eux (le créateur de cette enseigne créera plus tard les magasins Surcouf) !
(https://fr.shopping.rakuten.com/photo/4683012840.jpg)
Ouaouh, pertinent le Gérard, j'avais oublié le nom, mais il s'agissait exactement de cette enseigne ;D ;D ;D
Il est amusant de noter que le magasin parisien de la place Clichy avait été auparavant un garage "spécialiste" de l'occasion auto-moto du même style que les enceintes King Musique...
Une remarque sur les objectifs Vivitar, ils étaient effectivement quelconques comme les autres marques qui soutraitaient à l'exécution des modèles fabriqués par Kiron dont le numéro de série commence par 22.
On les trouvent en général dans la série 1 de Vivitar.
Il ne faut pas oublier qu'à cette époque (avant l'AF) les objectifs qui utilisaient des verres spéciaux type ED ou fluorite étaient l'exclusivité des objectifs très hauts de game des grands opticiens.
Qu'en à ceux qui avaient une lentille asphérique, oui une car en mettre plus tenait de la science fiction, ils étaient encore plus rares... Et chers.
Correctif, pour les Vivitar c'était Kiro le fabricant des optiques, Kiron était la marque distributeur de Kiro quand ils vendaient leurs propres objectifs.
Citation de: luistappa le Janvier 04, 2025, 23:26:50Qu'en à ceux qui avaient une lentille asphérique, oui une car en mettre plus tenait de la science fiction, ils étaient encore plus rares... Et chers.
Les méthodes de fabrication des lentilles asphériques ont changé, ce qui les rend beaucoup plus communes.
Ben oui pour les lentilles asphériques, dans le temps on ne savait pas presser à chaud avec précision du verre optique performant dans un moule asphérique, ni surmouler une résine a profil asphérique léger.
J'ai dans mon armoire le projecteur MF Rollei P11 des années 60 qui possède une lentille de condenseur parabolique énorme qui a du être pressée à chaud, mais pour un condenseur il ne faut pas de verre très performant et le profil n'a pas non plus besoin d'une précision terrible.
Le gros soucis du profil asphérique taillé est que du fait de cette géométrie on ne peut pas faire de polissage orbital sur machine, il s'agit d'un polissage manuel avec une usure très rapide de l'outil cloche du fait du manque de mouvement orbital.
Bref, travail manuel avec des outils chers qui s'usent vite, c'est pour cela que les premiers objectifs asphériques étaient très chers.
https://youtu.be/e4Q6tMChCBg?si=03dqJQB8mHLkt8pb
Citation de: Jean-Claude le Janvier 09, 2025, 13:58:12Le gros soucis du profil asphérique taillé est que du fait de cette géométrie on ne peut pas faire de polissage orbital sur machine, il s'agit d'un polissage manuel avec une usure très rapide de l'outil cloche du fait du manque de mouvement orbital.
Bref, travail manuel avec des outils chers qui s'usent vite, c'est pour cela que les premiers objectifs asphériques étaient très chers.
Ni travail manuel (ou alors exceptionnellement) ni cloche.
ouh là, nous parlons des années 50-60 pas des techniques actuelles CNC 😄
A l'époque on taillait avec une contreforme des abrasifs et de l'eau.
Gamin j'étais fasciné par le travail d'un cousin à ma maman qui était ébaucheur optique indépendant en région parisienne avec un petit atelier au fond du jardin. Il m'emmenait chez les fabricants optiques en dauphine récupérer les blocs de verre bruts pour les ramener taillés quelques jours plus tard. il avait les ongles rapés et noirs à force d'avoir les mains dans le carborundum mouillé.
Il récupérait le carborundum utilisé pour le faire décanter dans un tonneau et refaire les différentes granularités nécessaires.
C'est bien pour cette raison de main d'oeuvre qu'aujourd'hui même les lentilles asphériques taillées en CNC comme le montre le schéma à Seba sont devenues beaucoup moins chères que celles taillées à la main.
Le Nikkor AI 58 Noct sorti en 1977 était vendu avec soi disant une surface frontale asphérique taillée à la main, d'où le prix stratosphérique de l'époque pour un simple 7 lentilles. Les gros progrès de fanrication sont arrivés un peu plus tard.
Citation de: Jean-Claude le Janvier 09, 2025, 18:29:33ouh là, nous parlons des années 50-60 pas des techniques actuelles CNC 😄
A l'époque on taillait avec une contreforme des abrasifs et de l'eau.
Gamin j'étais fasciné par le travail d'un cousin à ma maman qui était ébaucheur optique indépendant en région parisienne avec un petit atelier au fond du jardin. Il m'emmenait chez les fabricants optiques en dauphine récupérer les blocs de verre bruts pour les ramener taillés quelques jours plus tard. il avait les ongles rapés et noirs à force d'avoir les mains dans le carborundum mouillé.
Il récupérait le carborundum utilisé pour le faire décanter dans un tonneau et refaire les différentes granularités nécessaires.
C'est bien pour cette raison de main d'oeuvre qu'aujourd'hui même les lentilles asphériques taillées en CNC comme le montre le schéma à Seba sont devenues beaucoup moins chères que celles taillées à la main.
Le Nikkor AI 58 Noct sorti en 1977 était vendu avec soi disant une surface frontale asphérique taillée à la main, d'où le prix stratosphérique de l'époque pour un simple 7 lentilles. Les gros progrès de fanrication sont arrivés un peu plus tard.
Je doute fort que les lentilles aient été polies à la main (malgré ce qu'on peut lire ça et là). Pour le Noctilux 50mm f1,2 , j'ai déjà lu que les lentilles asphériques étaient fabriquées avec une machine commandée manuellement, Je pense que c'était la même chose pour les autres fabricants. Si on peut polir et asphériser à la main des pièces relativement grandes (style miroir diamètre 200mm), comment procéder pour une lentille de 40mm ou 50mm de diamètre ?
Le coût élevé s'explique par la fabrication à l'unité des lentilles (contrairement aux lentilles sphériques qui sont généralement polies en grand nombre) et par le rejet important des pièces hors tolérances au contrôle.
Quant à ton histoire de cloche ou de contre-forme, c'est purement imaginaire.
Voilà ce qu'on peut lire par exemple dans le topo sur le fisheye OP 10mm f/5,6.
There are better processing technologies these days, but back then, direct-molding technology has made it easier to volume-produce small-diameter aspherical surfaces, but careful finishing was required after grinding. NC (Numerical control) machine tools can now fabricate aspherical surfaces easily, but then craftsmanship was an important part of every lens.
Donc intervention d'un technicien spécialisé mais qui fait quoi exactement ? On ne sait pas.
Par ailleurs Nikon indique que cet objectif, lancé en 1968, est le premier objectif SLR au monde à bénéficier d'une lentille asphérique.
Pour le Noct-Nikkor 58mm f/1,2 :
Accordingly, in the Noct NIKKOR, the aspherical surface was manufactured by an aspherical polishing method. The aspherical polishing method had been used for manufacturing an aspherical mirror of a catoptric astronomical telescope and had been able to manufacture an aspherical surface with very high precision. However, proficient technique of a skilled polishing technician had been indispensable for the manufacturing method, so that it had been serious in view of productivity and cost.
Donc, là aussi intervention d'un technicien qualifié dont on ne sait pas exactement ce qu'il fait.
On peut lire ça et là que ces lentilles étaient polies à la main, mais c'est une supposition assez hasardeuse.
Citation de: seba le Janvier 10, 2025, 07:52:30Pour le Noct-Nikkor 58mm f/1,2 :
Accordingly, in the Noct NIKKOR, the aspherical surface was manufactured by an aspherical polishing method. The aspherical polishing method had been used for manufacturing an aspherical mirror of a catoptric astronomical telescope and had been able to manufacture an aspherical surface with very high precision. However, proficient technique of a skilled polishing technician had been indispensable for the manufacturing method, so that it had been serious in view of productivity and cost.
Donc, là aussi intervention d'un technicien qualifié dont on ne sait pas exactement ce qu'il fait.
On peut lire ça et là que ces lentilles étaient polies à la main, mais c'est une supposition assez hasardeuse.
Si l'intervention d'un technicien hautement qualifié est nécessaire pour le procédé, il semble assez évident que le processus est au moins partiellement manuel, si c'était une machine qui faisait le travail, alors il n'y aurait pas besoin de parler de la qualification du technicien.
Citation de: egtegt² le Janvier 10, 2025, 08:47:34Si l'intervention d'un technicien hautement qualifié est nécessaire pour le procédé, il semble assez évident que le processus est au moins partiellement manuel, si c'était une machine qui faisait le travail, alors il n'y aurait pas besoin de parler de la qualification du technicien.
Oui il y a une intervention manuelle sans doute.
Mais je ne pense pas qu'il y ait un gars qui polisse les lentilles en les prenant dans ses doigts. Les lentilles sont trop petites et la précision requise trop élevée pour cela.
Pour polir manuellement un miroir de 200mm de diamètre par exemple, on utilise les deux mains (il faut appliquer une pression assez élevée) et il faut de temps en temps faire des contrôles pendant le polissage pour vérifier et au besoin rectifier la surface.
A mon avis, et d'après ce que j'ai pu lire sur le Noctilux, on employait une machine à commande manuelle et cette machine devait être conduite par un opérateur qualifié.
Bref, je n'ai pas trouver d'explications complètes à ce sujet et ce serait intéressant de savoir quel était exactement le processus.
Remarque, là j'ai trouvé une vidéo (très intéressante) où il y a tout de même un gars qui asphérise manuellement un petit miroir.
https://www.youtube.com/watch?v=HxwhCmO90UQ&list=PLaLGh7vzNIRQDe4YuxgbWHmhhBlkoS3kT
Une deuxième vidéo tout aussi instructive.
https://www.youtube.com/watch?v=2lf6uuU51Z8
Pour info, une des images de la visite de l'usine Canon d'Utsunomiya où sont produits les L :
https://www.dpreview.com/articles/4996495413/the-home-of-the-l-series-we-tour-canon-utsunomiya-factory?slide=12
C'était il y a 7 ans.
Même si fin des années 60 les premières machines machines CNC voyaient le jour on ne savait pas les programmer en vue de décrire une courbe asphérique précise. J'ai fait ma thèse d'études supérieures en 1972 pour Bull et Alcatel sur la programmation automatisée par ordinateur des machines CNC.
Après tout dépend de ce qu'on appelle travail manuel.
Déjà au début des années 60 le cousin ébaucheur optique avait une machine pour profils sphérique, l'outil était un cylindre diamanté en bout.
Pour certains contrats de pièces unitaires (des prototypes pour de l'armement) on lui fournissait le cube de verre brut ainsi que la cloche de polissage de la forme complémentaire à la surface de la lentille.
Et il livrait la lentille finie avec l'outillage.
Citation de: Jean-Claude le Janvier 11, 2025, 21:05:46Même si fin des années 60 les premières machines machines CNC voyaient le jour on ne savait pas les programmer en vue de décrire une courbe asphérique précise. J'ai fait ma thèse d'études supérieures en 1972 pour Bull et Alcatel sur la programmation automatisée par ordinateur des machines CNC.
Si ta thèse est du niveau de ta théorie sur les étoiles de diffraction, elle ne vaut pas grand chose.
L'intérêt des machines automatiques est d'êtres très constantes, pour le meilleur mais aussi pour le pire.
l'intervention de l'humain permet de répartir les erreurs...
La réputation des Vivitar "série1" vient de son fameux 70-210mm (à l'époque et en comparaison de l'existant)
L'os est qu'il y a eu plusieurs version de cette optique ;)
(https://www.pentaxforums.com/gallery/images/273/1_v70210-chart-pic.jpg)
www.pentaxforums.com series-1 70-210-line (https://www.pentaxforums.com/userreviews/vivitar-series-1-70-210-line.html)
https://kenrockwell.com/vivitar/70-210mm.htm
If you own one, use it, but if not, spring the extra fifty bucks (used) for a real Nikkor 80-200mm f/4 AI-s. If you're on a budget, get an older 80-200mm AI f/4.5 Nikkor, which is also superior and sells used for about the same price.
Dans le fabricant "historique" il y a Komura, qui a fait quelques optiques fixes 6x6 intéressantes (mais des zooms plutôt moyen en 24x36)
a+
Pas d'os, j'ai donné le truc pour trier le bon grain de l'ivraie chez Vivitar, numéro de série qui commence par 22 = Kiro.
Pour les fameuses lentilles asphérique à propos de ces objectifs FD Aspherical dans un de ses catalogues d'époque, Canon parlait de développement de technique nouvelle partiellement mécanisée.