Oui, bon c'est la pub du marketing actuel de Zenith (tous les fabricants ont la leur, Zenith n'étant pas la pire).
Comme ils disent pas les pièces qu'ils prennent en compte et comment ils comptent les temps de fabrication, ils peuvent dire n'importe quoi. Si par exemple on ajoute bout à bout le temps de fabrication de chaque pièce (balancier comme petite vis) oui c'est très possible qu'on arrive à 1500 heures. Donc évidemment ça ne veut rien dire (c'est additionner des choux et des oranges).
Dans les faits actuellement tout ou presque est évidemment fait par des chaînes de machines outils pilotées par des robots (que ce soit pour un El Primero, un 2824-2 ou un 7750 qui sont des calibres de grande diffusion). L'intérêt du fabricant (en horlogerie comme pour une bagnole) est de réduire au max le nombre d'interventions manuelles, la plupart (montage de rouages et des ponts) ne nécessitant pas de grosses qualifications (c'est délicat c'est tout). L'horloger n'interviendra vraiment qu'à la fin (réglages et contrôles). Mais le fonctionnement de la chaîne elle même relève plus d'un boulot d'ingénieur d'exploitation que de celui d'un horloger.
Des calibres comme des El Primero ou des 7750 sont des fabrications délicates mais complètement industrielles (pas d'artisanat). Même des décorations finales (côtes de Genève par exemple) peuvent être prévues (et faites par des machines outil) si demandées par celui qui commande un lot de calibre (chez ETA par ex. il y a 3 niveaux de finition).
Le paradoxe est que le marketing fait tout son possible pour donner l'impression de fabrications artisanales individualisées faites dans des ateliers poussiéreux par de vieux horlogers hyper compétents alors que dans la réalité ce sont depuis longtemps des objets industriels de grande diffusion. En haute horlogerie bien sûr où ce sont souvent des pièces très complexes en très petites séries, c'est différent...