Les Hélicoptères (fil ouvert)

Démarré par michel d, Juillet 14, 2013, 19:59:54

« précédent - suivant »

gerard.m


michel d

Une Alouette II réformée de l'ALAT arrive pour une restauration complète à la Sté ABC Hélicoptères à Cerny.

Au premier plan, une 2CV6 Charleston de 1974.
MD

rjte

SA 319 B ..... on remet ça ....

manu25

Moi qui pensais que les mono turbine ne pouvaient plus voler. la durée de vie est "illimitée" tant que la machine ne se casse pas la figure en fait? ;)

rjte

Citation de: manu25 le Novembre 22, 2013, 15:35:08
Moi qui pensais que les mono turbine ne pouvaient plus voler. la durée de vie est "illimitée" tant que la machine ne se casse pas la figure en fait? ;)

Salut Manu25 ... qq précisions , ce sont des généralités qui ont pu évoluer depuis que j'ai quitté le secteur actif . Il y a deux utilisations , civil et militaire .
Les milis n'ont pas de restrictions , sauf celles des perfos de leurs machines .
En civil , il y a l'exploitation privée et le transport public ( travail aérien et transport public de passagers ).
Pour le privé c'est assez peu restrictif sauf certains survols , agglomérations etc ...
Le Transport Public est énormément restrictif , le mono est autorisé pour certains survols et ou type d'exploitation , le bimoteur est exigé par exemple pour le survol des agglomérations de nuits , pour les SAMU c'est une certitude ...
Comme je l'ai dis , ce sont des généralités .... et sur ces sujets il y a des Kg de papiers à compulser .....
Bien amicalement
Robert

gerard.m

Heliand Aerospatiale SA-315B Lama - dépose pour un week end de pêche en haute montagne Andorrane


Heliand Aerospatiale AS-350 B3 Ecureuil - Un autre week end même lac


Heliand Aerospatiale SA-315B Lama - Hélitreuillage de perdreaux pour de multiples lâchés en haute montagne

Bjfr137

SAMU 86 (photo faite à l'IXUS 100IS)
Jean-François

dakota49

ROBINSON R 44 II au Québec

michel d

Juliette Bouchez et son Bell 206



MD


dakota49

BROCHETTE DE ROBINSONS SUR LE PARKING A CHOLET

dakota49

SOUS UN AUTRE ANGLE ! ;)

manu25

Robinson difficile à piloter paraît-il?

dakota49

Oui d'après les pilotes avec qui j'ai discuté un peu. Les versions avec moteur à pistons semblent assez capricieuses. Pour les avoir vu décoller, on ne retrouve pas la fluidité de mouvement d'un Ecureuil par exemple.

ORION

Citation de: dakota49 le Décembre 22, 2013, 19:56:04
Oui d'après les pilotes avec qui j'ai discuté un peu. Les versions avec moteur à pistons semblent assez capricieuses. Pour les avoir vu décoller, on ne retrouve pas la fluidité de mouvement d'un Ecureuil par exemple.

Ils semblent sortir des BD de type Mickey.  ;D

dakota49

ROBINSON R 66 AVEC TURBINE



PAS FACILE DE MONTER A BORD


Ductedfan


dakota49

Robinson r 44 (suite) Des portes bien pratiques...

dakota49


dakota49


Ductedfan

c'est un vrai paradis de Robinson , Cholet !
Merci pour le cockpit  :P

looping

Citation de: manu25 le Décembre 22, 2013, 08:23:00
Robinson difficile à piloter paraît-il?

Pour des raisons de coût d'exploitation, les R22 est essentiellement une machine d'instruction et d'aéroclub.
Techniquement, le Robinson R22 est assez faiblement motorisés, par un moteur à pistons, moins fiable et au couple moindre que les turbines, ne lui permettant d'entrainer qu'un rotor bipale doté d'une faible surface portante et surtout d'une faible inertie (perte de régime rotor rapide en cas de manque de puissance). Leur pilotage est donc "fin".

Pour être "bien", avec de la marge, l'idéal, c'est d'être en solo dans un R22 (biplace)  et à 2 dans un R44 (4 places, moteur 6 cyl. plus puissant et coupleux, mais même techno globale).

Il faut savoir qu'à 2 dans un R22, on est proche des limites (masse max).
Or c'est évidemment dans ces conditions que se passe l'instruction.
De plus, comme les heures d'hélico coûtent très cher, les pilotes amateurs volent relativement peu et ont donc une expérience très diluée. Donc la compétence est globalement assez faible.
Donc la majorité des accidents se passent en instruction ou avec un pilote inexpérimenté aux commandes.
Alors que l'appareil, donc les deux qualités sont le coût d'exploitation peu élevé (pour un hélico...) et la maniabilité, nécessite une certaine expérience, en particulier en matière d'autorotation et d'anticipation (manque de puissance et d'inertie rotor).

A ma connaissance, Henri Pescarolo, qui ne vole plus, n'a jamais eu de problème avec son R22 vert foncé avec des parements "Vert Pesca".
Il a même été champion de France Hélico à plusieurs reprises.

Il n'y a pas de secret : un hélicoptère performant est toujours puissant.
Même les turbines sont parfois un peu trop "fluettes". C'est en tout cas la réputation de l'EC 120.
Chez Eurocopter, c'est le B3 qui fait la quasi unanimité. Même s'il est de l'ancienne génération, son rapport P/P est très favorable.
Mais son budget d'exploitation doit être 3 ou 4 fois le budget d'un R22, donc 6 fois celui d'un avion 4 places !

Moralité : si vous souhaitez faire des économies, faites vous plaisir avec une Ferrari !

rjte

+1 , le pilotage d'hélicopères n'est pas affaire d'amateurisme au sens "non assidus" à la pratique . Et , le R22 est le type même de l'hélico pour "non assidus" et/ou débutant suivant les arguments développés par looping ....

Ductedfan

C'est vrai, les Robinson n'inspirent pas trop confiance !

Les autorotations notamment sont des manœuvres hasardeuses à réaliser, voire impossible.

Toutefois le récent accident survenu avec un R-44,et que nous avons à l'esprit, pourrait révéler que la machine est hors de cause.

../..

Un peu de Super-Puma opéré par HeliSwiss  ;)





Gruyères, Canton de Fribourg, août 2013


looping

"Les Robinson n'inspirent pas trop confiance !"
Totalement subjectif. Les banquiers non plus...

Le R22 est un très bon hélicoptère.
C'est une des machines les plus produites, si ce n'est la plus produite au monde, depuis le début des années 80.
La plupart des pilotes hélico des pays occidentaux ont été formés et/ou ont volé sur R22, sans rencontrer de problème.
Les statistiques d'accidents du R22 montrent 2 choses :
- en dehors des problèmes de jeunesse qu'a connus l'appareil, la base R22 est fiable et les accidents ne sont pas davantage imputables à des pannes que sur les autres machines de même catégorie
- en revanche, l'analyse des accidents met en exergue le rapport entre le caractère "pointu" de la machine et la relative inexpérience des pilotes.
Pour sensibiliser la population aéronautique à ce problème, un certain nombre de recommandations du BEA et d'autres organismes étrangers équivalents ont été mises en oeuvre dans les procédures de formation des pilotes et d'exploitation de l'appareil.

Pour faire un parallèle, l'Ecureuil est un excellent hélicoptère. Mais il connait aussi un certain nombre d'accidents.
Beaucoup d'accidents sont dus à la confiance excessive que les pilotes ont parfois dans leurs compétences et dans les capacités de leur exceptionnelle machine, dans un cadre d'exploitation extrême.
D'autre part, certains accidents sont aussi dus au départ à des décisions humainement difficiles à prendre : accepter de décoller dans des conditions limites - IMC ou tempête - ou répondre négativement à un sauvetage ou au transfert urgent d'un malade ou d'un accidenté). Les pilotes hélico pros sont des bons, ont des couilles et un vrai sens du devoir, mais on ne sait pas toujours comment évolue la MTO...

L'important, c'est de comprendre comment se passent les accidents.
Et force est de constater que l'homme et/ou son inadéquation avec la machine (formation, expérience, état d'esprit, état physique) est presque toujours la principale cause des accidents.

"Les autorotations sont des manoeuvres hasardeuses à réaliser, voire impossibles."
Enorme bêtise !
L'autorotation est une des manoeuvres de base de la formation du pilote hélico. Un apprenti pilote de R22 en fait plusieurs dizaines au cours de sa formation.
Et il doit - évidemment - réussir celles que l'examinateur lui demande de réaliser lors de son test en vol, s'il veut être breveté !

Ductedfan

Extrait d'un rapport du Bureau Enquêtes Accidents (BEA) au sujet du Robinson R-22

"L'entrainement en autorotation sur R-22   reste un exercice particulièrement délicat
et la marge d'erreur est très faible compte tenu des spécificités de l'appareil.
Cette manœuvre nécessite d'une part une très grande précision pour la tenue des paramètres
et d'autre  part une zone de touché préparée pour cet exercice.

De plus l'exercice ne doit être entrepris que dans de très bonnes conditions, avec notamment une marge suffisante par rapport à la masse maximale de l'appareil et par conditions météorologiques favorables (Températures , vent de face)"
http://www.bea.aero/etudes/etuder22/etuder22.pdf