À l’occasion de son vingtième anniversaire, le Festival de Montier-en-Der a sorti le grand jeu et réussi l’exploit de rendre hommage à ceux sans lesquels il n’aurait jamais existé, tout en ouvrant ses portes aux têtes d’affiche de demain. À Montier, la notion de transmission est omniprésente et chacun présente son travail dans un esprit de partage et de convivialité qu’on ne trouve nulle part ailleurs.

Pour beaucoup de photographes, l’annonce des dates du Festival de l’année suivante marque le début d’une véritable course contre la montre. On se promet de participer au concours et on inscrit au mur la date limite de participation, comme s’il était indispensable d’attendre le dernier jour pour envoyer ses images.

On rêve de monter enfin sa première exposition et on fait le compte des clichés qui manquent pour compléter le récit. Tandis que les plus audacieux se préparent à sauter le grand pas : publier un livre !

Cette année, nous avons vu fleurir plus d’une centaine de livres. Certains luxueux et précieux, tant pour la qualité des images que l’impression et le papier ; de véritables œuvres d’art. D’autres plus modestes, conçus en tenant compte de contraintes économiques qui freinent les velléités créatives.[vc_single_image image= »4237″ img_size= »300×550″ alignment= »center » css_animation= »bounceInDown » css= ».vc_custom_1482358511643{padding-top: 40px !important;padding-right: 10px !important;padding-left: 10px !important;} »]D’autres, sincères et courageux, synthèses de nombreuses années de travail, mais qui auront du mal à trouver leur public tellement ce marché est encombré. Mais ce qui m’a le plus frappé est le recours de plus en plus fréquent à l’autoédition.Face à des éditeurs qui ne peuvent plus prendre le risque de financer des projets incertains, face à un réseau de distribution qui s’octroie 50% du prix de vente, les auteurs prennent les choses en mains. Puisque c’est à eux que revient la charge d’avancer le coût des textes et photos, puisque c’est à eux d’assurer la promotion et de trouver un sponsor pour la “tête de tirage”, pourquoi partageraient-ils la recette avec ceux qui n’ont fait que poser le livre sur une table avant de le renvoyer en “invendu” quelques semaines plus tard ?[vc_single_image image= »3776″ img_size= »full » alignment= »center » onclick= »custom_link » img_link_target= »_blank » css_animation= »top-to-bottom » link= »https://rockylinux.jibena.lan/mag/ci/news-ins.html »][vc_icon icon_fontawesome= »fa fa-facebook » color= »white » background_style= »rounded » background_color= »blue » align= »center » css_animation= »top-to-bottom » link= »url:https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fchasseurimages%2F|title:Page%20Facebook%20Chasseur%20d’Images|target:%20_blank| »][vc_icon icon_fontawesome= »fa fa-twitter » color= »white » background_style= »rounded » background_color= »turquoise » align= »center » css_animation= »top-to-bottom » link= »url:https%3A%2F%2Ftwitter.com%2Fchassimages||target:%20_blank| »]