On commence par quelques infos glanées au Festival de Montier : le Prix du public du concours photo a été remis à Bence Maté ; Biotope a présenté FloreNum, un logiciel d’identification de la flore française ; David Tatin nous a parlé de son nouveau recueil, À pied d’œuvre, dont la souscription (déjà bien avancée) se poursuit pour quelques jours encore ; les coquelicots fleurissent désormais dès novembre ; enfin, Sylvain Dussans, Léo Gayola, Jonathan Lhoir et Loïc Perron ont lancé le collectif « Un œil sur la Nature ». Et si vous voulez revivre l’événement, on vous conseille l’émission spéciale que lui a consacrée France 3 Grand Est.


Au sein de l’association Souvenange, 180 photographes professionnels proposent bénévolement leurs services aux parents qui ont connu un deuil périnatal. Sujet ô combien délicat qui requiert des trésors d’empathie, comme l’explique Anne-Sophie Queuin, photographe mayennaise.


Besoin de réviser vos classiques ou d’affiner vos connaissances ? Beaux-Arts Magazine a recensé cinq MOOC (cours en ligne ouverts au public) culturels et gratuits, dont le tout récent et recommandable Moocphoto mis en ligne par la RMN-Grand Palais.


Déjà adaptée en bande dessinée, la courte vie de Francesc Boix, photographe catalan déporté en janvier 1941 dans le camp de concentration de Mauthausen dont il réussira à sortir 2000 négatifs (et autant de preuves des horreurs perpétrées), fait désormais l’objet d’un long-métrage. La bande-annonce laisse perplexe, mais l’interview que Mar Targarona, la réalisatrice, a donnée à Variety rassure (un peu).


La photographie la plus chère du monde a été adjugée 9,4 millions de dollars en mai 2013. On ne s’étonnera pas que ce record soit détenu non pas par un photographe pur et dur mais par un artiste bankable. Car au regard du marché de l’art contemporain la photographie ne représente pas grand-chose.


« Ce sont des histoires individuelles, mais leurs souffrances sont collectives et transgénérationnelles. » En collaboration avec Médecins sans Frontières, Moises Saman a photographié les habitants des territoires occupés de Cisjordanie.


Le Mois de la Photo du Grand Paris ne connaîtra sa première édition printanière qu’en 2020, mais le Mois de la Photo Off occupera le créneau dès 2019. Si vous voulez y participer, les candidatures sont ouvertes.


Plus qu’un site refuge, « To survive on this shore » est une vitrine dédiée à la communauté LGBT. Les photos et interviews compilées pendant plus de cinq ans par Jess T. Dugan et Vanessa Fabbre dessinent une carte alternative de l’Amérique et rendent la parole à une catégorie sous-représentée : les personnes âgées.


Joyeux Bazar, tel est le nom du collectif formé par Nadine Court, Annie Gozard, Maryline Krynicki, Marine Poron et Sybil Rondeau, dans l’idée de défendre une approche documentaire de la photo de famille. A Lyon, Paris ou Angers, les photographes s’invitent dans des familles et expérimentent une forme de photojournalisme à domicile (tout mise en scène est bannie). A découvrir ici.


Il y a 15 ans, les éditions Dupuis publiaient le tome 1 du Photographe, roman graphique relatant une mission humanitaire de 1986 entre Pakistan et Afghanistan en mêlant habilement dessins et photographies d’époque. Pour le plaisir et pour réentendre la voix de Didier Lefèvre (photoreporter et coauteur du livre avec Emmanuel Guibert et Frédéric Lemercier), repassons-nous l’émission « Des Mots de minuit » diffusée en janvier 2006, soit un an avant le décès de Didier Lefèvre.

 

“Clique clac”, c’est chaque jeudi le résumé d’une semaine sur la Toile en dix entrées et quelques liens sélectionnés par la rédaction de Chasseur d’Images.

Visuel d’ouverture : Dandelion © Bence Maté