Savez-vous d’où vient l’expression « Le petit oiseau va sortir » (« Watch the birdie » pour les Anglais) ? Marcus Hofstätter vous donne la réponse dans cette vidéo sans parole, où on le voit restaurer un petit accessoire photo vieux de 140 ans.


Interviewée par Polka, Roselyne Bachelot est revenue sur l’annulation de Paris Photo, les mesures d’aides accordées aux artistes photographes et sur la situation toujours plus précaires des photojournalistes. 
À propos de photojournalisme, on a appris mardi dernier la disparition de Bruno Barbey à l’âge de 79 ans. L’Œil de la Photographie a ouvert sa boîte à archives pour rendre hommage au photographe franco-suisse : ici, ici, ici, ici, ici, ici et ici. Vous pouvez en faire de même et vous replonger dans l’interview que le néo-Académicien avait accordée à C.I. en avril 2018 (n°402). Extrait :
Y a-t-il dans votre carrière de reporter un événement qui vous ait particulièrement touché, en tant que photographe ou en tant qu’homme ?
Il y en a beaucoup, il y a eu 1968 à Paris, mes premiers reportages en 1969-70 sur la cause palestinienne, les funérailles de Nasser qui ont été quelque chose d’inouï. Aussi le souvenir du dîner en face-à-face de Zhou Enlai et de Georges Pompidou où je me demandais si l’un ou l’autre savait à quel point son interlocuteur était malade. Et encore De Gaulle en Pologne : le protocole y est moins rigoureux qu’en France, j’ai pu le photographier au 35 mm, à deux mètres. Mais je suis plus ému par une photo de rue ou de fête que par l’image d’un grand événement.
Nos lecteurs les plus anciens peuvent aussi se reporter au portfolio publié dans le n°190 de C.I. dans lequel Bruno Barbey partageait ses photographies en couleur de la ville de Fès.


La « résilience » était au programme de la 9e édition du Pink Ribbon Photo Award, un concours visant à sensibiliser le grand public au dépistage précoce du cancer du sein et remporté cette année par Margot Lestien.


Que retiendra-t-on du passage de Donald Trump à la Maison Blanche ? Maître ès collages, Chris Santa Maria propose une réponse sous la forme d’un tableau de près de 2 m de haut réalisé à partir de photos qui ont marqué ses quatre années de présidence. Hénaurme.


Si vous connaissez cette photo, vous vous êtes sans doute demandé dans quelles circonstances elle avait été prise et pourquoi l’expression d’Imogen Cunningham contrastait autant avec celle d’Ansel Adams. Alan Ross, l’auteur de la photo, vous dit tout.


EN BREF…
• Sabine Weiss remporte le Prix Women in Motion 2020et la dotation de 15 000 euros du Prix Découverte Louis Roederer 2020 est répartie conjointement entre les dix projets finalistes par solidarité en cette année exceptionnelle.
• Les photographes de Ouest-France partagent leurs images du départ du Vendée Globe.
• Jan Vermeer nargue les confinés que nous sommes avec ses photos de champignons.
• Kennedi Carter, 21 ans, signe les photos de Beyoncé en couverture de Vogue UK. Un record de précocité.
• La traditionnelle « Nuit des musées », prévue ce samedi 14 novembre, sera numérique.
• En attendant la réouverture prochaine de la BnF, le blog « Lunettes Rouges » chronique l’exposition « Ruines » de Josef Koudelka.
• Il vous reste quelques heures pour aider au financement d’un DVD sur Harold Feinstein.
• Le palmarès 2020 du Prix Sciences Po de la photographie politique a été dévoilé.
• Pendant ce temps, le lac Victoria se meurt lentement. Et le Pantanal se porte guère mieux.
On connaît les trois photographes qui seront à Toulouse du 1er mars au 30 avril pour la Résidence 1+2 « Photographie & Sciences ».


Pour lutter contre la morosité ambiante, la galerie lyonnaise Le Réverbère a posé à vingt de ses photographes cette question : « C’est quoi l’été pour vous ? » Les réponses en images des uns et des autres ont fait l’objet d’une exposition collective déclinée aujourd’hui (la galerie étant fermée) sous la forme d’un livret léger et ensoleillé.


Après s’être baladée dans tout l’Angleterre et avoir fait l’objet de plusieurs livres, l’exposition « Portrait of Humanity » a trouvé un écrin parfaitement raccord avec son sujet.


Même s’il n’y a travaillé que trois ans, Baron Wolman restera à jamais le premier photographe de Rolling Stone. À l’heure de sa disparition, le magazine rend d’ailleurs hommage à celui qui eut pour toute première mission de photographier les membres du Grateful Dead à leur sortie de prison pour possession de marijuana : « C’était difficile. Ils ne me connaissaient pas, et il n’y avait pas de magazine appelé Rolling Stone à l’époque. Il n’y avait rien pour confirmer que oui, ce type était légitime. (…) ils étaient tellement défoncés que je n’arrivais pas à les faire poser tous ensemble. Alors sur le perron, vous les voyez rire et se marrer… Mais j’avais un peu peur qu’ils me fassent du mal. » 
Baron Wolman figure évidemment au générique de ICON: Music through the lens, nouvelle série documentaire en six épisodes qui s’intéresse à l’impact de la photographie sur la musique populaire des dernières décennies.


On se quitte avec Lucille et le Photomaton, sympathique court-métrage de 1993 découvert grâce à cet article de Liminaire sur les potentialités artistiques des Photomatons (réappropriation de la cabine, exploitation des clichés abandonnés, etc.).

« Clique clac », c’est chaque jeudi le résumé d’une semaine sur la Toile en dix entrées et quelques liens sélectionnés par la rédaction de Chasseur d’Images. Photo d’ouverture : capture d’écran de la vidéo « Watch the birdie »