Vice Asie a retiré de son site un article consacré à Matt Loughrey, artiste spécialisé dans la colorisation de photographies anciennes. La raison ? L’Irlandais ne se contente pas de coloriser les images, il fait aussi sourire les personnes photographiées, ce qui revient à réécrire l’histoire quand les personnes en question sont les victimes d’un des plus grands génocides du XXe siècle. Loughrey n’en est pas à son coup d’essai, nous apprend un article d’Arrêt sur Images (accès payant), il avait dans une précédente série ajouté des sourires « photoshoppés » à des détenues australiennes et, plus gênant encore, colorisé et animé le portrait d’une enfant victime du camp d’Auschwitz.
Ce jeudi 15 avril, la maison De Baecque met aux enchères un ensemble de 83 négatifs inédits du photographe Félix Bonfils qui nous transportent à Beyrouth, Athènes ou Constantinople au tournant des années 1870. La vente est retransmise en direct sur Drouot Digital.
En cette période de vacances scolaires, vous cherchez à occuper vos (plus ou moins) charmants marmots ? Allez donc faire un tour du côté de « Little Circulation(s) », la déclinaison pour les 5-12 ans du festival parisien « Circulation(s) ». Vous trouverez sur cette page des vidéos de présentation des photographes exposants adaptées au jeune public ainsi que des jeux à télécharger (coloriages, découpages, jeux à points, etc.).
Aux quatre coins du monde les campagnes de vaccination s’organisent, ici en investissant des lieux incongrus, là en utilisant des moyens de transport peu orthodoxes. Mais qu’en est-il dans les pays en guerre ? En Ukraine, par exemple, la gestion de la pandémie par les belligérants de chaque camp est une source supplémentaire de tensions. Huit ans après le début des hostilités, ce reportage coréalisé par Alisa Sopova (journaliste) et Anastasia Taylor-Lind (photographe) fait un point complet sur les divisions et les espoirs (mesurés) du peuple ukrainien. Ce qu’on appelle la résilience sans doute…
Être albinos dans les pays d’Afrique subsaharienne, c’est affronter au quotidien deux défis : le soleil ardent et le regard de la société. Si elle ne peut rien contre le premier, Sarah Waiswa redonne fierté à ses modèles en les faisant poser sur un noble destrier ou en robe de créateur au milieu de la foule de Kibera (Kenya). La photographe ougandaise en dit un peu plus sur sa démarche dans cette interview accordée au site Black Women Photographers.
Depuis le 1er mars et jusqu’au 1er mai, des portraits de jeunes Véliziens réalisés par Arnaud Vareille s’affichent en extérieur dans la ville des Yvelines. Un projet initié par le théâtre de L’Onde auquel le photographe a apporté sa simplicité : pas d’effets artificiels ni de sourires forcés, juste des regards et des corps qui s’inscrivent dans l’espace. La galerie de portraits est visible dans son intégralité ici.
Nouveau conservateur en chef de la photographie au MoMA, Clément Chéroux s’est confié sur ses huit premiers mois à New York, tout en affichant ses ambitions en termes de programmation pour les années à venir : « Nous vivons dans un monde marqué par la violence (…) Dans ce contexte, il est pour moi plus important que jamais de renforcer ce qui est au cœur du principe démocratique, à savoir la pluralité des voix. »