Les 5 et 6 mai prochains le ministère de la Culture organise la deuxième édition du « Parlement de la photographie ». Y seront abordées des questions aussi diverses que l’impact de la crise sanitaire, les conditions d’exercice du photojournalisme aujourd’hui, le droit d’auteur sur les plateformes numériques ou la crise de la critique photographique (programme complet ici). L’événement sera accessible à toutes et à tous via l’outil Livestorm (quatre sessions au programme, l’inscription à l’une d’elles donne accès à l’ensemble de l’événement). Le contenu sera ensuite disponible en replay.
Deux nouvelles qui rappelleront des souvenirs à celles et ceux qui ont grandi dans les années 1990 : le Tamagotchi revient, enrichi d’un écran couleur et d’un appareil photo ; et dans le nouvel épisode du jeu vidéo Pokemon Snap les dresseurs se transforment en chasseurs d’images.
Qu’elles soient prises en intérieur ou en extérieur, il ne se passe pas grand chose dans les photos de Todd Hido, et pourtant elles ont un pouvoir d’attraction indéniable. Tout tient à sa capacité à créer une atmosphère, comme l’explique Jamie Windsor dans une vidéo où il retrace les influences du photographe californien, des tableaux d’Edward Hopper aux films post-apocalyptiques.
Selon les latitudes et les cultures, le cheval est considéré avec plus ou moins d’égards. Fille et petite-fille de bouchers chevalins, Heleen Peeters a confronté sa vision de l’animal à celle d’autres pays, comme l’Argentine, les États-Unis, l’Italie ou le Kirghizstan. Un voyage au petit trot qui lui a procuré la matière d’un livre paru en fin d’année dernière : Horse. Attention, certaines images peuvent être éprouvantes pour les hippophiles.
En collaboration avec la bibliothèque municipale de Sotteville-lès-Rouen, le Frac Normandie propose de redécouvrir deux photos d’Hiwa K et Sébastien Reuzé par un biais original : celui du conte. Une confirmation que les photos les plus simples ont la capacité d’ouvrir les portes de l’imaginaire…
En 1920, sentant la fin de sa vie approcher, Jenny de Vasson brûla tous ses manuscrits mais épargna ses photographies. Circonstances de l’Histoire et invisibilisation des femmes artistes obligent, il faudra attendre 1980 pour que l’on redécouvre ces 5000 plaques et négatifs (portraits et vues paysagères de la meilleure eau), et 40 années de plus pour que lui soit consacrée une exposition monographique digne de ce nom. Exposition aujourd’hui terminée mais que l’on peut visiter virtuellement sur le site de La Sirène (qui a eu la bonne idée de compléter la visite par une page de jeux à l’usage des plus jeunes).
Le Monde inaugure sa nouvelle série vidéo « Flashback » avec un sujet intéressant sur les photomontages qui, du côté des insurgés comme du côté du gouvernement, ont émaillé le récit de la Commune de Paris, quitte à en réécrire l’histoire. Une vidéo à compléter par la lecture de cet article d’Eric Fournier sur la photographie des ruines de Paris après la « semaine sanglante » de mai 1871.