Dans le cadre d’une commande pour les 30 ans de La Filature, Aglaé Bory a arpenté durant cinq semaines la ville de Mulhouse, son appareil à la main, à la rencontre des habitants et habitantes. Novo l’a interviewée (pages 92-95) pour savoir comment elle avait procédé. « Ce n’est pas anodin, dit-elle, d’aller voir les gens, de se présenter, d’expliquer sa démarche, de leur demander d’y adhérer. » Ce numéro du magazine culturel du Grand Est fait la part belle à la photographie puisqu’on trouve également au sommaire un entretien avec Bernard Plossu autour de la réédition du Voyage mexicain (pp 84-88), une présentation de la Biennale photographique de Mulhouse (pp 112-113), un article sur Robert Frank (pp 132-133) et le débrief d’une séance photo avec les membres du groupe Archive (p 138).
LA 25e HEURE
Dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 octobre, la France passera à l’heure d’hiver. Et comme d’habitude, à Deauville, cette « heure supplémentaire » sera l’occasion d’un concours photo unique en son genre. De minuit à 1 heure du matin, les participants devront investir la ville et produire une photo qui sera ensuite soumise au jury (présidé cette année par Sarah Moon). Le concours est gratuit, mais une préinscription est requise. L’événement est organisé dans le cadre du festival « Planches Contact », qui propose ce week-end, entre autres animations, une vente aux enchères de tirages au profit de la Croix Rouge.
Dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 octobre, la France passera à l’heure d’hiver. Et comme d’habitude, à Deauville, cette « heure supplémentaire » sera l’occasion d’un concours photo unique en son genre. De minuit à 1 heure du matin, les participants devront investir la ville et produire une photo qui sera ensuite soumise au jury (présidé cette année par Sarah Moon). Le concours est gratuit, mais une préinscription est requise. L’événement est organisé dans le cadre du festival « Planches Contact », qui propose ce week-end, entre autres animations, une vente aux enchères de tirages au profit de la Croix Rouge.
ENRACINÉES
C’est dans son village de Saint-Marcel d’Ardèche qu’Alexis Vettoretti a trouvé Thérèse, le premier modèle de sa série « Paysannes ». Cette galerie de portraits, qui l’a conduit à travers les campagnes françaises, donne à voir des épouses d’agriculteurs qui ont choisi, malgré leur grand âge et parfois leur veuvage, de continuer à vivre dans la ferme où, pour certaines, elles sont nées. Une vie d’accomplissements et de renoncements qui se lit toute entière dans les regards, les poses et le cadre. « À 90 ans, elles ont une indépendance que je trouve formidable », s’émouvait récemment le photographe au micro de France Bleu Drôme Ardèche.
C’est dans son village de Saint-Marcel d’Ardèche qu’Alexis Vettoretti a trouvé Thérèse, le premier modèle de sa série « Paysannes ». Cette galerie de portraits, qui l’a conduit à travers les campagnes françaises, donne à voir des épouses d’agriculteurs qui ont choisi, malgré leur grand âge et parfois leur veuvage, de continuer à vivre dans la ferme où, pour certaines, elles sont nées. Une vie d’accomplissements et de renoncements qui se lit toute entière dans les regards, les poses et le cadre. « À 90 ans, elles ont une indépendance que je trouve formidable », s’émouvait récemment le photographe au micro de France Bleu Drôme Ardèche.
CHAMBRE D’ÉCHO
De passage à Bayeux pour le Prix des correspondants de guerre, Edward Kaprov a parlé à Gilles Courtinat de son travail sur le front ukrainien. Travail saisissant et original car mené avec un outil anachronique : la chambre grand format. « Cette technique, raconte-t-il, me donne plus d’accès que la normale parce que ces gens, qui se battent depuis presque deux ans, étaient fatigués des photographes, des journalistes et ne croient pas dans la presse. Mais là, ils voyaient quelque chose de bien différent. Ça les intéressait et ils voulaient coopérer avec moi pour comprendre ce que je faisais et faire partie intégrante du projet, que ce n’est pas fugace mais que ça a voir avec l’Histoire, le temps long. »
LA VIE DE PLATEAU
Être photographe de plateau n’a rien d’une sinécure. Il faut se faire accepter des acteurs et surtout des techniciens afin d’avoir la meilleure place possible, au niveau du steadycamer mais sans être dans l’axe du regard du comédien que l’on doit photographier. Cette relation de confiance est d’autant plus difficile à créer que l’on ne travaille, au mieux, qu’un jour sur cinq lors des tournages, comme l’explique Cécile Mella au micro de France Bleu Hérault. Mais, venant du documentaire, la Sétoise sait comment s’offrir des respirations : elle profite des temps morts entre les prises pour capturer les instants suspendus, entre poésie et absurde.
EN BREF…
• Le premier Prix des libraires du livre de photographie a été attribué à Kourtney Roy pour The other end of the rainbow, paru l’an passé aux éditions André Frère.
• Dans le cadre de ses « Archéologies futuristes », Daesung Lee promène son appareil en Asie afin de mettre en images notre amnésie environnementale.
• Deux entrées VIP pour Paris Photo, ça vous dit ? À 30 € le billet, vous ne perdez rien à tenter votre chance !
• Amoureuse des grands espaces, Alice Cloutier-Lachance explore dans ses images la relation de l’humain à son environnement… « Et c’est l’fun ! »
• Parce qu’on ne se lasse jamais de la photo de rue, jetez un œil à la production de Tavepong Pratoomwong.
• Dans le cadre de ses « Archéologies futuristes », Daesung Lee promène son appareil en Asie afin de mettre en images notre amnésie environnementale.
• Deux entrées VIP pour Paris Photo, ça vous dit ? À 30 € le billet, vous ne perdez rien à tenter votre chance !
• Amoureuse des grands espaces, Alice Cloutier-Lachance explore dans ses images la relation de l’humain à son environnement… « Et c’est l’fun ! »
• Parce qu’on ne se lasse jamais de la photo de rue, jetez un œil à la production de Tavepong Pratoomwong.
• À bouche que veux-tu, Marius Sperlich fait du corps de ses modèles le terrain de ses délires surréalistes.
• Dans le cadre du Prix Bayeux-Calvados, Paloma Laudet a parlé de son métier de photoreporter indépendante aux lycéens d’Alençon.
• Jacques Tati avait Monsieur Hulot, Manit Sriwanichpoom a Mister Pink, son double malicieux grâce auquel il montre les travers de la société thaïlandaise.
• La saison des cèpes est lancée, et elle se déguste en images.
• Corentin Roux a mis en ligne son mémoire de Master sur la photographie coloniale.
• Adrien « worldwidezem » est passé dans les studios de Mouv’ pour évoquer son (jeune) parcours et ses goûts musicaux.
• À quelque 590 millions de kilomètres d’ici, la JunoCam nous envoie une carte postale d’Io.
• Dans le cadre du Prix Bayeux-Calvados, Paloma Laudet a parlé de son métier de photoreporter indépendante aux lycéens d’Alençon.
• Jacques Tati avait Monsieur Hulot, Manit Sriwanichpoom a Mister Pink, son double malicieux grâce auquel il montre les travers de la société thaïlandaise.
• La saison des cèpes est lancée, et elle se déguste en images.
• Corentin Roux a mis en ligne son mémoire de Master sur la photographie coloniale.
• Adrien « worldwidezem » est passé dans les studios de Mouv’ pour évoquer son (jeune) parcours et ses goûts musicaux.
• À quelque 590 millions de kilomètres d’ici, la JunoCam nous envoie une carte postale d’Io.
DÉBAT OBJECTIF
Une fois n’est pas coutume, petite séquence autopromo. La semaine dernière, Pierre-Marie Salomez, le testeur en chef de Chasseur d’Images, était l’invité d’Arthur Azoulay et Benjamin Favier, les deux hôtes du podcast Faut pas pousser les ISO. Ensemble, ils ont tenté de répondre à cette épineuse question : « zoom ou focale fixe ? » N’attendez pas de réponse définitive, mais la discussion a le mérite de débroussailler le sujet et de s’intéresser à des notions parfois oubliées, comme la signature visuelle ou l’agrément d’usage. On entre dans le vif du sujet à partir de la 31e minute, mais vous auriez tort de zapper la première partie de l’émission, dans laquelle Raymond Depardon évoque son travail au Chili en septembre 1971. Et restez jusqu’au bout pour connaître le choix ultime de Pierre-Marie en matière de focale fixe et de zoom.
MUSIQUE
Le débat zoom vs. focale fixe méritait bien une battle. Laissons donc Lil’ Boosie et Tahmel trancher la question.
« Clique Clac », c’est chaque jeudi le résumé d’une semaine sur la Toile en dix entrées et quelques liens sélectionnés par la rédaction de Chasseur d’Images.
