PARIS, CAPITALE DE LA PHOTOGRAPHIE
Tour d’horizon des événements à ne pas manquer
Tour d’horizon des événements à ne pas manquer
• 154 galeries, 35 maisons d’édition, 800 artistes exposés… ces quelques chiffres suffisent à comprendre pourquoi Paris Photo est la première foire mondiale dédiée au médium photographique. L’événement se déroule au Grand Palais Éphémère du 9 au 12 novembre. Et les non-Parisiens peuvent s’en procurer le catalogue contre une simple adresse mail. NB : Anna Planas, la directrice artistique de Paris Photo, est l’invitée cette semaine de 9Lives.
• Nul besoin d’être fan de foot pour apprécier le PSG, aka PhotoSaintGermain, un parcours d’expositions présenté dans les musées, centres culturels, galeries et librairies des 6e et 7e arrondissements. Le programme, riche et éclectique, marie les anciens et les modernes, le vintage et l’inédit.
• Autre entité, autre parcours : Photo Days propose une virée photo & vidéo à Paris et en Ile-de-France. À noter que l’association fondée par par Emmanuelle de l’Écotais soutient la création contemporaine en faisant des commandes aux artistes pour des lieux spécifiques. C’est le cas par exemple de « I felt the stars in that room », série chorégraphique d’Olivia Bee présentée au Centre national de la danse.
• La rétrospective Julia Margaret Cameron fait partie des incontournables de cet automne, et si vous en doutez, laissez Hélène Orain et Quentin Bajac vous convaincre. Pour un regard critique (et argumenté), lisez ce billet du blog Lunettes rouges. Pour un regard décalé, lisez la prose de Marc Porée, professeur émérite de littérature anglaise.
• Les amoureux des livres photo se donneront rendez-vous au Bateau Concorde-Atlantique, où se tient, jusqu’au 12 novembre, « Polycopies », le festival des maisons d’édition indépendantes.
• Annulée à cause du Covid en 2020, l’exposition « Noir & Blanc : une esthétique de la photographie » rejoint enfin les cimaises de la BnF. Pour préparer votre visite, faites un tour sur Gallica, qui a sélectionné les plus vieux tirages de la collection numérique et les a classés par procédés : daguerréotype, calotype, ambrotype, etc. À noter que la Bnf accueille parallèlement un accrochage stimulant sur les futurs possibles de l’image photographique : « Épreuves de la matière ».
• Jusqu’à la mi-décembre, la Biennale de l’Image Tangible propose un programme d’expositions explorant les possibilités du médium photographique. « Heterotopia », l’accrochage-phare, interroge avec impertinence les notions de genre et de sexualité. Qu’on se le dise, la BIT n’a rien de mou !
• Jusqu’à la mi-décembre, la Biennale de l’Image Tangible propose un programme d’expositions explorant les possibilités du médium photographique. « Heterotopia », l’accrochage-phare, interroge avec impertinence les notions de genre et de sexualité. Qu’on se le dise, la BIT n’a rien de mou !
• Le salon a ppr oc he, du 9 au 12 novembre au Molière (1er), creuse le même sillon expérimental. Placée sous le commissariat d’Emilia Genuardi, la 7e édition présente quinze jeunes artistes, dont Marguerite Bornhauser (que vous avez pu découvrir dans CI n°434).
• Le 11 novembre n’est pas férié pour tout le monde : de 18 à 19h, la MEP propose une table-ronde autour de cette question : « Photographie, mode et art : quelle place pour la collaboration ? » (avec les artistes photographes Viviane Sassen et Nick Waplington). Quant à l’amphithéâtre Saint Côme (6e), il accueille une prometteuse « Nuit du photojournalisme ».
• S’il vous reste du temps et de l’énergie, AD a sélectionné sept expos à voir en marge de Paris Photo.
PRIX SCAM ROGER PIC
De Jane Evelyn Atwood à Guy Tillim, de Jean-Claude Coutausse à Baudouin Mouanda, le palmarès du Prix Roger Pic redonne depuis trente ans ses couleurs à la photographie humaniste. Si vous voulez rejoindre ces prestigieux noms, vous avez jusqu’au 26 novembre pour soumettre votre dossier de candidature à la Scam (prix réservé aux professionnels). Si vous voulez simplement en savoir plus sur Roger Pic (né Roger Pinard), lisez ce portrait signé Gabriel Bauret.
De Jane Evelyn Atwood à Guy Tillim, de Jean-Claude Coutausse à Baudouin Mouanda, le palmarès du Prix Roger Pic redonne depuis trente ans ses couleurs à la photographie humaniste. Si vous voulez rejoindre ces prestigieux noms, vous avez jusqu’au 26 novembre pour soumettre votre dossier de candidature à la Scam (prix réservé aux professionnels). Si vous voulez simplement en savoir plus sur Roger Pic (né Roger Pinard), lisez ce portrait signé Gabriel Bauret.
BLACK RIVER FALLS, HIER ET AUJOURD’HUI
De 1879 à la fin des années 1930, Charles Van Schaick a tenu un studio à Black River Falls, petite ville du comté de Jackson, aux États-Unis. Comme beaucoup de professionnels de l’époque, il partageait son temps entre les portraits et la couverture des événements de la communauté. Ses archives seraient sans doute tombées dans les limbes si elles n’avaient servi de matière première à Wisconsin Death Trip, livre paru en 1973 dans lequel Michael Lesy raconte l’histoire de Black River Falls, mettant l’accent sur les difficultés de la vie rurale dans le Midwest. C’est parce qu’elle avait lu enfant ce récit qu’Alessandra Sanguinetti a décidé de se rendre à son tour à Black River Falls. Depuis 2014, elle documente le quotidien des habitants dans un noir et blanc à l’austère beauté. Les visages fermés de ses sujets sont une autre marque de fabrique de la photographe, qui s’en explique ainsi : « Lorsque vous êtes seul, vous ne souriez généralement pas et ne faites pas d’expressions faciales. Cela ne signifie pas que vous êtes dépourvu d’émotions, bien au contraire. Vous ne les manifestez tout simplement pas. » L’exposition tirée de ce travail est visible à la galerie Magnum (Paris 11e) jusqu’au 23 décembre.
TOP DES TIPS
Expert en mémoire et stockage depuis 25 ans, Crucial s’adresse à une clientèle de gamers mais aussi de photographes. D’où l’idée d’établir un top des meilleurs jeux vidéo pour la photographie « in-game », pratique de plus en répandue. Pour dresser sa liste, le site s’est appuyé sur le nombre de captures partagées sur Instagram. Et le grand gagnant est…
EN BREF…
• Nul n’est prophète en son pays : la nouvelle mouture du Pixii, l’appareil photo made in France, fait davantage parler aux États-Unis, en Allemagne, en Espagne ou en Russie qu’ici.
• Organisé par l’Agence internationale pour la prévention de la cécité, le concours World Sight Day a récompensé cette année Santanu Bose (catégorie pros) et Marisa Martins Armada (catégorie amateurs).
• Un concours photo exclusivement réservé aux plus de 55 ans pouvait-il être organisé ailleurs qu’à Nice ?
• Jusqu’où peut aller le photojournaliste dans la retouche de ses images ? Ivanoh détaille les limites que s’est fixées la profession.
• Après avoir parcouru les îles de l’océan Indien, François-Louis Athénas a posé ses valises à Marseille où il a ouvert une galerie d’art qui accueille actuellement ses portraits réalisés à la fermeture de l’usine réunionnaise Stella Matutina.
• Le prochain festival « Images & Neige » de Cluses se prépare, et vous pouvez voter jusqu’à mardi prochain pour la photo qui servira d’affiche.
• Des centaines de Spider-men se sont regroupés le 29 octobre à Buneos Aires pour battre le record du monde du plus grand rassemblement d’hommes-araignées. Reuters y était.
MUSIQUE
« Pourquoi je me trouve jamais joli(e) sur les photographies ? » Réponse en chanson.
« Clique Clac », c’est chaque jeudi le résumé d’une semaine sur la Toile en dix entrées et quelques liens sélectionnés par la rédaction de Chasseur d’Images.
