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Pour le dernier « Clique Clac » de l’année, on ne vous propose pas un best-of des derniers mois mais un large pêle-mêle d’articles, de vidéos, de citations, d’infos utiles ou anecdotiques parmi lesquels, on l’espère, vous aurez plaisir à butiner en attendant le Père-Noël et la nouvelle année.

EN BREF ET EN VRAC...

En cinq épisodes riches en souvenirs et en anecdotes, Christine Spengler retrace son parcours de photographe de guerre (entre autres) au micro d’À voix nue.
Le Wildlife Photographer of the Year joue les prolongations avec le « People’s choice award », une sélection de 25 images soumises au vote du public.
Michael Shaw a disséqué le Top 100 des photos de 2024 élaboré par Times Magazine pour en faire émerger les sujets saillants et les points aveugles.
Le Réverbère fermera définitivement ses portes le 28 décembre, mais les témoignages des photographes représentés par la galerie lyonnaise (listés en milieu de newsletter) en font revivre les belles heures.
À cent ans de distance, G Venket Ram s’est amusé à recréer les photos de son album de famille.
Avec l’arrivée de l’IA générative, d’aucuns prédisaient la mort des banques d’images généralistes. Mais en adoptant une stratégie d’alliance plutôt que d’opposition, Shutterstock a généré 104 millions de dollars de revenus en 2024.
Comme chaque année, LensRentals, le plus gros loueur de matériel photo/vidéo aux États-Unis, vient de publier le Top 20 des références qu’il a le plus souvent mis en circulation. Et le n°1 est… un zoom pour reflex !
Entrée en photographie par hasard et sur le tard, Rosalind Fox Solomon se prend aujourd’hui comme modèle pour interroger le temps qui passe.
Mohamed Bourouissa était récemment l’invité du Book Club. L’occasion pour le photographe et metteur en scène de présenter ses lectures fondatrices, de Surveiller et punir (Michel Foucault) à À propos d’amour (bell hooks).
Avis aux bascophones, Camille Chopin était de passage le 13 décembre dans Euskal Magazina.
L’exposition « Les visages du crime » est finie, mais les témoignages d’Alexandre Marchi, Anthony Picoré et Jean-Christophe Verhaegen sur les coulisses de leurs photos de Francis Heaulme et Jean-Louis Muller restent passionnants à lire et écouter.
Faut-il boycotter Adobe ? Jon Stapley et Geoff Harris, tous deux rédacteurs à Amateur Photographer, ne sont pas d’accord.
Le saviez-vous ? Le logo de Kappa est directement inspiré d’une photo de Sergio Druetto.
Retour sur l’affaire Bernard Faucon mise au jour par Emmanuelle Lequeux, avec quelques témoignages de première main d’anciens de Libération ou de la galeriste Agathe Gaillard.

Parce que l’on est toujours très occupé à se déplacer dans la ville, on ne pense parfois pas à faire une pause pour voir les petites beautés qu’elle a à nous offrir. Son architecture, qu’elle soit vieille ou moderne. Je pense que ce que je fais en sortant le dimanche, c’est de capturer ce qu’on néglige parfois.

PAUL ADDO

Il y a peut-être un peu de philosophie japonaise dans mon approche, mais je crois que ça tient surtout à ce qui m’attache à la photo. Pour moi, l’appareil photo est un outil pour voir le monde plus librement. La vraie forme de l’univers est toujours fabriquée par notre cerveau, avec les informations qu’il reçoit et envoie.

AYAKO SAKURAGI

pho•••pho•••PHOTUS !

Sur le principe de feu Motus, saurez-vous retrouver
ce mot de cinq lettres en lien avec la photographie ?

À bon entendeur

À partir du moment où nous nous sommes mariés, Edith et moi avons pris la décision délibérée de ne pas montrer les photos que nous faisions à mes parents. C’était notre intimité. Ce dont je pourrais à peine parler à qui que ce soit ressort d’une manière ou d’une autre dans une photo. Voilà ce qu’est l’intimité en images. C’est quelque chose dont on peut à peine parler, et pourtant, c’est la chose la plus importante au monde.

EMMET GOWIN

Je continuerai à photographier en argentique jusqu’à ce que je meure. Aucun capteur numérique ne rivalise avec la beauté innée du film. Comme celles et ceux qui partagent mon amour de ce médium, j’espère continuer à le voir non seulement survivre mais aussi s’épanouir.

SEBASTIAN FERNANDEZ

des chiffres et des lettres

0

C’est, en euros ou en hryvnias, ce que vous coûtera le pdf d’Ukraine : a war crime, livre produit par FotoEvidence et dans lequel on retrouve les images et les témoignages de 93 photojournalistes ayant couvert le conflit.

21

C’est le nombre de photographes au sommaire du n°3 de Chabe !, revue lyonnaise à parution annuelle dont vous pouvez feuilleter quelques pages ici.

48

C’est, en heures, le temps passé par Robert Levin avec Andy Warhol au printemps 1981.

12

C’est le nombre d’exemples contemporains 
trouvés par Alasdair Foster pour illustrer la notion de beauté en photographie.

24

C’est, loin du pessimisme ambiant, le nombre d’images positives que The Atlantic retient de l’année 2024.

106

C’est, en secondes, la durée de la bande-annonce d’I am Martin Parr, documentaire à découvrir en début d’année prochaine sur France 5.

15

C’est le nombre d’intérimaires recrutés par le site Cewe de Vern-sur-Seiche pour répondre à la demande durant les fêtes.

30

C’est, en années, l’âge des Rencontres de Bamako, biennale bien connue de Françoise Huguier puisqu’elle est à l’origine de sa création.

130

C’est le nombre de photos de Céline Laguarde exposées actuellement au Musée d’Orsay. Cinquante de trop selon Étienne Dumont qui, pour autant, n’a pas boudé pas son plaisir lors de sa visite.

19

C’est le nombre d’artisanes de Suisse romande ayant ouvert les portes de leur atelier à Vincent Guignet et Blaise Hofmann.

35

C’est, en mètres, l’altitude à laquelle se trouvait le drone d’Angela Albi quand il a photographié l’attaque de requins qui a permis à la scientifique de remporter le premier prix du concours organisé par la Royal Photographic Society.

192

C’est le nombre de sélections de Brandi Chastain, footballeuse américaine que Robert Beck a fait passer au statut d’icône lors de la finale de la coupe du monde 1999.

la petite Musique de fin

Martial Solal, dont on a appris le décès le 12 décembre dernier, était coutumier des jeux de mots quand il s’agissait de titrer ses compositions. Entre autres calembours, on lui doit « Blouse bleue », « Nage sur le do majeur », « L’oreille est hardie », « L’allée Thiers et le poteau laid », « Un train vaut mieux que deux tu l’auras », mais aussi « Leloir est cher », allusion directe au prix des tirages de Jean-Pierre Leloir, monstre sacré de la photographie de jazz. Un clin d’oeil plus qu’un coup de pied de l’âne, puisque c’est Leloir qui signe la pochette de Son 66, album du Martial Solal Trio où figure ce titre (et où l’on retrouve à la batterie Charles Bellonzi, lui aussi disparu cette année).

« Clique Clac », c’est chaque jeudi le résumé d’une semaine sur la Toile
à travers quelques liens sélectionnés par la rédaction de Chasseur d’Images.