BATTAGLIA, LE DOC
REGARDS CRITIQUES
PHO•pho•phoTUS !
Sur le principe de feu Motus, saurez-vous trouver ce mot de six lettres en lien avec la photographie ?
EN BREF ET EN VRAC...
Je fais des photos un peu comme j’écris des poèmes. C’est des vers que l’on assemble, des mots que l’on met les uns à côté des autres. On essaye des choses, on découpe, on réassemble… C’est ce que j’aime, je pense, de voir la photographie comme une matière première et ensuite de l’utiliser, de pouvoir la sculpter pour en faire autre chose.
Quand j’ai commencé la photographie, j’étais très jeune et idéaliste. J’avais l’impression qu’elle pouvait changer le monde et que le fait de se concentrer sur un sujet, de l’exposer à un vaste public provoquerait un changement radical. Mais au fil des années, je suis devenu plus réaliste et peut-être aussi plus cynique. Même si je continue à croire que le débat, la conversation et l’apprentissage ont une grande importance. Lorsque quelque chose nous entoure, cela devient invisible. Nous ne le remettons plus en question. J’espère qu’un projet comme [The Anthropocene Illusion] alimente une conversation, suscite des questions, amène les gens à se regarder eux-mêmes et leur culture.
la petite Musique de fin
Il y a un peu plus d’un an disparaissait Jeanne Saint-Julien alias Oneeyedjane, photographe dont les images de la scène rock indépendante ont fait les belles pages de Rage, Obsküre Magazine, Noise ou Elegy. Son amie Rivkah vient de sortir une vibrante chanson en son hommage, dont le clip est illustré par les photos de la disparue. Elle en explique la genèse ici.
« Clique Clac », c’est chaque jeudi le résumé d’une semaine sur la Toile
à travers quelques liens sélectionnés par la rédaction de Chasseur d’Images.