À 12 ans, Vera Rubin prenait ses premières photos astronomiques dans le jardin familial à l’aide d’un télescope qu’elle avait fabriqué avec son père. Disparue en 2016, l’astronome américaine a donné son nom à un observatoire installé au Chili qui a beaucoup fait parler de lui ces derniers jours. Le surpuissant télescope a en effet dévoilé trois premières images assez exceptionnelles. À titre d’exemple, l’image des nébuleuses Trifide, qui a beaucoup circulé, est le fruit de 678 prises de vue réalisées sur une période de sept heures. La France a apporté une forte contribution à l’observatoire Vera C. Rubin, puisque le changeur de filtres de la caméra a été conçu et fabriqué par trois laboratoires français, et que le CNRS va assurer la maintenance de ce système pendant les dix ans d’observation du télescope. Coordinateur scientifique pour la France du plan focal de ladite caméra, Pierre Antilogus était l’invité mardi soir de Scope, l’émission scientifique de la chaîne Twitch d’Arte. 2h40 de d’émerveillement et de vulgarisation, ponctuées par des duplex avec l’observatoire de Haute-Provence ou encore avec Martial Relier, astrophotographe amateur.
SAMMALLAHTI, À TIRE D’AILE
ATTRAPE-GOGO AU PIED DE LA TOUR EIFFEL
PHO•pho•phoTUS !
Sur le principe de feu Motus, saurez-vous trouver ce mot de cinq lettres en lien avec la photographie ?
pendant ce temps...
verbatim
Dans les rues, les gens me disent : « Merci de vous soucier du climat, de la communauté queer, des femmes et des questions de race. » Mais pour moi, c’est juste la base. L’idée que mes enfants vont hériter d’un monde où l’on ne peut pas aimer qui l’on veut, où l’on ne peut pas vivre dans le corps que l’on veut, où les Noirs et les Marrons sont considérés comme moins humains, où les bébés arabes sont massacrés sous nos yeux, n’est pas acceptable.
Il y a des thématiques dans mon travail qui reviennent malgré moi. Je vois avec le temps, avec l’âge, avec la maturité qu’il y a une constance dans les thèmes que j’ai abordés. On m’a toujours dit que mon travail était éclectique, qu’on n’arrivait pas à me classer. C’est pas tout à fait ça : les thèmes sont là, mais ils prennent une forme différente avec le temps.
la petite musique de fin
Dix ans après sa sortie, Carrie & Lowell, l’acclamé septième album de Sufjan Stevens, a bénéficié d’une réédition enrichie de quelques titres inédits. Rien que de très classique. Ce qui l’est moins, c’est la sortie d’un appareil photo instantané aux couleurs de l’album et orné de cette formule : « We’re all gonna die, say cheese ». Une référence directe à l’un des titres phares du LP, « Fourth of July », chanson désarmante dans laquelle Sufjan Stevens relate les derniers instants de sa mère sur son lit d’hôpital.
« Clique Clac », c’est chaque jeudi le résumé d’une semaine sur la Toile
à travers quelques liens sélectionnés par la rédaction de Chasseur d’Images.